LA TRADITION DU LATIN EN FRANCE
sans le latin et la littérature latine
ALBERT LE GRAND ET LAVERROÏSME LATIN
latin systématique que saint Albert n'avait pas eu l'occasion d'aborder
Le latin commun et le latin des Chretiens
J. De Ghellinck Latin chretien ou langue latine des chretiens
Les elements vulgaires du Latin des chretiens
tion n'a pas manque d'y laisser des traces qui ne se sont plus eff cees. C'est sur l'origine et l'histoire de ces vulgarismes qui son.
ISO-Latin-1 norme de codage des caractères européens ? trois
Ou respectivement ISO 8859-1 et ISO 10646 : voir [1
Qui est latin?
Quartier latin; langues latines nations latines
Qui est latin?
Quartier latin; langues latines nations latines
Rhotacisme Synchronise du latin classique et Rhotacisme
en latin classique du rhotacisme diachronique; mais cette dépen- dance génétique ne l'empêche pas d'être "un fait dans son ordre"3).
Commercialization and Mission Drift: The Transformation of
n.a. non applicable. Source : CGAP Inventory of Microfinance Institutions in Latin America (« Répertoire des institutions de microfinance en Amérique latine »)
LATIN ou PAS LATIN ?
Si mon enfant fait du latin il partira en voyage scolaire en Italie. VRAI et FAUX. Ces six dernières années trois voyages en Italie ont été organisés.
tudeSpciale
GROUPEC UNSRNOLLT AT LIGNSFICOCGTDN°5MARS 2001
COMMERCIALISATION ET DÉRIVE DE LA MISSION DES IMF LA TRANSFORMATION DE LA MICROFINANCE EN AMÉRIQUE LATINEIntroduction
Nulle part la commercialisation de la microÞnance nÕa progress plus rapidement quÕen Am-
rique latine. Il y a encore quelques annes, la microÞnance tait le domaine rserv des organi-
sations non lucratives et des socits coopratives. AujourdÕhui, les banques commerciales four-
nissent pour cent des fonds destins aux microentreprises. pour cent proviennent desdes autres intermdiaires Þnanciers dots dÕagrments spciÞques. Pour certains, cette volution
est le signe que la microÞnance est entre dans sa phase Þnale : la prestation massive de services
Þnanciers aux pauvres par des entreprises commerciales. Ce document traite de lÕimpact de la commercialisation sur la strat gie et les performances des institutions de microÞnance ( ) en Amrique latine. Il passe en revue les lments cls de lÕap-proche commerciale de la microÞnance et tudie le paysage de la microÞnance et ses diffr
entsacteurs dans cette rgion. Il value la rentabilit de la microÞnance en Amrique latine ainsi que
lÕimpact de la concurrence et les rponses qui y sont faites. LÕun des principaux objectifs est dÕva-
luer les ralisations majeures de la microÞnance en Amrique latine, non seulement par rapport
la mission initiale de nombreuses institutions de microÞnanceÑcrer des emplois et soutenir
lÕentreprenariatÑmais aussi par rapport la mission de prestation de services Þnanciers un
groupe cible compos des segments les plus pauvres de la population act ive pauvre. Le fait que le montant moyen des crdits soit beaucoup plus lev dans le c as des institutions réglementéesconstitue-t-il une volution naturelle vis--vis dÕun groupe cible lui-mme plus mature, ou faut-
il y voir une drive par rapport la mission initiale? Les actuelles "XVnon réglementéesciblent-
rglementes? LÕtude aborde ces questions, ainsi que dÕautres points importants, sur la base dÕin-
formations rcentes relatives lÕAmrique latine, et tente de prsenter une sort e dÕtat du sec- teur et de ses dÞs dans la rgion. es institutions de microÞnance lors de leur participation la confrence des Banques Commerciales, en septembre Salvador au Brsil1 , soit partir des rapports communiqus par ces institutions aux rseaux auxquels ellesappartiennent, soit par contacts directs (voir lÕannexe 1 pour la liste des institutions incluses dans
lÕanalyse et dans les donnes prsentes). 2Elements cles dÕune approche commerciale
Amrique latine, penchons-nous un instant sur les trois principes cls dÕune approche commerciale de la micro- Þnance : rentabilit, concurrence et rglementation. La commercialisation de la microÞnance se dÞnit dÕabord En Amrique latine, les institutions de microÞnance qui ont adopt une approche commerciale sont non seulement plus rentables que leurs homologues oprant dans dÕautres rgions en dveloppement, mais aussi dans certains cas plus rentables que les banques commerciales tradition- nelles situes dans les mmes zones quÕelles. Une fois que les institutions de microÞnance ont com- menc grer leur activit sur une base commerciale, leur environnement est rapidement marqu par la concurrence. duisent un effet dÕentra"nement, incitant les autres suivre leur exemple et offrir des services similaires. Cela oblige leur tour les institutions de microÞnance oprer des changements dans la conception et la tariÞcation de leurs produits, dans leurs mcanismes de prestation, ou modi- Þer dÕautres composantes essentielles pour prserver ou augmenter leur part de march. Dans de nombreux pays dÕAmrique latine, les institutions de microÞnance se font une rude concurrence pour servir un groupe cible com- mun. Dans certains pays, il semble que le march atteigne de ce fait un point de saturation. En Bolivie par exemple, la concurrence est devenue tellement acharne que les pra- tiques prdatrices de certaines , associes au surendet- tement des clients, ont conduit la dgradation du porte- feuille de tous les acteurs prsents sur le march. Ce surendettement nÕest pas sans rappeler ce qui sÕest pass sur le march du crdit la consommation dans les pays plus avancs. EnÞn, lÕatteinte de la prennit tant en Amrique latine une condition pralable lÕobtention dÕun agrment, celaD laisse supposer que les institutions de microÞnance agres rglementes ont dj adopt une approche commerciale. Les rglementes sont beaucoup plus prennes que leurs homologues non rglementes, bien que beaucoup dÕentre elles aient commenc en tant quÕorganisations non rglementes ou dotes dÕagrments spciaux, clairement ancres dans le secteur non lucratif.La commercialisation de la microÞnance en
Amrique latine
En Amrique latine, la microÞnance semble domine par une approche commerciale, et dans de nombreux pays de la rgion sÕest dÕailleurs dvelopp un vritable marcDh de dans la prolifration des acteurs du secteur. Ce chapitre met en vidence les caractristiques cls du paysage de la microÞnance en Amrique latine et passe en revue les dif- frents types de structures institutionnelles ayant adopt une approche commerciale de la microÞnance. Caractéristiques principales de la microfinance en Amérique latine La commercialisation de la microÞnance en Amrique la- tine se caractrise par lÕimportance croissante du rle des réglementéespar rapport aux non réglementées. Les ment pour cent des fonds octroys aux microentreprises dÕAmrique latine, et touchent pour cent des clients ser- vis (Þgure ). Il y a seulement cinq ans, pratiquement au- cun de ces clients nÕtait servi par des entits rglementes. Le secteur est galement caractris par une concurrence et une pntration croissantes du march. Actuellement, plus de million de clients dtiennent environ mil- titutions de microÞnance dÕAmrique latine 2 . Dans pays de la rgion, le microcrdit touche probablement plus de pour cent du march potentiel, et dans certains pays le taux de pntration du march est suprieur pour cent. Dans certains grands pays cependant, le secteur de la mi- croÞnance nÕest quasiment pas dvelopp. Si les institu- russi pntrer les petits marchs du crdit aux microen- vivent la plupart des pauvres de la rgion (Þgure ). Sur les millions au moins de clients potentiels de microcr- dit, presque millions vivent dans des pays o les meilleures pratiques en microcrdit sont quasiment inconnuesÑAr- gentine, Brsil, Mexique, Uruguay et Venezuela (moins de clients sont desservis dans ces pays). A lÕexception de lÕUruguay, ce sont tous des grands pays. autres mil- lions vivent dans des pays o le secteur de la microÞnance 3 Chili, Colombie, Costa Rica, Rpublique dominicaine, Equateur, Guatemala, Paraguay et Prou. Seuls TLL LLL clients potentiels vivent dans des zones o la microÞnance touche au moins la moiti de son march. En dÕautres termes, il ressort que RLpour cent des clients actuels de microcrdits en Amrique latine vivent dans des pays qui ne reprsentent que CPpour cent de la demande potentielle. QuÕest-ce qui explique cette rpartition ingale de la mi- croÞnance en Amrique latine? LÕune des raisons est le manque dÕcrdibles sur les grands marchs. Bien quÕil y ait un petit nombre dÕ notables au Brsil et au Mexique, elles nÕont pas eu le mme effet de dmonstra- tion que dans la plupart des autres pays de la rgion. Pour diffrentes raisons, les nÕont pas prolifr, ni frapp lÕimagination des banques sur les marchs plus tendus deNordeste au Brsil.
Il est galement possible que les institutions bancaires spcialises en microÞnance rencontrent de tels obstacles pour entrer sur ces grands marchs, quÕelles les jugent in- veloppent dans ces pays, notamment en terme de crdit la consommation, les arguments plaidant en faveur du d- veloppement dÕinstitutions spcialises ont tendance se microcrdit a vocation tre absorb par les institutions bancaires commerciales et sÕintgrer dans une gamme commerciale comme un produit supplmentaire, conu pour toucher les clients revenus faibles et assez faibles.Typologie de la microfinance commerciale en
Amérique latine
En Amrique latine, la commercialisation de la micro- Þnance a pris plusieurs voies diffrentes. Cette section pr- sente une typologie des diffrentes structures institution- nelles oprant en microÞnance sur une base commerciale, et se trouvant par consquent en situation de concurrence. Comme on le voit dans le tableau P, ces institutions peu- vent se classer en deux principales catgories : les r- glementes et les non rglementes. Figure 1 : Répartition des institutions réglementées et non réglementées sur le marché de la micro- finance en Amérique latine, 1999 Inventory of Microfinance Institutions in Latin AmericaNombre d' institutions
Clients actifsCrédits en cours
4Institutions de microÞnance rglementes
Pour les besoins de ce document, les institutions de mi- croÞnance rglementes ont t classes en trois groupes : les de microcrdit transformes, les institutions de microÞnance dotes dÕun agrment spcial, et les banques commerciales traditionnelles.ONG de microcrédit transformées
sont transformes en institutions de microÞnance agres, obtenant le mme statut juridique que les banques ou so- ainsi transformes servent suivi en Bolivie, o le microcrdit est n dans le milieu des pes, elle ont vu un avenir possible pour elles dans le sec- (Bancosol) en . Plus tard, Finansol a t form parCorposol en Colombie, et Financiera Calp"a par au
Salvador. Au Prou, MiBanco a rcemment t cr par Accin Comunitario del Per. Toutes ces institutions se sont servies de dispositions dÕagrment prexistantes rela- spécifiques pose dÕqui se sont transformes en institutions de microÞnance spcialement agres, en coopratives de cr- dit ou en intermdiaires non bancaires locaux municipaux appels Ç cajas È. Elles se distinguent du premier groupe dans la mesure o lÕagrment quÕelles ont reu sÕinscrit dans un cadre lgislatif spciÞque la microÞnance (co- Figure 2 : Répartition de l'offre et de la demande de microcrédit en Amérique latine, troisième trimestre 1999 Inventory of Microfinance Institutions in Latin America 5 opratives de crdit ou cajas), et non dans la loi bancaire gnrale. Ce groupe sert clients. bancaire, dÕautres de microcrdit ont sollicit avec accder aux ressources de la banque centrale. Au Prou, les institutions de microÞnance les plus importantes sont les cajas municipales, des intermdiaires Þnanciers locaux sp- cialement mis en place pour collecter les dpts. Elles ont caire et soumises la rglementation et supervision. Depuis, le gouvernement a tabli un autre agrment non bancaire Au Prou, la commercialisation sÕest donc accompagne dÕune composante plus coercitive que dans les autres pays de la rgion. Coopratives de crdit. Dans ce document, les membres des coopratives de crdit sont gnralement exclus du to- tal des clients servis et leurs activits ne sont pas prises en compte dans les montants de crdit prsents. Cependant, les diffrences entre coopratives de crdit et institutions de microÞnance ne sont Þnalement pas si nombreuses. Certaines dÕentre elles se sont rallies aux mthodologies de crdit adoptes par la communaut de la microÞnance. Plus important encore, la majorit des coopratives de cr- dit ont un nombre signiÞcatif de membres qui pourraient tre classs comme microentrepreneurs ou comme membresdes mmes communauts faible revenu que ciblent lesprogrammes de microcrdit. Le degr de recoupement
entre les institutions de microÞnance et les coopratives de crdit nÕest pas facile dterminer et ncessite des tudes approfondies. Les coopratives sont plutt implantes dans les zones rurales et les institutions de microÞnance dans les zones urbaines. Les tudes menes par (World Council of Credit Unions) en Equateur, au Salvador et au coopratives de crdit peuvent tre classs comme pauvres. approfondit actuellement cette recherche dans le cadre de son action visant aider les coopratives de cr- dit dans leurs stratgies de marketing. A partir des don- nes dÕune tude portant sur coopratives de crdit de Bolivie, du Guatemala et du Honduras, des chercheurs ont constat que pour cent des crdits de ces institutions taient accords des entreprises agricoles et pour cent des entreprises non agricoles
3 . Les tudes menes en Equa- teur, au Salvador et au Nicaragua montrent quant elles que pratiquement toutes les entreprises bnÞciant de prts des coopratives de crdit peuvent tre classes comme mi- croentreprises du fait quÕelles emploient moins de cinq personnes. Banques et sociétés financières traditionnelles servent au total clients. Cette catgorie est domi- ne par les banques qui voient dans le microcrdit une Tableau 1 : Institutions menant des activités de microfinance en Amérique latine Amérique latine Nombre Nombre EncoursSolde de Pourcentage du PIB d'institutions de clients de crédits crédit moyen par habitantRéglementées
Non réglementées
Total 6 source supplmentaire de bnÞces, bien quÕon y trouve de nombreuses institutions traditionnellement considres comme orientes vers le dveloppement, comme Banco del Estado au Chili, Banco do Nordeste au Brsil et Banco delPaciÞco en Equateur.
LÕentre des banques commerciales sur le march de la microÞnance est une caractristique distinctive cl de la concurrence en Amrique latine. Non seulement les "XV de microÞnance se trouvent en concurrence les unes avec les autres, mais elles sont galement concurrences par le secteur bancaire formel, traditionnellement considr comme un secteur distinct, ne reprsentant donc aucune menace pour les "XVde microcrdit. Attires par la pro- messe dÕun vaste march et par les rendements levs at- plus de banques traditionnelles et dÕinstitutions non ban- croÞnance. Les techniques de microcrdit semblent tre re- prises par les tablissements bancaires associes une stratgie commerciale cl, comme lÕillustrent les dpts dÕpargne sur livret. Au Chili, Banco del Estado est la caisse dÕpargne nationale. Banco Santander au Chili et les toutes du crdit la consommation aux classes salaries in- frieures et moyennes. Banco de Desarrollo au Chili, Banco do Nordeste au Brsil, Banco Econmico en Boli- vie et Banco Solidario en Equateur font du service aux pe- tites et microentreprises une stratgie commerciale cl. possible de distinguer deux sous-groupes diffrents : Les banques commerciales qui ont identifié le secteur de la microfinance comme une nouvelle niche de marché et in- tégré la microfinance dans leurs activités.Au Chili, o cette approche est la plus rpandue, le microcrdit a dÕabord t instaur par les petites "XV. Mais aucune dÕentre elles nÕa atteint lÕchelle et lÕimportance de la plupart de leurs homologues boliviens. A lÕinverse, le gouvernement chi- lien a directement subventionn lÕentre des banques com- merciales sur le march du microcrdit, mettant aux en- octroy par la banque, celle-ci prenant en charge les Þnan- croentrepreneurs. Les "XVont dans leur majorit aban- donn le march du crdit, bien que beaucoup de leurs an- ciens employs soient aujourdÕhui en poste dans les activits de microcrdit des banques commerciales. Ces ac- tivits ne reprsentent cependant jamais une part cons- quente des bnÞces nets des banques. Le march est sim- plement trop petit et les banques trop grosses. Les sociétés de crédit à la consommation.Dans certains pays de la rgion, le crdit la consommation commence recouper le secteur de la microÞnance et menacer la po- sition concurrentielle des institutions de microÞnance. Le crdit la consommation fait preuve dÕun potentiel de croissance plus dynamique que le crdit aux microentre- prises, constat que les institutions de microÞnance auraient tout intrt prendre en compte, si ce nÕest pas dj fait. Les socits de crdit la consommation offrent des pro- duits beaucoup plus polyvalents que ceux des tradi- tionnelles. Au Chili, au cours des dix annes ncessaires aux institutions de microÞnance pour constituer un porte- feuille de clients, sept socits de crdit la consom- liard de dollars correspondant millions de clients de crdits la consommation (reprsentant environ la moiti 4 . Dans dÕautres pays dÕAmrique la- tine, notamment lÕArgentine, le Brsil, la Colombie et le Mexique, lÕoctroi de crdits la consommation la popu- lation salarie est lÕune des activits les plus ßorissantesD du secteur Þnancier. Au Chili, lÕune des grandes banques du lÕintermdiaire de son dpartement de crdit la consom- qui ont domin la commercialisation du microcrdit. Alors que le microcrdit a t initi dans le pays par une organi- sation non lucrative (Fupacodes), il sÕest dvelopp quasi exclusivement travers le programme de crdit global sou- tenu par la Banque interamricaine de dveloppement, dont les fonds taient canaliss via la banque centrale pour tre redistribus sous forme de crdits. Le projet de la prvoyait aussi une assistance technique et une contribution directe aux cots de fonctionnement. Le mi- 7 crocrdit est compatible avec lÕactivit principale des so- cits de crdit la consommation paraguayennes et re- prsente une part substantielle de leur rsultat net. Au Pa- activit est le crdit la consommation proposent gale- ment du crdit aux microentreprises. Dans de nombreux pays, la distinction entre crdit aux microentreprises et cr- dit la consommation est de plus en plus ßoue du fait que les produits sont offerts par le mme personnel dans le cadre de la mme structure. LÕanecdote qui suit est rvlatrice du degr de recoupe- ment des deux domaines. Une "XVcherchant travailler dans les quartiers pauvres de Rio de Janeiro sÕest rendue compte que les mnages de microentrepreneurs taient plicitement de produit de crdit aux microentreprises. Au crdit la consommation sont plus avancs, le personnel de Banco del Estado rapporte que pour cent des de- mandeurs de prt ont dj contract des crdits personnelDs des microentrepreneurs solvables, estims au que microentreprises bnÞcient probablement de ce type de crditÑcontre qui reoivent des crdits spciÞquement destins aux microentreprises. La plupart des pays dÕAmrique latine nÕont pas encore atteint ce point, mais le degr de recoupement est sufÞsamment signiÞca- tif pour inciter les institutions de microÞnance prendre srieusement en compte cet aspect de la concurrence. Institutions de microfinance non réglementées Si la commercialisation de la microÞnance en Amrique la- tine a t principalement le fait dÕinstitutions réglementées, ce nÕest pas le cas partout. Les institutions de microÞnance non rglementes ou "XVreprsentent toujours environ un quart des fonds allous aux microentreprises dans la r- bancaires agrs. Elle a plutt t provoque par la sur-abondance dÕ"XVde microcrdits oprant sur un marchrelativement restreint. Aiguillonne par la concurrence di-
recte, la commercialisation a commenc, mme si les so- cits but lucratif traditionnelles, comme les banques commerciales, ne sont pas encore entres sur le march.Commercialisation et rentabilité
LÕvolution de la microÞnance vers une approche com- merciale dpend avant tout de son niveau de rentabilit. Sans se satisfaire de la simple viabilit, les institutions de microÞnance dÕAmrique latine cherchent depuis long- temps obtenir des rendements Þnanciers qui puissent renforcer leur base de fonds propres. Le rinvestissement de bnÞces substantiels dans leurs fonds propres a ainsi permis de nombreuses institutions de dvelopper leur ac- tivits sans dpendre des contributions directes continues des bailleurs de fonds. On verra dans cette section que les institutions de microÞnance en Amrique latine sont non seulement plus rentables que leurs homologues dans dÕautres rgions, mais obtiennent aussi dans certains cas des rende- ments suprieurs aux rendements des banques commer- ciales dans les mmes zones dÕactivit. Mme les ci- blant les plus pauvres, qui sont gnralement moins performantes que leurs pairs desservant un segment de sufÞsance oprationnelle. Les institutions de microÞnance dÕAmrique latine sont parmi les plus rentables au monde. Le rendement retrait des actifs atteignait en moyenne pour cent la Þn des an- nes , alors que dans les autres rgions en dveloppement, les rendements moyens taient ngatifs (voir tableau Sur les programmes dÕAmrique latine pour lesquels le MicroBanking Bulletindispose de donnes, couvrent toutes leurs charges dÕexploitation et maintiennent la va- leur de leurs fonds propres par rapport lÕinßation (il est important de noter quÕil sÕagit des institutions les plus per- formantes de la rgion). Quatre des cinq catgories dÞnies dans le tableau 5 prsentent des rendements moyens retrai- ts au titre de lÕinßation positifs, et mme la catgorie la moins rentable couvre toutes ses charges dÕexploitation di- rectes (tableau ). Non seulement plus rentables que les institutions de mi- 8 rennes dÕAmrique latine enregistrent des rendements qui de la rgion (tableau C). bilit, savoir que mme les institutions de microÞnance ciblant les clients les plus pauvres amliorent gnralement 6 (tableau O). taille moyenne ciblant les pauvres obtiennent de meilleurs Cette tendance lÕaccroissement de la rentabilit consti- tue une volution importante pour les qui se sont en- gages dans la microÞnance avec un objectif de rduction de la pauvret. Cela fournit un contrepoint intressant la position des anciennes institutions de microÞnance la la concurrence. Peut-tre verrons-nous bientt sur le mar- ch une multitude dÕinstitutions de microÞnance de nature commerciale, orientes vers le crdit, et sÕadressant un groupe de mnages beaucoup plus pauvres que les institu-Rendement retraité Autosuffisance
Catégoriedes actifsopérationnelle
aMicroBanking Bulletin
Tableau 2 : Rendement de la microfinance en Amérique latine, 1996-1999 (en pourcentage)Tableau 3 : Rendements du secteur de la
microfinance et du secteur bancaire traditionnel en Amérique latine, juin 1999 (en pourcentage)Rendement Rendement
Type d'institution non retraité retraité
et pays des actifs des actifsMicroBanking Bulletin
9Commercialisation et concurrence
LÕlment cl de la commercialisation en Amrique latine est la concurrence. De fait, commercialisation et concur- rence vont de pair, lÕune entra"nant lÕautre. Les pion- activit lucrative, de plus en plus dÕinstitutions sont entresD sur le march. Par ailleurs, la reconnaissance progressive de la microÞnance en tant quÕoutil de rduction de la pau- vret a incit les autorits publiques dvelopper des pro- grammes de microÞnance et pousser les institutions ban- caires entrer dans ce champ dÕactivit. La concurrence aquotesdbs_dbs46.pdfusesText_46[PDF] latin pour les nuls pdf
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