[PDF] LE ROLE DE LA SCIENCE DANS LA VIE





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Le But de la vie chrétienne

Extrait de l'entretien de Nicolas Motovilov avec Saint Séraphim de Sarov saint orthodoxe (1754-1833). C'était un jeudi. Le ciel était gris. La terre était 



La Charte de la Terre

Nous nous trouvons à un moment déterminant de l'histoire de la Terre le moment où milieu d'une grande diversité de cultures et de formes de vie nous ...



Sciences de la vie et de la Terre pour faire quoi ?

Admission après une L2 MIASHS mathématiques



EXEGESE DE LANCIEN TESTAMENT Le livre du Deutéronome La

31 janv. 2003 dans la terre promise et donc en quelques sortes



La terre source de vie

sorte que la terre continue de nous fournir de La Terre source de vie : Créer de la richesse



LA SAINTETÉ La Sainteté est le but de toute vie chrétienne. Jean

La Petite Thérèse n'a-t-elle pas dit : «Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre.» Dans la. Famille Myriam nous avons 5 Saints protecteurs qui nous 



LE ROLE DE LA SCIENCE DANS LA VIE

Et pourtant les peuples de la terre sont incapables de régler leurs propres Don- tières nationales



Les humains ne pèsent que 001% de toute vie sur Terre

https://www.amisdelaterre.org/wp-content/uploads/2018/05/humanite-0-01-.pdf



LES LOIS SPIRITUELLES

général elles ont pour but de nous dépouiller de l'égoïsme et de nous faire grandir en amour. esprits et des formes de vie non incarnés liés à la Terre.



Convention sur la diversité biologique

La diversité biologique – maintenir la vie sur Terre n www.cbd.int/iyb/doc/prints/cbd-sustain-en.pdf. Le texte intégral de la Convention sur la diversité 

SIÈGE SOCIAL, MONTRÉAL, JANVIER 1949T~m ~oY~,L B~ or CANADaAF~cHIVESALE ROLE DE LA SCIENCE DANS LA VIEQUOI qu'on puisse dire de la science, il fautadmettre deux choses: elle a contribué à rendrel'existence d'aujourd'hui confortable par rapportà celle d'il v a un oa deux siècles et elle a en mêmetemps compliqué la vie.La science appliquée a fait tellement de progrès quenous sommes simplement surpris à notre epoque dene pas apprendre plus souvent quelque merveilleusedécouverte. Nous acceptons comme naturelles deschoses qui auraient paru merveilleuses à nos grands-parents. Nous nous faisons, très lentement, à l'idéequ'un inventeur, un savant ou un professeur, n'est pasun bonhomme à cheveux longs, un peu détraqué, dontles idées baroques ont quelquefois du bon.Le progrès a marché par a-coups. Un génie inconnud'une époque très ancienne mélangea neuf parties decuivre avec une partie d'étain et fabriqua du bronze,ce qui fait passer l'humanité de l'âge de la pierre àcelui des mëtaux.Archimède découvrit la vis vers 250 avant J.-C.mais elle demeura dans sa forme primitive jusqu'àLéonard de Vinci au 1Se siècle. Et ce n'est que cesjours-ci que la Grande-Bretagne, le Canada et lesEtats-Unis se sont entendus pour la première foispour standardiser les pas de vis de manière à rendreles vis interchangeables.Ce n'est qu'au 18e siècle qu'un savant suédois,Linné, entreprit la tâche que, d'après la Genèse', Dieuavait confiée à Adam: celle de nommer tous les animauxet toutes les plantes. Linné accomplit une oeuvrescientifique.Qu'est-ce que la science?Le professeur R. C. Tolman, du California Instituteof Technology, présente la nomenclature des sciencessous la forme d'une pyramide.A la base, il place les mathématiques, qui prennentcomme sujet d'étude dans le monde de la réalité lesidées les plus simples et les plus générales, commecelles d'ordre, de nombre et de dimension.En ajoutant d'autres idées telles que celles de ma-tière, énergie et électricité, nous arrivons à la sciencede la physique.Les idées de différents ordres de substance et detransformation chimique d'un ordre à un autre, nousdonnent la chimie.Quand nous ajoutons les idées de l'ordre spécialappelé vivant, et d'un genre spécial de conduited'ordre mental, nous avons la biologie et la psycho-logie. Et, dit le professeur Tolman, "en comprenantdans notre étude un nombre croissant de complexitésdu monde environnant, nous en viendrions à la psy-chologie sociale, à l'économie politique et aux sciencessociales en général."Cela nous fait comprendre que nous devrions moinsêtre étonnés de la diversité apparente de la scienceque de son unité réelle.Les découvertes scientifiques ont toujours com-mencé par une hyi,othèse suggérée par l'imaginationet par un esprit d'aventure. Dans l'ancien temps, lesavant ne dépassait guère les murs de sa ville et toutétait inconnu au delà d'un très petit rayon: aujourd'huinous avons construit un immense télescope pourpercer la Voie lactée.Après l'imagination viennent les essais. Le singeespiègle déchire les choses qui lui tombent sous lamain, mais l'homme est poussé par le désir d'assem-bler les choses sous des formes différentes. La plupartde ses efforts paraissent souvent futiles aux étrangers,mais il a les yeux fixés sur un but qu'il est parfois né-cessaire d'atteindre par un chemin détourné. La per-sistance a conduit à plus de découvertes que l'intelli-gence.La méthode scientifiqueIl faut que les savants soient sceptiques et en proieau doute, parce que ceux qui sont satisfaits des chosescomme elles sont et de l'idée que nous nous en faisonsaujourd'hui, ne découvriront jamais rien de nouveauet ne contribueront pas non plus au progrès de laculture et au bien-être de l'humanité.La science consiste principalement à recueillir desfaits et à essayer de les expliquer. Le savant doit êtresans préjugés en rassemblant ses faits et en les lugeant.Quand il arrive en face d'un phénomène inattendu, ilcommence d'abord par douter. Les oeuvres de Darwin

sont un modèle du genre; il refuse d'aller plus loinque ce qui paraît évident et il pèse avec soin chaquehypothèse.La gravité n'était qu'une hypothèse avant qu'on enfasse la preuve et elle est devenue ensuite une théorie.En appliquant cette théorie, et en observant le mouve-ment d'autres planètes, Leverrier et Adams découvri-rent la planète Nepmne qu'ils ne pouvaient pas voir.Nous devons être reconnaissants à Carl L. Becker,auteur de The Heavenly City of the Eighteenth-CenturyPhilosophers, de l'heureuse manière dont il décrit cetteexcursion scientifique dans l'Inconnu: "Newton nedoutait pas que, le firmament manifeste,la gloire deDieu; mais il desirait trouver, à I aide d un télescopeet d'un calcul mathématique, la manière exacte dontcela est accompli."L'épreuve est une autre méthode scientifique. Galiléen'était pas satisfait de ce qu'avait dit Aristote au sujetde la chute des corps et il n'acceptait pas non plus lasupposition raisonnable qu'un poids de dix livresdevait tomber plus rapidement qu'un poids d'unelivre: il laissa tomber les deux de la tour penchée dePise et démontra que tous les corps tombent naturelle-ment à la même vitesse et non pas par rapport à leurpoids.Ces qualités de la méthode scientifique: le scepti-cisme tant que la preuve n'est pas faite; la possess,onde tous les faits; la classification; l'élaboration d'unehypothèse et sa preuve, non seulement dans son proprecadre mais par rapport à d'autres hypothèses: cesqualités pourraient bien être appliquées à la vie socialeet politique au grand avantage des individus et du pays.Genres de recherchesOn peut diviser les recherches scientifiques en troiscatégories: la pure recherche, qui offre peu de chancesd'application pratique; les recherches fondamentalesappliquées, qui ont en vue un emploi général, sansapplication précise; et les recherches immédiates,entreprises en vue de résoudre un certain problème.Thomas H. Huxley soutenait fermement que lesgrands progrès de l'humanité ont été et seront accom-plis par ceux qui font des recherches simplementpour l'amour des recherches. Newton couronna leslongs travaux des astronomes et des physiciens enrassemblant leurs découvertes et en ajoutant le cata-lyseur qui les transforma en un vaste système, mais ses~orincipes ne contribuèrent pas à la richesse etau con-rt de l'humanité. Et Platon dit dans sa République:"Il faut étudier la science dans le but de connaître leschoses éternelles, et non pas pour l'amour des choseséphémères."Les recherches fondamentales disent "Qu'est-ce quec'est; comment cela marche-t-il, et pourquoi celamarche-t-il ainsi?" La recherche appliquée demande"Comment devons-nous faire ceci?". La premièreessaie de comprendre la nature, la deuxième de s'enrendre maîtresse.Les technologues et les ingénieurs prennent leproduit des idées scientifiques qu'ils transforment ensalaires pour les ouvriers et en marchandises pour lesconsommateurs. Il est probable qu'il a fallu un plusgrand effort cérébral et plus de détermination au tech-nologue Edison pour fabriquer la première lampeélectrique qu'il ....en a fallu à Faraday, pour écrire sesRecherches expértmentales en electr~ctté. "Sir Robert Watson-Watt, le physicien dont le nomest lié à l'invention du radar, a ainsi résumé la dis-tinction: "La différence entre le physicien et l'ingé-nieur est que le physicien est intéressé dans les forcesde la nature tandis que l'ingénieur est principalementintéressé dans les besoins des hommes."Les universités sont le fondement de l'armaturescientifique nationale. On peut trouver par accident unmoyen de guérir le cancer, mais il est bien plus pro-bable que la guérison résulte des travaux des labora-toires universitaires.Il est difficile d'évaluer le montant de travail scien-tifique accompli dans les laboratoires des entreprisesindustrielles, mais on sait que les théories y soulèventun intérêt croissant. Il arrive un moment où il fautabandonner les anciennes manières de faire les chosesparce qu'elles ne répondent plus aux besoins. Lesrecherches sont nécessaires pour préparer de nouvellesapplications pratiques.Il y a évidemment une place pour les recherchesscientifiques des universités et celles des entreprisesindustrielles. Les universités ont besoin de l'aidefinancière de l'industrie pour continuer le travailscientifique sur lequel l'industrie base ses propresrecherches.La science et la sociétéLes recherches effectuées dans les laboratoires ontune répercussion sur la vie quotidienne et les genss'aperçoivent de plus en plus de l'effet que la scienceproduit sur eux. Il n'y a rien de nouveau dans le pro-blème social posé par les découvertes scientifiques.La première hache de pierre a servi à tuer des hommesaussi bien qu'à procurer de la viande.Quand un homme fait une découverte comme lahache de pierre ou l'électron, il ne peut pas prévoirl'usage qu'en feront les générations suivantes. Ensomme, la science ne saurait être tenue responsabledes jugements sociaux. Elle peut nous montrer unmeilleur moyen de fabriquer certaines choses, maiselle ne peut pas nous empêcher de nous en servirpour notre propre destruction ou celle de la civilisation.Un plus grand progrès moral est la seule protectione/ficace, dit du Nouy dans La Destinée Humaine.Pour la première fois dans l'histoire, l'homme esteffrayé de l'emploi qu'il a fait de son intelligence.Il se pose ces questions: A quoi tend ce progrèsformidable? Où va-t-il nous mener? Quel est son effetprobable sur l'avenir de la race humaine?Ce sont là les questions au sujet de la science quesir Alfred Ewing se demandait il y a plus de dix ansavant que la bombe atomique éclate sur Hiroshima. Ilest encore plus important d'y répondre aujourd'hui!La science et l'industrieLa science est le fondement de notre richesse, maisles nouvelles affaires érigées sur ce fondement posentde nouveaux problèmes. D'un côté, il existe le oesomcroissant de faire comprendre I industrie a la collec-tivité, et d'un autre côté le besoin de la part de l'in-dustrie de comprendre la collectivité et ses employés.

Les progrès révolutionnaires de la science et de latechnologie dans les quelques dernières années ontaugmenté la production avec moins de travail. Le faitqu'un ouvrier industriel au Canada reçoit un salaireplusieurs fois supérieur à celui que son prédécesseurrecevait pour une journée beaucoup plus longue detravail il y a une ou deux générations, est la consé-quence des découvertes scientifiques.L'augmentation de rendement par heure-homme està raison de 1.7 pour cent par an pour l'industrie engénéral, dit le professeur Sumner H. Slichter, deHarvard University, dans le numéro des Annales del'Académie américaine des sciences politiques etsociales intitulé Social Implications o/ ModernScience. Cela, dit-il, signifie que le rendement parheure-homme double tous les quarante ans.Toute l'économie a subi l'effet de la science. Prenonscomme exemple le plus grand nombre de matériauxet de procédés; la plus grande mobilité géographiquede la main-d'oeuvre et du capital; le taux accéléré deschangements, entraînant une dépréciation plus rapideet la désuétude des instruments de production; lesplus nombreuses occasions de faire des placements,contre-balancées dans une certaine mesure par unmoindre désir d'économiser.Il y a maintenant moins de manoeuvres et plusd'ouvriers expérimentés, plus de commis et plus deprofessionnels. Le recensement de 1940 aux Etats-Unis a révélé qu'il n'y avait pas plus de manoeuvresqu'en 1910 quoique la population ait augmenté de43 pour cent.Ces changements ne sont pas superficiels. Ils tou-chent le fond même de la nature humaine. La sciencea transplanté la civilisation dans les déserts, parexemple dans le nord du Québec et de l'Ontario, etchangé par suite le mode d'existence des gens. Elle apermis à quelques nations de modifier la nature deleur production et de faire concurrence aux ancienneséconomies d'autres nations. Elle a mis le nécessaireet le luxe à la portée d'un plus grand nombre de genset a changé les aspirations et le point de vue de paysentiers.La science a également révolutionné l'agriculture.La réfrigération, par exemple, a transformé les ter-rains incultes des pays des Caraibes en plantations debananes. L'irrigation et la culture scientifique onttransformé des déserts en jardins potagers. La méca-nisation et les méthodes de culture scientifique ontfait pousser plus de récoltes par arpent, et en mêmetemps encouragé la migration de la campagne à la ville.La technologie suit de si près les progrès de lascience que l'appareil ou la machine qu'on achèteaujourd'hui sera probablement au rancart dans quatreou cinq ans, et c'est là une dépense dont il faut tenircompte en faisant des plans de production et en déci-dant la marge de profit, les dividendes des actionnaireset le degré d'expansion des usines.La science et l'embauchageContrairement à ce qu'en disent quelques sectestravaillistes, la science n'a pas occasionne beaucoupde chômage technologique, et les problèmes causéspar les déplacements ont été peu nombreux.Lord Stamp résume la chose ainsi: "A un certainmoment les effets de la science causent toujours unpeu de chômage, mais en même temps elle pro,cure denouveaux emplois quand le chômage cesse. Et ilajoute qu'il y a d'autres facteurs qui produisent un plusgrand effet sur l'embauchage: les changements de lamode, l'epuisement des ressources, les modificationsdes tarifs douaniers, l'effet psychologique des époquesde prospérité et de crise. Ces facteurs ainsi que ceuxd'ordre politique comme les menaces de guerre, fontaugmenter et diminuer l'embauchage dans certainsendroits et certaines industries.Les découvertes scientifiques ont stimulé l'expansionéconomique, créé de nouveaux métiers et professionset permis aux hommes et aux femmes de trouver desoccupations adaptées à leurs aptitudes en même tempsqu'à leurs goûts.Science socialeJusqu'à ces derniers temps l'homme avait été prin-cipalement occupé à faire la conquête de son milieu;maintenant il faut qu'il apprenne à faire la conquête delui-même.Les progrès de la science physique ne contribuentrien aux progrès de la partie humaine du globe-partie qui était déjà ancienne avant Darwin, Faradayou Rutherford. Il est impossible de se servir des loga-rithmes pour étudier cette partie humaine de la crea-tion. Chaque être humain porte en soi le résultat desinfluences sociales qui pèsent sur lui depuis sa nais-sance, et sur le genre humain depuis Adam.Cela rend la science sociale très difficile. Pensez auxpréjudices personnels, aux intérêts de classe et de pays,aux différents enseignements religieux et aux diffé-rentes croyances et occupations des hommes et desfemmes. Il est difficile de faire concorder les intérêtspersonnels avec les intérêts plus importants de lacollectivité et du monde.Mais les difficultés ne nous empêchent pas d'essayer,et à moins d'essayer avec quelque succès, il n'y a pasbeaucoup d'espoir pour l'avenir de la race humaine.Les sciences physiques nous ont donné l'énergieatomique: il appartient maintenant aux sciences soci-ales de contrôler le mal que pourrait faire l'emploi del'énergie atomique et d'en tirer tout le bien possibledans l'intérêt de l'humanité. Peu de gens dans lesnations éclairées diront qu'il est impossible d'em-pêcher le mal. Il s'agit simplement de cultiver lesentiment de l'éthique et l'intelligence scientifiquejusqu'au point où les hommes désirent faire le bien aulieu du mal.L'éducation scientifiqueRien ne peut comme l'éducation supprimer lespréjugés, créer des intérêts communs, et reformer leshommes des dangers de l'anarchie sociale. Les ex-hortations ne manquent pas dans le monde, mais ilmanque des explications pour faire comprendre quela science est une possession que tous les nommes onten commun.On peut enseigner la science sous une forme po.pu-laire sans qu'elle perde sa précision. En réalité, sa onsupprime quelques-unes de ses technicalités et de sesabstractions on la rapproche davantage de la vieordinaire.

j. D. Bernal, auteur de Tbe Social Function of Science,voit un double avantage à instruire les gens ordinairescomme nous: avantage pour eux et pour la science.La science ne peut faire de grand progrès, dit-il, quesi elle a l'appui d'une o~inion publique eclairée, etnous trouverons dans I education notre seule sauve-garde contre les enthousiasmes mystiques et lestendances anti-rationnelles q.ui se manifestent detemps en temps par l'intermediaire de .tyrans, dedémagogues et de révolutionnaires.C'est à l'école que doit commencer le genre d'in-struction qui fera comprendre aux gens les besoins etla nature de la science. Ce n'est pas une préparationpour les professions, mais un élément dans l'instruc-tion du citoyen ordinaire. Elle devrait donner auxenfants une idée de l'univers dans lequel nous vivons,les mettre au courant des résultats des découvertesscientific~ues, et, ce qui est plus important, leur en-seigner a penser logiquement et à peser le pour etle contre.L'instruction devrait avoir lieu dans toutes les usines,de manière à enseigner à l'ouvrier les principes surlesquels reposent les tâches qu'il accomplit et par suitelui inspirer plus d'intérêt dans son travail.Dans son guide de lecture qu'il a appelé Tbrougbtbe Magic Door, sir Arthur Conan Doyle dit: "Sij'avais à donner des conseils à un jeune homme quicommence dans la vie, je lui dirais de consacrer unsoir par semaine à des lectures scientifiques."La science et le CanadaLe passage du Canada de la jeunesse à l'âge mûr dela science est un des traits significatifs de son progrès.Le docteur C. J. Mackenzie, président du Conseilnational de recherche et de la Commission de contrôlede l'énergie atomique,, a dit l'an dernier, clue le Canada"est aux premiers rangs du monde scaennfique pour lapremière fois d'une manière importante".Les dépenses du Conseil pendant l'exercice 1947-48sont de $7 millions, dix fois plus que juste avant laguerre, et cette somme ne comprend pas $6 millionspour l'usine de Chalk River où des savants sont entrain de façonner les progrès de demain. On fait danscette usine des épreuves de radioactivité qu'il est im-possible de faire ailleurs dans le monde.Parmi les résultats "pratiques" du Conseil nationalde recherche il faut citer: une méthode pratique dedégeler les ailes d'aéroplane par l'électricité; uninstrument de radar qui montre continuellement àl'aviateur sa distance du sol; une méthode rapide defabriquer du sérum contre le typhus; une méthode detirer le magnésium de la dolomite (ce qui est unenouvelle industrie pour le Canada); la constructiond'un type d'avion à "aile volante" en contreplaquédont les essais ont été satisfaisants; un procédé d'ur-gence pour réfrigérer la soute des cargo-boats; l'in-vention d'un traitement qui préserve les tissus de larouille, du feu et de l'eau; et naturellement, ses con-tributions à radar, aux explosifs RDX, à l'énergieatomique et aux travaux scientifiques relatifs à laguerre.On a annoncé cette automne qu'un élément quimanquait dans la table avait été expliqué grâce auxtravaux de la Division de l'énergie atomique du Conseilnational de recherche du Canada et de deux chimistesnucléaires de l'université de Californie.La science est internationaleLa science n'a jamais été habituée à se renfermerdans des frontières nationales. Comme il a été soulignéà une récente assemblée de la American Associationfor the Advancement of Science, elle est due aux effortscombinés des investigateurs consciencieux et sansparti pris du monde entier.Il n'est donc pas surprenant de trouver que lascience occupe une place importante dans lë program-me de UNESCO. Le plan prévoit le retablissement del'enseignement scientifique dans les pays dévastés,l'échange international de technologues et de confé-renciers et l'adoption de programmes et de recherchesd'intérêt international. Pour commencer, UNESCOcoordonnera les recherches des spécialistes de nom-breux pays sur les ressources et les conditionsd'existence.Le nationalisme économique a empêché, l'applica-tion de la science au bien-être humain. La saence nousa enseigné les moyens de produire deux fois plusqu'avant, mais le nationalisme nous empêche de fairele meilleur usage du surplus juste au moment où nousdépendons de plus en plus les uns des autres.Si la diplomatie peut faire profiter les gens ordinairesde tous les avantages offerts par la science, elle peutleur procurer des pouvoirs nouveaux et inconnusjusqu'ici de satisfaction personnelle, d'efficacité poli-tique et de service social. Le Darwinisme à outrancea introduit la survivance du plus apte dans toutes lesphases de la vie nationale et internationale tandis quela science, quand elle sera étroitement liée à la démo-cratie, montrera qu'il est possible d'obtenir de plusgrands avantages par la collaboration.Voilà ce qu'il nous reste à faire malgré tous nosprogrès. Apart la conquête de l'espace, dont on parletant aujourd'hui, et celle des maladies, il y a la questionessentielle de vivre ensemble.Nos progrès dans certaines voies sont indiqués parl'action d'un délégué aux Nations-Unies à Lake Successl'an dernier qui demanda par câble à son gouverne-ment la permission de soulever la question des droitsde souveraineté sur la lune. Et pourtant, les peuples dela terre sont incapables de régler leurs propres Don-tières nationales, et l'ambition d'un seul gouvernementtyranique met trois continents en tumulte.Cela nous ramène aux sciences sociales. Pendantque les savants continuent leurs recherches dans lessciences naturelles, nous ne devons pas nous contenterd'admirer leurs découvertes. Ces découvertes nousapportent la possibilité d'un nouveau genre d'exis-tence, si nous avons le bon sens de cultiver le milieaéthique, spirituel, politique et social dans lequel cettenouvelle existence peut se développer.La science nous a placés sur une éminence d'oùnous pouvons voir très loin, mais nous ne savons pasce qu'il y a au-dessous de l'horizon. Le plus grandproblème de tous est celui qui est juste à nos pieds:comment nous comporter socialement de façon quela science puisse faire son possible pour rendre l'exis-tence plus heureuse, plus facile, et plus satisfaisante.IMPRIMÉ AU CANADApar La Banque Royale du Canada

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