supplément été en encart
La roulotte qui gigote de passage à Esquibien. Exposition de photos « à l'image du. Café Dys à la salle polyvalente. Démonstration d'utilisation.
CASTEL ROC
Paulo et qui depuis lors
Charente-Maritime/Gironde
La roulotte qui gigote. Un couple 2 enfants
Lipopette !
une sérénade toscane ou une bourrée occitane autour de la roulotte culinaire qui mijote et gigote ! ... Un chaudron musical qui donne envie de se.
Marges et marginalités dans le roman québécois pour adolescents
22 nov. 2019 en raison de l'étroitesse du lien qui l'unit à l'adolescence et à la ... le trio partage quelque temps une roulotte avant que les parents ne.
Janvier 2009 Intitulé Date Contenu Cause toujours 04/01/2009 Au
6 janv. 2009 Il n'a pas trouvé les mots pour lui dire à cet enfant qui n'arrête pas ... Les filières: la roulotte si ça vous botte
Yohan Dumas
C'est d'ailleurs Ella Fiztgerald qui lors d'un concert décorateur un sapin de Noël qui gigote avec ses branches. ... C'est une roulotte plutôt. Yen.
Solutions
affouiller : se dit des eaux qui creusent emberlificote fricote
Séquence de travail sur les valeurs de la lettre « l »
? Entrée dans l'activité : Se remémorer ce qui a déjà été découvert reformuler la. Page 5. P Ducrettet- A Guy- V Nicorosi- R Vallet – E vaillaut. Page 5 fiche
LA DEPORT A TION DANS LES CAMPS NAZIS
Pour une masse de jeunes en bonne santé
Janvier 2009
Intitulé Date Contenu
Cause toujours
04/01/2009 Il n'a pas trouvé les mots pour lui dire à cet enfant, qui n'arrête pas de poser des questions,
que sa vie va bientôt croiser la fin du pétrole, du gaz, du fioul, de la génération historique, et
ceux de pas mal de figurants qui tournoient, parasites de tous bords. Comment lui dire que seules ses études le sauveraient et lui permettraient de mener une vie décente. Que c'est laseule condition pour une existence confortable, utile à la société et sans problèmes.
"Cette vie ma kène oualou bouya, chouf, rappelle-toi du tsunami, des volcans, des nuéesardentes, des tremblements de terre. Rappelle-toi cette ville fel maricaine, la Louisiane,
engloutie à cause de l'effet de serre et de tous ces gens qui votent pour des cons ou oublient de le faire. Combien de temps bouya, on va se raconter des histoires? Tu sais mieux que moi que dans ce bled il n'y a de l'avenir que pour ceux qui se sont inscrits dans le passé. Que cette situation va se pérenniser jusqu'à la fin des fins. Qu'une slala va remplacer une autre slala et que toutes les lois sont faites sur mesure pour quelques-uns. Le pouvoir prochain et les prochains pouvoirs vont être faits par le pouvoir de l'argent et l'argent pour l'instant leurappartient. Ils le légueront à leurs enfants et ainsi de suite. Tab-tab bouya, tabtab. Avec ton
honnêteté tu as même refusé de régler tes papiers d'ancien... Et tu nous fais vivre avec ta
retraite et beaucoup d'histoires de nationalisme. Ils seront plus nationalistes que toi quand ilspourront, demain, passer à la télé lors d'un téléthon et offrir des chèques pour la construction
d'un édifice. Tab-tab bouya, tabtab». Il tabtab, le vieux retraité frappe doucement à la porte
de l'administration pour se plaindre d'une erreur de facturation... Il est reçu comme un rien..."Allô l'appariteur, chkoun a laissé monter cet énergumène ? Tu sais très bien que ce n'est
pas jour de réception !»Au centre 05/01/2009 La famille nombreuse habite au centre-ville. Ils auront de l'eau, un jour sur deux, à des
heures précises. Dans les deux pièces, cuisine et toilettes, ils ne peuvent installer un
réservoir. Salut l'hygiène. Il n'y a pas de balcons. Seules les deux fenêtres qui donnent sur
une cour leur permettent de voir la lumière du jour. Du soleil, il n'y en a point. Des
moustiques, il y en a énormément. De l'espace, il n'y en a point. Des jerrycans, il y en a à
profusion. Des salaires, il n'y en a point. Des enfants, il y en a beaucoup. Des ktef, il n'y en apoint. Des machakil, il y en a beaucoup. L'aîné de cette famille rentre à six heures du matin.
Il réveille le cadet pour la relève. C'est lui qui doit gérer la tabla doukhène, que l'aîné avait
installée toute la nuit près de l'hôpital, et permettre à son grand frère d'occuper le lit la
journée. Les enfants scolarisés dorment dans la cuisine. C'est pratique, car toute la journée
ils sont dehors, soit à l'école, ou dans la rue. Deux d'entre eux travaillent à leurs heures
perdues. Comme ils en ont beaucoup... Ils ont été recrutés pour leur belle voix aiguë. Tous
les jours après les heures de classe, ils confient leur cartable à un camarade, qui les ramène à
la maison, et courent grimper dans le fourgon. Ils arrivent éreintés, leurs voix éteintes
d'avoir hurlé "ma hlou...» pendant des heures. Leurs parents n'osent même pas leur
demander de réviser ou faire leurs devoirs de classe. Les trente dinars qu'ils gagnent entrimant, leur sont payés en liquide. C'est eux qui approvisionnent la maisonnée en eau
douce. La jeune fille trime toute la journée avec sa maman, avant de monter chez les
voisins, qui lui offrent un lit en échange de l'entretien d'une grand-mère handicapée. Le père,
ou se qui reste de cet ouvrier du bâtiment, dont l'entreprise a été fermée, n'arrive pas à
trouver un boulot fixe. Hier, en passant près de leur immeuble, Otchimine a reconnu les voixdes enfants crieurs de "ma hlou» chantant "Algérie... mon amour, Algérie, pour toujours».
Hier, Otchimine a lu sur un journal que quatre lycéens ont été exclus à vie, et traduits devant
la justice pour atteinte au drapeau national. Est-ce comme cela à chanter " Algérie mon amour, Algérie pour toujours »Kima jari 06/01/2009 Ammi Ali ne pouvait s'empêcher de méditer sur un dicton populaire qui reflète si bien le
bon sens des anciens. "Ils savaient des choses, nos anciens, y a pas à dire ! Tout ce qu'ils ont dit se vérifie dans le vécu quotidien». Ammi Ali avait plusieurs raisons de penser ainsi. Dans son quartier, il a vu, au fil des jours, des commerces pousser comme des champignons et se multiplier comme si on les avait clonés. Son premier voisin avait transformé une des pièces de sa maison donnant sur la rue en magasin pour alimentation générale. Quelquesjours après, plusieurs ont fait de même... Un autre, usant de la même pratique, a aménagé sa salle de séjour, transformant une des fenêtres en porte, en un petit salon dethé.D'autres ont fait de même quelques jours après... Un gargotier... des gargotiers. Un
KMS... plusieurs KMS. Une boutique pour produits cosmétiques... une dizaine d'autres boutiques dans le quartier. Une table de vendeur de cigarettes pour le petit qu'on venait de renvoyer de l'école... de nombreuses tables presque identiques agrémentaient les trottoirs. "C'est formidable, cette capacité d'imitation dont font preuve les gens de chez nous», se ditAmmi Ali, l'esprit traversé, soudainement, par une idée géniale. Une capacité à exploiter, à
faire fructifier. Il décida, donc, d'ouvrir, à son tour, une librairie, fermement convaincu que
d'autres allaient en faire de même. "Avec quelques librairies dans le quartier, pensait-il, on va participer à faire revivre la culture qui se meurt». Des jours passent, puis des mois, et encore des années... Ammi Ali n'arrivait pas à comprendre pourquoi il restait le seul, dans le quartier, à tenir un commerce sans aucun autre concurrent. Radio07/01/2009
La décision est prise, chaque région, chaque ville, bientôt peut-être chaque village aura sa
radio locale. Ça permet de résorber le chômage. Très bonne initiative que de donner laparole à des régions qui subissaient le diktat de la seule chaîne "Une-deux, Une-deux
nationale». Les papes offrent des soupapes. C'est le boum. Des petites radios locales, à travers leurs animateurs ont damé le pion à d'autres plus nanties. On retrouve sur les ondesdes différentes stations, les mêmes grilles à quelques différences près. Mais chaque radio a
une émission où est convié un expert de la parole. C'est drôle le nombre d'experts qui ont la
parole. On les dirait faits pour ça, les khoubara. Ils s'expriment, ils ne bafouillent pas, toutest écrit. Et c'est l'animateur qui remet les horloges à leurre: "Les citoyens ont leur mot à
dire». Un numéro de téléphone est mis à leur disposition et... "Allô... laka el-khatte ya
oukhti». Souvent ça tombe à l'eau, la ligne est ce qu'elle est. La ligne éditoriale bien sûr.
J'adore. J'aime cette phrase. "Les citoyens ont leur mot à dire». Ça veut tout dire.
Ça veut dire d'abord qu'ils ne disent rien. Si l'on insiste tant sur ce mot à dire, c'est bienqu'ils ne le disent pas assez, les pauvres gens. Leur rôle, pourtant c'est de dire leur mot. Et ce
n'est pas en lui proposant un numéro de téléphone qu'il va le dire. Enfin, rarement. Il le dit
en ne respectant pas les passages cloutés de la houkouma. En balançant ses ordures là où il
veut, quand il veut. Car il ne croit plus en rien. Il le dit son mot de proche en proche, autour d'une marmita "... tous des escrocs, tous des voleurs, tous yaklou, mais rabbi kayène...». Il ledit son mot, à distance, en optant pour le vote sanction. Et quand les radios invitent les experts, et que ceux-ci parlent bisme les citoyens, c'est le plus souvent pour avoir leurspropres mots à dire, à la place des citoyens qui, eux, et ça se sait, n'ont pas grand-chose à
dire, car ils savent qu'ils ne sont jamais écoutés. Alors ça boude les émissions style "laka el-
khatte». Ça chuchote au début et ça chahute ensuite. Zaama08/01/2009
Dans cet immense édifice qui fait dans la vente de la culture, il y a les cadres. Un statut àvouvoyer, les élus de l'ère, élus de la chance d'appartenir à une famille qui tient les rênes. Ils
s'y croient. Se prennent au sérieux, ne font rien de sérieux, mais ils se la jouent. C'est fou comme ils se la jouent. Ils ne cessent de changer de cravates. De parler à voix grave dans un registre aigu. Toute la journée ça ne fait que commander, commander, ils n'arrêtent pas decommander des boissons fraîches, des cafés, à leurs secrétaires. Celles-là, elles font
semblant de travailler dans ce bureau aquarium où nagent d'autres secrétaires. Elles tapotent sur leurs claviers au rythme de la "machitude» du chewing-gum sous leurs dents. Si leurmatériel est plus sophistiqué, leur métier n'a pas évolué depuis des ans. Idirou ce qu'on leur
dit de faire, tout en se plaignant pendant les pauses, qui durent des heures, d'un travail sacrément harassant. Leur comportement est le même, qu'elles soient d'ici oud'ailleurs.Voilà une classe qui peut être à l'origine de "l'internationale secrétarienne».
Elles fabriquent des documents, collent leurs langues bien chargées sur des timbres qui n'ontrien demandé et bien sûr répondent au téléphone: "oui, vous êtes bien chez la katiba du
moudir, c'est de la part de qui "silteplé»? Je vais voir siléla!... Désolé khouya, il n'est pas
encore rentré... A quelle heure? Je ne sais pas!». L'autre appareil se met à sonner, elle se
saisit du combiné né de la dernière technologie: "Allo Zoubida? Ne coupe pas yal Kbida».Elle reprend le premier. "Ah non, l'après-midi il est en réunion et demain il sera en
déplacement...Quoi son numéro direct... Ça va pas non?» Elle pense détenir de sacrés
secrets, ceux du patron et fait des mystères de tout et de rien. Elle coupe pour reprendre la Zoubida la Kbida. Elle passera en revue tous les feuilletons de toutes les chaînes zarabes et zarbi jusqu'à ce que "Otitophone» s'en suive. Elles sont comme chaque Algérien, elles ontun avis sur tout, mais on s'en passerait bien. Certaines ont échoué là par un mauvais hasard,
mais d'autres sont fières de faire ou d'avoir fait carrière. Elles ne regrettent qu'une chose, leurs fesses qu'elles ont écrasées à force d'être trop assises.Pour rien
10/01/2009
Combien coûte une baguette de pain? Ça dépend si tu l'achètes chez le boulanger du coin ou
au coin de la boulangerie qui ne fait que despâtisseries. Combien coûte une baguette de painchez le revendeur de pain installé au coin du marché près d'une zoubia, servi à domicile par
le boulanger qui n'arrête pas de revendiquer une augmentation? Ça peut coûter un séjour fi
sbitar. Combien coûte la médecine gratuite dans un hôpital, à la veille des réformes? Pour
un VIP c'est gratis. Batal! Pour un zaouali, ça peut coûter les produits qu'il est obligé
d'acheter à l'extérieur vu que les urgences sont en rupture de stock constante, et pour leguellil, ça peut lui coûter la vie. C'est mon avis. Rana fi dimocratia, et en démocratie techrak
el-foum batal. Sauf, quand tu déranges les Algériens, ceux qui font les discours... Là, ya mon ami, batal tu seras accompagné, batal tu seras écouté, batal tu peux avoir un avocat etbatal tu peux te retrouver en taule où, batal tu mangeras, batal tu es hébergé, batal
l'électricité, batal tu peux apprendre un métier, batal tu peux passer ta vie et batal tu peux
crever. Ça vous donne la chair de poule? C'est comme ça pourtant. C'est la seule chose batal, pour ceux qui trouvent que tout est ghali. Et puisqu'on y est, pourquoi tout est ghali? Ne pensez surtout pas que c'est parce que l'argent du pétrole est mal utilisé. Alors, disons-le clairement: l'argent de notre pétrole est bien utilisé. La preuve rana nzidou, toujours ndirou les économies. Nos réserves de changes ont atteint des milliards de dollars. Plus ça monte, plus tout augmente. Bientôt on va "s'entre-manger». Mais avant, il faut donner une bonne image du pays.Les fumiers 11/01/2009
" Au début, c'était pour faire comme les grands. Une petite jebda par là, deux taffes et serincer tout de suite la bouche. La première prise complètement, sans tousser, car ça faisait
pas " rajel ». Une deuxième et il fallait avaler la fumée. Et, taffe sur taffe, go l'accélérateur,
c'est le teuf-teuf. Une, deux, trois, une quatrième, je ne vais pas vous l'apprendre, vous le savez bien vous-même, on met le paquet. Un paquet en temps normal. Plus, quand on fait lafête. On fait la fête à son budget en détruisant sa santé. Trou dans le budget en attendant
d'autres trous, on étouffe. Ras-le-bol ! Demain je m'arrête. Je finis celui-là et promis, c'est le
dernier, kmi, kmi. Garrou après garrou. Vous changez de marque, celle-là était trop forte. Des brunes, vous passez aux blondes, vous changez de maîtresses. Promis, barkani. Mais, quand vous voulez faire le pas, pour cesser de consommer cette drogue, vous apprenez, devant la difficulté rencontrée, qu'il y a des additifs dans le tabac pour vous rendre accro justement. Les gouvernements le savent ! Mais ils n'interdisent pas la fabrication, ni la distribution des produits de la mort. Au nom de quoi ? de faire rentrer de l'argent dans les caisses. Les Zimpots. Et avec cet argent, on offre un petit budget aux services de la santépour développer des campagnes anti-tabac. Elles fleurissent. Que de lâcheté, on vous
intoxique et ensuite on vous interdit de vous intoxiquer, tout en espérant qu'il n'y ait pas trop de personnes qui s'arrêtent de fumer, vous rendez-vous compte du manque à gagner ? Et si au lieu d'interdire la cigarette dans les lieux publics, on l'interdisait tout simplement ?»L'avenir 12/01/2009
On n'arrête pas de se demander pourquoi toutes ces peaux de banane jonchent les couloirs des hautes sphères. Qui de nous ne s'est pas demandé pourquoi des amis de longue date peuvent s'entre-tuer pour une promotion, une place au soleil. Dans un même parti, des typesqui défendent les mêmes idées magouillent et chacun veut être au sommet. Si ce n'est pas la
députation, c'est le sénat. Si ce n'est pas la mairie, c'est l'Assemblée de wilaya. El guirra est
partout. Qui sera le président de tel syndicat ? Qui sera nommé à la tête de telle entreprise ?
C'est en lisant cette fable adaptée de sieur De La Fontaine, que j'ai un peu compris. Onl'appellera le "corbeau et la gnina». Le corbeau sur un arbre était perché à ne rien faire toute
la journée. Un lapin, ou une gnina, voyant ainsi le ghrab, l'interpelle et lui dit aussitôt: "Moi
aussi comme toi, puis-je m'asseoir et ne rien faire du matin jusqu'au soir ?». Le corbeau lui répond de sa branche: "Bien sûr, amie à la queue blanche, je ne vois pas quipourrait empêcher le repos de la sorte recherché». Blanche gnina s'assoit alors par terre et,
sous l'arbre, reste à ne rien faire ; tant et si bien qu'un renard affamé, voyant ainsi le lapin
somnoler, s'approcha du rongeur en silence, et d'une bouchée en fit sa pitance. Moralité:pour rester ainsi à ne rien faire, il vaut mieux être haut placé. Il y va ainsi de nous autres.
"Moi je trime toute la journée, pour que les autres la mangent bel messak, alors je ne vois pas pourquoi je m'épuise à l'oeuvre». C'est valable dans tous les domaines. Ainsi, on s'esttous retrouvés assis sous la lumière des torchères, à somnoler et à nous raconter des
histoires, jusqu'au jour où, épuisés par la famine, on se réveillera rampants.Le temps 13/01/2009
Fripouille. Le temps qui passe ne prévient pas. Il nous provoque sans arrêt pourtant. En nous laissant des traces d'un passage marqué. Des cheveux blancs, des articulations qui nous empêchent de courir plus vite, un visage où des plis se forment au fur et à mesure. Rides. Ridicules. Ire, colère. Impuissant. L'homme est victime de la cruauté du compte à rebours. Insolent, le temps se moque de nous. Il file sans nous attendre. Il passe sous notre nez à chaque seconde sans que nous puissions l'attraper. Le palper. L'encercler. L'enfermer. Ilnous rend une vie "fugitive» malgré nous. On est assez "bête» pour fêter notre anniversaire
chaque année. On devrait plutôt fêter la victoire du temps qui s'est joué de nous, encore une
fois. Une fois de plus. Du temps demandent encore des chercheurs pour achever leurs recherches. Mazel el hal semble dire un malade à la porte de la mort. Pas question! Répond le temps qui continue à s'écouler sans aucune vergogne. Notre corps est complice de cetemps qui défile car il marque, chaque année, un peu plus son passage. Lâche! Il nous lâche
alors qu'on aurait besoin de lui en forme pour braver ces années qui s'enfuient. Alors, y a-t-il un secret pour le jeter hors de notre sphère. Nous aurions bien un unique conseil pour luttercontre lui -c'est de conserver la liberté de notre esprit-. Les années gênent peut-être nos
mouvements physiques, mais notre esprit garde le génie de penser jusqu'au bout de la vie. Dehors. Basta. Nous on s'en fout des années qui s'évanouissent dans notre passé. Nous on tord le coup au temps qui aimerait nous rendre vieux et impotents. Notre esprit est plus malin. Il suffit de le vouloir de temps en temps.Sur mesure 14/01/2009
Il y a des moments où, à l'occasion d'une rencontre entre copains, on souhaiterait refaire le monde ou à défaut se poser des questions essentielles - pour ne pas dire existentielles - auxquelles l'on n'a pas, d'habitude, une minute à consacrer. C'est que l'on a une vie à mener tout de même et peu de temps à perdre avec ce genre de questions qui suffit à nos rejetons,quand ils passent le bac qui doit les mener à l'université d'où ils doivent sortir chômeurs.
Sauf que voilà ! Un jour, ce genre de questions stupides, et dont on se demandenécessairement si elles ont une réponse, nous saute à la figure. Et puis, mince ! C'est quoi le
bonheur ? Vous le savez, vous ? A question simple, méthode simple. Faisons donc appel ànotre compagnon de toujours, tout du moins depuis que nous avons appris à lire et à écrire :
le dictionnaire. Le bonheur viendrait de bon et de heur, le présage. Malheur étant son
contraire. Jusque-là, tout va bien. C'est clair. La première définition du bonheur est la
suivante : " Circonstance favorable qui amène le succès, la réussite d'une action, d'une
entreprise, etc. ». Exemple : nous avons eu le bonheur de trouver le soleil dès notre arrivée
à... Toujours sur notre faim, nous passons à la définition suivante : " Etat de pleine et entière
satisfaction ». Exemple : quel bonheur de vous retrouver en excellente santé ! Nous aussi on est contents mais cela ne fait pas avancer notre schmilblik. Du coup, on ne peut pas dire quec'est " la pleine satisfaction » qui nous envahit ! Troisième définition : " Au petit bonheur,
au hasard, n'importe comment ». Quoi ? Qu'est-ce que cela veut dire ? " Au hasard, n'importe comment » ? Cela veut-il dire qu'il va nous tomber dessus par hasard ? Ah bah,depuis le temps que l'on attend, il ferait bien de se dépêcher... Quatrième définition : oualou
! Nous voilà bien avancés ! La vie, cependant, nous enseigne que le bonheur n'est pas sidurable et on n'atteint pas si facilement la plénitude. Quant à la satisfaction, on n'a qu'à
regarder autour de soi et d'entendre les propos de nos prochains pour voir combien il y a d'insatisfaits et de mécontents. Est-ce à dire qu'ils ne sont jamais heureux ? Quand on n'a besoin que de peu de chose, un rien suffit, et quand un rien suffit, on n'a pas besoin de grand-chose. Le grand obstacle au bonheur, c'est de s'attendre à un trop grand bonheur.Rêvons donc avec modération et arrêtons de vouloir construire le bonheur selon les
messages publicitaires, jusqu'à se retrouver dans la m...Chkoun igoul ? 15/01/2009
Qui peut nous dire pourquoi le foot national ne va pas? Il se trouve, sans doute, des
centaines de spécialistes formés dans nos grands instituts qui peuvent en disserter pendantdes heures, si ce n'est des jours. Mon voisin, le vieux retraité, qui n'a rien compris au
problème palestinien, nous disait que c'est à cause du foncier que le foot a dégringolé. Dans
le temps, on s'était tous mis à rire comme des fous. Qu'est-ce qu'il a à voir le foncier fel
kora? Son explication était fort simple. Dans tous les quartiers, à proximité de chaque
houma, il y avait un terrain vague, où nous tous, enfants que nous étions, avions taquiné la
babale. Tous les grands qui ont fait le bonheur de notre sport roi y sont passés. Depuis quenos villes sont devenues des lots à bâtir et des coopératives à distribuer, il ne reste plus que
l'asphalte à nos jeunots. Aujourd'hui, on peut ramener le plus grand entraîneur du monde,c'est juste de l'argent jeté par les fenêtres. Il serait préférable, disait ce même voisin, qui n'a
toujours rien compris au problème palestinien, d'arrêter les frais et de prévoir des terrains au
niveau de chaque école, collège et lycée pour espérer dynamiser l'éducation physique dans
les établissements scolaires et, par là même, espérer cultiver une graine d'artistes pour les
futures équipes nationales. Filamiric, les églises de quartiers se transforment en terrains debasket, les après-midi, pour accueillir les jeunes et moins jeunes. Le résultat, on le connaît.
Qui peut nous expliquer pourquoi l'urbanisme ne va pas? Qui peut nous dire pourquoi noussommes devenus les derniers dans la culture? Pourquoi les salles de cinéma ont été
transformées en quatre-saisons ou en salles obscures pour des projections "vidéo et bas»? Qui peut nous dire pourquoi les milliards investis pour faire la fête ne sont-ils pas investis dans l'action culturelle profonde? Celle qui commence au sein de l'école. Celle qui fera d'Alger la capitale éternelle de la culture et non de l'acculture.Répétition 17/01/2009
Quand ne fonctionnait pas la berceuse et que le conte montrait ses limites, lorsque l'enfant ne voulait pas dormir, malgré toutes les bonnes recettes de grand-mère, la jeune maman, épuisée, changeait de registre: "Dors mon enfant, rgoud, dir ninni, sinon il va venir le bou-chkara». Ça ne ratait pas, le gosse décidait de fermer les yeux et de se laisser bercer dans les
bras de Morphée. Mais d'où nous venait ce "bou- chkara» qui terrorisait l'enfant indiscipliné
? C'était tout simplement un personnage qui faisait le porte-à-porte, mendiant et acceptant tout ce qu'on lui offrait, du morceau de pain, à la vieille paire de sandales, qu'il mettait dansune chkara avant de frapper à une autre porte. La légende disait que si l'aumône lui était
refusée, il prenait un enfant qu'il mettait dans sa chkara, et depuis... Donc soyons gentils, sinon on est bouffé par bou-chkara. Bou-chkara, celui des temps modernes... La chkara, c'est le symbole actuel de la chtara. La chkara, c'est l'argent qui ne passe pas par les banques etqui sert à toutes les transactions. L'argent qui circule dans la chkara est peut-être plus
important que celui comptabilisé par les banques. Et les Algériens sont forts dans la chtara.C'est d'ailleurs pour ça qu'il ne faut pas en vouloir au président de la République quand il dit
"les Algériens ne payent pas leurs impôts, ils préfèrent donner la chkara, corrompre pour
éviter le fisc». Il ne parlait pas de nous ! Nous, dans les discours, on est appelés "el oummal
- el fellahine - les retraités - les enseignants ou les chômeurs». Les Algériens ce sont ceux
qui, grâce à d'autres Algériens, se sont servis dans la caisse Algérie et qui, parce qu'ils ne
peuvent pas prouver l'origine de leurs fortunes, n'ont pas intérêt à déclarer leur chkara. Les
autres payent leurs impôts à la source, bessif ils deviennent très "con-tribuables».
Généralement leurs enfants travaillent au noir chez les bou-chkara, et ce n'est pas une
légende. Amala avant de combattre la chkara noire qui envahit notre environnement, luttons contre la chkara au noir... l'or noir, c'est plus urgent ! Vous dites que je me répète ?Deux mains 18/01/2009
Un petit gamin qui passe de personnes en personnes dans le bus, tendant la main et marmonnant une prière approximative "rani jiaan yal moumnine» dont on a l'impression qu'il ne comprend absolument pas ce qu'il dit. Un petit bonhomme comme ça d'une dizaine d'années, qui parle faiblement, qui a l'air de tenir à peine sur ses jambes, s'accrochant auxsièges... ça attriste et ça apitoie. Ça donne envie de faire un effort, un geste. Même si on a
déjà donné à la dame qui est passée juste avant, quand à l'arrêt on attendait el car, en
expliquant qu'elle s'était retrouvée à la rue suite à... (une histoire à l'algérienne) qu'il lui
manquait pour acheter les médicaments d'une ordonnance qu'elle présente. Alors on farfouille et puis on se rend compte qu'on n'a plus de monnaie, tant pis ce sera pour une autre fois, on se sent coupable d'avoir acheté le pain l'autre jour en se débarrassant de sa monnaie plutôt qu'en utilisant un gros billet. Et puis plus tard on descend du bus, et on voit le gamin tout faible qui, oh miracle, se met à courir vers deux adultes entourés par d'autres enfants et en leur tendant sa collecte assez conséquente. Et on se dit que vraiment c'est facile de profiter de la crédulité des gens ! Et pour couronner le tout, le lendemain rebelote la même femme, et comme par hasard il lui manque exactement la même somme pours'acheter les mêmes médicaments... le même gosse qui a retrouvé sa faiblesse. Qui
redescendra au même arrêt. Les receveurs le connaissent, il y en a qui lui refusent l'accès au
bus. D'autres semblent l'attendre. "C'est la misère qui le pousse à faire ce qu'il fait. Allah yastor... vous croyez que ses parents sont heureux de voir leur enfant tendre la main... denia bent el mekki, des fois elle fait rire mais souvent tbeki.»Si himar 19/01/2009
Arrêtons de nous "entre manger». Tous on est dans la même galère. Depuis notre naissance,
la vie a essayé de nous engloutir sous toutes sortes d'ordures et de décombres. Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer : chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais de nous battre. Pas contre, le voisin... Cela me rappelle une légende de mon enfance. Un jour, l'âne d'un fermier tomba dans un puits. L'animal gémit pitoyablement pendant des heures et le fermier se demanda bien ce qu'il allait faire. Finalement, il se rappela quel'animal était vieux et que, de toute façon, le puits devait disparaître. Il en conclut donc qu'il
n'était pas rentable de tenter de récupérer l'âne. Il appela tous ses voisins et leur demanda de
venir l'aider. Chacun saisit une pelle et ils commencèrent à combler le puits. Au début, l'âne,
réalisant ce qui se produisait, se mit à crier terriblement. Puis, à la stupéfaction de tout le
monde, il se tut. Quelques pelletées plus tard, poussé par la curiosité, le fermier regardafinalement dans le fond du puits et fut étonné... A chaque pelletée de terre qui tombait sur
lui, l'âne réagissait aussitôt : il se secouait pour enlever la terre de son dos et piétinait ensuite
le sol sous ses sabots. Pendant que les voisins du fermier continuaient à jeter de la terre et des cailloux sur l'animal, il se secouait et montait toujours plus haut. Bientôt, tous furent stupéfaits de voir l'âne sortir.Au fait, c'est qui l'âne ?
Annonces 21/01/2009
Loue maison de maître pour esclave du travail. Loue place pour taxi clandestin, sécurité assurée. Loue camion-frigo, gros tonnage, lou... stic s'abstenir. Loue licence de débit deboissons, face hôpital. Loue salle de jeux, clientèle assurée car située entre deux écoles et
sur le chemin d'un lycée. Loue bain maure dans quartier très vivant. Loue buanderie sur terrasse d'un immeuble grand standing pour couple "cent enfants». Loue salon de coiffure etd'esthétique dans quartier "ghésidentiel». Travailleur licencié, ne pouvant plus se permettre
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chansons hard-raï pour enfants. Pour cause de manque d'eau, loue toilettes publiques en plein air, sur grande artère. Pour vous permettre de mieux vous imposer, loue encyclopédiedes gros mots pour candidat à la démocratie, et "loumni» si tu ne réussis pas.
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louer plusieurs diplômes de médecins de différentes spécialités. Pour dire la vérité dictée,
cherche à louer journaliste haut-parleur.Inter-nôtres
22/01/2009
Internet est un vivier inépuisable pour le cyber escroc. Je me suis souvent demandé
pourquoi les cybercafés étaient envahis de personnes qui ont souvent l'air louche. Ces
internautes donnent l'impression de préparer des mauvais coups. Des heures entières planqués tels des chasseurs traquant le gibier, voici la communauté des yeux rouges irrités de trop d'heures passées devant l'écran. La concentration sans cligner des yeux une seule fois n'irrigue pas l'oeil correctement de ce fait, ceux-ci s'assèchent vous expliqueront lesmeilleurs ophtalmologues. Observez-les derrière leur écran, la tête enfouie dans leurs
épaules. Les yeux à 360° au cas où un espion malveillant aurait l'intention de jeter un coup
d'oeil sur l'écran par-dessus leur épaule. Secret. Complice. Dérive assurée. Certains sont
devenus de véritables prédateurs. Recherchant selon des critères bien précis leur proie. En
effet, à l'autre bout de connexion, l'expérience parle. Il peut y avoir des internautes innocents
à l'autre bout du monde qui recherchent à faire une bonne affaire en mariage afin de quitter l'endroit minable où ils vivent. L'Afrique devient une savane où de gentils animaux sansdéfense attendent patiemment d'être cueillis par l'Europe. L'Eurorreur. L'Erreur. Ceux-là se
font arnaquer par des spécialistes de l'information déformée. Ils sont tous beaux, bons etriches. Pourvus que l'hameçon soit tentant, le tenté tente sa chance à chaque clic. A chaque
déclic, l'arme se pointe sur l'internaute naïf visé, touché immédiatement. Pourtant, chacun
sait qu'on ne va pas chercher ce qu'on trouve à sa porte. Une nouvelle délinquance. Propre et silencieuse. Cultivée au fil de l'informatique - les internautes se croisent sans jamais setrouver. Sauf lorsque l'internaute est un être à interner immédiatement. Internautes sont des
victimes de la communauté virtuelle assistée par ordinateur. La toile. Sans foi ni loi. Seul l'appât compte, seul le jeu subsiste. Comme dans tous les jeux, il y a toujours un perdant et un vainqueur.Prof 23/01/2009
Un professeur demanda à un groupe d'étudiants : - Faites-moi une liste de ce que vous considérez être les sept merveilles du monde actuel.Certains pensèrent à citer l'Everest, Venise, La Mecque, le Château de Versailles, le
Kremlin, l'Ile de Pâques, les gratte-ciel, la Tour Eiffel, les chutes du Niagara, la Banquise, laforêt amazonienne, la conquête spatiale... Malgré quelques désaccords, la majorité d'entre
eux firent les réponses suivantes, sans ordre particulier : les Pyramides d'Egypte, le Taj Mahal, la Grande Muraille de Chine, Rome et la basilique Saint Pierre, le Grand Canyon, les Chutes du Zambèze, les lignes de Nazca. Alors qu'il ramassait les réponses, le professeur serendit compte qu'une élève n'avait pas encore remis sa feuille. Il lui demanda si elle
éprouvait de la difficulté à terminer sa liste. L'élève lui répondit: - Oui, un peu. Je n'arrive pas à me décider car il y a tellement de merveilles dans le monde.Le professeur lui répondit :
- Eh bien, dis-nous ce que tu as trouvé et peut-être que nous pourrions t'aider...
La jeune fille hésita, puis dit :
- Je crois que les sept merveilles du monde sont : la vue, l'ouïe, le toucher, le goût, le sourire, les émotions, l'amour. La classe resta silencieuse. Ces choses sont tellement simples et ordinaires que nous oublions à quel point elles sont merveilleuses ! Mais voilà que sur lacopie d'un autre élève, il découvre que la seule merveille du monde, c'est l'argent. Avec la
chkara, écrivait-il, je pourrais acheter toutes les merveilles du monde.- Avec l'argent, mon fils, lui dit-il, tu peux acheter un lit très confortable, tu peux te payer un
oreiller. Mais tu ne pourras jamais acheter le sommeil. Car les choses les plus précieuses de la vie ne peuvent s'acheter.Normal ! 24/01/2009
" El-ma h'lou ! El-ma h'lou !». Même quand l'eau coule dans les robinets, on ne la boit pas, on achète une autre. Et si on est véhiculé, on va la chercher ailleurs... C'est normal. Le vendeur de "ma h'lou», pour annoncer son passage, donne des coups de klaxon stridents,longs et répétés, à n'importe quel moment de la journée... Normal. Il n'est pas le seul. Tous
les marchands ambulants qui sillonnent nos villes et villages le font... Même le voisin pour appeler sa femme ou ses enfants... Normal. Quand un autre voisin se marie, fiha sahra jusqu'à l'aube pour tout le quartier... Normal. Le cortège nuptial avec bruits et tambours perturbe la circulation, crée des embouteillages, forme des bouchons... Normal. Le conducteur qui s'arrête en plein milieu de la rue pour parler à un ami, le piéton qui ne marche pas sur le trottoir et qui traverse hors du passage clouté... Normal. Le conducteur debus qui tient à faire écouter sa musique préférée à tous les passagers, quoi de plus normal !
Et le disquaire qui offre ses produits à fond de décibels, rien de plus normal. Quand vous faites la queue devant un guichet et qu'une "maârifa» qui vient d'arriver passe avant vous... Vous trouvez que c'est pas normal ? Quand vous faites le même truc dans un autre service... Normal. Un parent qui, vers la fin de l'année scolaire, va enfin rencontrer les enseignants de son enfant pour leur demander de l'aider pour le passage en classe supérieure... Où est le problème ? Normal. El-Guellil ne peut malheureusement pas citer toutes les situations "normales» et laisse le soin au lecteur de compléter la liste du mal... heu ! pardon, du normal. change la date 25/01/2009 Il y a dix ans, on avait dans cet espace écrit la même chose. Nous avons vieilli niais, sots,crédules, idiots, begri, bêtes, baggara, imbéciles, " deux béciles ». Voilà ce que nous
sommes. Des gfouf qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, du moins ce qui leuren reste de nif. Allah ghaleb, trop occupé à servir son tube digestif, le peuple n'arrive pas à
saisir toute la dimension et la profondeur des actes de gestion de la villeLe peuple, alimenté par les tubes cathodiques qui déversent à longueur de journée et de JT
des actes de démocratie étrangère, n'en a tiré que tachrak el-foum. Il faut lui pardonner au
peuple. Il est en apprentissage. Non, le peuple n'a pas fréquenté les mêmes universités que
vous autres. Lui n'a pu avoir que les diplômes de l'université algérienne. Diplômes très
reconnus ailleurs, mais qui, fel bled, ne lui servent qu'à décorer le coin de l'appartement familial qui lui est affecté pour roupiller. Amala, ce n'est pas la peine tloumou le peuplepour ses envolées de tmanchir. Il jure, le peuple, de ne plus parler des artères de la ville où,
entre deux trous, il y a un autre trou. Des artères qui fuient vers l'inconnu pour cacher leur dégueulasserie. Ce n'est pas de l'incompétence. Non. Il a compris pourquoi entre deux dos- d'âne, il y a un ralentisseur. Ce n'est pas un hasard. Non. Il lui a fallu du temps, mais il a compris pourquoi devant telle cité il y a une benne à ordures qui chlingue et pourquoi, dans tel quartier, des mezbalat à ciel ouvert trônent comme des bouquets de yasmine. Ces trous, ces dos-d'âne, ces ralentisseurs, ces bennes et ces ordures sont des repères. Ouah,des repères. Comment savoir que dans tel établissement scolaire n'est inscrit que oueld flène
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