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La technologie ADSL a été développée dans le laboratoire américain BellCore en 1987 France Télécom R&D (à l'époque appelé C N E T) a réalisé une première mondiale en expérimentant fin 1996 des services de télévision numérique en ADSL sur ATM



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Qui a inventé la technologie ADSL?

La technologie ADSL a été développée dans le laboratoire américain BellCoreen 1987. France Télécom (anciennement appelé C.N.E.T) a réalisé une première mondiale en expérimentant à la fin de l’année 1996 des services de télévision numérique en ADSL sur ATM.

Quel est le principe de l’ADSL?

Le principe de l’ADSL est de multiplier le débit de données en utilisant un spectre de fréquences élargi sur de simples paires torsadées du réseau téléphonique. Cette technologie est née vers la fin des années 1980 aux Etats-Unis, au cœur des laboratoires Bell, dans le but initial de transmettre des données vidéo.

Qu'est-ce que la technologie ADSL?

Introduction La technologie ADSL a été développée dans le laboratoire américain BellCoreen 1987. France Télécom (anciennement appelé C.N.E.T) a réalisé une première mondiale en expérimentant à la fin de l’année 1996 des services de télévision numérique en ADSL sur ATM.

Quels sont les effets de la technologie ADSL sur votre débit internet?

Plus vous êtes loin de votre central téléphonique, plus le « signal » s’affaiblit pour devenir quasiment nul ce qui impacte directement votre débit Internet et donc les services possibles sur votre ligne (disponibilité ou non de la TV par exemple). Avec SFR, près de 99% de la population française est couverte par la technologie ADSL.

Nouvelles technologies

- ADSL -

Filière Informatique et Réseaux

3ème année

AGU Fabrice

BERLIN Elodie

PICARDAT Nicolas

14/02/2003 Nouvelles Technologies

- ADSL - Page 2 sur 27

SOMMAIRE

I. Introduction.............................................................................................................3

A. La jeune Histoire d'Internet..............................................................................3

B. La connexion à Internet .....................................................................................6

1. Les avantages.....................................................................................................6

2. Les inconvénients..............................................................................................6

C. L'évolution...........................................................................................................7

II. Les technologies xDSL ........................................................................................8

A. Deux grandes familles.........................................................................................8

1. Les solutions symétriques .................................................................................8

2. Les solutions asymétriques................................................................................8

B. Description des différentes technologies...........................................................9

1. HDSL (High bit rate DSL)................................................................................9

2. SDSL (Single pair DSL, ou symmetric DSL).................................................10

3. RADSL (Rate Adaptive DSL).........................................................................10

4. VDSL (Very High Bit Rate DSL)...................................................................10

C. Conclusion .........................................................................................................11

1. Avantages........................................................................................................11

2. Inconvénients...................................................................................................11

III. L'ADSL...............................................................................................................12

A. Pourquoi l'ADSL ..............................................................................................12

B. Comment ça marche.........................................................................................13

1. Techniques de Multiplexage ...........................................................................13

a) FDM (Frequency Division Multiplexing)....................................................13 b) TDM (Frequency Division Multiplexing)...................................................15

2. Techniques de modulation...............................................................................17

a) DMT (Discret Multi Tone) ..........................................................................17

b) DWMT (Discrete Wavelet MultiTone ) ......................................................20 c) QAM ou MAQ (Modulation d'Amplitude en Quadrature).........................21 d) CAP (Carrierless Amplitude and Phase Modulation)..................................21

C. Performances et limites....................................................................................23

D. Qui peut en profiter..........................................................................................24

E. Les offres............................................................................................................25

IV. Conclusion..........................................................................................................27

14/02/2003 Nouvelles Technologies

- ADSL - Page 3 sur 27

I. Introduction

A. La jeune Histoire d'Internet

Quiconque aborde Internet pour la première fois peut être pris, à juste titre, d'un sentiment de vertige. Les gigantesques réservoirs de la connaissance mondiale semblent s'ouvrir sans réserve à tous. Sur les quelques 130 000 serveurs recensés au début de l'année 1996 figurent les sources d'information les plus diverses : Dessins animés, bandes dessinées, automobile, musique, films ou produits diverses. D'innombrables bibliothèques d'images, de sons et de vidéos cohabitent avec les thèses scientifiques les plus savantes et les jeux de rôles les plus débridés. Mais comment une telle galaxie communicante a-t-elle vu le jour ? Et surtout, comment a-t-elle fait pour se développer aussi rapidement ? Pour le savoir, il faut reprendre l'histoire à son début. En réalité, Internet est né il y a près de trente ans et le principe sous-jacent (un réseau d'ordinateurs communiquant librement entre eux) est né d'une angoisse liée à la guerre froide, au début des années 60. La Rand Corporation reçoit une requête du gouvernement des Etats-Unis : Serait-il possible de créer un système de communication infaillible entre toutes les bases disséminées dans le monde ? Le cahier des charges impliquait de créer un modèle qui permette la transmission d'informations, même en cas d'attaque nucléaire. L'architecture informatique alors en vigueur (un puissant ordinateur central relié à des terminaux) était inadaptée car trop fragile. Le simple fait d'anéantir la source majeure d'information aurait anéanti toute communication. La proposition remise en 1964 au Pentagone par les experts Larry Roberts et Paul Baran définissait un modèle remarquablement ingénieux. Chaque ordinateur du réseau étant potentiellement vulnérable, la communication devait opérer de manière à transcender cette faiblesse. L'idée de génie fut la suivante : Chaque message échangé entre deux points se verrait divisé en plusieurs paquets, chacun d'entre eux portant un numéro et une adresse de destination. Ces paquets individuels pourraient voyager d'un point à un autre en empruntant des itinéraires divers. A l'arrivée ils seraient regroupés et réordonnés afin de reconstituer le message d'origine. Si l'un d'eux manquait l'ordinateur de destination le redemanderait, et le paquet suivrait automatiquement un autre chemin. Il suffirait qu'un colis arrive à bon port pour qu'il puisse dire aux autres quel chemin suivre... Grâce à une telle méthode de communication, baptisée Internet Protocol, il semblait impossible de stopper un message transitant de Paris à San

Francisco.

14/02/2003 Nouvelles Technologies

- ADSL - Page 4 sur 27 Le concept proposé par la Rand Corporation a alors été jugé adéquat pour créer l'architecture de communication voulue par l'armée américaine puisque les premiers essais effectués au National Physical Laboratory en Angleterre s'étaient révélés concluants.

Du Pentagone à l'université

En décembre 1969, les quatre premiers "noeuds" (ordinateurs) du réseau ont été mis en place sous l'égide du Pentagone, l'ensemble étant alors baptisé Arpanet. Dès 1972, il recensait 37 noeuds. En plus des militaires, savants et chercheurs ont commencé à se connecter au réseau, trop heureux de pouvoir - à partir d'Arpanet - exploiter les ressources d'un ordinateur éloigné. Et rapidement, le réseau s'est vu détourné à des fins plus pratiques. Les utilisateurs ont tout naturellement pris goût au courrier électronique, Arpanet facilitant l'échange de thèses et de rapports, et plus généralement d'informations entre confrères. La messagerie est très tôt devenue la première utilisation du réseau. Le système des listes, permettant de diffuser le même message à un grand nombre d'utilisateurs concernés par un sujet, est né à peu près à la même époque... Et l'une des premières listes, SF-Lovers, était dédiée aux amateurs de science fiction. Du fait de sa facilité d'adaptation à divers types de machines, Arpanet a connu une croissance continue. Au milieu des années 70, des universitaires ont inventé un standard de communication inter-réseau qu'ils ont baptisé TCP/IP (Transmission Control Protocol/Internet Protocol). TCP/IP étant diffusé gratuitement, de nombreux laboratoires et universités décidèrent de l'adopter, afin de faciliter la liaison entre leurs réseaux respectifs. La popularité de TCP/IP fut telle qu'Arpanet l'adopta aussi... L'armée américaine a alors jugé la situation suffisamment préoccupante pour désolidariser dès 1977 la partie militaire du lot. Et le réseau a peu à peu été rebaptisé par ses utilisateurs sous le nom d'Internet. A partir de 1984, plusieurs agences gouvernementales se sont connectées au réseau, ouvrant ainsi à tous leurs gigantesques bases de données : la NSF (National Science Foundation), la NASA ou certains ministères. Des universités du monde entier ont à leur tour rejoint cette communauté virtuelle. A la fin des années 80, Internet était composé de plusieurs dizaines de milliers de noeuds raccordant trois à quatre millions d'utilisateurs, essentiellement issus du monde scientifique et universitaire. Le destin d'Internet va prendre une nouvelle tournure en 1991, lorsque Tim Berners-Lee, un informaticien du CERN (Centre européen de recherche nucléaire, situé à Genève) développe le World Wide Web (littéralement : "Toile d'araignée mondiale»). Grâce à ce système, il devient possible de créer très aisément des "pages" d'informations standardisées, et de créer des liens entre les divers serveurs d'Internet.

14/02/2003 Nouvelles Technologies

- ADSL - Page 5 sur 27 Pour ce faire, il suffit d'utiliser un langage simple conçu par Berners-Lee : l'HTML. La communauté Internet accueille le World Wide Web (alias WWW) avec le plus vif intérêt. Les principaux serveurs décident de présenter désormais leurs informations sous forme de pages écrites en HTML. L'apparition du WWW est une étape majeure, car tout utilisateur peut désormais consulter les informations d'Internet sans avoir à connaître la moindre commande informatique. Toutefois, pour qu'Internet puisse être accessible au grand public, il manque encore un logiciel qui permettrait de naviguer sur le WWW par le biais d'une interface graphique à la Macintosh/Windows. C'est un étudiant de 21 ans de l'Université de l'Illinois, Marc Andreessen, qui va prendre cette initiative, sans aucune arrière-pensée commerciale. Le logiciel Mosaïc sort en janvier 1993 et, de par sa diffusion gratuite, se voit adopté par la majorité des utilisateurs de systèmes tels que Macintosh ou Windows. En parallèle, Al Gore, vice-président des USA, cite le réseau Internet comme un modèle des fameuses autoroutes de l'information censées relier demain chaque foyer américain. Comme il suffit de posséder un ordinateur et un modem pour se brancher, le grand public est pris d'une soudaine frénésie de connexion. Il découvre alors une masse d'informations si variées que sa curiosité le pousse irrésistiblement à rester connecté. En fait, on y trouve tout et n'importe quoi : des oeuvres de Shakespeare aux clips des Rolling Stones, et de l'Encyclopedia Britannica en version intégrale aux reproductions des toiles de Dali...

1994, l'année du plébiscite

La véritable explosion va se produire l'année suivante, à la faveur de trois phénomènes. En mars 1994, le réseau privé America Online - qui regroupe déjà plus d'un million d'abonnés - ouvre un accès à Internet. Presque immédiatement, six cent mille curieux débarquent sur les forums et sur le World Wide Web. Et comme les médias se font l'écho des merveilles d'Internet, un grand nombre de sociétés apparaissent de part et d'autre de l'Atlantique, afin d'offrir un accès Internet pour un tarif mensuel aux alentours de 200 francs. Certaines enquêtes évaluent alors le nombre d'utilisateurs à trente millions de par le monde... En avril 1994, Jim Clarke quitte la présidence de Silicon Graphics et s'en vient solliciter la collaboration de Marc Andreessen pour créer une version évoluée de Mosaïc. Baptisé Netscape Navigator, ce nouveau logiciel, diffusé dès l'automne 1994, achève de populariser Internet auprès du grand public. La publicité fait son entrée sur le Web l'année suivante, consacrant du même coup le réseau comme un nouveau véhicule d'informations incontournable à l'aube du XXlème siècle. Les "vétérans" d'Internet n'ont pas toujours vécu avec bonheur cette intrusion du grand public sur leur réseau, les temps de réponse ayant largement souffert de cette soudaine montée d'affluence. Mais que l'on regrette ou non une telle évolution, Internet est devenu une réalité que personne ne peut ignorer.

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B. La connexion à Internet

Maintenant que nous avons vu ce qu'est Internet, nous allons essayer de voir plus précisément comment on peut s'y connecter. Le moyen le plus simple bien sûr est d'utiliser un modem V90 (55,6Kbps) que l'on branche à sa ligne téléphonique pour se connecter au web. Avant l'arrivée des technologies xDSL, cette solution apportait de nombreux avantages mais aussi quelques inconvénients.

1. Les avantages

L'utilisation des modems V90 (55,6Kbps) pour accéder à Internet offre de nombreux avantages : Les lignes téléphoniques sont déjà installées dans la plupart des bâtiments, ce qui ne nécessite aucun travail particulier, donc aucun frais de ce point de vue pour l'utilisateur. Les frais se limitent en fait à l'achat du modem, au paiement des communications téléphoniques, et éventuellement au paiement d'un abonnement à Internet. Cette facilité d'installation et ce coût réduit ont fait le succès de cette formule.

2. Les inconvénients

Il existe cependant plusieurs inconvénients :

Le débit de l'information est peu élevé (55,6Kbps au maximum en débit théorique)

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- ADSL - Page 7 sur 27 On ne peut pas téléphoner et se connecter à Internet en même temps puisque la ligne téléphonique est utilisée dans sa globalité pour accéder à Internet. Le coût des communications peut devenir très élevé si le temps de connexion est important. Pour palier à ces inconvénients, plusieurs systèmes ont été imaginés dont les technologies xDSL et parmi celles-ci l'ADSL.

C. L'évolution

Le rapide développement des technologies de l'information a fait apparaître de nouveaux services gourmands en capacité de transmission. L'accès rapide à Internet, la visioconférence, l'interconnexion des réseaux, le télétravail, la distribution de programmes TV, etc ... font parties de ces nouveaux services multimédia que l'usager désire obtenir à domicile ou au bureau. Jusqu'à présent les services à hauts débits existant comme le câble coaxial ou la fibre optique n'étaient pas bien adapté aux besoins réels. En effet, remplacer ou même installer des fibres optiques coûtent très chers et une connexion en câble coaxial n'est pas toujours très stable. L'idée d'utiliser la paire torsadée semble donc la mieux adaptée puisque dans le monde plus de 800 millions de connexions de ce type sont déjà en place et qu'il suffit d'ajouter un équipement au central téléphonique ainsi qu'une petite installation chez l'utilisateur pour pouvoir accéder à l'ADSL.

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II. Les technologies xDSL

A. Deux grandes familles

Le terme DSL ou xDSL signifie Digital Subscriber Line (Ligne numérique d'abonné) et regroupe l'ensemble des technologies mises en place pour un transport numérique de l'information sur une simple ligne de raccordement téléphonique. Les technologies xDSL sont divisées en deux grandes familles, celle utilisant une transmission symétrique et celle utilisant une transmission asymétrique. Ces deux familles seront décrites plus loin dans ce support.

1. Les solutions symétriques

La connexion s'effectue au travers de paires torsadées avec un débit identique en flux montant comme en flux descendant.

2. Les solutions asymétriques

En étudiant différents cas de figure, on s'est aperçu qu'il était possible de transmettre les données plus rapidement d'un central vers un utilisateur mais que lorsque l'utilisateur envoie des informations vers le central, ceux-ci sont plus sensibles aux bruits causés par des perturbations électromagnétiques car plus on se rapproche du central, plus la concentration de câble augmente et donc ces derniers génèrent plus de diaphonie 1 L'idée est donc d'utiliser un système asymétrique, en imposant un débit plus faible de l'abonné vers le central. 1

Brouillage d'une voie de transmission téléphonique ou informatique par des signaux provenant d'autres voies.

Flux montant

Flux descendant

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B. Description des différentes technologies

Nom Trans.

Débit

downstream

Débit

upstream

Distance

max.

High-Bit

Rate DSL

Sym. 1,544 Mbits/s 1,544 Mbits/s 3,6 Km

Single-pair

DSL

Sym. 768 kbits/s 768 kbits/s 3,6 Km

Asymetric

DSL Asym.

512 kbits

à 9 Mbits/s

16 kbits

à 640 kbits/s

5,4 Km

Rate-

Adaptative

DSL Asym.

600 kbits

à 7 Mbits/s

128 kbits

à 1 Mbits/s

5,4 Km

Digital

Subscriber

Line

Sym. 160 kbits/s 160 kbits/s 5,4 Km

ISDN over

DSL

Sym. 128 kbits/s 128 kbits/s 3,6 Km

Very-High-

Data-Rate

DSL Asym.

13 Mbits

à 53 Mbits/s

1,544 Mbits à

2,3 Mbits/s

1,5 Km

Les technologies DSL, sont connues depuis une dizaine d'années. Elles reposent sur une optimisation des installations téléphoniques existantes et permettent la transmission d'informations numériques, à haut débit, sur le fil téléphonique. Elles supposent une modification du répartiteur téléphonique (et donc un investissement pour l'opérateur) ainsi que l'installation d'un modem spécifique chez l'abonné.

1. HDSL (High bit rate DSL)

Cette technologie est la première technique issue de DSL et a vu le jour au début des années 1990. Cette technique consiste à diviser le tronc numérique du réseau, T1 en Amérique et E1 en Europe sur 2 paires de fils pour T1 et 3 paires de fil pour E1. Avec cette technique, il est possible d'atteindre un débit de 2Mbps dans les 2 sens sur trois paires torsadées et 1,5 Mbps dans les 2 sens sur deux paires torsadées. Il est possible que le débit, s'il est à

2 Mbps, puisse tomber à 384 kbps secondes par exemple en

fonction de la qualité de la ligne sur le dernier kilomètre et de la longueur de la ligne (entre 3 et 7 Km suivant le diamètre du fil, respectivement entre 0.4mm et 0.8mm).

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- ADSL - Page 10 sur 27 La connexion peut être permanente mais il n'y a pas de canal de téléphonie disponible lors d'une connexion HDSL. Le problème actuel de cette technologie est que sa standardisation n'est pas encore parfaite.

2. SDSL (Single pair DSL, ou symmetric DSL)

SDSL est le précurseur de HDSL2 (cette technologie, dérivée de HDSL devrait offrir les mêmes performances que ce dernier mais sur une seule paire torsadée). Cette technique est conçue pour une plus courte distance qu'HDSL (voir tableau ci-dessous). La technique SDSL va certainement disparaître au profit de l'HDSL2.

Distances et débits d'une liaison SDSL

Downstream : [Kbit/s] Upstream : [Kbit/s] Distance : [km]

128 128 7

256 256 6.5

384 384 4.5

768 768 4

1024 1024 3.5

2084 2048 3

3. RADSL (Rate Adaptive DSL)

La technique RADSL est basée sur l'ADSL. La vitesse de transmission est fixée de manière automatique et dynamique en recherchant la vitesse maximale possible sur la ligne de raccordement et en la réadaptant en permanence et sans coupure. RADSL permettrait des débits ascendants de 128kbps à 1Mbps et des débits descendants de 600kbps à 7Mbps, pour une longueur maximale de boucle locale de 5,4 km. Le RADSL utilise la modulation DMT (comme la plupart du temps pour l'ADSL). Il est en cours de normalisation par l'ANSI.

4. VDSL (Very High Bit Rate DSL)

VDSL est la plus rapide des technologies DSL et est basée sur le RADSL. Elle est capable de supporter, sur une simple paire torsadée, des débits de 13 à 55.2 Mbps en downstream et de 1,5 à

6 Mbps en upstream ou, si l'on veut en faire une connexion

symétrique un débit de 34Mbps dans les 2 sens. Donc il faut noter que VDSL est utilisable en connexion asymétrique ou symétrique.

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- ADSL - Page 11 sur 27 VDSL a principalement été développé pour le transport de l'ATM (Asynchronous Transfer Mode) à haut débit sur une courte distance (jusqu'à 1,5 Km). Le standard est en cours de normalisation. Pour le transport des données, l'équipement VDSL est relié au central de raccordement par des fibres optiques formant des boucles SDH à 155 Mbps, 622 Mbps ou 2,5 Gbps. Le transport de la voix entre l'équipement VDSL et le central de raccordement peut également être assuré par des lignes de cuivre.

C. Conclusion

1. Avantages

Ces technologies présentent un triple avantage : la conservation de l'installation existante (la paire de cuivre), un accès à Internet haut débit permanent et la possibilité (comme avec le câble) de téléphoner tout en surfant sur le Web. Le dégroupage de la boucle locale, qui consiste à donner un accès physique aux opérateurs alternatif à la partie terminale du réseau de l'opérateur historique, devrait favoriser le déploiement de ces technologies en France. Le VDSL ("V" pour very, très grande vitesse), le HDSL ("H" pour high) et consorts annoncent des débits très prometteurs et seront, sans doute, réservés aux entreprises.

2. Inconvénients

Les technologies DSL présentent cependant trois inconvénients. D'une part, l'abonné ne doit pas être éloigné de plus de 5,4 Km de son central téléphonique de rattachement (il faut préciser que cette distance s'entend comme la distance réelle et non la distance à vol d'oiseau). Cette technologie est donc réservée de fait à des zonesquotesdbs_dbs13.pdfusesText_19
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