[PDF] Michel Foucault: la parrêsia une éthique de la vérité





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UNE DÉFINITION PYTHAGORICIENNE DE LA VÉRITÉ AU MOYEN

UNE DÉFINITION PYTHAGORICIENNE. DE LA VÉRITÉ AU MOYEN AGE. Veritas cujuslibet rei nihil aliud est quam aequ alitas existentiàe ejus.



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1

UNIVERSITÉ PARIS-EST CRÉTEIL

ÉCOLE DOCTORALE CULTURE ET SOCIETÉS

THÈSE

Pour obtenir le grade de

DOCTEUR DE LUNIVERSITÉ PARIS-EST CRÉTEIL

Discipline : Philosophie

Présentée et soutenue publiquement par Mademoiselle Maria Andrea Rojas

Le 17 décembre 2012

À lUniversité Paris-Est Créteil

Titre : Michel Foucault : la parrêsia, une éthique de la vérité

Directeur de Thèse : Frédéric Gros

Jury. Francesco Paolo Adorno, Professeur associé de philosophie morale, Université de

Salerne, Italie (Rapporteur)

Monique Castillo, Professeur des Universités, Université Paris-Est Créteil Frédéric Gros, Professeur des Universités, Université Paris-Est Créteil Judith Revel, Maître de conférences, Université Paris I Sorbonne (Rapporteur) 2 Admettons que nous disions oui à un seul et unique moment, nous aurons ainsi dit oui, non seulement à nous-mêmes, mais à toute lexistence. Car rien nest isolé, ni en nous-mêmes, ni dans les choses. Et si, même une seule fois, le bonheur a fait vibrer et résonner notre âme, toutes les éternités étaient nécessaires pour créer les conditions de ce seul événement et toute léternité a été approuvée, rachetée, justifiée, affirmée dans cet instant unique où nous avons dit oui. Friedrich Nietzsche, Fragments posthumes : automne

1885- automne 1887, éd. G. Colli et M. Montinari, trad. J.

Hervier, in OEuvres philosophiques complètes, t. XII,

Paris, Gallimard, 1979.

1

Remerciements

Je voudrais tout d'abord exprimer ma profonde reconnaissance à mon directeur de thèse pour la confiance, l'aide et l'attention qu'il m'a accordé tout au long de cette recherche. Sans ses critiques et ses encouragements je n'aurai pas mené à bien ce travail. Ma reconnaissance va également à Jean et à Olivier qui ont eu la patiente et la gentillesse de relire cette recherche et corriger mon français. Je tiens à remercier très spécialement ma mère pour avoir cru en moi inconditionnellement et m'avoir aidé pendant toutes ces années à entreprendre et aboutir ce projet qui me tient à coeur. Son écoute patiente et ses sages conseils ont été pour moi précieux. Je remercie très chaleureusement ma soeur pour sa solidarité et sa complicité fidèle.

Sa force est pour moi un grand exemple de vie.

Je souhaite également remercier Clelia et Francesco pour leur bienveillance et leur soutien dans ce dernier bout de chemin. Mes remerciements s'adressent aussi à mes amis qui m'ont toujours soutenu dans ma démarche. A eux, toute ma gratitude pour leur compréhension et leur soutien constant. Enfin, ce travail n'aurait sans doute jamais pu aboutir sans l'aide, la patiente et le soutien de Marco. Notre vie partagée est pour moi une source de bonheur et d'apaisement, mais surtout une source de joie. 2

Table des Matières

INTRODUCTION ................................................................................................................. 5

LA PARRÊSIA DANS LES PRATIQUES DE SOI ANTIQUES ..................................... 58

1.Vers une éthique des usages ..................................................................................... 61

1.1.Entre le code et la manière : de la morale à léthique .................................. 61

1.2.Les arts dexistence : une histoire des problématisations éthiques. ............ 64

2.Souci de soi et spiritualité : la philosophie comme transformation de soi et des

autres ................................................................................................................................ 69

2.1. Une autre lecture du " gnôthi seauton » ............................................................ 69

2.2.Connaissance de soi vs. spiritualité : un nouveau sens de vérité ................. 73

3.Les pratiques de soi comme subjectivation éthique du discours vrai ..................... 78

3.1.La conversion à soi comme art de vivre ......................................................... 80

3.2.Laskêsis et la pratique de la vérité ................................................................ 84

3.3.Les pratiques liées au disciple dans la relation dexistence antique ............ 88

4.Dire-vrai et direction dexistence ............................................................................. 91

4.1.Le nouveau statut du maître ........................................................................... 91

4.2.La parrêsia comme qualité liée au maître dans la direction dexistence. .... 94

4.3.Lopposition de la parrêsia à la flatterie et à la rhétorique ......................... 97

4.4. Usages de la parrêsia ............................................................................................ 99

5. La philosophie comme expérience spirituelle : vers une pratique créatrice de soi . 109

LA PARRÊSIA EN DEMOCRATIE ............................................................................... 113

1. Les origines démocratiques de la parrêsia ............................................................... 116

1.1.Le moment de fondation de la parrêsia: autochtonie et démocratie dans le

Ion dEuripide ........................................................................................................... 120

1.2.La prise de lascendant et le caractère dynamique de la parrêsia ............. 128

2. Le dire-vrai de Périclès : le bon ajustement entre parrêsia et démocratie ............. 137

3.Crise de la parrêsia démocratique ou lélimination de la différence. .................. 141

4. Limpossible égalité en démocratie : dire-vrai, différence et ................................... 149

courage ........................................................................................................................... 149

3 DE LA PARRESIA POLITIQUE A LA PARRESIA ETHIQUE .................................. 160

1. De la polis à lâme du Prince .................................................................................... 166

1.1.Lanarchie de lâme de lhomme démocratique .......................................... 167

1.2.La parrêsia du philosophe et le gouvernement des âmes ............................ 169

2. Le réel de la philosophie : une lecture de la Lettre VII de Platon ......................... 172

2.1. Transformer lâme du Prince : le défi du philosophe .................................... 175

2.2. De lidée à la vie, du logos à lergon ................................................................. 181

3. Philosophie et Spiritualité ......................................................................................... 189

3.1 Les pratiques de soi et lexpérience de la vérité .............................................. 190

3.2. Laskêsis comme réel de la philosophie ........................................................... 193

4. La philosophie comme ergon : vers une redéfinition des relations entre théorie et

pratique .......................................................................................................................... 195

4.1. Premier mouvement : le refus de la théorie .................................................... 195

4.2. Deuxième mouvement : le diagnostic et la pratique de la vérité ................... 198

5. Une nouvelle interprétation du philosophe roi: rapports entre philosophie et

politique .......................................................................................................................... 220

5.1. Les conseils de Platon ........................................................................................ 221

5.2. La politique comme réel de la philosophie ...................................................... 223

LE DIRE-VRAI SOCRATIQUE ....................................................................................... 229

1. La philosophie comme foyer de parrêsia ................................................................. 236

1.1.Le mode dêtre du discours socratique ........................................................ 239

2. Dire vrai socratique et souci de soi .......................................................................... 263

2.1. La mission de Socrate ........................................................................................ 263

3. Lexamen socratique comme souci de soi ................................................................ 273

3.1. La non méthode socratique où lignorance comme savoir ............................ 273

3.2.De la conduction des âmes par la philosophie ............................................. 286

4. De lâme à la vie : vers une esthétique de lexistence ............................................. 298

4.1. Le Lachès : harmonie entre logos et bios ........................................................ 298

4.2. Entre la métaphysique de lâme et la vie comme uvre dart ...................... 307

LA PARRESIA CYNIQUE .............................................................................................. 312

1.De la vie belle à la vraie vie ...................................................................................... 314

1.1 La radicalisation cynique de la parrêsia où la vie comme théâtre de la vérité

317

1.2. Un raccourci vers la vertu : le problème des deux voies ................................ 321

1.3.Transmettre par lexemple de sa vie : du sage traditionnel au héros

philosophique ............................................................................................................ 323

4

2.De lalêthês bios au bios kunikos .......................................................................... 331

2.1. Les valeurs de vérité de la philosophie traditionnelle .................................... 334

2.2. Le problème de la vraie vie ou le renversement cynique des valeurs ........... 336

3. De la vraie vie à la vie autre ...................................................................................... 353

3.1. Le militantisme philosophique comme mission cynique : vers une éthique

politique ..................................................................................................................... 356

3.2. La résistance ascétique comme forme de subjectivation ............................... 359

3.3.Lascèse cynique : sur la vraie vie du bonheur ............................................... 362

3.4. La philosophie comme expérience historico-critique de la vie ...................... 375

CONCLUSIONS ................................................................................................................ 382

BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................ 393

INDEX DES NOMS .......................................................................................................... 404

5

INTRODUCTION

Dans son cours au Collège de France prononcé entre janvier avril 1982, Foucault s'interrogeait sur l'historicité de la constitution philosophique du sujet dans ses relations

aux jeux de vérité. En relançant l'histoire des rapports à soi mouvants, en montrant qu'ils

sont historiquement constitués, qu'ils subissent des transformations, Foucault cherchait à

montrer que le sujet n'est pas noué à la vérité selon une nécessité transcendantale mais que

dans la mesure où ces rapports sont historiquement constitués, il n'y a pas d'essence, mais des formes historiques de soi. On ne pense plus le sujet en termes d'un sujet substantiel, mais en termes d'un soi variable et formel. En faisant apparaître ainsi la " précarité » historique du sujet il s'agissait de se déprendre de la figure du sujet juridico-moral

déterminé par l'obéissance à la loi et par l'objectivation du sujet de connaissance, pour faire

émerger d'autres possibilités de se constituer en tant que sujet. En effet, lorsque, avant de commencer chaque cours, il donne un aperçu théorique

de ses analyses, il insiste toujours dans les années quatre-vingt, pour les situer à l'intérieur

de la problématique historique des relations entre sujet et vérité et plus précisément au sein

d'une généalogie des pratiques et des modalités par lesquelles le sujet se constitue dans et

par la vérité. Ainsi l'exprime-t-il au début de son dernier cours Le courage de la vérité au

6 moment où il reconstitue le parcours l'ayant conduit à étudier la notion et la pratique de parrêsia : J'en suis arrivé là à partir de la vieille question, traditionnelle au coeur même de la philosophie occidentale, des rapports entre sujet et vérité, question que j'ai posée, reçue d'abord dans les termes classiques, habituels, c'est-à-dire : à partir de quelles pratiques et à travers quels types de discours a-t-on essayé de dire la vérité sur le sujet ? Ainsi : à partir de quelles pratiques, à travers de quels types de discours est-ce qu'on a essayé de dire la vérité sur le sujet fou ou sur le sujet délinquant ? A partir de quelles pratiques discursives a-t- on constitué, comme objet de savoir possible, le sujet parlant, le sujet travaillant, le sujet vivant ? C'est tout ce champ d'étude que j'ai essayé de parcourir pendant une période. Et puis, cette même question des rapports sujet-vérité j'ai essayé de l'envisager sous une autre forme : non plus celle du discours dans lequel on pourrait dire la vérité sur le sujet, mais celle du discours de vérité que le sujet est susceptible et capable de dire sur lui- même, [sous] un certain nombre de formes culturellement reconnues et typées, que ce soit par exemple l'aveu, la confession, l'examen de conscience. C'était là l'analyse des discours vrais que le sujet tient sur lui- même et dont on a pu voir facilement l'importance dans les pratiques pénales, ou encore dans ce domaine que j'ai étudié, de l'expérience de la sexualité. Ce thème, ce problème m'a amené, dans les cours des années précédentes à [tenter] l'analyse historique des pratiques de dire-vrai sur soi- même. 1 Ce serait donc à partir de cette problématique des rapports entre sujet et vérité que Foucault donne, rétrospectivement, une sorte d'unité à son travail. D'ailleurs nous verrons comment de plus en plus dans ses derniers travaux et entretiens, il aura tendance à placer au centre de sa recherche, l'histoire de la vérité comme le point d'ancrage de toute sa réflexion. Or, malgré cette unité affichée nous pouvons remarquer dans ce passage qu'il prend bien soin de distinguer deux moments différents de sa réflexion : un premier moment

axé sur les formes par lesquelles le sujet pouvait être objectivé dans un discours qui dit la

vérité sur lui, et un deuxième moment où l'accent est déplacé vers les effets que la

production d'un discours de vérité, de la part de l'individu, peut avoir sur sa subjectivation.

Ce déplacement rend compte d'un tournant décisif dans la pensée foucaldienne, mouvement par lequel l'accent ne sera plus mis sur les formes passives d'assujettissement, mais sur les pratiques créatrices de subjectivation. Dès lors, le sujet n'est plus pensé

comme l'effet d'un dispositif de vérité qui, à l'intérieur de certains jeux de savoir-pouvoir,

fabrique des individus " sur mesure », mais il sera pensé à partir des pratiques que le sujet

entreprend lui-même et par lesquelles il se transforme et se constitue lui-même dans un rapport déterminé à la vérité.

1 Michel FOUCAULT, Le courage de la vérité. Le gouvernement de soi et des autres II. Cours au Collège de

France (1983-1984), éd. F. Gros, Paris, Gallimard-Le Seuil (coll. " Hautes Etudes »), 2009, p. 5.

7 Par ailleurs, dans cette même introduction au cours de 1984, Foucault ne manque pas de souligner un autre déplacement important, n'étant pas sans relation avec le premier,

lorsqu'il propose d'étudier le problème de la parrêsia à l'intérieur de ce qu'il appelle une

analyse des " formes alèthurgiques » à laquelle il oppose une analyse épistémologique. Si

cette dernière se concentre sur l'étude des structures propres aux discours qui se donnent et

sont reçus pour vrais, la première analyse plutôt le " type d'acte par lequel le sujet, disant la

vérité, se manifeste »2. Ainsi dira Foucault : Il s'agirait d'analyser, non pas quelles sont les formes du discours tel qu'il est reconnu comme vrai, mais : sous quelle forme, dans son acte de dire-vrai l'individu se constitue lui-même et est constitué par les autres comme sujet tenant un discours de vérité, sous quelle forme se présente, à ses propres yeux et aux yeux des autres, celui qui dit vrai, [quelle est] la forme du sujet disant la vérité. 3 Il s'agissait désormais, par l'étude des " formes alèthurgiques », d'analyser les

différentes manières par lesquelles le sujet se constitue à l'intérieur de la relation qu'il

établit à la vérité, tout en montrant l'effet que cette relation peut avoir sur les différentes

formes de subjectivation. Or, même si on peut dire que l'analyse historique des modalités par lesquelles le sujet et la vérité s'impliquent, constitue une sorte de fil rouge qui parcourt l'ensemble de l'oeuvre de Foucault, cet ensemble de distinctions que l'on vient de signaler, rendent compte d'une pensée en perpétuel mouvement et traversée par des constantes reformulations théoriques. Situer dès lors l'analyse de la parrêsia au coeur de la

problématique des relations entre subjectivité et vérité s'avère donc insuffisant et risque

même de nous faire tomber dans une généralisation un peu plate. Encore faut-il montrer les

déplacements internes au sein de ce champ général de réflexion : ce n'est qu'en suivant ces

mouvements théoriques et conceptuels que nous pourrons saisir l'enjeu et l'importance de l'introduction de cette notion de parrêsia qui se trouve justement au carrefour de tout un tournant théorique auquel se voit confronté Foucault dans les années quatre-vingt. Nous voudrions donc, avant d'entamer l'analyse faite par Foucault de la pratique de la parrêsia

dans l'Antiquité, essayer de suivre ici les mouvements et déplacements à l'intérieur de cette

problématique des relations entre sujet et vérité : " relever les points de passage où chaque

déplacement risque de modifier, sinon l'ensemble du moins la manière dont on peut la lire

2 Ibid., p. 4. C'est l'éditeur qui souligne.

3 Ibid., p. 4. Les mots entre crochets sont ajoutés par l'éditeur.

8 comme le point d'un édifice permanent »

4. Ce n'est qu'en traçant ces déplacements, par

lesquels les pratiques théoriques ne cessent de changer, que l'on pourra saisir les différentes

ramifications et perspectives qu'ouvre cette problématique du nouage du sujet et de la

vérité et la manière dont à l'intérieur de ce cheminement, Foucault est amené à penser le

problème de la parrêsia. De lhistoire politique de la vérité aux régimes de vérité Toute l'oeuvre de Foucault pourrait être conçue comme une " tentative de comprendre de quelle façon le sujet se forme, non en dévoilant son essence mais les mécanismes qui le constituent»

5. Son objectif était en sens de ressaisir le sujet comme

élément et produit d'une histoire plutôt que comme le support de celle-ci. Par cette quête

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