[PDF] [PDF] I AUDITIONS - Sénat Vice-Président MICROSOFT Europe





Previous PDF Next PDF



[PDF] Bill Gates - Halpanet

l'histoire de la micro informatique : ce sera le premier langage de La route du futur (The Road Ahead) de Bill Gates Nathan Myhrvold et Peter 



[PDF] Microsoft pris dans la toile? chronique d?une mort annoncée - Adullact

La route du futur semble bien parsemée d'embûches pour le géant Microsoft et nul doute que la boîte aux lettres de Bill Gates doit être bien encombrée ces 



[PDF] 10 bonnes raisons de refuser le vaccin contre la Covid - Résumé

LNP a été brevetée par Microsoft [Bill Gates] sous le no de brevet WO/2020/060606 portant le titre de "Système d'échange caché utilisant les



[PDF] Lhistoire dun donateur au-dessus de tout soupçon - SOS Faim

Lionel Astruc résume parfaitement la phi- losophie de Bill Gates qui sous ses dehors 91 Page 2 (22 milliards de dollars en 2012) Etrange- ment celles-ci 



[PDF] LE FUTUR CEST MAINTENANT - Sustainable Development Goals

2 39 Analyse en réseau des objectifs de développement durable dans une optique que Welcome Trust la Fondation Volkswagen et la Bill and Belinda Gates



[PDF] I AUDITIONS - Sénat

Vice-Président MICROSOFT Europe Résumé : La France est en retard tant en ce qui concerne le marché des logiciels que par le nombre de ses internautes 

- 17 -

I. AUDITIONS

Audition de Jean-Luc ARCHAMBAULT

Directeur du SERICS

(serv. des industries de communications et de services ministère de l'industrie) Résumé : Si la France dispose de nombreux atouts dans l'univers des NTIC, on reste sur l'impression qu'elle est retard par rapport à ses principaux partenaires, notamment dans leurs utilisations quotidiennes ; il faudrait donc, pour rat- traper ce retard, dissiper les craintes de français et aug- menter leur intérêt pour celles-ci ; ainsi, les services pu- blics présents sur le Minitel pourraient-ils donner l'exemple en migrant sur Internet, la gratuité faisant la différence ; des mesures fiscales seraient efficaces ; déve- lopper la pratique du paiement électronique est possible si on met à profit " l'économie de la carte à puce ", unique au monde, bien insérée dans notre législation, et qui pour- rait servir de base à une législation universelle en cette matière ; les entreprises prenant le problème de l'utilisation des NTIC sous un mauvais angle, celui de la " réduction des coûts ", l'angle décisif étant celui de " l'apport des fonctionnalités " qui augmente leur effica- cité, il faudrait faire connaître les expériences réussies par certaines d'entre elles, aux autres. - 18 -

1. Les nouvelles technologies de l'information et de la com-

munication : on peut avoir l'impression générale selon laquelle la France est dotée de beaucoup d'atouts, tant du côté des usages (le Minitel par exemple) que de celui de l'offre (les équipements de télé- communications ; présence d'acteurs de poids) ; ceci dit, on reste sur une autre impression : celle de l'avance prise par nos principaux partenaires.

2. L'enseignement : il y a deux façons de voir les nouvelles

technologies de l'information dans l'enseignement : celle de ces technologies en tant qu'outil pour la pédagogie : mettre au point des versions multi media de certains programmes, etc. • celle qui se limite à apprendre aux élèves à s'en servir ; A moyen terme, je pense qu'il faut qu'on utilise au maximum tout le potentiel des nouvelles technologies de l'information pour l'Education, sans pour autant en faire une fin en soi ; trois aspects sont

à retenir :

a) En termes d'équipements techniques, nous pensons qu'ils se- rait intéressant de mettre au point une sorte de typologie des besoins dans quelques catégories simples et de faire des propositions, ou plutôt de donner des conseils d'équipements pour répondre aux be- soins de chacun : ainsi, on peut imaginer qu'une seule connexion à Internet puisse suffir dans un petit lycée, alors que les solutions se- raient différentes dans les établissements plus importants ; b) La maintenance des machines sur place : on a un peu le sen- timent que, s'il n'y a pas de cahier des charges global, ou quelque chose qui définisse assez précisément la justification technique de ce qui permettra que tout ça fonctionne, on risque d'aller vers des pro- blèmes de diffusion et de maintenance, parce que je ne pense pas que la maintenance pourra être faite au niveau le plus bas de l'échelon, c'est-à-dire celui de l'école ; c) Le problème du coût : il faut étudier de très près le coût des communications pour accéder au réseau ; ceci devrait faire l'objet de négociations avec France Telecom et ses concurrents : pour un usage pédagogique, il faudrait que les tarifs soient adaptés aux besoins des

écoles ;

3. Le grand public : il faudrait d'abord dissiper les craintes des

Français et augmenter l'intérêt qu'ils peuvent avoir pour les nouvelles - 19 - technologies de l'information ; il faudrait trouver les modalités d'une bonne campagne promotionnelle (plaquettes, colloques,etc.) ; Le Minitel : il y a un problème éditorial assez fort aujourd'hui sur le Minitel : beaucoup de services payants devraient être gratuits : par exemple, consulter les horaires de train sur le serveur SNCF, alors que si vous allez dans une gare, la consultation sur borne est gratuite ; Donc, les services publics devraient montrer l'exemple en of- frant un service analogue à celui qu'ils offrent sur Minitel, payant, sur Internet, gratuit ; la gratuité serait une façon de donner un avantage à Internet, de stimuler son décollage dans le grand public ; il faut bien étudier la succession que l'on va imaginer au Minitel : une des clés de son succès a été sa proximité avec le téléphone ; Le paiement électronique : actuellement, lorsque l'on veut payer quelque chose sur Internet, les solutions existantes ne sont pas plei- nement satisfaisantes ; il faudrait donc imaginer un système de paie- ment électronique plus sécurisé et fiable, étant entendu que la France dispose, avec son " écono-mie " de la carte à puce, unique au monde, des possibilités réelles ; le paiement par carte à puce est aujourd'hui parfaitement inséré dans nos moeurs et notre législation ; cette der- nière pourrait servir de base à la mise au point d'une législation uni- verselle pour le paiement électronique ; Les incitations à s'équiper : il faudrait prendre des initiatives in- citatives en matière fiscale : on pourrait jouer sur la TVA par exemple, ou alors sur la réduction d'impôt sur le revenu ; tout ceci pour faciliter l'équipement et la connexion des ménages ;

4. Les entreprises : il y a en France un problème d'état d'esprit

général des entreprises vis-à-vis des nouvelles technologies : en gros, quand une grande entreprise a un problème, elle pense plus rapide- ment " plan social " qu'autre chose pour améliorer sa compétitivité et son efficacité et trouver de nouveaux marchés ; ainsi, les entreprises les plus efficaces ne sont pas forcément celles disposant du plus gros budget informatique ; il faudrait réussir à démontrer qu'investissement dans les NTIC et amélioration de la compétitivité sont liés ; il faudrait donc mettre en place un système d'échange des expériences réalisées en ce domaine par le biais des associations et chambres de commerce, bref, de faire connaître ces expériences réussies et donc probantes ; A l'endroit des PME, le ministère étudie les mesures les plus appropriées pour aider à la diffusion et l'usage des NTIC : nous réfle- - 20 - chissons par exemple à des mesures fiscales incitatives, telle que la réduction de la durée de l'amortissement de l'investissement informa- tique, aujourd'hui trop long eu égard notamment aux évolutions tech- niques incessantes en ce domaine ; le ministère étudie également la mise en place de serveurs Web aux contenus intéressants, directement utilisables par les PME dans leurs métiers (déclarations fiscales et sociales par exemple) ; on a peu l'impression qu'il y a beaucoup d'étapes difficiles à franchir, au premier chef d'ordre psychologique ; les entreprises ont en fait pris le problème sous l'angle " réduction des coûts " et non " apport de fonctionnalités " alors que c'est la fonctionnalité supplémentaire qui augmente l'efficacité ; - 21 -

Audition de Messieurs De La BAUME et BERTOLUS

Auteurs de "La révolution sans visage"

Résumé : Internet est aujourd'hui chargé de toutes les peurs: l'ouverture sur le monde, la mondialisation; internet ne marchera à terme que s'il y a du contenu: en France, il est très mauvais, ce qui explique largement la faible connexion des français; il faut donc apporter de véritables services aux consommateurs; alors, ils répondront.

1. Il existe des centaines de milliers de sites aujourd'hui. A

terme il va y avoir quelques carrefours importants qui, seuls, capteront la publicité. C'est le moment de créer ces grands carrefours. Ce qui est le plus frappant en France, c'est que les deux pre- miers fournisseurs d'informations sur Internet soient Microsoft et Infonie, c'est-à-dire un ancien miniteliste et un américain, éditeur de logiciel. Ce n'est pas normal que presque aucun acteur de l'édition classique n'investisse dans le contenu éditorial, c'est une aberration.

2. Ce qui est fondamental dans ces nouvelles technologies,, ce

n'est pas le "plus", "plus" d'ordinateurs dans les écoles, dans les foyers, mais c'est l'environnement dans lequel ça sert: on peut tou- jours mettre plus d'ordinateurs dans les écoles, comme les professeurs ne sont pas formés, on risque de revenir aux errements du plan "in- formatique pour tous", avec ce sentiment, chez les professeurs, d'avoir un outil dont on ne sait pas très bien pour quoi il est fait. Internet est aujourd'hui chargé de toutes les peurs qu'on peut avoir: l'ouverture sur le monde, la mondialisation. Dans les entrepri- ses, les salariés voient cet outil un peu avec frayeur et avec une cer- taine raison: parce que là aussi, toutes les notions liées à Internet, la souplesse,etc... eh bien certains estiment que ca peut se retourner contre eux. Mais il évident que les NTIC sont un formidable booster dans l'évolution du travail et des relations du travail, du monde de - 22 - l'entreprise: il faut donc apporter de véritables services aux consom- mateurs et les consommateurs répondront.

3. Internet ne marchera à terme que s'il y a du contenu; une des

raisons pour lesquelles Internet ne marche pas en France, c'est que le contenu en langue française est absolument nul, à 95 %. Sur Internet, il n'y a que des rapports annuels de sociétés, des brochures de députés, de conseils généraux. En gros, il n'y a que des brochures. Ca n'a aucun intérêt. Les brochures, on les prend dans les bureaux et on les met à la poubelle en sortant. Tant qu'il n'y aura pas de contenus, il n'y aura pas de clients français sur Internet. C'est comme si sur la télévision publique il n'y avait que des brochures et les rapports an- nuels de toutes les sociétés françaises: on ne regarderait pas la télévi- sion. Pour qu'il y ait des contenus, il faut qu'il y ait des fabricants de contenus. Il faut quand même qu'on facilite un tout petit peu la vie des fa- bricants de contenus, ce n'est pas grand chose. Ce qui marche au- jourd'hui sur Internet ? : 50 % des sites visités sont des sites de "cul". Pour les autres connexions, les gens vont un peu partout, mais l'information est un des secteurs qui marche le mieux. En France quasiment personne ne fabrique de l'information. Les journaux exis- tants plaquent leurs éditions sur le Net, sans plus, sauf rares excep- tions. Il n'y a donc quasiment aucune création ex nihilo de journaux.

4. On critique beaucoup le Minitel, mais récemment, je

m'entretenais avec quelqu'un d'IBM qui m'expliquait qu'en fait IBM se nourrit, pour sa stratégie sur Internet, de toutes les études qu'il y a pu y avoir sur le Minitel, notamment en terme de consommation. - 23 -

Audition de Jean-Michel BILLAUT

Directeur de l'Atelier télématique de la Compagnie Bancaire Résumé : Le développement d'Internet est vital: déjà, aux Etats- Unis, l'économie se réorganise autour du phénomène, qui se développe très rapidement ; le risque pour les français, qui " iront " à Internet, est qu'ils le fasse tardivement ; pendant ce temps, les américains, ayant rodé les nouvelles chaînes de valeur ajoutée liées à son développement, or- ganiseront les nouveaux marchés à leur façon ; il faut donc, au plus haut niveau de l'Etat, que les responsables les plus en vue donnent un coup de pouce, qu'ils montrent simplement leur volonté d'y aller : la force de l'exemplarité jouera beaucoup ; nous entrons dans un nouveau type de démocratie, animée par des politiques remplis d'humilité et travaillant en réseau ; ce change- ment s'inscrit parmi d'autres, le plus significatif étant l'apparition d'une nouvelle forme de commerce, le com- merce on line ; même s'il nous semble que nous n'en sommes qu'à l'orée, cette époque arrive à grands pas ; il faut donc se bouger sinon quoi nous sortiront du circuit.

1. Internet est vital ; aux Etats-Unis, toute l'économie est en

train de se réorganiser autour de cela ; c'est un phénomène qui va beaucoup plus vite qu'on ne le croit ; cela va avoir pour nous deux conséquences : • les autres pays vont devoir suivre, sinon ils sortiront du cir- cuit ; • la création d'un nouveau media entraîne toujours de nouvelles chaînes de valeur ajoutée, et c'est ce qui est en train de se produire pour Internet ;

2. Ma crainte est que le citoyen français, qui ira à Internet, le

fera tardivement et, pendant ce temps, les américains auront rodé chez - 24 - eux ces nouvelles chaînes de valeur ajoutée ; le risque est donc que les américains organisent les marchés à leur façon ;

3. Ce qu'il faut faire en France ? Que les plus hautes autorités

de l'Etat rebondissent sur le sujet, qu'elles montrent simplement leur volonté d'y aller ; et ceci à l'instar de ce qui s'est passé lors de la création de l'Atelier de la Compagnie Bancaire, il y a vingt ans : sa création n'aurait pas abouti si, au sommet, notre Président n'avait pas donné son feu vert. Il faut qu'on se bouge.

4. La Compagnie Bancaire est pragmatique au sens anglo-

saxon du terme et consensuelle au sens japonais du terme et l'Atelier, en son sein, est un groupe informel : il accepte tout le monde, si tant est qu'il s'intéresse aux nouvelles technologies ; notre structure est en réseau, et pas du tout hiérarchique ;

5. L'avenir : On rentre dans une nouvelle société, on va vers

un nouveau type de démocratie beaucoup plus répartie où les hom- mes politiques auront beaucoup plus d'humilité, où ils travailleront plus en réseau que par le passé ; l'avenir est plus à des groupes d'hommes qui ensemble réfléchissent pour apporter des solutions et qui emploient tous les outils avec détermination pour faire en sorte que ces idées prennent ; Le problème qui risque de se poser est que nous ne voyons pas arriver les nouveaux commerçants on line : vont en effet se créer de nouvelles structures commerciales on line qui seront, au départ en tout cas, pas forcément françaises ; imaginez Federal Express se lançant dans la vente de machines à laver on line au niveau mondial... Pour le moment cependant, il n'y a pas véritablement de marché Internet, il n'y a pas les outils pour ; il y a la bonne volonté, les gens sont contents de prendre contact les uns avec les autres, mais on n'est pas à l'époque de l'économie Internet. Mais celle-ci arrive à grands pas. - 25 - Audition d'Antoine BEAUSSANT et de M. ROS de LOCHOUNOFF GESTE Résumé : Le GESTE a cette double dimension typiquement française d'être historiquement très " Minitel " et en même temps délibérément tourné vers les développements Internet et services en ligne ; notre préoccupation particulière est la question des contenus et de l'édition ; il y a deux condi- tions au développement de l'utilisation des NTIC : l'existence d'un parc de terminaux qui permette de se connecter, et l'existence de contenus intéressants ; le pa- radoxe étant que sur Internet il n'y a pas de système éco- nomique pour financer l'édition et les contenus ; les grands secteurs d'offres qui peuvent intéresser le grand public sont, au-delà du mail, application n°1, la bourse, le sport, le turf ; les jeux et loisirs devraient se développer. Concernant le champ de la culture, historiquement l'un des promoteurs de l'Internet aux USA, il est frappant de constater le retard français : on ne trouve aucune thèse universitaire sur Internet par exemple ; de même, un étu- diant étranger ne peut accéder aux Universités françaises depuis son pays, contrairement au système américain ; il faut donc impulser une sorte d'obligation pour le rayon- nement de notre culture, et la promouvoir sur Internet. Il faut mettre en ligne gratuitement le contenu de la BNF.

1. Le GESTE a aujourd'hui 80 adhérents. Sa particularité est de

s'intéresser aux contenus. C'est le groupement des éditeurs de servi-quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
[PDF] La route du Rhum

[PDF] la rue de prague contexte historique

[PDF] la rue de prague otto dix

[PDF] la rue de prague wikipédia

[PDF] la ruée vers l'or

[PDF] la ruée vers l'or alaska

[PDF] la ruée vers l'or chaplin

[PDF] la ruée vers l'or charlie chaplin film entier

[PDF] la ruée vers l'or definition

[PDF] la ruée vers l'or du klondike

[PDF] la ruée vers l'or histoire

[PDF] la ruée vers l'or youtube

[PDF] La rupture entre le roi et le peuple français

[PDF] la ruse dans les fables

[PDF] La Russie entre contraintes environnementales et enjeux géopolitiques