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[PDF] Correction du commentaire composé sur le texte de Lautréamont

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Correction du commentaire composé sur le texte de Lautréamont

Problématique :

Comment , à travers l' évocation de ce paysage nocturne aux accents fantastiques, le poète nous propose-t-il les visions

effrayantes de son âme tourmentée ? I. Un paysage nocturne à la tonalité fantastique

A. Un paysage nocturne et isolé

w Les éléments qui décrivent le paysage, le présentent dans un lieu isolé et reculé, dans lequel une vision

fantastique peut surgir :

C'est d'abord un paysage naturel (" près de la mer », " contre les montagnes »)et particulièrement isolé du monde des

humains(" les endroits isolés des campagnes », " des fermes lointaines »)

w De la même manière, de nombreux éléments dessinent sous nos yeux un paysage nocturne, dans lequel la

pénombre faire naître hésitations et inquiétudes

Le paysage est plongé une obscurité (" l'ombre des arbres », " l'obscurité », " la nuit ») qu'éclaire à peine la lueur de la

lune (" au clair de la lune », mais aussi " contre la lune »), mais aussi des étoiles (" étoiles du nord », " étoiles du sud »,

" étoiles de l'ouest »)

B. Une description inquiétante

w L'évocation du paysage est placée sous le signe d'une ambiguïté qui suscite l'inquiétude propre au fantastique.

Les formes des éléments décrits sont imprécises, difficilement identifiables ("toutes les choses », "

indécises », " diverses formes »)

Les nombreuses personnifications créent également une ambiguïté d'interprétation, comme si les éléments décrits

s'animaient sous nos yeux (" l'ombre des arbres [...] court, vient, revient », " en s'aplatissant, en se collant », " le vent

gémit »).

Les sons qui sont décrits prolongent cette dimension inquiétante ( " le vent gémit », " le hibou chante sa grave

complainte »

Transition :

Ce poème en prose fait donc la description d'un lieu isolé, dans une ambiance nocturne propice aux confusions et à la

terreur, faisant " dresser les cheveux ».

Mais le lecteur comprend peu à peu que l'évocation qui s'impose est surtout celle d'une âme singulière, qui nous donne

à lire ses visions.

I. Les visions inquiétantes d'une âme tourmentée

A. Une âme singulière

w L'ensemble de la description passe en effet par le point de vue d'un être qui semble ne pas ressentir l'étrangeté du

paysage, contrairement aux autres hommes.

- La description se rattache explicitement à la vision du poète, grâce aux pronoms personnels de la première personne

(" lorsque j'étais », " j'y suis habitué », " me paraissait » ) et à des termes modalisateurs (" me paraissait », " semblables

au loin »). L'opposition des connecteurs temporels (" dans le temps », " maintenant ») rattache également la description à

son histoire personnelle.

- Cet esprit semble par ailleurs " habitué », résigné à cette étrangeté du paysage, qu'il a coutume de contempler,

contrairement au commun des mortels auquel ce spectacle " fait dresser les cheveux ».

Cf l'utilisation du présent à valeur de généralité dans l'ensemble du texte, ainsi que par le pluriel (" les endroits isolés des

campagnes »), qui confèrent une valeur d'habitude à ces visions

- Les nombreuses comparaisons qui structurent la fin du passage nous donnent donc à lire les différentes images que lui

évoque la contemplation de ce paysage, alors qu'il est plongé dans " d'amères réflexions »

cf la tournure binaire " de même », l'anaphore " soit comme », l'expression " semblables au loin »

B. Des visions noires et violentes

Plusieurs images évoquées nous frappent par leur violence et leur noirceur :

w Les chiens errants dans la campagne deviennent ainsi des êtres maléfiques, comme possédés. Une force

supérieure semble animer leurs mouvements désordonnés

Cf le participe passé " rendus furieux », l' accumulation des verbes de mouvement, les connecteurs spatiaux traduisant

l'ampleur de leurs déplacements (" ça et là », " au nord », " au sud », " à l'ouest »). Leur description renvoie également

cette idée de possession, comme s'ils étaient pris d'un feu maléfique (" furieux », " une inquiétude farouche », " le cou

terrible », " », " leur narine, rouge, brûlant ») qui les poussait " contre » les éléments du paysage (" contre

les étoiles au nord »). Ils pourraient renvoyer au poète lui-même, comme possédé face à ce paysage nocturne.

w La mort et la violence sont omniprésentes dans le passage, et semblent obséder le personnage.

Cf le lexique de la mort présent dans l'ensemble du texte, en particulier dans presque toutes les images poétiques

évoquées e ( " avant de mourir » pour les éléphants, les montagnes ressemblant à des roches " gisantes », " un

moribond »...), mais aussi les images renvoyant à diverses douleurs (" un enfant qui crie de faim », " un chat blessé au

ventre au-dessus d'un toit », " une femme qui va enfanter »)

C. Un air sublime

Les aboiements des chiens évoquent néanmoins une image méliorative et surprenante, celle du chant sublime (" une

jeune fille qui chante un air sublime ») qui contraste fortement avec ces images récurrentes de souffrance et de mort.

Cette image pourrait renvoyer à l'écriture poétique en elle-même. Le poète parvient lui aussi à faire de ces aboiements

effrayants un chant sublime, celui du poème en prose.

Cf les termes renvoyant aux sons dans l'ensemble du passage (" gémit », " grave complainte », " qui chante un air

sublime », " contre le silence de la nuit »)

Cf la dernière phrase qui constitue la moitié du texte, rythmée par de nombreuses anaphores, et allitérations qui semblent

faire entendre un chant. Le poète sublime ainsi ses visions violentes et macabres grâce l'écriture poétique.quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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