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Faire revoir un aveugle avec le système photosensible dune algue

La question à laquelle proposent de répondre les prothèses rétiniennes est de savoir si l'on peut redonner une perception visuelle à des patients aveugles en 



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la rétine redécouverte » (820 mots) Les mammifères recalent leur

yeux… mais sans l'aide des cellules photosensibles de la vision. Difficile alors



Diapositive 1

Centre de la rétine Hôpital Pierre Paul La rétine : organe photosensible ... rétiniennes ganglionnaires intrinsèquement photosensibles



C:UsersFrançoisDocumentsLycéeère ES LThème 1 Vision

La rétine un tissu nerveux photosensible e f g c d. 1. L'organisation cellulaire de la rétine. Thème 1 : Représentation visuelle 



A propos de la préservation du réflexe pupillaire à la lumière dans

17 févr. 2016 2000 cellules ganglionnaires de la couche interne de la rétine. Ces cellules ganglionnaires photosensibles possèdent de grands champs ...



Première: La rétine zone photosensible:

La rétine zone photosensible. La rétine tapissant le fond de l'œil comporte les cellules nerveuses (neurones ) jouant le.



Contrôle rapide 1. et correction - La rétine périphérique est

Au niveau de la couche photosensible de la rétine la lumière provoque une réaction chimique avec les pigments visuels contenus dans les photorécepteurs 



Traitement durgence : décollement de rétine

La rétine est la partie photosensible de l'œil. La couche externe de la rétine se compose de cellules photoréceptrices qui génèrent un message.



RAPPORT POLLUTION LUMINEUSE ET SANTÉ PUBLIQUE Light

responsables de la fonction visuelle de la rétine. Leurs pigments photosensibles opsines pour les cônes et rhodopsine pour les bâtonnets sont consommés le 

" Horloge Biologique : la rétine redécouverte » (820 mots) Les mammifères recalent leur horloge biologique sur l'alternance jour/nuit grâce à leurs yeux mais sans l'aide des cellules photosensibles de la vision. Difficile, alors, d'expliquer comment rétine et horloge communiquent. Depuis quelques mois, les indices convergent : certains neurones rétiniens seraient les capteurs de lumière si avidement recherchés.

§ 1 Après deux siècles et demi de controverse, il est désormais admis que le cycle quotidien

d'activité des êtres vivants dépend d'une " horloge » interne oscillant selon un rythme

autonome, dit " circadien ». Chaque jour, un signal extérieur, généralement l'alternance

jour/nuit, resynchronise cette horloge approximative avec l'heure cosmique. Les organes

captant ce signal varient selon les espèces, certains organismes en possédant même plusieurs.

Les mammifères, cependant, ne le perçoivent qu'avec leurs yeux. Rien de très surprenant jusqu'ici, si ce n'est qu'en 1999, Russel Foster, de l'Imperial College à Londres, démontrait

chez des souris que ni les cônes ni les bâtonnets, les deux types de neurones rétiniens

responsables de la vision grâce à leurs propriétés photoréceptrices, ne sont nécessaires à la

remise en phase de l'horloge. Alors quels sont les photorécepteurs circadiens des

mammifères ? Et quelle molécule sensible à la lumière quel " pigment » photosensible ces

cellules mystérieuses renferment-elles ?

§ 2 Concluant une série de découvertes récentes, deux articles publiés en février dans Science

apportent une réponse convaincante, même si la démonstration n'est pas encore achevée. Tout

commence en 1998 : Ignacio Provencio et son équipe, de l'université de Bethesda (Maryland),

découvrent chez la grenouille une nouvelle molécule de la classe des opsines, à laquelle

appartiennent des pigments comme ceux des cônes et des bâtonnets. Ils la détectent d'abord dans les mélanophores, cellules photosensibles de la peau des batraciens. Puis ils la retrouvent

dans d'autres types cellulaires. La " mélanopsine », comme ils la nomment, est aussi présente

dans la rétine des grenouilles, ainsi que dans certaines cellules rétiniennes humaines, des neurones appelés cellules ganglionnaires. Or, on sait, depuis plusieurs années, qu'une faible proportion de ces neurones rétiniens (1 à 2 % chez la souris) est anatomiquement liée aux

noyaux suprachiasmatiques (NSC) : précisément l'aire du cerveau où est localisée l'horloge

biologique ! Tiendrait-on là les photorécepteurs et le pigment tant recherchés ? A l'époque,

rien n'est moins sûr, d'autant que la photo-sensibilité de la mélanopsine n'est pas démontrée,

qu'une molécule photosensible connue chez les végétaux et la drosophile, le cryptochrome, a

été retrouvée cette même année chez les mammifères, en particulier dans le NSC et la

rétineet que les cellules ganglionnaires sont réputées n'avoir aucune activité photo-

réceptrice. Il n'empêche : intrigués, deux chercheurs, l'un aux Etats-Unis (Harvard) et l'autre

au Danemark (université de Copenhague), démontrent simultanément, à la fin 2001, que les cellules ganglionnaires reliées au NSC et celles qui contiennent de la mélanopsine sont bien les mêmes. § 3 Dans le même temps mais tout à fait indépendamment , le neurophysiologiste David

Berson, de l'université Brown, à Rhode Island, attaque la question " par l'autre bout ». Il

prélève dans des rétines de rats les quelques cellules ganglionnaires reliées au NSC, et

démontre in vitro qu'elles réagissent à la lumière sans l'aide de cônes ni de bâtonnets.

Contrairement à la majorité de leurs semblables, ces neurones ganglionnaires précis ont donc

bien des propriétés photo-réceptrices. Qui plus est, leurs caractéristiques correspondent

parfaitement à ce que l'on sait ou attend des récepteurs circadiens. Tout d'abord, leurs

terminaisons réceptrices sont réparties sur une aire importante de la rétine, ce qui est

incompatible avec la formation d'images précises, mais convient à la détection d'un niveau

global d'éclairage. De plus, leur seuil de sensibilité correspond à la lumière crépusculaire

l'horloge se " cale » sur la disparition du jour et la longueur d'onde la plus efficace est bien celle constatée expérimentalement chez des animaux. Enfin, contrairement aux cônes et aux

bâtonnets, qui réagissent immédiatement à de brefs événements lumineux, ces neurones

présentent une certaine inertie et prennent en compte le niveau moyen d'éclairement pendant un temps prolongé.

§ 4 Berson joint ensuite ses forces à celles d'une équipe de l'université Johns Hopkins

(Baltimore) pour repérer les différentes aires de projection dans le cerveau de ces neurones

ganglionnaires à mélanopsine. Comme prévu, la majorité d'entre eux est reliée au NSC, mais

certains se projettent dans d'autres noyaux cérébraux connus pour leur implication dans le rythme circadien ou le réflexe pupillaire (ouverture/fermeture en fonction de la luminosité).

Ces chercheurs montrent également, sur des rétines entières, que les cellules ganglionnaires

photosensibles, et celles qui contiennent de la mélanopsine, sont bien les mêmes.

§ 5 Si l'on récapitule, les cellules ganglionnaires reliées au NSC sont bien photoréceptrices, et

ce sans l'aide des cônes ni des bâtonnets. Elles sont également caractérisées par la présence de

mélanopsine, une molécule appartenant à la même famille que les pigments des photo-

récepteurs rétiniens classiques, elle-même découverte dans des cellules photosensibles. Pour

achever la démonstration, reste à prouver que la mélanopsine est un pigment fonctionnel, et qu'elle est effectivement responsable de la réponse de ces cellules. Patrick Philipon, La Recherche, n°354, juin 2002.quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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