Jean?Claude Mathieu Philippe Jaccottet. LÉvidence du simple et l
Jaccottet d'apre`s Mathieu et le discours critique s'enrichit continuellement de stratégies d'écriture qui appartiennent a` un registre poétique.
« UNE VOIX PRESQUE MIENNE » Que signifie pour Rilke écrire
recueil Vergers qui réunit une bonne partie de ces poèmes. registre
Arbres et poésie : Re-présentations de larbre par le poète
Ainsi par la voie (ou la voix) des artistes – peintres
« UNE VOIX PRESQUE MIENNE » Que signifie pour Rilke écrire
La critique est plutôt sévère sur la poésie de Rilke en français. Ainsi Philippe Jaccottet juge ces poèmes mièvres : Assez souvent il ne faut pas le cacher
2018
31 mai 2018 Véronique Le Ru « « Une voix presque mienne » »
« Viendra le printemps » suivi de « La poésie mystique : entre
18 oct. 2021 Char Jaccottet
Le lecteur et son poème
16 sept. 2015 connaissance exemplaire de l'œuvre de Philippe Jaccottet ... plusieurs voix
La poïétique de la labilité dans lœuvre de Pierre Chappuis
4 févr. 2007 Une autre voix subjacente anonyme et immémoriale ... insaisissable d'un tout du monde
NU(e)69
16 mai 2019 que pour moi
DE LENNUI A LA MORT: UNE COOPTATION DE CRÉATION
L'œuvre poétique de Philippe Jaccottet tend vers l'énigme du monde Aussi le poète se fait-il brièvement le porte-voix d'une tendance partagée par ...
Thèse de Doctorat
Littérature et civilisation françaises (modernes) présentée à l'École Doctorale en Sciences Humaines et Sociales (EDSHS 586) parLydie Cavelier
Thèse dirigée par
Madame Lemonnier-Delpy
Soutenue le 15 janvier 2021, après avis des rapporteurs, devant le jury suivant : Mme A. PRÉTA-DE BEAUFORT, Professeur, Université de Lorraine (Président de jury) M. A. RODRIGUEZ, Professeur, Université de Lausanne (Rapporteur) Mme M.-F. LEMONNIER-DELPY, Professeur, Université de Picardie Jules Verne M. C. MICHEL, Maître de Conférences HDR, Université de Picardie Jules Verne 2La labilité redéfinit un style de relation au paysage qui est avant tout une trame
chiasmatiques entre le poète et le monde, cette trame se décline moins en termes de lieux et de
acousmatiques et kinesthésiques. La labilité de ces étendues spatio-temporelles est répercutée
par la structuration dynamique des recueils poétiques, agençant des ensembles duaux, sériels
aussi bien que de multiples échos. affects se diffractent dans les mouvements qui affectent le monde, dans le rapport aux figures différentielles entre les régimes textuels du vers, des versets et de la prose.La labilité poéthique tient à des oscillations tout à fait réversibles entre les polarités de
chaque lecteur pourrait se revigorer.poïétique valéryenne. Le travail poétique embrasse à la fois un style de rapport au monde, un
Mots clés : Pierre Chappuis (1930-) ; Labilité ; Poïétique, poéthique ; Lyrisme de la réalité ;
Enjambement, enjambée, allure ; Vers, verset, prose ; linguistique, stylistique, philosophie 3 Poiesis of Lability in the Work of Pierre Chappuis, abstract: Lability emerges as a fundamental notion in the work of Pierre Chappuis, to characterise a unique landscape universe as well as to describe the dynamic tensions poïen. Lability redefines the relation to landscape, conceived as an expanding weave of space and time which eludes the dichotomies between reality, imagination, memory and oblivion, and between presence and absence. This weave is spun from the chiasmus of relations between the poet and the world, and is to be understood less in terms of place and matter than of aura, substance shifts, variations, and dynamics of acousma and kinaesthesia. The lability of space and time is mirrored in the unstable structure of the poetry volumes, as it articulates dual and serial ensembles as well as multiple echoes. From a stylistic standpoint, instability is related to deixis and to the lyrical voice, whose affects are reflected in the movements that affect the world, in the relation to fictitious figures and in the confusion of polyphonic configurations. Heterogeneity is found at an enunciative level, but pacing discontinuation also impinges upon the logical-discursive syntactic and graphic process of enjambing, it reconfigures the graphic rhythms and the modes of articulation between text units, thus creating varying similarities and differences between the textual dynamics of verse, long verse (verset) and prose. Poethical lability refers to entirely reversible oscillations between exile in the indifference and insignificance of things on the one hand, and lightness, poetic rejoicing and a new grasp on existence on the other. The poet is taken from one side to the other by the poïetic logics of moment, insipidity and savour, and caress. The kingdom for which the poet yearns is not transcendental, but rather stands at the intersection of living and writing, of landscape and art, and fosters both self-resourcing and resonance with others. Poethical lyricism corresponds to a labile influx, thanks to which every reader might be reinvigorated. Lability is to be defined as a principle which articulates multiple notions originating poïesis. Theorising poetic work means acknowledging a style of relation to the world, a style of writing, and the way the poem reverberates in the reader.Keywords: Pierre Chappuis (1930-); Lability ; Poïesis, poethics ; Lyricism of reality ;
Enjambment, enjambing, pacing ; Verse, long verse, prose ; Linguistics, stylistics, philosophy 4À Pierre Chappuis,
À Thomas
Remerciements
À Marie-Françoise Lemonnier-Delpy qui a accepté de suivre ce travail, À Béatrice Bonhomme et Caroline Andriot-Saillant qui en ont suivi les étapes, Au service des Archives de la Bibliothèque Publique Universitaire de Neuchâtel, et tout particulièrement à Martine Noirjean de Ceuninck qui a facilité mes recherches dans le fonds "Pierre Chappuis", À David André, secrétaire de rédaction de La Revue de Belles-Lettres. 5TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION 14
Première partie : Labilités de la poïétique du paysage 29 approfondissement de leur manque 391.1. Fragilités et turbulences 43
1.1.1. Consentir à la précarité, " happés, heureux en dépit de la chute probable » 43
1.1.4. Matières cendreuses et cinétiques de dissémination 51
1.1.5. Des états de choses discordants qui, dans un même mouvement, mettent en cause la
1.2.2. Déhiscence et compacités diaphanes 80
1.3. Le " double fond » de la réalité 89
1.3.1. Du dédoublement des choses 91
1.3.2. Le jeu des reflets 93
1.3.3. La doublure de la réalité 95
1.3.5. Une profondeur béante sur le vide 99
2.1. Une texture qui se file et se défaufile 104
2.1.4. Coutures et rapiéçages 114
62.3.5. Cinétiques rythmique, cardiaque et respiratoire 132
3.1.1.2. Texture optique 139
3.1.1.3. Motilité haptique du regard 140
3.1.2. Cinétiques de la marche 153
3.1.2.1. Déployer une étendue à mesure de la marche 154
3.1.2.2. " Vivement, emboîter le pas ! » 158
3.1.2.3. Les inflexions de la marche 160
toujours en cours de rénovation » 183 II-1. Les répons kaléidoscopiques entre les recueils 1861.1. Des échos et des effets de résonance ménagés par les répons entre les titres des
recueils 1871.2. Les répons entre les poèmes de différents recueils 188
1.2.1. Des poèmes dont les titres se répondent 188
1.2.2. Des textes se répondant 193
II-2. Labilités structurantes : la " charpente musicale » des livres 2022.1.1. La " charpente labile » du Cahier de nuages et la référence à Béla Bartók 206
2B2B 3MUPLPLRQV VPUXŃPXUMOHV HP OMNLOLPp GH OM ŃOMUSHQPH GHV °XYUHV TXH GpPMUTXHQP OHV
parties ? 2152.2.1. Labilité des démarcations chronologiques du recueil Dans la foulée 215
2.2.2. Structurations relatives aux saisons dans les recueils Décalages, Pleines marges et Mon
murmure, mon souffle 2192.2.2.1. Les saisons sont des amers, des points de reconnaissance autour desquels flottent les
poèmes 2202.2.3. Partitions et labilités architecturales dans Comme un léger sommeil, Entailles et Dans la
lumière sourde de ce jardin 2292.2.3.1. Comme un léger sommeil 229
72.2.3.2. Entailles 233
Une structuration rigoureusement équilibrée 234Tous les poèmes entrent en résonance 235
Les ensembles intérieurs aux parties 237
2.2.3.3. Dans la Lumière sourde de ce jardin 239
Le fonctionnement ternaire des quatre parties centrales 240 Oscillations tonales, le déploiement vibratoire du livre dans son ensemble 241II-3. Des répons labiles mais structurants 245
3.1. Dynamiques structurantes dans les recueils ne présentant pas de parties 246
3.1.1. La mise en regard des poèmes dans Distance aveugle 246
3.1.1.1. De la disposition des titres dans le sommaire 247
3.1.1.2. Le déploiement en vrille des poèmes 248
portée de la voix) 251 Distance aveugle et À portée de la voix) 253 la voix) 2543B2B GHV MOOXUHV YLNUMPRLUHV PpQMJpHV MX Ń°XU GHV HQVHPNOHV GXMX[ HP GHV VXLPHV 259
3.2.2. Les dynamiques de prolongement vibratoire 263
3.2.4. Dynamiques de surimpression 268
Conclusion du chapitre II 271
Conclusion de la première partie : Le glissement entre les approches thématique, structurelle et stylistique 273 Deuxième partie : Tensions poïétiques et concurrence vers-prose 276Chapitre I : Vers et prose ayant " mêmes moyens » 280
1.1.1. Les indicateurs 287
1.1.1.1. Les déictiques 288
1.1.1.2. Les pronoms représentants 291
1.1.1.3. Le pronom relatif " qui » 293
1.1.2. Les troubles de la relation prédicative 295
1.1.2.1. Détermination grammaticale et indétermination poétique 295
1.2. Un lyrisme sympathique 306
8 déségotisation 3091.2.1.1. La " diffraction affective » 311
1.2.1.2. Interlocutions lyriques 315
1.2.1.3. Les gestes sympathiques 319
1.2.2. Des figures labiles 323
1.2.2.1. Des figures comme projections miroitantes du locuteur textuel 325
1.2.2.2. La commutation des figures dans le sillage des mythes et des allégories 328
1.3. Dynamiques énonciatives polyphoniques : pour une approche polyphonique du sujet
lyrique 3371.3.1.1. La voix et le point de vue des figures 342
1.3.1.3. Une autre voix subjacente, anonyme et immémoriale 347
1.3.1.4. La voix des choses parlantes 349
1.3.2. Polyphonies internes : " polyphonie pour une voix seule » 352
1.3.2.1. Tiraillements polyphoniques 353
1.3.2.2. Le dédoublement de la voix du locuteur 356
1.3.2.3. Rumeurs endophasiques 359
I-2. Hétérogénéités discursives 3632.1. Hétérogénéité : les écarts logico-discursifs 367
2.1.1. Les écarts discursifs procédant par dissensions 367
2.1.1.1. Les tensions contradictoires 368
2.1.2. Le dire hétérogène des ponctèmes blancs 377
2.1.2.1. Les " intermittences du vivre-écrire » 379
2.1.2.2. Les ponctèmes parlant des dynamiques relationnelles entre le locuteur et le cours des
choses 3812.1.2.3. Les ponctèmes parlent des tensions de durée, des distances intérieures 384
Les ponctèmes révélant une propension au détachement réflexif 387Les ponctèmes instaurant un suspens 388
2.2. Fluidités textuelles et phrastiques 390
2.2.1. La fluidité textuelle comme " puissance de continuité née de la discontinuité » 393
2.2.1.2. Bifurcations et jointures 396
2.2.1.3. Entrelacement et dédoublements des fils textuels 398
2.2.2. Les allures phrastiques 402
2.2.2.1. Le tempo de la phrase 405
Les suspens de la phrase 406
Les " saillies » de la phrase 411
Les reprises 414
Les effets de glissements et de décalages 416
93.3.1. De la logique figurale des emplois des morphèmes de comparaison 439
3.3.1.1. Le morphème comparatif " comme », foyer poïétique de " décalages» 440
3.3.2. Figuralité et structuration textuelle : processus de stratifications 446
3.3.2.1. Stratification figurale et structuration textuelle, autour du morphème " tel » 447
3.3.2.2. Décrochements typographiques et stratification figurale : le style parenthétique 448
acousmatique 4533.3.3.1. La harpe, pivot métaphorique de la figure acousmatique 454
3.3.4. Figuralités posturales 460
Conclusion du chapitre I 463
Chapitre II : Vers et prose : phénomènes de " bord à bord » et de concurrence 466 II-1. Phénomènes de concurrence dans les poèmes-pages 473 sur la ligne 4771.1.2. Le couplage des fragments courts et blanchis concurrence les vers et leurs articulations
verticales 4861.1.3. Cinétiques poïétiques de la compacité et du blanchiment 488
1.2. Démarcation des frontières phonographiques : labilités concurrentielles entre
enjambement et enjambée 494 4951.2.1.1. En vers, " Tous les enjambements sont possibles » 497
1.2.2.2. Enjambées, rebonds et ricochets : verticalités poïétiques du texte en prose 509
1.2.3. La dislocation syntaxico-graphique entre la principale et la relative 511
II-2. Labilités poïétiques dans les rubans textuels 5162.1. Les phénomènes concurrentiels des rubans de " vers étalés ou prose en débris »
dans Éboulis et Dans la foulée 5192.1.1. Un poème, des allures textuelles 522
2.2. Phénomènes concurrentiels liés aux enjambées 533
2.2.1. Enjambées et poïétiques combinatoires dans les rubans textuels 534
2.2.2. Les enjambées entre rubans qui se suivent 540
2.2.2.1. Élasticités textuelles et enjambées 541
2.2.2.2. Rebonds, reprises et retouches 542
2.2.4. Les enjambées entre unités supérieures 553
10 II-3. Le " bord à bord» entre vers et prose 5563.1.1. Le foyer des vers de " Absence exubérante » dans Éboulis & autres poèmes 559
prose 5643.2.1. La poétique du cahier 568
3B2B3B IH Ń°XU GHV SRqPHV-pages 572
3.3. Le cas-limite du poème " Une explosion de givre » 581
Conclusion du chapitre II 585
Conclusion de la deuxième partie 587
I-1. La séparation du monde est ce qui rend néanmoins parlant 6061.1. La " rumeur de toutes choses » 607
1.4. Réversibilités entre un silence parlant et une parole taciturne 628
I-2. Sonder la distance aveugle qui relie au monde, dans la déprise et le dessaisissement 6362.1. Poét(h)ique de la disponibilité intérieure 639
2.1.1. Le travail vivant de la disponibilité auctoriale 640
2.1.2. La parole du locuteur textuel travaillée par la disponibilité au monde 645
2.1.2.2. Quand le locuteur " fait corps avec la distance qui le sépare de son objet » 649
2.1.2.4. Relations miroitantes entre la rêverie du locuteur et celles des choses du paysage 659
2.2. Le dessaisissement extatique 662
2.2.1. Le dessaisissement et le renouvellement poétique lyrique 663
2.2.3. Modalités du dessaisissement dans les poèmes 670
I-3. Le travail obscur dans la matière poétique 6823.1. Confiance et défiance envers les mots 683
3.2. Le travail sur les mots 687
3.4. Une matière poétique qui (se) travaille 694
11I-4. " Le sens de la marche » 698
4.1. La marche et la mise en tension des forces créatrices 700
4.2. Un parcours aventureux 704
4.4. Cheminement poétique et destinée humaine 714
Conclusion du chapitre I : Clarté et obscurité : " deux aspects de la réversibilité qui est
vérité ultime » 7181.3. Les choses faisant navette dans le temps 744
1.4.1. Le retour sur les mêmes lieux 750
1.4.2. La surimpression des instants 755
II-2. La logique poïétique touchant aux moindres choses 7672.1. Donner poids aux choses moindres 770
2.1.1. Affronter le risque de la banalité : du " banal constat » et de la " simplicité évasive » 771
2.1.2. Les choses en gloire 777
2.1.3. La logique poïétique du déploiement de sens 782
2.2. Logique poïétique de la savouration 788
2.2.1. La fadeur et la saveur 791
2.2.1.1. Fadeurs du paysage 791
2.2.1.2. " Reste de son » et " reste de saveur » 796
2.2.3. En réjouissance des choses 806
2.2.3.2. Les choses caressantes 808
2.2.3.3. Une relation érotisée aux choses 814
3.1.1. Un monde " désert, désaccordé » 824
3.1.2. Les préoccupations quotidiennes 829
3.1.3. Labilité tragique de la plénitude 832
3.2.2. La " resacralisation laïque » du quotidien ? 837
3.2.3. Une mystique de la participation ? 838
3.3. Le lyrisme, royaume poét(h)ique 845
123.3.1.1. Un monde qui résonne en deçà du chant 850
3.3.1.3. Le poème, une promesse en deçà du chant 856
3.3.2.3. Une conscience poétique prismatique 867
Conclusion du chapitre II 871
Chappuis 883
1.2.2. La mise en dialogue intermédiale 893
1.2.3. Se com-SUHQGUH OHV Ń°XUV 898
1.2.4. Un autre espacement poétique 900
1.3.1. Les épigraphes 906
1.3.1.1. Les épigraphes de parties 908
Les épigraphes de Muettes émergences 914
1.3.3. Les notes et les dédicaces 931
1.3.3.1. Les notes 933
1.3.3.2. Les dédicaces 938
1.4. Pratiques de la citation 942
1.4.1. Les citations dans Un cahier de nuages 943
1.4.2. Les pratiques citationnelles dans les notes et dans les essais 947
Spécificités des pratiques citationnelles dans " Battre le briquet » 9551.4.3. Les pratiques citationnelles dans Muettes émergences 962
III-2. Les figures de lecteurs 972
2.1. Les figures relationnelles du lecteur : se figurer la relation au " lecteur inconnu », à
2.1.1. La figure intériorisée du lecteur-auteur 975
2.1.2. Le poète-lecteur, figure axiologique modélisatrice du processus de la lecture comme mise
en relation entre un lecteur et un auteur 9792.1.3. Se figurer en relation avec le lecteur 986
2B2B1B 8QH °XYUH SOpQL[ 992
2.2.2. Figures et manières de lecteurs pour penser des reliements poéthiques au monde 994
2.2.2.1. Se figurer un lecteur prenant en charge le déploiement textuel 995
De Wolfgang Iser à Pierre Chappuis 995
La figure du lecteur aux prises avec les disjonctions textuelles 996Conclusion du chapitre III 1003
13Conclusion de la troisième partie 1005
CONCLUSION 1011
GlOSSAIRE 1026
ANNEXES 1038
Annexe 1 : Buonamico Buffalmacco, Le Triomphe de la mort 1038 Annexe 2 : Paul Cézanne, Homme assis. Portrait de Vallier 1038 Annexe 3 : Vincent Van Gogh, Le Champ de blé aux corbeaux 1040 Annexe 4 : Rosa, Antonio Ramos, " A probreza de certas palavras » 1040 Annexe 5 : André Siron, Vivier végétal 1041BIBLIOGRAPHIE 1042
HB IHV °XYUHV GH 3Lerre Chappuis 1042
II. Ouvrages et articles sur Pierre Chappuis 1054
IV. Théorie littéraire, philosophique et esthétique 1070INDEX DES NOTIONS 1097
14INTRODUCTION
du poète romand1. En effet, pour ce qui est de la critique universitaire française, Michel Collot
est le premier à avoir fait connaître le poète neuchâtelois auquel il a consacré divers articles.
Mais surtout, il a imposé une entrée à son nom dans le Dictionnaire de poésie de Baudelaire à
nos jours2 puis lui a dédié des chapitres dans Paysage et poésie du romantisme à nos jours
(2005), ou tout dernièrement dans Le Chant du monde dans la poésie contemporaine française (2019)3B (Q 2001 HVMNHOOH FORO M SRXU VM SMUP MNRUGp GHX[ °XYUHV Soustrait au temps et Éboulis et autres poèmes, sous un angle stylistique4 ; en 2007, Blandine Margoux a de Pierre Chappuis. Par exemple, deux revues ont dédié au poète un ou plusieurs de leurs numéros : La Sape en 1999, La Revue de Belles-Lettres, en 1999 et en 2017. Par ailleurs, unouvrage collectif, Présences de Pierre Chappuis, a été publié en 2014 sous la direction
répond notre projet.majeur mais, si la singularité du travail de Pierre Chappuis gagne à être comprise, c'est aussi
Seconde Guerre mondiale à nos jours, mais elle ouvre aussi sur une aire de contemporanéité1 Pierre Chappuis est né en 1930 à Tavannes mais réside depuis longtemps à Neuchâtel.
2 Collot, Michel, " Pierre Chappuis », Dictionnaire de poésie de Baudelaire à nos jours, dir. Michel Jarrety.
Paris : Presses Universitaires de France, 2001, pp. 128-129.3 Collot, Michel, Paysage et poésie du romantisme à nos jours. Paris : José Corti, 2005, " Dans les marges du
paysage », pp. 355-369. ; Le chant du monde dans la poésie contemporaine française. Paris : José Corti, " Les
Essais », 2019, " Édifier les débris », pp. 309-317. langue, n°3, 2001, pp.138-158.février 2007, consulté le 04 octobre 2016. URL : http://trans.revues.org/143 ; DOI : 10.4000/trans.143.
6 Parmi les diverses contributions réunies, celles de Sylviane Dupuis et Antonio Rodriguez ont été les plus
déterminantes. 15 avec le préromantisme français et avec le romantisme français ou allemand. Bien que notrecelui-ci publie des articleV ŃULPLTXHV MX VXÓHP GHV °XYUHV GH VHV SUpGpŃHVVHXUV HP GH VHV
Durant ses études universitaires en Lettres, Pierre Chappuis est en particulier influencé Bouchet, Jacques Dupin et Michel Leiris et par la prévalence des questionnements sur le Tâche9 et aussi de John E. Jackson qui participe à la direction de la Revue de Belles-Lettres (Suisse), que de nouvelles découvertes et de nouveaux dialogues se nouent. Parmi lescontributeurs de cette dernière revue, certains ont sans doute été plus influents ou plus
7 Tracés d'incertitude. Paris : José Corti, 2003 : D. Blanchard, Y. Bonnefoy. A. du Bouchet, J.-P. Burgart, N.
Cendo, R. Char, J. Daive, C. Dourguin, J. Dupin, S. Dupuis, A. Emaz, J. Follain, R.-L. des Forêts, R. Giroux, C.
Hubin, P. Jaccottet, W. Lambersy, J. Laude, M. Leiris, J.-P. Lemaire, G. Macé, H. Michaux, J. Pérol, F. Ponge,
P. Reverdy, J.-L. Sarré, J.-C. Schneider, P.-A. Tâche, J.-F. Tappy, J. Tardieu, J. Tortel, P. Voélin.
8 Aux éditions La Dogana, Pierre Chappuis a trouvé en Florian Rodari une attention à la typographie, à la mise
2003.9 Anne-Lise Delacrétaz a mis en lumière les affinités entre les deux auteurs en étudiant leur correspondance. Ce
article intitulé " Pierre Chappuis et ses pairs à travers son échange de correspondance avec Pierre-Alain Tâche »
(in A. Buchs (dir.) ; A. Lüthi (dir.), Présences de Pierre Chappuis. Paris : Orizons, 2014, pp. 89-100).
16 Pierre Lemaire, Anne Perrier, Francis Ponge, Gustave Roud, Jean Daive ou encore Jean-LucSarré, Jean-Claude Schneider10. En 1981, Florian Rodari11 fonde les éditions La Dogana
regroupe des poètes avec lesquels Pierre Chappuis entretient des liens particuliers : Philippe Jaccottet, Anne Perrier, Pierre-Alain Tâche, Pierre Voélin, Frédéric Wandelère.champ littéraire français, plusieurs pôles peuvent être mentionnés. Le poète rapproche son
et de la langue, quant au " moteur blanc13» des ponctèmes, c'est dans une relation étroite avec
du " lyrisme de la réalité14», c'est de Pierre Reverdy que se réclame Pierre Chappuis. Dans le
qui sont la quête spirituelle et la discrétion lyrique. La première est fortement marquée par la
10 Le fonds des archives de la Bibliothèque Publique Universitaire de Neuchâtel garde trace des échanges
épistolaires entre les auteurs mentionnés.
Bouchard. Bazas : le Temps qu'il fait, Coll. Cahier / le Temps qu'il fait, 2013).Joubert essayiste : critique et pratique d'un genre protéiforme », in Romantisme, vol. 164, no. 2, 2014, pp. 15-25.
13 Bouchet, André du, Dans la chaleur vacante. Paris : Gallimard, Poésie/Gallimard, 1999, pp. 59-60.
14 Pierre Reverdy vise à " fixer le lyrisme de la réalité. » (¯XYUHV ŃRPSOqPHV PRPH HH. Paris : éditions
Flammarion, Mille&une pages, 2010, " Le Gant de crin », p. 546).15 Nous renvoyons notamment au panorama proposé par Doris Jakubec dans Jarrety, Michel (dir.), Dictionnaire
de poésie de Baudelaire à nos jours. Paris : Presses Universitaires de France, 2001, " Suisse romande (poésie) »,
pp. 783-790. 17aussi en résonance avec la poésie de Pierre-Alain Tâche (1940-) par exemple. Reste à préciser
ne reconnaît pour pays poétique que la langue16. Parallèlement, il faut insister sur un premier point essentiel pour comprendre le L'inquiétude de l'esprit ou Pourquoi la poésie en temps de crise ?17. Le poète romand ne seposée aux trois poètes François Debluë, Claire Genoux et Pierre Chappuis19. Ce dernier réagit,
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