[PDF] chapitre ii : répartition et circulation des richesses





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En effet la répartition de la richesse est plus asymétrique aux. États-Unis: le rapport entre le patrimoine médian et le patrimoine moyen y était de 0.42



chapitre ii : répartition et circulation des richesses

Ainsi toute la théorie de Smith sur la formation des revenus et donc la répartition de la richesse montre que les salariés reçoivent une partie du revenu total 



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Cependant les inégalités restent très fortes dans le monde



Économie – Chapitre 5 – La répartition des richesses VAj

En conséquent la répartition primaire des revenus consiste donc à rémunérer les facteurs de production. Le travail est rémunéré par les salaires bruts. (inclus 

CHAPITRE II : RÉPARTITION ET CIRCULATION DES RICHESSES

Comment s'organisent la circulation et la répartition des richesses dans une économie ? Très

tôt dans l'histoire de la pensée économique, on trouve des analyses en terme de circuit dont

l'objectif est de comprendre l'origine des flux de richesses et leurs destinations, c'est-à-dire leurs affectations entre les différents agents économiques. Ce type de questionnement est en

effet essentiel si l'on veut comprendre les déterminants de la croissance économique.C'est par ailleurs une question très actuelle : en effet, ces dernières années, on observe une

répartition salaires/profits qui tend à favoriser les détenteurs de capitaux au détriment des

salariés. Or, la question qui est souvent posée est la suivante : quelle catégorie d'agents économiques doit-elle profiter le plus du partage de la valeur ajoutée (des "fruits de la croissance") ? - Les salariés qui à travers leurs dépenses de consommation offrent des débouchés aux entreprises ? Dans ce cas, il est supposé que les entreprises fondent leurs décisions d'investissement et d'embauches sur le niveau de la demande qui s'adresse à elles ou qu'elles

anticipent. - Ou bien les entreprises qui sont supposées créer d'autant plus d'emplois que le niveau de

leurs investissements est élevé ? Or, pour trouver des sources de financement pour ces

investissements, il est souvent nécessaire que les profits augmentent et donc que la rentabilité

de ces investissements progresse dans le temps. Il existe donc un arbitrage très délicat à

obtenir entre la part de la masse salarial et celle des revenus du capital.Comment la théorie économique a-t-elle analysé ce type de questions d'ordre

macroéconomique ? C'est l'objet de ce chapitre. La première section se penche sur les analyses fondées sur l'offre. La section suivante présente les approches fondées sur la demande. 1

SECTION 1 : LES APPROCHES FONDÉES SUR L'OFFRELes classiques anglais, essentiellement Adam Smith, David Ricardo et Jean-Baptiste Say,

mettent en avant le rôle premier de l'offre dans la répartition des richesses. C'est l'épargne

des entrepreneurs qui enclenche la dynamique de l'accumulation du capital et de la croissance économique en finançant l'investissement et donc la production de nouvelles marchandises, cause de l'enrichissement des nations. La production ouvre automatiquement des débouchés aux marchandises en donnant lieu au versement de revenus et donc à des dépenses de consommation et d'investissement. Ces théories des classiques feront l'objet de critiques importantes, à commencer par celles formulées par Karl Marx qui se situe lui-même dans une approche fondée sur l'offre. On verra par ailleurs dans la section suivante qu'un autre

classique anglais, Malthus, rejette en partie ce schéma d'ensemble, ouvrant ainsi la voie à des

approches fondées sur la demande.1.1. L'analyse de la répartition par les classiquesL'analyse de la répartition par les classiques découle directement de leur analyse de la valeur.

Pour autant, à la vision somme toute optimiste de Smith et de Say (capacité illimitée de développement du capitalisme), s'oppose celle pessimiste de Ricardo qui suggère une marche

du système capitaliste vers un " état stationnaire », analyse partagée par MalthusA. La théorie de la répartition proposée par Adam SmithSelon Smith, chaque individu est lié à la société de deux façons : dans l'échange et dans la

répartition des revenus. Mais, alors que tous les agents ont avantage à se spécialiser et à

échanger leurs production, les intérêts des classes sociales deviennent antagoniques s'agissant

de la répartition des richesses. La répartition est alors conçue comme un jeu à somme nulle.

En d'autres termes, ce que l'un gagne, l'autre le perd. Comment vont alors se répartir les richesses ? Dans l'analyse de Smith, la détermination de la valeur d'échange suppose la détermination préalable de ses parties constituantes, donc du même coup, du taux naturel des revenus.

Rente, profit, salaire sont les 3 parties constituantes du prix et se distribuent de façon naturelle

entre les individus comme les 3 sources de revenus. Chacune de ces rémunérations comporte un taux naturel et un taux de marché.La première forme de revenu : le salaire Le salaire est le prix du travail. Comme toutes les marchandises, il a un prix naturel et un prix courant. Concernant tout d'abord le salaire courant. Sa détermination se fait par conventions (contrats)

entre ouvriers et " maîtres » (les industriels) qui ont des intérêt divergents. Ce qui semble

évident, puisque les premiers veulent le salaire le plus élevé possible, les seconds veulent

minimiser la masse salariale pour obtenir le plus de profit possible.Mais selon Smith, la détermination des salaires se fait selon un rapport de force qui le plus

souvent est favorable aux entrepreneurs, car :2 ·les entrepreneurs peuvent survivre quelque temps sans les ouvriers, les ouvriers non, ils n'ont pas de réserve. Les travailleurs n'ont pas les réserves nécessaires pour soutenir

une lutte prolongée avec les employeurs.·les détenteurs de capitaux sont moins nombreux et peuvent donc se concerter entre eux

et ce d'autant plus que la loi interdit à l'époque les coalitions ouvrières.Dans son chapitre sur les salaires, Smith analyse notamment la façon dont les maîtres

s'entendent de façon permanente pour imposer aux ouvriers à qui la coalition est interdite les conditions de travail les plus dures et les salaires les plus faibles. Il insiste sur les luttes

violentes entre ces deux catégories.Ce salaire courant est compris entre deux limites.·La limite inférieure du salaire

Quoique les maîtres aient presque toujours l'avantage dans leurs querelles avec les ouvriers, il existe un certain taux minimum en dessous duquel ils ne peuvent pas réduire les salaires. Smith adopte le point de vue courant de son époque : le salaire minimum correspond à ce qui est nécessaire pour que l'ouvrier puisse assurer sa

subsistance.Le taux de salaire est la fraction du produit social destiné à l'entretien des travailleurs :

le prix du travail est réglé par la quantité de biens de subsistance correspondant à un

minimum nécessaire du pt de vue physiologique et social.- minimum physiologique, il permet au salarié de subsister,- minimum social, le salaire lui permet non seulement de subsister mais également

d'élever sa famille de façon à ce que la classe ouvrière perdure. Ce n'est donc pas

qu'un minimum physiologique car il varie dans le temps et l'espace."Un homme reçoit le px naturel de son T quand ce px est suffisant pour le faire vivre pendant le temps

du T, pour le rembourser des frais de son éducation et pour compenser les risques qu'il court de ne pas

vivre assez longtemps et de ne pas réussir dans son occupation."Le salaire minimum est donc la limite inférieure du salaire courant.·La limite supérieure du salaire Il existe cependant des circonstances où les salaires peuvent être supérieur à ce taux

minimum. Smith affirme par exemple qu'en Grande Bretagne, les salaires sont au dessus du niveau de subsistance lorsque la demande de travail excède l'offre Il admet que le salaire tend à augmenter quand la richesse nationale augmente, car la demande de travail augmente alors. En effet, en cas de rareté des bras (nombre de bras nécessaires à la production augmente), il y a concurrence entre les entrepreneurs, ce

qui conduit à l'augmentation des salaires. Mais cette évolution ne peut pas aller très loin, pour deux raisons :

3 oUne augmentation de salaires permet aux salariés de mieux nourrir et soigner

leurs enfants et par conséquent, d'en élever un plus grand nombre. Remarque : Apparaît une conception qui assimile le travailleur à un objet.oSurtout, la hausse des salaires diminue les profits, donc les quantités de capital,

et donc la quantité de travailleurs à mettre en oeuvre l'année suivante : le salaire

redescend à son taux naturel.On le voit bien ici, la limite supérieure du salaire dépend du niveau relatif de l'offre et

de la demande de travail. Finalement, le taux de salaire naturel est égal au salaire de subsistance. En accord avec la

théorie de la valeur, le salaire réel est fonction de la quantité de travail commandé (le salaire

est la quantité de moyen de subsistance qu'il permet de commander). L'individu est traité

comme une marchandise.Le salaire courant gravite alors autour de ce référentiel qu'est le taux de salaire naturel :

·Lorsque le salaire courant tombe en dessous de son niveau naturel, l'offre de travail diminue parce que les travailleurs n'ont plus les moyens d'assurer leur subsistance et celle de leur famille, ce qui entraîne une surmortalité et une émigration vers les pays

où les salaires sont plus élevés, ou du moins permettent aux salariés et à leur famille

de subsister. ·Dans le cas inverse, l'amélioration des conditions d'existence qui en résulte diminue la

mortalité (en particulier infantile), ce qui accroît au bout d'un certains temps la

quantité de main d'oeuvre offerte sur le marché.Remarque : Cette analyse sera reprise à la suite de Smith par Thomas Robert Malthus (Pasteur

anglais, 1766-1834, Essai sur le principe de population, 1798). Il en tire des principes de politique économique : Il indique qu'il y a une opposition entre deux lois d'accroissement :

d'un côté, les moyens de subsistances augmentent de manière arithmétique (progrès limités

dans l'agriculture, 1,2,3,4,...) ; de l'autre la population augmente de manière géométrique (1,2,4,8,...). Par conséquent, la famine est inéluctable. La seule solution est de favoriser l'abstinence, le mariage tardif, et surtout, pas d'aide de l'Etat aux pauvres qui sont les responsables de leur propre malheur !

La deuxième forme de revenu : la rente foncièreLa rente est la différence entre le prix de la récolte et la somme des salaires et des profits qui

doivent être normalement dépensés pour obtenir cette récolte étant donné les quantités de

travail et de capital employées. Cette différence est payée au propriétaire parce que celui-ci

donne sa terre en location au fermier le plus offrant. Comme il y a toujours des fermiers qui

cherchent à louer de la terre et que la quantité de terre est limitée le propriétaire foncier profite

d'une situation de monopole.La rente du sol n'est pas un don de la nature puisqu'elle tient essentiellement à la situation de

monopole dans laquelle se trouvent les propriétaires fonciers. Cela implique que la rente comme le profit sont des prélèvements sur la valeur créée par le travail.4

La troisième forme de revenu : le profit

Pourquoi le profit apparaît-il ? D'après Smith, pour enclencher un processus de production, les

travailleurs ont besoin le plus souvent d'un agent, le capitaliste, qui leur avance :

- la matière du travail (matière première, outils, etc.)- les salaires et leur subsistance jusqu'à ce que le produit de leur travail soit fini. A ce titre le patron prend une part du produit du travail, cette part étant le profit.Le profit est donc la rémunération des capitalistes. Adam Smith admet qu'une partie du profit

peut être assimilée à une forme de salaires en contrepartie du travail d'inspection et de direction. Il montre néanmoins que le profit se détermine selon des principes entièrement

différents de ceux qui régissent les salaires, c'est-à-dire qu'il n'est pas en rapport avec la

quantité et la nature de ce prétendu travail d'inspection et de contrôle.Remarque : Smith cherche ainsi à justifier l'existence de capitalistes et de salariés, d'une

division sociale entre eux. Pour autant, il ne donne pas d'explications sur le fait que certains sont devenus capitalistes. Autrement dit, aucune explication n'est fournie à propos de l'accumulation primitive du capital. Pourquoi certains détenaient au départ du capital ?

·Comment se détermine le taux de profit ?

Les profits ne sont pas seulement une sorte de salaire correspondant à un travail

d'inspection ou de direction, ils sont régis par des principes très différents. Ils dépendent

de la valeur du capital employé. Le profit est le revenu d'un capital avancé par le capitaliste, il est proportionnel à l'importance de ce capital. Autrement dit, ce surproduit

est distribué entre les capitalistes proportionnellement à l'importance du capital avancé par

chacun, le capital désignant le montant des avances dans le processus de production: (paiement des salaires et des biens de production). Le taux de profit est le même pour tous

les capitalistes : il s'agit du taux général de profit.Quand la marchandise est échangée, il faut qu'en plus de ce qui sert à payer le prix des

matériaux et les salaires des ouvriers, il reste quelque chose pour les profits de l'entrepreneur de l'ouvrage qui hasarde ses capitaux dans cette affaire. Ainsi on peut diviser la valeur que les ouvriers ajoutent à la matière en deux parties : l'une paye les

salaires, l'autre rémunère les profits. Le taux de profit (c'est à dire le rapport du profit au

capital engagé) tend à être le même pour tous les secteurs, puisque chaque capitaliste

cherche systématiquement à placer ses fonds là où ils rapportent le plus. Cette égalité des

taux de profit est engendrée par la concurrence associée à la libre entrée et sortie des

capitaux. La conception qui fait du travail la source unique de la valeur d'échange (dont le prix d'un

produit est l'expression) conduit à l'idée que le profit, qui constitue une partie de ce prix,

est un prélèvement sur la valeur créée par le travail.Ainsi toute la théorie de Smith sur la formation des revenus et donc la répartition de la

richesse montre que les salariés reçoivent une partie du revenu total d'autant plus faible que les autres revenus sont plus importants. La théorie de la valeur règle l'évolution de la

répartition entre salaire, profit et rente. Conclusion : la " Richesse des nations » répond à un double objectif :5

(1)Prouver que l'échange est l'origine du bien-être des individus et de la richesse des nations. (2) Prouver également que l'échange parvient à ce but par lui-même. Tous ces mécanismes (détermination de la valeur, gravitation autour du prix naturel) ne

doivent pas être entravés.B. La répartition des richesses selon David RicardoSelon Ricardo :The proportions of the whole produce of the earth which will be allotted to each of these

classes, under the names of rent, profit, and wages, will be essentially different; depending mainly on the actual fertility of the soil, on the accumulation of capital and population, and on the skill, ingenuity, and instruments employed in agriculture. To determine the laws which

regulate this distribution, is the principal problem in Political Economy La théorie de répartition proposée par David Ricardo diffère de celle de Smith,

essentiellement sur deux points :·il met en avant la notion de rente différentielle·il soutient qu'il existe une relation inverse entre salaires et profitsA partir de ces deux nouveautés, Ricardo va développer une vision toute différente sur

l'évolution du capitalisme par rapport à la vision somme toute optimiste de Smith.La rente différentiellePour Ricardo comme pour Smith, la propriété privée des terres donne bien naissance à une

rente. Mais au contraire de Smith, elle n'est pas une partie constituante du prix des

marchandises. Il considère en effet que la rente a un caractère non pas absolu, lié au monopole

de la terre, mais différentiel, lié à la fertilité inégale entre les terres.L'idée est assez simple. Il ne peut y avoir pour un produit agricole qu'un seul prix naturel autour duquel gravite le prix

unique du marché (Ricardo reprend à son compte le principe de gravitation de Smith). Ce prix

naturel, selon la théorie de la valeur travail incorporé, est déterminé par la quantité de travail

nécessaire à la production de ce bien. Mais si deux terres de fertilité différente sont mises en culture, la quantité de travail

nécessaire à la production d'une quantité donnée de ce produit agricole est évidemment plus

élevée sur la terre la moins fertile. Puisqu'il ne peut y avoir deux prix naturels simultanément

pour un même bien, un prix naturel unique va se fixer au niveau de la quantité de travail

nécessaire à la production du bien sur la terre la moins fertile, car sinon la production sur cette

terre se ferait à perte. 6 Partant, sur la terre la plus fertile apparaît une différence entre :

·le prix naturel unique quelle que soit la terre d'où provient le produit agricole·et la quantité de travail qui a été nécessaire à produire le bien sur cette terre.Cette différence, c'est précisément la rente.

Illustrons cette idée à travers l'exemple suivant : soient 3 terres A, B, C. La terre la plus fertile

est A, la terre la moins fertile C, et entre les deux se situe la terre B.On peut représenter ces trois terres sur le graphique suivant représentant le prix naturel, le

coût de production et la rente en fonction des différentes terres classées selon leur ordre de

mise en culture : de la plus fertile à la moins fertile.On constate ainsi que:·Le taux de la rente varie selon la terre : il dépend du degré de fertilité d'une terre par

rapport à la terre la moins fertile,·la terre la moins fertile ne paie pas de rente,·le px naturel de la marchandise, qui est déterminé uniquement par la quantité de travail

nécessaire à la produire sur la terre la moins fertile, ne comprend pas de rente.Ricardo montre par ailleurs que cette rente est vouée à s'accroître au cours du temps au

détriment des revenus productifs (salaires et profits). En effet, la pression démographique

pousse à la mise en culture de terres de moins en moins fertiles, ce qui accroît d'autant plus la

rente sur les terres les plus fertiles (cf. également loi de la population de Malthus).Finalement, pour David Ricardo, l'appropriation privative des terres, si elle est bien

génératrice de rente, n'a en revanche aucun effet sur le prix des marchandises.1

1 David Ricardo est-il un marginaliste ? Peut-on assimiler sa théorie de la rente différentielle à la théorie de la productivité marginale ? Selon

Wicksteed (1914), la réponse est négative : les différentes terres ont des caractéristiques (qualité) différentes, contrairement à la théorie

néoclassique qui suppose des unités d'inputs homogènes. Chez Ricardo, le rendement de chaque zone mise en culture est donné quelque soit

la surface totale des terres mises en culture. Pour les néoclassiques, la productivité marginale de chaque input varie en fonction du volume du

facteur déjà employé dans la production.7ordre de mise en cultureprix naturelrente la plus élevéepas de renterente moins élevéeterre A terre B terre C

La relation inverse entre salaires et profitsPuisque la rente n'entre pas dans la valeur des marchandises, la partie de celle-ci qui résulte

du travail direct se décompose en deux composantes seulement : les salaires et les profits.Si cette valeur créée par le travail direct a une grandeur donnée, alors le salaire et le profit

seront dans un rapport inversement proportionnel (de la même manière, que dans le partage

d'un gâteau en 2 parts, l'augmentation de l'une implique la diminution de l'autre).La détermination de la valeur par le travail incorporé fait que la grandeur en valeur du produit

est effectivement donnée dans la production. Elle ne peut donc se modifier sous l'effet d'une

variation de son partage.Là est le principal intérêt d'une théorie de la valeur travail incorporé pour Ricardo. Son objet

principal n'est pas l'analyse de la valeur de la production, mais celle de sa répartition:Cette relation inverse entre les salaires et les profits est l'expression analytique des deux traits

essentiels de la représentation de la société par Ricardo :oles capitalistes et les travailleurs salariés sont les deux classes fondamentalesoleurs intérêts sont opposésSelon Ricardo, on a affaire à une détermination séquentielle : ·dans un premier temps : les salairesLes salaires sont déterminés en premier. Ils dépendent de deux facteurs :(1) Des quantités de biens de subsistance nécessaires aux salariés (comme Smith).

Mais, dans un état donné de la société, ces quantités sont elles-mêmes données, et elles

ne correspondent donc pas à un minimum physiologique;(2) Des prix associés à ces Besoins·dans un deuxième temps : les profitsLes profits apparaissent alors ensuite, comme résiduels et ils varient en raison inverse

du prix des besoins-salaire. Puisque les prix des Besoins-salaire sont, comme le prix de toutes les marchandises, déterminés par leur difficulté de production, on peut en conclure que les profits varient

en sens inverse de la difficulté de production des Besoins-salaire.La théorie de la répartition de Ricardo, et en particulier la relation inverse entre salaires et

profits, est très importante pour la compréhension de la dynamique interne de la société. Son

raisonnement s'enchaîne de la manière suivante:8

·Les capitalistes accumulent les profits qu'ils perçoivent·cette accumulation du K suppose une augmentation du nombre de travailleurs

employés·cela nécessite un accroissement de la production des Besoins de subsistance, et donc la

mise en culture de nouvelles terres, de moins en moins fertiles·le prix des produits alimentaires s'accroît (puisque difficulté de production augmente)

(accessoirement, le niveau de la rente s'accroît)·cela induit une hausse des salaires et donc une baisse du taux de profit·puisque le niveau du taux de profit constitue le motif de l'accumulation du K, sa baisse

en dessous d'un certain seuil provoque l'arrêt de cette accumulation et donc l'arrêt de la

progression des richesses Finalement, il existe dans la société une dynamique qui conduit naturellement à une économie

stationnaire, et ce pour deux raisons:- la première, interne, tient aux lois de production Capitaliste- la seconde, externe, tient à la décroissance de fertilité des terres (évoquée plus haut)Cette dernière raison peut évidement être temporairement enrayée par des perfectionnements

dans les techniques de culture; mais on ne peut l'éviter dans le long terme.Seule solution pour empêcher ce mécanisme de jouer : obtenir des biens de subsistances à

meilleur prix grâce aux importations. Cela rejoint alors la question plus générale de la croissance.

C. La loi des débouchés de SayLa théorie partagée par Smith, Ricardo et Say est une théorie basée sur l'offre, c'est-à-dire

une analyse mettant l'accent essentiellement sur la production de marchandises. Cela s'explique par leur analyse de la valeur, mais également en ce qui concerne Ricardo et Say,

par l'idée selon laquelle l'offre est toujours nécessairement égale à la demande et que par

conséquent, il suffit de focaliser l'analyse sur la production de richesses. La " loi » des

débouchés ou " loi de Say » explicite cet équilibre entre offre et demande de marchandises. Par rapport à la vision pessimiste de Ricardo, partagée par Malthus, selon qui il existe une

limite naturelle à l'extension de l'économie de marché, la loi des débouchés formulée par Say

(Traité d'économie politique, aboutit à une toute autre perspective quant à la dynamique

d'évolution du système capitaliste. La question posée est la suivante : existe-t-il des limites à

l'accumulation capitaliste ? Une crise générale de surproduction est-elle possible ? En d'autres

termes, y-a-t-il forcément des débouchés pour une production sans cesse croissante ?

La loi des débouchés fournit une réponse affirmative à cette question. Selon Say, c'est la

production elle-même qui ouvre des débouchés aux produits. Le fait seul de la formation d'un produit ouvre, dès l'instant même, un débouché à d'autres

pour tout le montant de sa valeur.L'offre globale d'une économie ne peut jamais dépasser la demande globale d'une économie.

L'offre crée sa propre demande. La production d'un produit ouvre par définition des débouchés d'un montant égal pour d'autres produits. Revient alors aux entrepreneurs 9

(différents des capitalistes) la difficile tâche de créer des produits " fort utiles à très bon

marché » et la demande suivra.On peut représenter la loi des débouchés selon le schéma suivant. Une fois les produits utiles

et bon marché conçus, la production peut être mise en oeuvre. Mais pour cela, il est nécessaire

de rémunérer les facteurs de production de ces produits (salaires, rémunération du capital).

Or, ces revenus versés à l'occasion de la production sont dépensés sous deux formes : achat

de biens de consommation par les individus (consommation) et achat de bien de production par les entreprises (biens de production), sachant que l'investissement est financé par

l'épargne des classes aisées en fonction du taux d'intérêt déterminé sur le marché des fonds

prêtables. Le circuit est alors bouclé, car ces dépenses servent à leur tour de débouchés à la

production. Notons que Say n'exclut pas l'apparition de déséquilibres partiels sur certains marchés, pouvant s'expliquer notamment par la production de produits dont la valeur d'usage serait nulle, mais toute hypothèse de surproduction globale est exclue, car les déficits de certains

marchés sont les excédents des autres. Ce qui revient à dire que si le rôle de l'entrepreneur est

minimisé au niveau macroéconomique, il est essentiel au niveau microéconomique lorsque cet

agent économique adapte sa production aux besoins, aux moeurs et à la taille du marché.Par ailleurs, cette représentation du circuit macroéconomique équilibré revient à exclure toute

thésaurisation : l'épargne sert uniquement à financer l'investissement et n'est pas conservée

de manière oisive. En d'autres termes, la monnaie ne présente un intérêt pour les agents qu'à

travers sa fonction d'intermédiaire des échanges (unité de compte et moyen de règlement des

10Facteurs de production (capital, travail)PRODUCTIONREVENUS

EPARGNECONSOMMATIONINVESTISSEMENTDEPENSESservent de débouchés pour la production

transaction). Sa fonction de réserve de valeur est exclue de l'analyse : c'est la conception de la

neutralité de la monnaie. Pour autant, ce n'est pas cette perspective optimiste que va suivre un autre économiste fondant lui aussi sa réflexion sur le rôle premier de l'offre : Karl Marx.

1.2. La circulation du capital chez Marx et l'évolution du mode de production capitalisteKarl Marx va s'inspirer pour une bonne part de l'analyse pessimiste de Ricardo et de Malthus

sur l'évolution du capitalisme. Mais à l'idée d'une marche vers un état stationnaire

(croissance nulle, misère,...), Marx va opposer l'idée de l'avènement d'un nouveau système

économique (le communisme) suite à l'éclatement du mode de production capitaliste du fait de ses contradictions internes. Pour expliquer cette dynamique, il montre comment évolue le taux de profit au cours du temps : c'est sa fameuse loi de la baisse tendancielle du taux de profit. Au fond, Marx est pessimiste uniquement s'agissant du capitalisme mais optimiste s'agissant cette fois de l'évolution de la société humaine. Ses recherches ont une visée politique évidente : il s'agit de dévoiler les " véritables » lois du mode de production capitaliste, qui contrairement aux lois régissant le système esclavagiste ou féodal, se

dissimulent derrière le niveau des apparences, celui de l'échange marchand et de l'égalité

juridique des individus. Au niveau de la théorie, ses recherches inspireront par la suite Joseph

Schumpeter dans la première phase de ses travaux portant sur l'innovation destructrice.A. Les différents types de plus-valueComme nous l'avons déjà mentionné dans le chapitre précédent, le capitaliste achète la force

de travail à sa valeur. Cela lui donne le droit d'exploiter le travailleur (dans la sphère de la

production) et d'obtenir une valeur du travail supérieure à la valeur de la force de travail. Ainsi une journée de travail se décompose en deux : le travail nécessaire pour payer les

moyens de subsistance (financés par le capital variable) et 1 surtravail (dont le produit n'est

pas payé au salarié et correspond à la plus-value du capitaliste). Le travail nécessaire est la

durée minimale de la journée de travail : c'est celle pour laquelle le capitaliste ne fait aucun

profit. Quant au surtravail , il est forcément limité dans sa durée : limites physiques et morales.

Or, le capitaliste veut accroître sa richesse de manière infinie. Il veut donc une journée de

travail la plus longue possible : " Le capital est du travail mort qui semblable au vampire ne

s'anime qu'en suçant le travail vivant ». Ce qui pour le capitaliste est accroissement de capital

est accroissement de travail pour les salariés. Donc leurs objectifs sont fondamentalement

antagoniques. Qui va décider de la durée de la journée de travail ? Le rapport de force ! La durée effective

de la journée de travail est le résultat de la lutte des classes... Par exemple, plus le chômage

est important (l' " armée industrielle de réserve »), plus les capitalistes sont en position de

force. Rappel : chez Marx, le taux de profit est donné par VCPV+. 11 L'objectif du capitaliste est d'augmenter ce taux de profit. Pour y parvenir, il dispose de

différentes manières d'intensifier l'exploitation, c'est-à-dire d'augmenter la plus-value . En

d'autres termes, quels sont les moyens dont dispose le capitaliste ? En fait, il existe deux façons d'augmenter la plus-value : (1) Le capitaliste peut allonger la durée de la journée de travail : il augmente alors automatiquement le surtravail. C'est ce que Marx désigne par " plus-value absolue ».

(2) Il peut réduire la valeur de la durée du "travail nécessaire", c'est-à-dire réduire les

montants de capital variable : il faut alors que les moyens de subsistance nécessaires au travailleur baisse en valeur. C'est ce que Marx désigne sous le terme de " plus- value relative ». Le capitaliste ne peut bien évidemment pas payer la force de travail en dessous de sa valeur (sinon le travailleur ne survit pas). Seul moyen : il faut que le travail gagne en force productive. Il faut qu'il y ait des changements dans les procédés

de fabrication qui baissent le temps de travail socialement nécessaire à la production. 8Le capitaliste va ainsi disposer de deux moyens :

·D'une part, augmenter la plus-value absolue, c'est-à-dire la plus-value produite par l'augmentation de la journée de travail. Cette solution rencontre néanmoins rapidement une limite, liée aux capacités physiques des salariés : au-delà d'une

certaine durée de travail quotidienne, ils cessent évidemment d'être productifs. ·D'autre part, augmenter la plus-value relative, celle qui provient de la réduction du

temps de travail nécessaire. Comment ? En fait, les capitalistes vont chercher à augmenter la productivité des branches d'industrie dont les produits déterminent la valeur de la force de travail : celles qui produisent les moyens de subsistance des ouvriers. Marx suppose ici que la variation de productivité dans les autres branches n'a pas d'incidence sur la valeur de la force de travail. Le problème qui apparaît en fait, c'est que tous les capitalistes vont chercher à augmenter la force productive du travail, qu'il soit dans une

branche produisant les moyens de subsistance des ouvriers ou non. Ces effets induits par la diffusion progressive d'une innovation dans l'ensemble de la branche

ou de l'économie est analysé sous l'angle de la plus-value extra. Elle apparaît comme une

forme spécifique de plus-value générée par une productivité supérieure lorsqu'un capitaliste

innovateur introduit une nouvelle machine dans le procès de production (en termes plus contemporains, on parle d'innovations de procédés). Selon Marx : Le capitaliste qui emploie le mode de production perfectionné s'approprie, par conséquent, sous forme de surtravail, une plus grande partie de la journée de

l'ouvrier que ses concurrents.Quand un producteur de chemises investit pour produire plus de chemises en 1 heure que la

moyenne (temps de travail socialement nécessaire), il n'a pas pour objectif direct de faire baisser le prix de la force de travail, mais bien d'augmenter ses profits. S'il parvient à produire plus en 1 heure que la moyenne, il réalise une plus-value extra. Chaque capitaliste est

poussé par son intérêt à augmenter la productivité du travail pour faire baisser le prix des

marchandises.12

En d'autres termes, grâce à l'introduction de nouveaux procédés de production, une quantité

réduite de travail produit plus de valeur d'usage. L'augmentation de la productivité du travail

vise donc à obtenir une plus-value extra, donc un avantage sur ses concurrents. Mais cette

" rente » de monopole liée à l'innovation (cf. Schumpeter) est limitée dans le temps. Elle

demeure jusqu'au moment où les concurrents obtiennent des machines aussi performantes,

c'est-à-dire jusqu'à ce que l'innovation de procédé se diffuse de telle manière que tous les

capitalistes obtiennent la même plus-value extra. En d'autres termes, la valeur individuelle des produits de l'innovateur initialement en dessous de leur valeur sociale (étant donné les effets positifs de l'innovation en termes de gains de productivité) revient au niveau de la

valeur sociale au fur et à mesure que le progrès technique se diffuse.Par conséquent, par effet de contagion, les autres capitalistes doivent suivre ou périr. Il

doivent innover eux aussi pour augmenter la force productive du travail et s'aligner sur le prix du capitaliste innovateur. C'est précisément cette recherche de la plus-value extra qui va

entraîner leur perte...B. La baisse tendancielle du taux de profitRappel : Le taux de profit est donné par VCPV+ avec V le capital variable (les charges

salariales servant à rémunérer la force de travail, à la renouveler) et C le capital constant

(matière première et biens d'équipement). Quant au taux de plus-value, il est donné par VPV. Sur une période donnée, le taux de plus-value peut rester le même et le taux de profit peut baisser. Prenons un exemple numérique. Supposons initialement qu'une journée de travail est de12 heures et que les moyens de subsistances nécessitent 6 heures de travail. La plus-value

est donc l'équivalent de 6 heures de surtravail.Si la production ne requiert dans un premier temps aucun capital constant (pas de machine) :- le taux de plus-value est égal à 6h/6h, soit100%- le taux de profit est égal à 6h/6h soit 100 % avec hypothèse que le C = 0

Si maintenant le capitaliste emploie des machines pour un capital constant C équivalent à 6

heures de " travail mort », le taux de plus-value reste inchangé (100%), mais le taux de profit

lui diminue : 6h de surtravail/(6h de capital variable + 6h de capital constant), soit 50%8 le taux d'exploitation n'explique pas le taux de profit directement. C'est l'augmentation du

capital constant par rapport au capital variable qui entraîne la baisse du taux de profit. En d'autres termes, c'est la recherche par les capitalistes de la plus-value extra qui va entraîner leur chute. La concurrence entre les capitalistes les force à tenter d'augmenter la force productive du travail par le recours à l'innovation technique. Grâce à l'emploi toujours croissant de machines, le même nombre de travailleurs transforme en marchandises une plus

grande quantité de matière première dans le même temps. Moins de travail se cristallise dans

chaque produit. Par conséquent, la fraction non payée du capital diminue.De plus, l'accumulation du capital entraîne l'augmentation de la population ouvrière. Le

capitaliste en position de force face à cette armée de réserve va alors chercher par tous les

moyens à augmenter la fraction de travail non payée au travailleur. La baisse du taux de profit

constitue donc une tendance à long terme, dont les effets peuvent être temporairement 13 contrecarrer, par le jeu de différents facteurs agissant soit sur le dénominateur (le capital total), soit sur le numérateur (la plus-value) : ·L'élévation de la part du capital constant par rapport au capital variable (composition organique du capital) peut être freinée par la baisse de la valeur unitaire des machines : après tout, il peut y avoir des innovations techniques dans la production même de

machines (les techniques de production des machines évoluent très positivement). ·La baisse tendancielle du taux de profit peut être contrecarrée également par une

hausse du taux de plus-value : nous l'avons vu, on joue alors soit sur la durée du travail selon le mécanisme de la plus-value absolue), soit sur une baisse de la valeur

du panier de subsistance du travailleur, c'est-à-dire sur une baisse des salaires (plus-value relative).2 remarques :(1)L'idée de la tendance à la baisse du taux de profit se trouve déjà chez Ricardo dû

aux rendements décroissants de l'agriculture. Néanmoins, Marx, au contraire de Ricardo, considère que l'origine de cette tendance ne se trouve pas à la périphérie,

mais au coeur même du système capitaliste.(2)Marx ne porte pas un jugement complètement négatif sur le mode de production

capitaliste qui selon lui est source de progrès économique par rapport aux systèmes esclavagiste et féodal : " Un des côtés civilisateurs du capital consiste à faire produire le surtravail d'une manière et dans des conditions qui sont plus favorables que l'esclavage et le servage au développement des forces productives, des relations sociales »

Mais le mode de production capitaliste est dépassé par les forces qu'il a libérées. Il explose

sous ses contradictions internes.C. Les trois lois d'évolution du mode de production capitalisteMarx met alors en évidence 3 lois propres au mode de production capitaliste :

·La loi de la concentration du capital et de la prolétarisation croissante : La recherche de la plus-value se traduit par une augmentation des investissements en machines pour augmenter la productivité du travail et donc pour accroître non seulement la plus-value relative (si production de bien agricole) mais également et surtout la plus-value extra. Seules s'imposent les entreprises les plus puissantes qui peuvent utiliser au mieux le

nouvel outillage.8 on assiste alors à l'élimination progressive des petites entreprises. Une masse toujours plus

grande de travailleurs indépendants et de petits producteurs familiaux ruinés sera éliminée du

marché et viendra rejoindre les vendeurs de force de travail (grossira les rangs de l' " armée

industrielle de réserve »). On obtient alors une deuxième loi, consécutive à ce mouvement de

concentration du capital.·La loi de l'exploitation et de la paupérisation croissante14 Le taux d'extorsion va en s'aggravant. Le chômage massif permet de maintenir les salaires au niveau le plus bas. L'introduction des machines peut être nuisible aux travailleurs. Les machines remplaçant les hommes, la sous-consommation ouvrière est aggravée tandis que les entrepreneurs les moins puissants compte tenu de la concurrence deviennent eux aussi des prolétaires.quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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