[PDF] Linégalité devant la mort au XIXème siècle





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ETUDE DU PERSONNAGE FEMININ DANS LE ROMAN DU XIXe

est le reflet de la situation concrète de la femme du XIXe siècle. Mais cette victime condamnée à une vie recluse et triste



Les institutrices au XIXe siècle: témoins et militantes de la condition

25 sept. 2012 siècle « Comme les femmes – de l'avis à peu près général - ne doivent pas prendre part



La place de la femme mondaine au XIXe Siècle Madame Bovary

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De la nourrice à lemployée. Travaux de femmes dans la France du

tout au cours du xIxe siecle apportant alors au menage un <( salaire dans la vie des femmes est a I'image d'une societe ou le linge et le.



La double peine des femmes au XIX e siècle : entre travail

De tous temps les femmes ont participé à la vie économique et le XIX e siècle est loin d'avoir inventé le rôle de la femme au travail.



Exemples foréziens

Femmes à la campagne au 19 e siècle. Exemples foréziens. Village de Forez La vie dans une famille rurale



Les femmes et la Révolution française

d'une double volonté : participer à la vie politique malgré l'exclusion dont elles sont aux hommes les œuvres du XIXe siècle contribuent plutôt à la ...



Linégalité devant la mort au XIXème siècle

le Paris du XIXe™ siècle était verticale plus qu'horizontale. faible et l'écart d'espérance de vie entre hommes et femmes important.



Hommes et femmes dans lespace public français depuis un siècle

caractéristiques à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle lorsque urbain où se situe la vie relationnelle «publique» entre les personnes et les ...



Les femmes paysannes au XIXe siècle

Au milieu du XIXe siècle dans une France encore aux ¾ rurale

ASSOCIATION INTERNATIONALE DES DÉMOGRAPHES DE LANGUE FRANÇAIS E

A I D E L F

Démographieetdifférences

L'inégalité devant la mort au XIXeme siècle •Jacques HOUDAILLE

Institu

t nationa l d'étude s démographiques Franc e Eta t d e l a questio n

L'inégalit

devan t l a mor t a préoccup le s hygiéniste s e t urbaniste s d

uXIX*™ siècle. Une bonne douzaine d'articles furent publiés à ce sujet dans les Annales d'hygiène entre 1820 et 1850

(1). La plupart de ces travaux portaient sur la population parisienne pour laquelle les décès étaient répartis selon l'âge et une grande variété de professions. Ces décès étaient rapportés à la population de chaque arrondissement. Ceux-ci étaient classés selon leur richesse. Les statistiques du

XIX4™ siècle permettaient une classification qui n'est plus utilisée à notre époque. L'impôt sur le revenu n'existant pas encore, la répartition des cotes d'impôts locatifs étaient indiquée dans les recueils statistiques.

Ce s donnée s son t disponible s dè s 1820
Le s hygiéniste s e n concluren t qu e l a mor

talité était beaucoup plus liée à la richesse qu'à la superficie par habitant, conclusion qui surprit les contemporains. Ces études exercèrent quelque influence sur l'attitude des classes favorisées en leur donnant mauvaise conscience vis-à-vis des pauvres. Quelques auteurs tentèrent de s'y dérober en s'efforçant de démontrer que la forte mortalité des pauvres tenait à leur immoralité.

Mai s ce s

étude

s péchaien t gravemen t contr e l a démographi e ca r elle s n e tenaien t pa s compt e de s différence s d e l a compositio n pa r âg e d e l a populatio n de s arrondisse ments

D'autre

s difficulté s s e posaien t d u fai t d e l'existenc e d'hôpitaux d'hospice s d e vieillard s e t d e casernes Mm e

Vedrenne-Villeneuve'2'

s'es t efforcée d'éliminer ces causes d'erreur et a repris le s calcul s e n utilisan t l a répartitio n pa r âg e au x recensement s d e Pari s pou r 181
7 e t 1850
. Elle constate une forte surmortalité dans les quartiers les plus pauvres et une aggravatio n d e cett e surmortalit entr e 181
7 e t 1850
Ce s résultat s resten t toutefoi s sujet s cautio n car plu s qu e d

e nos jours, les pauvres et les riches coexistaient dans la plupart des quartiers. La distribution des richesses dans le Paris du

XIXe™ siècle était verticale plus qu'horizontale. Au premier étage logeaient les familles opulentes et, sous les toits, les miséreux.

L e renouvellemen t de s méthode s d e l a démographi e historiqu e devrai t permettr e des analyses plus fines. W Mm e

Vedrenne-Villeneuv

e e n a fai t l a synthès e e t l a critiqu e dan s u n articl e publi e n 196
1 dan s la revu e

Population

4 pp

665-698

Op. cit.

14DÉMOGRAPHIE ET DIFFÉRENCES

O n a depui s longtemp s compar l a mortalit dan s certain s groupe s sociau x bie

n définis à celle de l'ensemble des Français. L'espérance de vie à 40 ans a été estimée à 28 ans pour la noblesse de robe parisienne dans les générations de la première moitié du

XVIII*

siècle, alors qu'elle n'atteignait pas 25 ans chez les Français nés vers 1720. Mais ces comparaisons portent sur peu d'observations et on peut craindre, en outre, une sélection assez forte des personnes étudiées. Il ne suffisait pas de donner la peine de naître pour devenir un Parlementaire au

XVIII*

siècle. Enfin, ces comparaisons ne portent que sur des populations masculines. Le s reconstitution s d e famill e on t permi s de s comparaison s entr e classe s sociale

s à partir des professions indiquées dans les registres paroissiaux ou d'état civil. La profession est indiquée dans la plupart des actes (mariage, baptême des enfants et sépulture). Si on suit la vie entière d'un adulte, dans un village, ces indications apparaissent assez stables. Les laboureurs restent laboureurs et peu de manouvriers accèdent à ce statut. Mais celui des artisans reste assez flou. Doit-on considérer les tisserands et les tailleurs comme appartenant à la catégorie supérieure? Autre difficulté

: les manouvriers, n'ayant pas de propriété, migrent beaucoup. Dans les petites villes, les professions sont moins fixes, les commerçants deviennent ouvriers ou réciproquement Au reste, jusqu'ici, très peu d'études ont été faites sur la mortalité des adultes dans les villages. Quelques monographies'3' (Tourouvre, Thoissey, Ingouville) ont étudié la mortalité des enfants en distinguant deux ou trois classes sociales. Contre toute attente, elles ne révèlent pas une sumortalité des enfants des manouvriers par rapport à ceux des laboureurs. Il se peut cependant que l'enregistrement des décès d'enfants ait été plus mauvais dans les classes les plus pauvres, dont la mobilité géographique était certainement plus forte.

A u contraire dan s l a seul e

étud

e d e cett e sort e fait e pou r un e ville Rouen'4-, la sumortalité des enfants d'ouvriers apparaît clairement

: IO^O = 550 chez les ouvriers, 511 chez les artisans et boutiquiers et 427 chez les notables. Ce résultat, conforme à ce qu'on attendait, tient probablement à la plus grande précision des actes dans cette ville, relativement aux professions.

A notr e connaissance l a seul e

étud

e pou r l a Franc e su r l a mortalit de s adultes fait e e n distinguan t de s classe s sociales port e su r Rouen o J.P Barde t a calcul l'esquotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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