[PDF] La Première Guerre mondiale : la vie dans les tranchées





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La Première Guerre mondiale : la vie dans les tranchées

Gaston Biron. Page 3. La Première Guerre mondiale : la vie dans les tranchées. Leçons d'histoire - CM2 -. Ecole de Provenchères et Colroy. Hagimont K. Texte 1.



Témoignages de guerre : La vie dans les tranchées

Témoignages de guerre : La vie dans les tranchées. Les rats et les poux. Qu'est-ce qu'il y avait dans les tranchées ? Des gros rats !



« 14-18 dans tous ses états » La vie dans les tranchées

Poilu est le surnom donné aux soldats français pendant la guerre 14-18. La vie quotidienne dans les tranchées était organisée par les soldats. Ces derniers s' 



Fiche 3 - Analyse de lettres de poilus à partir de

Traces de souffrances physiques. Conditions de vie dans les tranchées. (météo hygiène



LA 1 GUERRE MONDIALE A LECOLE APPRENDRE ET

Enseigner l'histoire au cycle 3 » proposé par le groupe départemental culture humaniste de la Marne Niveau 2 – la vie des soldats dans les tranchées …



La première guerre mondiale

professeur des écoles dans une progression de cycle 3… L'intérêt des enfants comprendre la vie dans les tranchées



MALLETTE SPECIFIQUE POUR LES ENSEIGNANTS DE CYCLE 3

La vie dans les tranchées. Mallette n°3 : Littérature et Vocabulaire. Des séances clé en main: LULU et LA GRANDE GUERRE de Fabian Grégoire ZAPPE la GUERRE 



Lartisanat de tranchée

Niveaux : Cycle 3 (avec accompagnement de l'adulte) / cycle 4 / lycée / lycée Appréhender différents aspects de la vie quotidienne des poilus.



dossier pédagogique primaire - Cycle 3

Le film peut être proposé à une classe de CM1-CM2 (cycle 3). pour étudier avec précision la vie des soldats dans les tranchées. Les élèves peuvent.



HISTOIRE - GÉOGRAPHIE Thème 3 - La France des guerres

Extrait du programme du cycle de consolidation BOEN n°11 du 26 novembre 2015. par exemple peut servir à illustrer la vie dans les tranchées

La Première Guerre mondiale : la vie dans les tranchées La vie quotidienne dans les tranchées est très difficile. Les soldats français, surnommés les poilus, souffrent : •de la faim et de la soif, •de l'humidité et du froid, •des rats et des poux, •des odeurs nauséabondes, •de l'absence presque totale d'hygiène, •de la peur permanente d'être blessé ou de mourir. Les soldats trouvent du réconfort : •dans le soutien de leurs camarades, •dans les lettres et les colis de leur famille, •dans les rations de vin et de cigarettes fournies par l'armée, •dans la confection d'objets, •lors des permissions. L'horreur des tranchéesLeçons d'histoire - CM2 -Ecole de Provenchères et Colroy Hagimont K.Des mots pour comprendre : poilu : surnom affectueux donné aux soldats français pendant la Première Guerre mondiale permission : congé de courte durée accordée à un militaire

La Première Guerre mondiale : la vie dans les tranchées Leçons d'histoire - CM2 -Ecole de Provenchères et Colroy Hagimont K.Texte 5 Mercredi 29 septembre 1915 Ma chère Louisette, Je t'ai promis, presque solennellement, de te dire la vérité ; je vais m'exécuter, mais en revanche tu m'as donné l'assurance que tu aurais les nerfs solides et le coeur ferme. Je suis depuis ce matin dans des tranchées conquises depuis 2 jours, l'ensemble de ces tranchées et boyaux forme un véritable "labyrinthe", où j'ai erré 3 heures cette nuit, absolument perdu. Les traces de la lutte ardente y sont nombreuses et saisissantes ; et d'abord elles sont plus qu'à moitié détruites par l'ouragan de mitraille que notre artillerie y a lancé, aussi sont-elles incommodes et horriblement sales malgré les réparations urgentes que nous y avons faites ; tout y manque : l'eau (propre ou sale), les boyaux, les latrines ; elles sont à moins de 200 mètres de la 1ère ligne ennemie, avec laquelle elles communiquent par des boyaux obturés ; elles sont parsemées de cadavres français et allemands ; sans presque me déranger j'en compte bien 20 figés dans les attitudes les plus macabres. Ce voisinage n'est pas encore nauséabond, mais il fait tout de même mal aux yeux ; ce matin, à 5 heures, nous arrivons mouillés et harassés, et j'entre dans le premier abri venu pour me détendre, j'avise une bonne pl anche, m'y étends, la t rouve moel leuse, mais 5 minut es après je m'aperçois qu'elle fait sommier sur 2 cadavres allemands ; et bien, crois-moi, ça fait tout de même quelque chose, au moins la 1ère fois. On marmite fort tout autour de nous et vraiment c'est parfois un vacarme ; déjà je ne salue presque plus. Le mal n'est pas là ; il est surtout dans le temps qui est affreux ; depuis 3 jours au moins, les rafales de pluie succèdent aux averses ; les boyaux son t des fondrières innomm ables, où l'on gli sse, où l'on se cro tte affreusement ; aussi suis-je sale au superlatif, au moins jusqu'à la ceinture ; mes mains sont boueuses et les resteront jusqu'au départ ; mes souliers sont pleins d'eau ; heureusement le corps est sec, car l'air est presque froid et le ciel livide. Autour de moi les gens font une tête ! Il nous faudra beaucoup de patience et de moral. Nous sommes c oiffés du nouveau casque en tôle d'acier ; c'est lourd et incommode, mai s cela donne une sérieuse protection contre les éclats de fusants et contre les ricochets, aussi le porte-t-on sans maugréer. Nous avons aussi tout un attirail contre les gaz asphyxiants. Mais nous serons mal ravitaillés : un seul repas, de nuit, qui arriver a froi d le plus souvent ; et cela s'explique à la foi s par la longueur des boyaux et par la difficulté de parcourir une large zone découverte. [...] Tu sais combien je t'aime et quels tendres baisers je t'envoie, partage avec nos chers petits. Jean DéléageTexte 6 6 septembre 1916 Mercredi soir, Ma chère mère, Je t'envoie quelques lignes de tranchées où nous sommes depuis dimanche soir. De la boue jusqu'à la ceinture, bombardement continuel, toutes les tranchées s'effondrent et c'est intenable, nous montons ce soir en 1ère ligne mais je ne sais pas comment cela va se passer, c'est épouvantable. Nous avons déjà des tués et des blessés et nous avons encore deux jours à y rester. Je donnerais cher pour être loin d'ici. Enfin espérons quand même. Adieu et une foule de baisers de ton fils qui te chérit. Gaston Biron

La Première Guerre mondiale : la vie dans les tranchées Leçons d'histoire - CM2 -Ecole de Provenchères et Colroy Hagimont K.Texte 1 2 novembre 1914 Mes hommes trouvent mille petits moyens ingénieux pour se distraire ; actuellement, la fabrication de bague en aluminium fait fureur : ils les taillent dans des fusées d'obus, les Boches fournissant ainsi la matière première " à l'oeil » ! Certains sont devenus très habiles et je porte moi-même une jolie bague parfaitement ciselée et gravée par un légionnaire. Marcel Planquette.Texte 2 1915 Voilà près d'un mois que je ne me suis ni déshabillé, ni déchaussé ; je me suis lavé deux fois : dans une fontaine et dans. un ruisseau près d'un cheval mort ; je n'ai jamais approché un matelas ; j'ai passé toutes mes nuits sur la terre. On dort un quart d'heure de temps en temps. On dort debout, à genoux, assis, accroupis et même couché. On dort le jour ou la nuit, à midi ou le soir. On dort sur les chemins, dans les taillis, dans les tranchées, dans les arbres, dans la boue. On dort même sous la fusillade. Le silence seul réveille. André FribourgTexte 3 1915 Je ne sais pas si je pourrais dormir dans un lit à présent, on est habitué à coucher par terre ou sur la paille quand on peut en trouver. Il y a bien deux mois que je ne me suis pas déshabillé, et j'ai enlevé mes souliers cette nuit pour dormir ; il y avait au moins quinze jours que je ne les avais pas quittés. Je vais te donner quelques détails comment nous avons passé la nuit dans la tranchée. Celle que nous avons occupée a une longueur de cent mètres à peu près, construite à la lisière d'un petit bois [...]. ; elle est profonde d'un mètre, la terre rejetée en avant, ce qui fait que l'on peut passer debout sans être vu. La largeur est généralement de soixante-quinze centimètres et l'on fait de place en place des endroits un peu plus larges de façon à pouvoir se croiser quand on se rencontre. Dans le fond de la tranchée et sous le terrain, on creuse de petites caves où un homme peut tenir couché, c'est pour se garantir des éclats d'obus. Adolphe WegelTexte 4 Dimanche 14 février 1915 Cher ami Quand nous sommes arrivés par ici au mois de novembre, cette plaine était alors magnifique avec ses champs à perte de vue, pleins de betteraves, parsemés de riches fermes et jalonnés de meules de blé. Maintenant c'est la pays de la mort, tous ces champs sont bouleversés, piétinés, les fermes sont brûlées ou en ruine et une autre végétation est née : ce sont les monticules surmontées d'une croix ou simplement d'une bouteille renversée dans laquelle on a placé les papiers de celui qui dort là. Que de fois la mort me frôle de son aile quand je galope le long des fossés ou des chemins creux pour éviter leurs "shrapnels" ou le tac-tac de leurs mitrailleuses. La nuit, j'ai couché longtemps dans un tombeau neuf, puis on n'a changé de cantonnement et je suis maintenant dans un trou que j'ai creusé après le talus. J'emporte ma couverture pendue à ma selle, ma marmite de l'autre coté et en route. J'étais l'autre jour dans les tranchées. Je n'ai jamais rien vu de si horrible. Ils avaient étayé leurs tranchées avec des morts recouverts de terre, mais, avec la pluie, la terre s'éboule et tu vois sortir une main ou un pied, noirs et gonflés. Il y avait même deux grandes bottes qui sortaient dans la tranchée, la pointe en l'air, juste à hauteur, comme des portes manteaux. Et les joyeux y suspendaient leurs musettes, et on rigole de se servir d'un cadavre boche comme porte-manteau [...]. Je compte que tu m'enverras des nouvelles de là-bas et je te quitte en t'envoyant une formidable poignée de main. Taupiac

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