[PDF] Commercialization and Mission Drift: The Transformation of





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LA TRADITION DU LATIN EN FRANCE

sans le latin et la littérature latine



ALBERT LE GRAND ET LAVERROÏSME LATIN

latin systématique que saint Albert n'avait pas eu l'occasion d'aborder



Le latin commun et le latin des Chretiens

J. De Ghellinck Latin chretien ou langue latine des chretiens



Les elements vulgaires du Latin des chretiens

tion n'a pas manque d'y laisser des traces qui ne se sont plus eff cees. C'est sur l'origine et l'histoire de ces vulgarismes qui son.



ISO-Latin-1 norme de codage des caractères européens ? trois

Ou respectivement ISO 8859-1 et ISO 10646 : voir [1



Qui est latin?

Quartier latin; langues latines nations latines



Qui est latin?

Quartier latin; langues latines nations latines



Rhotacisme Synchronise du latin classique et Rhotacisme

en latin classique du rhotacisme diachronique; mais cette dépen- dance génétique ne l'empêche pas d'être "un fait dans son ordre"3).



Commercialization and Mission Drift: The Transformation of

n.a. non applicable. Source : CGAP Inventory of Microfinance Institutions in Latin America (« Répertoire des institutions de microfinance en Amérique latine ») 



LATIN ou PAS LATIN ?

Si mon enfant fait du latin il partira en voyage scolaire en Italie. VRAI et FAUX. Ces six dernières années trois voyages en Italie ont été organisés.

ƒtudeSpŽciale

GROU

PEC UNSRNOLLT AT LIGNSFICOCGTDN°5MARS 2001

COMMERCIALISATION ET DÉRIVE DE LA MISSION DES IMF LA TRANSFORMATION DE LA MICROFINANCE EN AMÉRIQUE LATINE

Introduction

Nulle part la commercialisation de la microÞnance nÕa progressŽ plus rapidement quÕen AmŽ-

rique latine. Il y a encore quelques annŽes, la microÞnance Žtait le domaine rŽservŽ des organi-

sations non lucratives et des sociŽtŽs coopŽratives. AujourdÕhui, les banques commerciales four-

nissent pour cent des fonds destinŽs aux microentreprises. pour cent proviennent des

des autres intermŽdiaires Þnanciers dotŽs dÕagrŽments spŽciÞques. Pour certains, cette Žvolution

est le signe que la microÞnance est entrŽe dans sa phase Þnale : la prestation massive de services

Þnanciers aux pauvres par des entreprises commerciales. Ce document traite de lÕimpact de la commercialisation sur la stratŽ gie et les performances des institutions de microÞnance ( ) en AmŽrique latine. Il passe en revue les ŽlŽments clŽs de lÕap-

proche commerciale de la microÞnance et Žtudie le paysage de la microÞnance et ses diffŽr

ents

acteurs dans cette rŽgion. Il Žvalue la rentabilitŽ de la microÞnance en AmŽrique latine ainsi que

lÕimpact de la concurrence et les rŽponses qui y sont faites. LÕun des principaux objectifs est dՎva-

luer les rŽalisations majeures de la microÞnance en AmŽrique latine, non seulement par rapport

ˆ la mission initiale de nombreuses institutions de microÞnanceÑcrŽer des emplois et soutenir

lÕentreprenariatÑmais aussi par rapport ˆ la mission de prestation de services Þnanciers ˆ un

groupe cible composŽ des segments les plus pauvres de la population act ive pauvre. Le fait que le montant moyen des crŽdits soit beaucoup plus ŽlevŽ dans le c as des institutions réglementées

constitue-t-il une Žvolution naturelle vis-ˆ-vis dÕun groupe cible lui-mme plus mature, ou faut-

il y voir une dŽrive par rapport ˆ la mission initiale? Les actuelles "XVnon réglementéesciblent-

rŽglementŽes? LՎtude aborde ces questions, ainsi que dÕautres points importants, sur la base dÕin-

formations rŽcentes relatives ˆ lÕAmŽrique latine, et tente de prŽsenter une sort e dՎtat du sec- teur et de ses dŽÞs dans la rŽgion. es institutions de microÞnance lors de leur participation ˆ la confŽrence des Banques Commerciales, en septembre ˆ Salvador au BrŽsil1 , soit ˆ partir des rapports communiquŽs par ces institutions aux rŽseaux auxquels elles

appartiennent, soit par contacts directs (voir lÕannexe 1 pour la liste des institutions incluses dans

lÕanalyse et dans les donnŽes prŽsentŽes). 2

Elements cles dÕune approche commerciale

AmŽrique latine, penchons-nous un instant sur les trois principes clŽs dÕune approche commerciale de la micro- Þnance : rentabilitŽ, concurrence et rŽglementation. La commercialisation de la microÞnance se dŽÞnit dÕabord En AmŽrique latine, les institutions de microÞnance qui ont adoptŽ une approche commerciale sont non seulement plus rentables que leurs homologues opŽrant dans dÕautres rŽgions en dŽveloppement, mais aussi dans certains cas plus rentables que les banques commerciales tradition- nelles situŽes dans les mmes zones quÕelles. Une fois que les institutions de microÞnance ont com- mencŽ ˆ gŽrer leur activitŽ sur une base commerciale, leur environnement est rapidement marquŽ par la concurrence. duisent un effet dÕentra"nement, incitant les autres ˆ suivre leur exemple et ˆ offrir des services similaires. Cela oblige ˆ leur tour les institutions de microÞnance ˆ opŽrer des changements dans la conception et la tariÞcation de leurs produits, dans leurs mŽcanismes de prestation, ou ˆ modi- Þer dÕautres composantes essentielles pour prŽserver ou augmenter leur part de marchŽ. Dans de nombreux pays dÕAmŽrique latine, les institutions de microÞnance se font une rude concurrence pour servir un groupe cible com- mun. Dans certains pays, il semble que le marchŽ atteigne de ce fait un point de saturation. En Bolivie par exemple, la concurrence est devenue tellement acharnŽe que les pra- tiques prŽdatrices de certaines , associŽes au surendet- tement des clients, ont conduit ˆ la dŽgradation du porte- feuille de tous les acteurs prŽsents sur le marchŽ. Ce surendettement nÕest pas sans rappeler ce qui sÕest passŽ sur le marchŽ du crŽdit ˆ la consommation dans les pays plus avancŽs. EnÞn, lÕatteinte de la pŽrennitŽ Žtant en AmŽrique latine une condition prŽalable ˆ lÕobtention dÕun agrŽment, celaD laisse supposer que les institutions de microÞnance agrŽŽes rŽglementŽes ont dŽjˆ adoptŽ une approche commerciale. Les rŽglementŽes sont beaucoup plus pŽrennes que leurs homologues non rŽglementŽes, bien que beaucoup dÕentre elles aient commencŽ en tant quÕorganisations non rŽglementŽes ou dotŽes dÕagrŽments spŽciaux, clairement ancrŽes dans le secteur non lucratif.

La commercialisation de la microÞnance en

AmŽrique latine

En AmŽrique latine, la microÞnance semble dominŽe par une approche commerciale, et dans de nombreux pays de la rŽgion sÕest dÕailleurs dŽveloppŽ un vŽritable marcDhŽ de dans la prolifŽration des acteurs du secteur. Ce chapitre met en Žvidence les caractŽristiques clŽs du paysage de la microÞnance en AmŽrique latine et passe en revue les dif- fŽrents types de structures institutionnelles ayant adoptŽ une approche commerciale de la microÞnance. Caractéristiques principales de la microfinance en Amérique latine La commercialisation de la microÞnance en AmŽrique la- tine se caractŽrise par lÕimportance croissante du r™le des réglementéespar rapport aux non réglementées. Les ment pour cent des fonds octroyŽs aux microentreprises dÕAmŽrique latine, et touchent pour cent des clients ser- vis (Þgure ). Il y a seulement cinq ans, pratiquement au- cun de ces clients nՎtait servi par des entitŽs rŽglementŽes. Le secteur est Žgalement caractŽrisŽ par une concurrence et une pŽnŽtration croissantes du marchŽ. Actuellement, plus de million de clients dŽtiennent environ mil- titutions de microÞnance dÕAmŽrique latine 2 . Dans pays de la rŽgion, le microcrŽdit touche probablement plus de pour cent du marchŽ potentiel, et dans certains pays le taux de pŽnŽtration du marchŽ est supŽrieur ˆ pour cent. Dans certains grands pays cependant, le secteur de la mi- croÞnance nÕest quasiment pas dŽveloppŽ. Si les institu- rŽussi ˆ pŽnŽtrer les petits marchŽs du crŽdit aux microen- vivent la plupart des pauvres de la rŽgion (Þgure ). Sur les millions au moins de clients potentiels de microcrŽ- dit, presque millions vivent dans des pays o les meilleures pratiques en microcrŽdit sont quasiment inconnuesÑAr- gentine, BrŽsil, Mexique, Uruguay et Venezuela (moins de clients sont desservis dans ces pays). A lÕexception de lÕUruguay, ce sont tous des grands pays. autres mil- lions vivent dans des pays o le secteur de la microÞnance 3 Chili, Colombie, Costa Rica, RŽpublique dominicaine, Equateur, Guatemala, Paraguay et PŽrou. Seuls TLL LLL clients potentiels vivent dans des zones o la microÞnance touche au moins la moitiŽ de son marchŽ. En dÕautres termes, il ressort que RLpour cent des clients actuels de microcrŽdits en AmŽrique latine vivent dans des pays qui ne reprŽsentent que CPpour cent de la demande potentielle. QuÕest-ce qui explique cette rŽpartition inŽgale de la mi- croÞnance en AmŽrique latine? LÕune des raisons est le manque dÕcrŽdibles sur les grands marchŽs. Bien quÕil y ait un petit nombre dÕ notables au BrŽsil et au Mexique, elles nÕont pas eu le mme effet de dŽmonstra- tion que dans la plupart des autres pays de la rŽgion. Pour diffŽrentes raisons, les nÕont pas prolifŽrŽ, ni frappŽ lÕimagination des banques sur les marchŽs plus Žtendus de

Nordeste au BrŽsil.

Il est Žgalement possible que les institutions bancaires spŽcialisŽes en microÞnance rencontrent de tels obstacles pour entrer sur ces grands marchŽs, quÕelles les jugent in- veloppent dans ces pays, notamment en terme de crŽdit ˆ la consommation, les arguments plaidant en faveur du dŽ- veloppement dÕinstitutions spŽcialisŽes ont tendance ˆ se microcrŽdit a vocation ˆ tre absorbŽ par les institutions bancaires commerciales et ˆ sÕintŽgrer dans une gamme commerciale comme un produit supplŽmentaire, conu pour toucher les clients ˆ revenus faibles et assez faibles.

Typologie de la microfinance commerciale en

Amérique latine

En AmŽrique latine, la commercialisation de la micro- Þnance a pris plusieurs voies diffŽrentes. Cette section prŽ- sente une typologie des diffŽrentes structures institution- nelles opŽrant en microÞnance sur une base commerciale, et se trouvant par consŽquent en situation de concurrence. Comme on le voit dans le tableau P, ces institutions peu- vent se classer en deux principales catŽgories : les rŽ- glementŽes et les non rŽglementŽes. Figure 1 : Répartition des institutions réglementées et non réglementées sur le marché de la micro- finance en Amérique latine, 1999 Inventory of Microfinance Institutions in Latin America

Nombre d' institutions

Clients actifsCrédits en cours

4

Institutions de microÞnance rŽglementŽes

Pour les besoins de ce document, les institutions de mi- croÞnance rŽglementŽes ont ŽtŽ classŽes en trois groupes : les de microcrŽdit transformŽes, les institutions de microÞnance dotŽes dÕun agrŽment spŽcial, et les banques commerciales traditionnelles.

ONG de microcrédit transformées

sont transformŽes en institutions de microÞnance agrŽŽes, obtenant le mme statut juridique que les banques ou so- ainsi transformŽes servent suivi en Bolivie, o le microcrŽdit est nŽ dans le milieu des pŽes, elle ont vu un avenir possible pour elles dans le sec- (Bancosol) en . Plus tard, Finansol a ŽtŽ formŽ par

Corposol en Colombie, et Financiera Calp"a par au

Salvador. Au PŽrou, MiBanco a rŽcemment ŽtŽ crŽŽ par Acci—n Comunitario del Perœ. Toutes ces institutions se sont servies de dispositions dÕagrŽment prŽexistantes rela- spécifiques pose dÕqui se sont transformŽes en institutions de microÞnance spŽcialement agrŽŽes, en coopŽratives de crŽ- dit ou en intermŽdiaires non bancaires locaux municipaux appelŽs Ç cajas È. Elles se distinguent du premier groupe dans la mesure o lÕagrŽment quÕelles ont reu sÕinscrit dans un cadre lŽgislatif spŽciÞque ˆ la microÞnance (co- Figure 2 : Répartition de l'offre et de la demande de microcrédit en Amérique latine, troisième trimestre 1999 Inventory of Microfinance Institutions in Latin America 5 opŽratives de crŽdit ou cajas), et non dans la loi bancaire gŽnŽrale. Ce groupe sert clients. bancaire, dÕautres de microcrŽdit ont sollicitŽ avec accŽder aux ressources de la banque centrale. Au PŽrou, les institutions de microÞnance les plus importantes sont les cajas municipales, des intermŽdiaires Þnanciers locaux spŽ- cialement mis en place pour collecter les dŽp™ts. Elles ont caire et soumises ˆ la rŽglementation et supervision. Depuis, le gouvernement a Žtabli un autre agrŽment non bancaire Au PŽrou, la commercialisation sÕest donc accompagnŽe dÕune composante plus coercitive que dans les autres pays de la rŽgion. CoopŽratives de crŽdit. Dans ce document, les membres des coopŽratives de crŽdit sont gŽnŽralement exclus du to- tal des clients servis et leurs activitŽs ne sont pas prises en compte dans les montants de crŽdit prŽsentŽs. Cependant, les diffŽrences entre coopŽratives de crŽdit et institutions de microÞnance ne sont Þnalement pas si nombreuses. Certaines dÕentre elles se sont ralliŽes aux mŽthodologies de crŽdit adoptŽes par la communautŽ de la microÞnance. Plus important encore, la majoritŽ des coopŽratives de crŽ- dit ont un nombre signiÞcatif de membres qui pourraient tre classŽs comme microentrepreneurs ou comme membres

des mmes communautŽs ˆ faible revenu que ciblent lesprogrammes de microcrŽdit. Le degrŽ de recoupement

entre les institutions de microÞnance et les coopŽratives de crŽdit nÕest pas facile ˆ dŽterminer et nŽcessite des Žtudes approfondies. Les coopŽratives sont plut™t implantŽes dans les zones rurales et les institutions de microÞnance dans les zones urbaines. Les Žtudes menŽes par (World Council of Credit Unions) en Equateur, au Salvador et au coopŽratives de crŽdit peuvent tre classŽs comme pauvres. approfondit actuellement cette recherche dans le cadre de son action visant ˆ aider les coopŽratives de crŽ- dit dans leurs stratŽgies de marketing. A partir des don- nŽes dÕune Žtude portant sur coopŽratives de crŽdit de Bolivie, du Guatemala et du Honduras, des chercheurs ont constatŽ que pour cent des crŽdits de ces institutions Žtaient accordŽs ˆ des entreprises agricoles et pour cent

ˆ des entreprises non agricoles

3 . Les Žtudes menŽes en Equa- teur, au Salvador et au Nicaragua montrent quant ˆ elles que pratiquement toutes les entreprises bŽnŽÞciant de prts des coopŽratives de crŽdit peuvent tre classŽes comme mi- croentreprises du fait quÕelles emploient moins de cinq personnes. Banques et sociétés financières traditionnelles servent au total clients. Cette catŽgorie est domi- nŽe par les banques qui voient dans le microcrŽdit une Tableau 1 : Institutions menant des activités de microfinance en Amérique latine Amérique latine Nombre Nombre EncoursSolde de Pourcentage du PIB d'institutions de clients de crédits crédit moyen par habitant

Réglementées

Non réglementées

Total 6 source supplŽmentaire de bŽnŽÞces, bien quÕon y trouve de nombreuses institutions traditionnellement considŽrŽes comme orientŽes vers le dŽveloppement, comme Banco del Estado au Chili, Banco do Nordeste au BrŽsil et Banco del

PaciÞco en Equateur.

LÕentrŽe des banques commerciales sur le marchŽ de la microÞnance est une caractŽristique distinctive clŽ de la concurrence en AmŽrique latine. Non seulement les "XV de microÞnance se trouvent en concurrence les unes avec les autres, mais elles sont Žgalement concurrencŽes par le secteur bancaire formel, traditionnellement considŽrŽ comme un secteur distinct, ne reprŽsentant donc aucune menace pour les "XVde microcrŽdit. AttirŽes par la pro- messe dÕun vaste marchŽ et par les rendements ŽlevŽs at- plus de banques traditionnelles et dÕinstitutions non ban- croÞnance. Les techniques de microcrŽdit semblent tre re- prises par les Žtablissements bancaires associŽes ˆ une stratŽgie commerciale clŽ, comme lÕillustrent les dŽp™ts dՎpargne sur livret. Au Chili, Banco del Estado est la caisse dՎpargne nationale. Banco Santander au Chili et les toutes du crŽdit ˆ la consommation aux classes salariŽes in- fŽrieures et moyennes. Banco de Desarrollo au Chili, Banco do Nordeste au BrŽsil, Banco Econ—mico en Boli- vie et Banco Solidario en Equateur font du service aux pe- tites et microentreprises une stratŽgie commerciale clŽ. possible de distinguer deux sous-groupes diffŽrents : Les banques commerciales qui ont identifié le secteur de la microfinance comme une nouvelle niche de marché et in- tégré la microfinance dans leurs activités.Au Chili, o cette approche est la plus rŽpandue, le microcrŽdit a dÕabord ŽtŽ instaurŽ par les petites "XV. Mais aucune dÕentre elles nÕa atteint lՎchelle et lÕimportance de la plupart de leurs homologues boliviens. A lÕinverse, le gouvernement chi- lien a directement subventionnŽ lÕentrŽe des banques com- merciales sur le marchŽ du microcrŽdit, mettant aux en- octroyŽ par la banque, celle-ci prenant en charge les Þnan- croentrepreneurs. Les "XVont dans leur majoritŽ aban- donnŽ le marchŽ du crŽdit, bien que beaucoup de leurs an- ciens employŽs soient aujourdÕhui en poste dans les activitŽs de microcrŽdit des banques commerciales. Ces ac- tivitŽs ne reprŽsentent cependant jamais une part consŽ- quente des bŽnŽÞces nets des banques. Le marchŽ est sim- plement trop petit et les banques trop grosses. Les sociétés de crédit à la consommation.Dans certains pays de la rŽgion, le crŽdit ˆ la consommation commence ˆ recouper le secteur de la microÞnance et ˆ menacer la po- sition concurrentielle des institutions de microÞnance. Le crŽdit ˆ la consommation fait preuve dÕun potentiel de croissance plus dynamique que le crŽdit aux microentre- prises, constat que les institutions de microÞnance auraient tout intŽrt ˆ prendre en compte, si ce nÕest pas dŽjˆ fait. Les sociŽtŽs de crŽdit ˆ la consommation offrent des pro- duits beaucoup plus polyvalents que ceux des tradi- tionnelles. Au Chili, au cours des dix annŽes nŽcessaires aux institutions de microÞnance pour constituer un porte- feuille de clients, sept sociŽtŽs de crŽdit ˆ la consom- liard de dollars correspondant ˆ millions de clients de crŽdits ˆ la consommation (reprŽsentant environ la moitiŽ 4 . Dans dÕautres pays dÕAmŽrique la- tine, notamment lÕArgentine, le BrŽsil, la Colombie et le Mexique, lÕoctroi de crŽdits ˆ la consommation ˆ la popu- lation salariŽe est lÕune des activitŽs les plus ßorissantesD du secteur Þnancier. Au Chili, lÕune des grandes banques du lÕintermŽdiaire de son dŽpartement de crŽdit ˆ la consom- qui ont dominŽ la commercialisation du microcrŽdit. Alors que le microcrŽdit a ŽtŽ initiŽ dans le pays par une organi- sation non lucrative (Fupacodes), il sÕest dŽveloppŽ quasi exclusivement ˆ travers le programme de crŽdit global sou- tenu par la Banque interamŽricaine de dŽveloppement, dont les fonds Žtaient canalisŽs via la banque centrale pour tre redistribuŽs sous forme de crŽdits. Le projet de la prŽvoyait aussi une assistance technique et une contribution directe aux cožts de fonctionnement. Le mi- 7 crocrŽdit est compatible avec lÕactivitŽ principale des so- ciŽtŽs de crŽdit ˆ la consommation paraguayennes et re- prŽsente une part substantielle de leur rŽsultat net. Au Pa- activitŽ est le crŽdit ˆ la consommation proposent Žgale- ment du crŽdit aux microentreprises. Dans de nombreux pays, la distinction entre crŽdit aux microentreprises et crŽ- dit ˆ la consommation est de plus en plus ßoue du fait que les produits sont offerts par le mme personnel dans le cadre de la mme structure. LÕanecdote qui suit est rŽvŽlatrice du degrŽ de recoupe- ment des deux domaines. Une "XVcherchant ˆ travailler dans les quartiers pauvres de Rio de Janeiro sÕest rendue compte que les mŽnages de microentrepreneurs Žtaient plicitement de produit de crŽdit aux microentreprises. Au crŽdit ˆ la consommation sont plus avancŽs, le personnel de Banco del Estado rapporte que pour cent des de- mandeurs de prt ont dŽjˆ contractŽ des crŽdits personnelDs des microentrepreneurs solvables, estimŽs ˆ au que microentreprises bŽnŽÞcient probablement de ce type de crŽditÑcontre qui reoivent des crŽdits spŽciÞquement destinŽs aux microentreprises. La plupart des pays dÕAmŽrique latine nÕont pas encore atteint ce point, mais le degrŽ de recoupement est sufÞsamment signiÞca- tif pour inciter les institutions de microÞnance ˆ prendre sŽrieusement en compte cet aspect de la concurrence. Institutions de microfinance non réglementées Si la commercialisation de la microÞnance en AmŽrique la- tine a ŽtŽ principalement le fait dÕinstitutions réglementées, ce nÕest pas le cas partout. Les institutions de microÞnance non rŽglementŽes ou "XVreprŽsentent toujours environ un quart des fonds allouŽs aux microentreprises dans la rŽ- bancaires agrŽŽs. Elle a plut™t ŽtŽ provoquŽe par la sur-

abondance dÕ"XVde microcrŽdits opŽrant sur un marchŽrelativement restreint. AiguillonnŽe par la concurrence di-

recte, la commercialisation a commencŽ, mme si les so- ciŽtŽs ˆ but lucratif traditionnelles, comme les banques commerciales, ne sont pas encore entrŽes sur le marchŽ.

Commercialisation et rentabilité

LՎvolution de la microÞnance vers une approche com- merciale dŽpend avant tout de son niveau de rentabilitŽ. Sans se satisfaire de la simple viabilitŽ, les institutions de microÞnance dÕAmŽrique latine cherchent depuis long- temps ˆ obtenir des rendements Þnanciers qui puissent renforcer leur base de fonds propres. Le rŽinvestissement de bŽnŽÞces substantiels dans leurs fonds propres a ainsi permis ˆ de nombreuses institutions de dŽvelopper leur ac- tivitŽs sans dŽpendre des contributions directes continues des bailleurs de fonds. On verra dans cette section que les institutions de microÞnance en AmŽrique latine sont non seulement plus rentables que leurs homologues dans dÕautres rŽgions, mais obtiennent aussi dans certains cas des rende- ments supŽrieurs aux rendements des banques commer- ciales dans les mmes zones dÕactivitŽ. Mme les ci- blant les plus pauvres, qui sont gŽnŽralement moins performantes que leurs pairs desservant un segment de sufÞsance opŽrationnelle. Les institutions de microÞnance dÕAmŽrique latine sont parmi les plus rentables au monde. Le rendement retraitŽ des actifs atteignait en moyenne pour cent ˆ la Þn des an- nŽes , alors que dans les autres rŽgions en dŽveloppement, les rendements moyens Žtaient nŽgatifs (voir tableau Sur les programmes dÕAmŽrique latine pour lesquels le MicroBanking Bulletindispose de donnŽes, couvrent toutes leurs charges dÕexploitation et maintiennent la va- leur de leurs fonds propres par rapport ˆ lÕinßation (il est important de noter quÕil sÕagit des institutions les plus per- formantes de la rŽgion). Quatre des cinq catŽgories dŽÞnies dans le tableau 5 prŽsentent des rendements moyens retrai- tŽs au titre de lÕinßation positifs, et mme la catŽgorie la moins rentable couvre toutes ses charges dÕexploitation di- rectes (tableau ). Non seulement plus rentables que les institutions de mi- 8 rennes dÕAmŽrique latine enregistrent des rendements qui de la rŽgion (tableau C). bilitŽ, ˆ savoir que mme les institutions de microÞnance ciblant les clients les plus pauvres amŽliorent gŽnŽralement 6 (tableau O). taille moyenne ciblant les pauvres obtiennent de meilleurs Cette tendance ˆ lÕaccroissement de la rentabilitŽ consti- tue une Žvolution importante pour les qui se sont en- gagŽes dans la microÞnance avec un objectif de rŽduction de la pauvretŽ. Cela fournit un contrepoint intŽressant ˆ la position des anciennes institutions de microÞnance ˆ la la concurrence. Peut-tre verrons-nous bient™t sur le mar- chŽ une multitude dÕinstitutions de microÞnance de nature commerciale, orientŽes vers le crŽdit, et sÕadressant ˆ un groupe de mŽnages beaucoup plus pauvres que les institu-

Rendement retraité Autosuffisance

Catégoriedes actifsopérationnelle

a

MicroBanking Bulletin

Tableau 2 : Rendement de la microfinance en Amérique latine, 1996-1999 (en pourcentage)

Tableau 3 : Rendements du secteur de la

microfinance et du secteur bancaire traditionnel en Amérique latine, juin 1999 (en pourcentage)

Rendement Rendement

Type d'institution non retraité retraité

et pays des actifs des actifs

MicroBanking Bulletin

9

Commercialisation et concurrence

LՎlŽment clŽ de la commercialisation en AmŽrique latine est la concurrence. De fait, commercialisation et concur- rence vont de pair, lÕune entra"nant lÕautre. Les pion- activitŽ lucrative, de plus en plus dÕinstitutions sont entrŽesD sur le marchŽ. Par ailleurs, la reconnaissance progressive de la microÞnance en tant quÕoutil de rŽduction de la pau- vretŽ a incitŽ les autoritŽs publiques ˆ dŽvelopper des pro- grammes de microÞnance et ˆ pousser les institutions ban- caires ˆ entrer dans ce champ dÕactivitŽ. La concurrence aquotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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