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Dépend-il de nous d'être heureux ?

É c:èKaMSA cJttbJere0151C1J

K'est un r nd !ien " notre #is $ue de se su%ire " soi-&ê&eA non $u'il ' ille tou(ours #i#re de peuA & is )n $ue si l' !ond n*e nous & n$ueA nous s *hions nous *ontenter du peu $ue nous uronsA !ien persu dés $ue *eux-l" (ouissent le plus #i#e&ent de l'opulen*e $ui ont le &oins !esoin d'elleA et $ue tout *e $ui est n turel est isé " se pro*urerA t ndis $ue *e $ui ne répond p s " un désir n turel est & l isé " se pro*urer+ Sn e%etA des &ets si&ples donnent un pl isir é l " *elui d'un réi&e so&ptueux si toute l douleur * usée p r le !esoin est suppri&éeA etA d' utre p rtA du p in d'ore et de l'e u pro*urent le plus #i' pl isir " *elui $ui les porte " s !ou*he pr,s en #oir senti l pri# tion+ -'h !itude d'une nourriture si&ple et non p s *elle d'une nourriture luxueuseA *on#ient don* pour donner l pleine s ntéA pour l isser " l'ho&&e toute li!erté de se *ons *rer ux de#oirs né*ess ires de l #ieA pour nous disposer " &ieux o.ter les rep s luxueuxA lors$ue nous les ' isons pr,s des inter# lles de #ie 'ru leA en)n pour nous &ettre en ét t de ne p s *r indre l & u# ise 'ortune+ /u nd don* nous disons $ue le pl isir est le !ut de l #ieA nous ne p rlons p s des pl isirs de l'ho&&e déréléA ni de *eux $ui *onsistent d ns les (ouiss n*es & tériellesA insi $ue l'é*ri#ent des ens $ui inorent notre do*trineA ou $ui l *o&! ttent et l prennent d ns un & u# is sens+ -e pl isir dont nous p rlons est *elui $ui *onsisteA pour le *orpsA " ne p s sou%rir etA pour l'0&eA " être s ns trou!le+ K r *e n'est p s une suite ininterro&pue de (ours p ssés " !oire et " & nerA *e n'est p s l (ouiss n*e des (eunes r1ons et des 'e&&esA *e n'est p s l s #eur des poissons et des utres &ets $ue porte une t !le so&ptueuseA *e n'est p s tout *el $ui enendre l #ie heureuseA & is *'est le r isonne&ent #iil ntA * p !le de trou#er en toute *ir*onst n*e les &oti's de *e $u'il ' ut *hoisir et de *e $u'il ' ut é#iterA et de re(eter les # ines opinions d'o2 pro#ient le plus r nd trou!le des 0&es+ 3 É 4567A l 5uJqJ5tdeuJeLse01tsi8pdo2-JeuJde0 J-bdh èè -e *on*ept du !onheur est un *on*ept si indéter&inéA $ueA & lré le désir $u' tout ho&&e d' rri#er " être heureuxA personne ne peut ( & is dire en ter&es pré*is et *ohérents *e $ue #érit !le&ent il désire et il #eut+ - r ison en est $ue tous les élé&ents $ui 'ont p rtie du *on*ept du !onheur sont d ns leur ense&!le e&piri$uesA *'est-"-dire $u'ils doi#ent être e&pruntés " l'expérien*e 8 et $ue *epend nt pour l'idée du !onheur un tout !soluA un & xi&u& de !ien-être d ns &on ét t présent et d ns toute & *ondition 'utureA est né*ess ire+ 9r il est i&possi!le $u'un être )niA si perspi* *e et en &ê&e te&ps si puiss nt $u'on le supposeA se ' sse un *on*ept déter&iné de *e $u'il #eut i*i #érit !le&ent+ :eut-il l ri*hesse ? /ue de sou*isA $ue d'en#ieA $ue de pi,es ne peut-il p s p r l" ttirer sur s tête ; :eut-il !e u*oup de *onn iss n*e et de lu&i,res ? :eut-être *el ne 'er -t-il $ue lui donner un re rd plus pénétr nt pour lui représenter d'une & ni,re d' ut nt plus terri!le les & ux $ui (us$u'" présent se déro!ent en*ore " s #ue et $ui sont pourt nt iné#it !lesA ou !ien $ue *h rer de plus de !esoins en*ore ses désirs $u'il dé(" !ien sse< de peine " s tis' ire+ :eut-il une lonue #ie ? /ui lui répond $ue *e ne ser it p s une lonue sou%r n*e ? :eut-il du &oins l s nté ? /ue de 'ois l'indisposition du *orps détourné d'ex*,s o2 ur it ' it to&!er une s nté p r' iteA et*+ =re'A il est in* p !le de déter&iner #e* une enti,re *ertitude d' pr,s $uel$ue prin*ipe *e $ui le rendr it #érit !le&ent heureux > pour *el il lui ' udr it l'o&nis*ien*e+ ?+++@ -e pro!l,&e $ui *onsiste " déter&iner d'une ' 1on s.re et énér le $uelle *tion peut ' #oriser le !onheur d'un être r isonn !le est un pro!l,&e tout " ' it insolu!le 8 il n'A don* p s " *et é rd d'i&pér ti'B $ui puisse *o&& nderA u sens stri*t du &otA de ' ire *e $ui rend heureuxA p r*e $ue le !onheur est un idé lA non de l r isonA & is de l'i& in tionA 'ondé uni$ue&ent sur des prin*ipes e&piri$uesA dont on ttendr it # ine&ent $u'ils puissent déter&iner une *tion p r l $uelle ser it tteinte l tot lité d'une série de *onsé$uen*es en ré lité in)nie+ 3

Bi&pér ti' > *o&& nde&ent

É c:èK7C7SA 0s5-JL

PAD+ : r&i les *hoses $ui existentA les unes dépendent de nousA les utres ne dépendent p s de nous+ Kelles $ui dépendent de nous sont nos (ue&ents de # leurA nos #olontésA nos désirsA nos #ersions E+++F+ Kelles $ui ne dépendent p s de nous sont le *orpsA nos possessionsA les opinions $ue les utres ont de nousA les dinités+ G+-es *hoses $ui dépendent de nous sont li!res p r leur n tureA rien ne peut ni les rrêterA ni leur ' ire o!st *le8 *elles $ui ne dépendent p s de nous sont ' i!lesA es*l #esA dépend ntesA su(ettes " &ille o!st *lesA et nous sont enti,re&ent étr n,res+ H+Iou#iens-toi don* $ueA si tu *rois li!res les *hoses $ui de leur n ture sont dépend ntesA et propres " toi *elles $ui te sont étr n,resA tu ren*ontrer s " *h $ue p s des o!st *lesA tu ser s tristeA in$uietA et tu te pl indr s des dieux et des ho&&es+r5u lieu $ue si tu *rois tien *e $ui t' pp rtient en propreA et étr ner *e $ui t'est étr nerA ( & is personne ne te 'or*er " ' ire *e $ue tu ne #eux pointA ni ne t'e&pê*her de ' ire *e $ue tu #eux8 tu ne te pl indr s de personne8 tu n' **user s personne8 tu ne 'er s rienA p s &ê&e l plus petite *hoseA & lré toi 8 personne ne te 'er u*un & lA et tu n' ur s point d'enne&iA * r plus rien ne pourr te nuire+ Ii tu *her*hes " les **order ense&!le ?les deux sortes de *hoses@ A et $ue tu poursuis " l 'ois *es #érit !les !iens et les ri*hesses et les dinitésA peut-être n'o!tiendr s-tu &ê&e p s *es derni,resA pour #oir désiré les utres8 & is *ert ine&ent tu & n$uer s d' *$uérir les seuls !iens $ui peu#ent ' ire t li!erté et ton !onheur+ J+ 5insiA de# nt toute i& in tion péni!leA EKF de& nde-toi si l *hose $ui te ' it de l peine est du no&!re de *elles $ui dépendent de nousA ou de *elles $ui n'en dépendent p s8 etA si elle est du no&!re de *elles $ui ne sont p s en notre pou#oirA dis-toi s ns hésiter > LKel ne &e re rde p s+L em Ke $ui trou!le les ho&&esA *e ne sont p s les *hosesA & is les (ue&ents $uMils portent sur les *hoses+ : r exe&pleA l &ort nM rien de redout !leA EKF + N is *Mest le (ue&ent $ue nous portons sur l &ortA " s #oir $uMelle est redout !leA *Mest *el $ui est redout !le d ns l &ort+ ?K@ i+ 6e *her*he p s " *e $ue *e $ui rri#e rri#e *o&&e tu #euxA & is #euille $ue *e $ui rri#e rri#e *o&&e il rri#eA et le *ours de t #ie ser heureux+ 3

É N5MOA Obs,soLedsLsbo1eJteCsiotsL

/u'une & ison soit r nde ou petiteA t nt $ue les & isons d' lentour ont l &ê&e t illeA elle s tis' it " tout *e $ueA so*i le&ent on de& nde " un lieu d'h !it tion+ N is $u'un p l is #ienne s'éle#er " *Pté d'elleA et #oil" $ue l petite & ison se re*ro$ue#ille pour n'être plus $u'une hutte+ K'est une preu#e $ue le propriét ire de l petite & ison ne peut désor& is prétendre " rienA ou " si peu $ue rien 8 elle ur !e u se dresser #ers le *iel t ndis $ue l *i#ilis tion proresseA ses h !it nts se sentiront tou(ours plus & l " l' iseA plus ins tis' itsA plus " l'étroit entre leurs $u tre &ursA * r elle rester tou(ours petiteA si le p l is #oisin r ndit d ns les &ê&es proportions ou d ns des proportions plus r ndes+++ 6os !esoins et nos (ouiss n*es ont leur sour*e d ns l so*iété8 l &esure s'en trou#e don* d ns l so*iétéA et non d ns les o!(ets de leur s tis' *tion+ ct nt d'oriine so*i leA nos !esoins sont rel ti's p r n ture+ 3 É IKQ9:S6Q5aSMA cJeq 5uJeC qqJe, L 5t1eJteC qqJe bJib1dJ5tsto 5 Ket e%ort $ui *onstitue le *entreA lMessen*e de *h $ue *hoseA *Mest u 'ond le &ê&eA nous lM #ons depuis lonte&ps re*onnuA $uiA en nousA & ni'esté #e* l derni,re *l rtéA " l lu&i,re de l pleine *ons*ien*eA prend le no& de , L 5t1+ Sst-elle rrêtée p r $uel$ue o!st *le dressé entre elle et son !ut du &o&ent > #oil" l d -nbs5CJ+ Ii elle tteint *e !utA *Mest l s tis' *tionA le !ien-êtreA le !onheur+ ?K@ 7out désir n Rt dMun & n$ueA dMun ét t $ui ne nous s tis' it p s 8 don* il est sou%r n*eA t nt $uMil nMest p s s tis' it+ 9rA nulle s tis' *tion nMest de durée 8 elle nMest $ue le point de dép rt dMun désir nou#e u+ 6ous #oAons le désir p rtout rrêtéA p rtout en lutteA don* tou(ours " lMét t de sou%r n*e 8 p s de ter&e dernier " lMe%ort 8 don* p s de &esureA p s de ter&e " l sou%r n*e+ ?K@ Dé("A en *onsidér nt l n ture !ruteA nous #ons re*onnu pour son essen*e inti&e lMe%ortA un e%ort *ontinuA s ns !utA s ns repos 8 & is *he< l !ête et *he< lMho&&eA l &ê&e #érité é*l te !ien plus é#ide&&ent+ :ouloirA sMe%or*erA #oil" tout leur être 8 *Mest *o&&e une soi' inextinui!le+ 9r tout #ouloir pour prin*ipe un !esoinA un & n$ueA don* une douleur 8 *Mest p r n tureA né*ess ire&entA $uMils doi#ent de#enir l proie de l douleur+ N is $ue l #olonté #ienne " & n$uer " lMo!(etA $uMune pro&pte s tis' *tion #ienne " lui enle#er tout &oti' de désirerA et les #oil" to&!és d ns un #ide épou# nt !leA d ns lMennui 8 leur n tureA leur existen*eA leur p,se dMun poids intolér !le+ - #ie don* os*illeA *o&&e un penduleA de droite " u*heA de l sou%r n*e " lMennui 8 *e sont l" les deux élé&ents dont elle est ' iteA en so&&e+ 3

É 5-5è6A éb i ded-beLJea 58J-b

èl est !on dM #oir un peu de & l " #i#re et de ne p s sui#re une route toute unie+ EKF -e !onheur suppose s ns doute tou(ours $uel$ue in$uiétudeA $uel$ue p ssionA une pointe de douleur $ui nous é#eil " nous-&ê&e+ èl est ordin ire $ue lMon it plus de !onheur p r lMi& in tion $ue p r les !iens réels+ Kel #ient de *e $ueA lors$u lMon les !iens réelsA on *roit $ue tout est ditA et lMon sM ssied u lieu de *ourir+ èl A deux ri*hesses 8 *elle $ui l isse ssis ennuie 8 *elle $ui pl Rt est *elle $ui #eut des pro(ets en*ore et des tr # uxA *o&&e est pour le p As n un *h &p $uMil *on#oit itA et dont il est en)n le & RtreA * r *Mest l puiss n*e $ui pl RtA non point u reposA & is l puiss n*e en *tion+ -Mho&&e $ui ne ' it rien nM i&e rien+ 5pporte<-lui des !onheurs tout ' itsA il détourne l tête *o&&e un & l de+ EKF -e di%i*ile est *e $ui pl Rt+ 5ussi toutes les 'ois $uMil A $uel$ue o!st *le sur l routeA *el 'ouette le s n et r #i#e le 'eu+ /ui #oudr it (ouer ux * rtes s ns ris$uer de perdre ? EKF 3 7ous *es *oureurs se donnent !ien de l peine+ 7ous *es !oxeurs se donnent !ien de l peine+ 9n lit p rtout $ue les ho&&es *her*hent le pl isir 8 & is *el nMest p s é#ident 8 il se&!le plutPt $uMils *her*hent l peine et $uMils i&ent l peine+ E+++F

9n #eut irA on ne #eut p s su!ir+ 7ous *es ho&&es $ui se donnent t nt

de peine nM i&ent s ns doute p s le tr # il 'or*é 8 personne nM i&e le tr # il 'or*é 8 personne nM i&e les & ux $ui to&!ent 8 personne nM i&e sentir l né*essité+ N is ussitPt $ue (e &e donne li!re&ent de l peineA &e #oil" *ontent+ -e !oxeur nM i&e p s les *oups $ui #iennent le trou#er

8 & is il i&e *eux $uMil # *her*her+ èl nMest rien de si ré !le $uMune

#i*toire di%i*ileA d,s $ue le *o&! t dépend de nous+ D ns le 'ondA on nM i&e $ue l puiss n*e+ : r les &onstres $uMil *her*h it et $uMil é*r s itA Qer*ule se prou# it " lui-&ê&e s puiss n*e+ N is d,s $uMil 'ut &oureuxA il sentit son propre es*l # e et l puiss n*e du pl isir 8 tous les ho&&es sont insi 8 et *Mest pour$uoi le pl isir les rend tristes+ 3 -e !onheur est !e u " #oir8 *'est le plus !e u spe*t *le+ /uoi de plus !e u $u'un en' nt? N is ussi il se &et tout " ses (eux8 il n' ttend p s $ue l'on (oue pour lui+ èl est #r i $ue l'en' nt !oudeur nous o%re ussi l' utre #is eA *elui $ui re'use toute (oie8 et heureuse&ent l'en' nt ou!lie #iteA & is *h *un pu *onn Rtre de r nds en' nts $ui n'ont point *essé de !ouder+ /ue leurs r isons soient 'ortesA (e le s is8 il est tou(ours di%i*ile d'être heureux8 *'est un *o&! t *ontre !e u*oup d'é#éne&ents et *ontre !e u*oup d'ho&&es8 il se peut $ue l'on A soit # in*u8 il A s ns u*un doute des é#éne&ents insur&ont !les et des & lheurs plus 'orts $ue l' pprenti stoS*ien' 8 & is *'est le de#oir le plus *l ir peut-être de ne point se dire # in*u # nt d' #oir lutté de toutes ses 'or*es+ St surtoutA *e $ui &e p r Rt é#identA *'est $u'il est i&possi!le $ue l'on soit heureux si l'on ne #eut p s l'être8 il ' ut don* #ouloir son !onheur et le ' ire+ Ke $ue l'on n' point sse< ditA *'est $ue *'est un de#oir ussi en#ers les utres $ue d'être heureux+ 9n dit !ien $u'il n'A d' i&é $ue *elui $ui est heureux8 & is on ou!lie $ue *ette ré*o&pense est (uste et &éritée ?+++@+ 5ussi n'A -t-il rien de plus pro'ond d ns l' &our $ue le ser&ent d'être heureux+ /uoi de plus di%i*ile " sur&onter $ue l'ennuiA l tristesse ou le & lheur de *eux $ue l'on i&e? 7out ho&&e et toute 'e&&e de#r ient penser *ontinuelle&ent " *e*i $ue le !onheurA ('entends *elui $ue l'on *on$uiert pour soiA est l'o%r nde l plus !elle et l plus énéreuse+ 3

T L 2 - Jeudi 8 octobre 2015

Colloque des philosophes

Dépend-il de nous

d'être heureux ?

Premier temps : exposition des thèses

Épicure : Oui, notre bonheur dépend de nous car on peut se suffire à soi-même ; il faut se contenter de ce que l'on a. Si on veut toujours plus, on ne sera jamais heureux. Épictète : Bien sûr, il peut nous arriver n'importe quoi par le biais du hasard : cela, nous ne le maîtrisons pas. Mais grâce à notre esprit nous pouvons toujours prendre positivement ce qui nous arrive et rester heureux malgré les événements. Kant : Non, il est impossible de choisir d'être heureux ou non. Le bonheur n'est pas un idéal raisonnable. Nous ne pouvons pas le déterminer, nous ne savons pas ce qui nous rendrait heureux. Marx : On ne peut pas être heureux tout seul, mais seulement avec les autres. La société nous fabrique de faux besoins, qui nous rendent malheureux. Schopenhauer : Nous ne pouvons pas être heureux car nous ne pouvons pas arrêter de désirer, dans notre vie. Alain : Être heureux, ce n'est pas être satisfait de ce qu'on a atteint. C'est le chemin qu'on prend, c'est notre action qui nous rend heureux. C'est à nous de vouloir notre bonheur et de le faire.

Deuxième temps : discussion

Épicure : Tout ce qui est naturel est aisé à se procurer. Au

contraire tout ce qui est luxueux, on ne l'a pas enabondance donc on doit s'habituer à vivre dans la

simplicité pour être heureux quand on obtiendra quelque chose de mieux. Par exemple, il vaut mieux manger toujours du pain et de l'eau, car c'est ce qui nous permet de prendre vraiment plaisir quand on aura un repas meilleur. Au contraire, si on est habitué à une vie luxueuse, et qu'on se retrouve à devoir manger du pain et boire de l'eau, on ne sera pas heureux. Voilà pourquoi il faut apprendre à se contenter de conditions de vie simples. Kant : L'homme ne peut pas se contenter du minimum, il cherche à atteindre la perfection. Pour l'homme l'idée du bonheur est un tout absolu, un maximum de plénitude. C'est d'ailleurs ce qui rend le bonheur si problématique : si nous recherchons la richesse par exemple, cela peut nous créer des ennemis, des jalousies, etc. Schopenhauer : Tout désir naît d'un manque. Pourquoi ne pas goûter au luxe ? Qu'est-ce que cela change ? De toute façon notre satisfaction sera toujours éphémère, limitée. C'est comme un drogué : il est heureux quand il comble son manque, mais ensuite le manque revient, il n'est jamais assouvi. Épictète : En effet, il ne faut pas courir après les biens matériels, car nous risquerions alors de perdre les seulesquotesdbs_dbs46.pdfusesText_46

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