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La sécurité routière en France Bilan de lannée 2004

10 mai 2005 Dans ces conditions le but de la conférence est de donner le détail de ces résultats et d'apporter des éléments de réponse à la question ...



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Alors que plus de 1 200 entreprises ont déjà signé les 7 engagements en faveur Lutter contre l'accidentalité routière est aussi une question.

Observatoire national interministériel

de sécurité routière

La sécurité routière en France

Bilan de l'année 2004

10 mai 2005

Jean CHAPELON, secrétaire général de l'ONISR

La sécurité routière en France

Bilan de l'année 2004

1.Une nouvelle baisse substantielle

2.Des améliorations dans les comportements

3.Des progrès encore possibles pour 2005

Observatoire national interministériel de sécurité routière Bilan de l'année 2004

Tous les résultats définitifs et détaillés sont sur le site Internet www.securiteroutiere.gouv.fr/observatoire en attendant la publication d u rapport annuel " La sécurité routière en France : bilan de l'année 2004 » par la

Documentation Française à la mi-juillet.

Les résultats globaux sont conformes à ceux qui ont été annoncés début janvier. Dans ces conditions, le but de la conférence est de donner le détail de ces résultats e t d'apporter des éléments de réponse à la question essentielle : Peut-on escompter de nouveaux progrès ? L'année dernière, un certain nombre d'arguments nous permettaient d'être raisonnablement optimistes : les résultats de 2004 ont confirmé le pronostic. Cette année, la réponse est plus difficile et doit être formulée avec plus de prudence mais reste raisonnablement optimiste.

Évolution comparée 2004/2003

Observatoire national interministériel de sécurité routière Bilan de l'année 2004

TuésAccidents

corporelsBlessés gravesBlessés légers

2003 5 731 90 220 19 207 96 722

2004 5 232 85 390 17 435 91 292

Evolution - 8,7% - 5,4% - 9,2% - 5,6%

DOM2004211 2 412 640 2656

TOTAL20045 443 87 802 18 075 93 948

métropole 5 530 total avec

DOM5 753Métropole

tués à

30 jours

2004
Le bilan 2004 est très positif puisque on constate un retrait de 5,4 % pour les accidents corporels, 5,6 % pour les blessés légers et de plus de 9 % pour les victimes les plus graves : - 9,2 % pour les blessés graves et - 8,7 % pour les tués. On notera que les résultats définitifs sont quasi-équivalents aux résultats provisoires

(très légèrement sous-évalués) annoncés début janvier : 5 217 tués, 84 331 accidents

corporels et 107 219 blessés. On rappellera que les statistiques de l'Observatoire de la sécurité routière ont conn u en 2004 et 2005 deux modifications méthodologiques importantes : - intégration des DOM dans le bilan 2004 : cette modification n'aura toutefois son plein effet que l'année prochaine car dans la mesure où les données détaillées 2003 ne sont pas assez fiables pour les DOM, il n'est pas possible de présenter des évolutions 2004/2003 France entière : les évolutions sont présentées cette année comme l'année dernière sur la seule métropole. - à partir du 1/1/2005 changements de la définition du tué (victime décédée dans les trente jours au lieu de six jours) et du blessé grave (victime hospitalisée six jours) remplacé par l'hospitalisé (victime hospitalisée 24 heures) Le présent tableau donne à titre indicatif une estimation du bilan 2004 France entière (y compris DOM) en tués à trente jours, soit 5 753. De même, on notera que l'objectif de moins de 5 000 tués à six jours sur la métropole correspond avec les changements méthodologiques à environ 5 500 tués à trente jours y compris DOM.

Évolution de longue période

nombre de tués de 1972 à 2004

Observatoire national interministériel de sécurité routière Bilan de l'année 2004

4 0006 0008 00010 00012 00014 00016 00018 000

1972
1975
1978
1981
1984
1987
1990
1993
1996
1999
2002
tendance moyenne 1974-2001 : 2,3 % tendance moyenne 2001-2004 : 12 % Le bilan de l'année 2004 reste dans la continuité du bilan 2003 qui avait été exceptionnel. Sur longue période, entre 1974 et 2001, la baisse moyenne annuelle du nombre des tués ressort à 2,3 %. Depuis 2001 on a constaté une accélération du processus avec des baisses successives de 6,2 % en 2002, 20,9 % en 2003 et 8,7 % en 2004 soit une baisse moyenne sur trois ans de 12%. En trois ans, entre 2001 et 2004, le gain s'élève à

32,2 % pour les tués et - 29,4 % pour les blessés. Par rapport à la tendance de

longue période (baisse annuelle moyenne de 2,3 %), le gain cumulé sur trois ans est de 3 730 vies sauvées. En trois ans, on a fait ce que l'on faisait avant en dix sep t ans. Cette baisse est même supérieure à ce que l'on a connu au début de la politique de

sécurité routière lorsque ont été mises en place les premières mesures sur la vitesse

et la ceinture en 1973.

Évolution sur les trois dernières années

Nombre de tués - données CVS en équivalent annuel

Observatoire national interministériel de sécurité routière Bilan de l'année 2004

4 0005 0006 0007 0008 0009 000

janv-02 mars-02 mai-02 juil-02 sept-02 nov-02 janv-03 mars-03 mai-03 juil-03 sept-03 nov-03 janv-04 mars-04 mai-04 juil-04 sept-04 nov-04 janv-05 mars-05 7 400 5 750 5 400 4 900 4 900 Analysée en équivalent annuel corrigé des variations saisonnières (*) (CVS), l'année 2004 a été marquée par trois phases : - le début d'année jusqu'au mois d'avril connaît de très bons résultats dans le prolongement de la tendance de la fin 2003 au rythme de 4 900 ; - de mai à septembre un relâchement dans les comportements fait remonter la tendance à un rythme de 5 400 ; - À partir d'octobre 2004, un an après la forte baisse de novembre 2003, on a assisté à un retour à une tendance en dessous de la barre des 5 000.

Cette analyse appelle les commentaires suivants :

- le début d'année favorable fait suite à l'effet " radars » de novembre 2003 ; - on peut penser que l'amélioration de la fin de l'année 2004 est associée à la communication plus intensive sur la sécurtité routière liée au lancement de la campagne de presse sur les feux de jour. Nous ne disposons pas d'interprétation claire sur la dégradation des résultats de mai

à septembre 2004.

(*) l'équivalent annuel corrigé des variations saisonnières donne une estimation d u nombre de tués sur un an si les comportements du mois considéré se maintenaient sur l'ensemble de l'année

Baisse spectaculaire du nombre de tués

sur les autoroutes de liaison

Observatoire national interministériel de sécurité routière Bilan de l'année 2004

- 34,5% - 13,6% - 9,2% - 7,2% - 4,8%

-35% -30% -25% -20% -15% -10% -5% 0%Autres voiesRoutes départementalesRoutes nationalesAutoroutes de dégagementAutoroutes de liaison

Le nombre d'accidents corporels diminue sur tous les réseaux, en particulier sur les autoroutes (- 14,8 %) mais nettement moins sur les voies communales et " autres voies » (- 1,0 %). Le nombre de tués connaît une baisse spectaculaire de 34,5 % sur les autoroutes de liaison (autoroutes interurbaines). Il diminue partout ailleurs mais dans de moindres proportions : -13,6% pour les autoroutes de dégagement (autoroutes urbaines),

9,2 % sur les routes nationales et - 7,2 % sur le réseau départemental.

C'est sur les " autres voies » qu'il baisse le moins avec - 4,8 %. La gravité des accidents, exprimée en tués pour 100 accidents corporels, diminue su r la plupart des réseaux, en particulier sur les autoroutes de liaison où elle perd 3,53 points, mais augmente légèrement sur les autoroutes de dégagement (+0,06). Il fau t rapprocher ces bons résultats relevés en 2004 sur autoroutes de liaison de la baisse des vitesses pratiquées (de 124 km/h à 121 km/h de jour pour les VL). Les taux de tués aux 100 millions de kilomètres parcourus ont diminué : 0,25 sur les autoroutes contre 0,35 en 2003 et 1,08 sur les routes nationales contre 1,21 l'a n dernier.

A l'exception des motocyclettes,

forte baisse de tous les types d'usagers

Observatoire national interministériel de sécurité routière Bilan de l'année 2004

victimes tuées dans les véhicules + 0,1% - 7,1% - 9,2% - 12,1% - 13,7% - 25,2%

-30% -25% -20% -15% -10% -5% 0% 5%Poids lourdsCyclomoteursBicyclettesVoitures de tourismePiétonsMotocyclettes

C'est pour les occupants de poids lourds que le nombre de tués diminue le plus (-

25,2 %), mais cela joue sur un faible effectif (80 en 2004 contre 107 en 2003) puis

pour les cyclomotoristes (- 13,7 %), les cyclistes (- 12,1 %), les usagers de voitures particulières (- 9,2 %) puis les piétons (- 7,1 %). On notera cependant que l'amélioration constatée chez les cyclomotoristes fait suite à une forte dégradation en 2003. Dans ce mouvement général de baisse, les motocyclistes font exception puisque le nombre d'usagers de motocyclettes tués sur la route augmente très légèrement de

0,1 % (814 morts contre 813). Depuis dix ans, la part des victimes motocyclistes

tuées sur la route dans l'ensemble des victimes ne cesse d'augmenter : elle était de

9,2 % en 1996 et atteint 15,6 % en 2004.

Observatoire national interministériel de sécurité routière Bilan de l'année 2004

Baisse importante des nombres de tués de

moins de 18 ans et de plus de 65 ans - 16,3% + 0,7% - 7,5% - 7,9% - 13,7%- 14,8% -20% -15% -10% -5% 0% 5%

65 ans et +45-64 ans25-44 ans18-24 ans15-17 ans0-14 ans

En revanche, augmentation du nombre de tués pour les 18 - 24 ans C'est chez les jeunes de 15 à 17 ans que la proportion de tués a évolué le plus favorablement entre 2003 et 2004. Ce chiffre est à rapprocher du bon résultat réalisé en 2004 par les cyclomotoristes. Les enfants de moins de 14 ans et les personnes âgées ont également des baisses supérieures à la moyenne (8,7 %). En revanche, l'augmentation de nombre de tués chez les jeunes adultes de 18 à 24 ans est préoccupante.

Des améliorations

dans les comportements

Observatoire national interministériel de sécurité routière Bilan de l'année 2004

1.Les éléments qui ont joué en 2003, se retrouvent en 2004

•Une attitude favorable des Français •Des sanctions plus sévères •Des contrôles plus nombreux et plus efficaces (radars laser, contrôle automatisé etc.)

2.Mais l'importance des facteurs alcool, vitesse, ceinture est changée

•Les mesures sur l'alcool prises en cours d'année 2003 jouent à plein en 2004 •Les progrès sur les vitesses sont constants sauf en fin d'année 2004 et les progrès sur le port de la ceinture qui avait fortement joué en 2003, ont cette année un rôle beaucoup plus faible S'agissant des différents facteurs qui ont contribué à ces résultats, il faut d'abord citer la faible croissance du trafic qui a été comme l'année dernière de l'ordre de

2 %. Alors qu'elle était de 4% les années précédentes.

Comme l'année dernière, c'est l'amélioration des comportements en matière d'alcool, de ceinture et de vitesse qui est à l'origine des résultats. Cette amélioratio n des comportements résulte du plein effet de l'aggravation des sanctions (six points au lieu de trois retirés pour la conduite en état d'alcoolémie depuis juillet 2003 e t trois points au lieu d'un pour le non port de la ceinture depuis mars 2003) et du renforcement des contrôles plus nombreux et plus efficaces avec notamment la mise en place depuis novembre 2003 du contrôle automatisé. L'importance relative de ces facteurs de comportement a changé :

Alors que l'année dernière les progrès sur l'alcool étaient limités, ils ont été très

nets cette année puisqu'ils contribuent à près de 40% de la baisse totale : cette année, la mesure prise en juillet 2003 (perte de six points du permis de conduire au lieu de trois) a joué en année pleine. Sur les vitesses, les progrès se sont poursuivis mais essentiellement sur les autoroutes de liaison et sur les routes nationales à 2 x 2 voies. Ceci explique, en particulier, les résultats exceptionnels sur les autoroutes de liaison (- 34,5 %) qui sont encore plus nets quand on compare avant et après novembre 2003 ; for t logiquement, les résultats sont beaucoup moins bons sur les autoroutes de dégagement surtout si l'on tient compte du grave accident d'autocar qui avai t aggravé le bilan 2003. Les progrès sur le port de la ceinture qui avait fortement contribué au résultat de

2003 sont beaucoup plus limités en 2004.

Des progrès pour l'alcool

Observatoire national interministériel de sécurité routière Bilan de l'année 2004

Décès imputables à la conduite en état alcoolique

2002 2003 2004Différence

2002/2003Différence

2003/2004

décès imputables

à l'alcool1 913 1 644 1 455 269 189

total des tués

7 242 5 731 5 232 1 511 499

part des tués imputables à l'alcool

26,4% 28,7% 27,8%17,8% 37,9%

C'est sur l'alcool que les progrès ont été les plus nets (près de 40% de la baisse) ce qui peut s'expliquer par le fait que cette année, la mesure prise en juillet 2003 (perte de six points du permis de conduire au lieu de trois pour conduite en éta t d'alcoolémie) a joué en année pleine. La proportion des accidents corporels avec alcool s'élève à 9,5 % (30,7% pour les accidents mortels). A la différence de la vitesse, la conduite en état d'alcoolémie est un comportemen t b eaucoup plus rare mais qui a un effet beaucoup plus grand sur l'accidentologie puisqu'on estime la proportion des conducteurs qui dépassent la dose légale à 2,5% en circulation, 5,4 % pour les accidents corporels et à 16,1 % en moyenne lors des accidents mortels. On estime à près de 28 % le nombre de tués qui seraient sauvés si tous les conducteurs ne dépassaient pas la limite légale de l'alcool (soit 1 455 vies sauvées contre 1 644 en 2003 ). En 2004, la classe d'âge des 18-24 ans a particulièrement contribué aux progrès en matière d'alcool. L'amélioration des comportements vis-à-vis de l'alcool participe pour 38 % environ des progrès réalisés en 2004 contre 18% seulement en 2003. Dus en particulier à des contrôles préventifs plus efficaces

Observatoire national interministériel de sécurité routière Bilan de l'année 2004

Dépistages préventifs (base 100 en 1995) et taux de positivité

050100150200250300350

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

dépistages

0,0%0,5%1,0%1,5%2,0%2,5%

taux de positivité dépistages préventifsdépistagespréventifs positifsTaux de positivité De plus les contrôles préventifs ont continué à augmenter en nombre et en qualité (meilleur ciblage). Les dépistages d'alcoolémie pratiqués (préventifs ou suite à un accident ou une infraction) ont augmenté de 15 % en 2004. A l'intérieur de ce total de dépistage, le nombre de contrôles préventifs a lui aussi augmenté puisque leur nombre est passé de 6,2 millions de dépistages préventifs en

1994 à 7,9 millions en 2004.

Mais c'est surtout l'efficacité de ces contrôles (part des contrôlés positifs su r l'ensemble des contrôlés) qui a fortement augmenté pour atteindre 2,3 % ce qui est très proche de ce que l'on estime être l'alcoolémie ambiante (2,5%), c'est à dire l'alcoolémie moyenne des conducteurs en circulation. Cette orientation va dans le sens des préconisations du Comité des experts d u Conseil national de la sécurité routière : pas d'alcool zéro, mais un meilleur ciblage des contrôles préventifs à l'instar de la Grande Bretagne qui arrive au taux de 16% d'efficacité et un meilleur suivi des alcooliques chroniques (forte part des conducteurs sans permis).

Des contrôles de vitesse plus nombreux

Évolution mensuelle du nombre de PV pour excès de vitesse

Observatoire national interministériel de sécurité routière Bilan de l'année 2004

030 00060 00090 000120 000150 000180 000

janv-03 mars-03 avr-03 mai-03 ju in-03 juil-03 sept-03 oct-03 nov-03janv-04 mars-04 avr-04 mai-04 juin-04 ju il-04 sept-04 oct-04 nov-04

PV traditionnels contrôle autom atisé

Le nombre d'infractions pour non-respect des limitations de vitesse, tous moyens confondus, a été multiplié par plus de deux principalement grâce au contrôle automatisé, les procès verbaux traditionnels n'augmentant eux que de 16%.quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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