[PDF] Transformations Pavillonnaires Revue de presse

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L'immobilier par

l'habitant

Transformations

Pavillonnaires

Revue de presse

25 février 2019

SOMMAIRE

PRESSE

LE JOURNAL DU GRAND PARIS (Du

18 au 24 fevrier 2019)Transformations pavillonnaires contre crisede l'habitat4

SOCIALTER (Fevrier - mars 2019)L'avenir de la ville réside-t-il dans lepavillon ?5

LE JOURNAL DU GRAND PARIS

NEWSLETTER (12 fevrier 2019)Transformations pavillonnaires contre crisede l'habitat8 LE MONDE (Du 10 au 11 fevrier 2019)Le pavillon et ses promesses14 TELERAMA (Du 09 au 15 fevrier 2019)BENJAMIN AUBRY15 ARCUEIL NOTRE CITE (Fevrier 2019)Vers une nouvelle génération de pavillons?16

LE JOURNAL DU GRAND PARIS (04

janvier 2019)AGENDA17 LE PARISIEN (23 decembre 2018)Et si votre pavillon abritait desappartements ?18 LES ECHOS (12 decembre 2018)Des solutions pour mieux occuper lesjardins20 WEB

www.mediapart.fr (12 février 2019)L'avenir du pavillonnaire ne se fera passans ses (vrais) habitants22

www.lejournaldugrandparis.fr (12 février

2019)Transformations pavillonnaires contre crisede l'habitat23

acteursdelhabitat.com (11 février 2019)L'avenir du pavillonnaire ne se fera passans ses (vrais) habitants31

enlargeyourparis.blogs.liberation.fr (9

février 2019)Enlarge Your Paris - Les pavillons debanlieue, un potentiel qui s'ignore -Libération.fr32

www.liberation.fr (9 février 2019)Les pavillons de banlieue, un potentiel quis'ignore44 www.lemonde.fr (8 février 2019)Exposition : le pavillon et ses promesses56

www.metropolitiques.eu (7 février 2019)L'avenir du pavillonnaire ne se fera passans ses (vrais) habitants58

www.enlargeyourparis.fr (6 février 2019)Les pavillons de banlieue, un potentiel qui s'ignore62 www.telerama.fr (3 février 2019)Le pavillon de banlieue : mon amour, notreavenir !64

www.cyberarchi.com (31 janvier 2019)" Transformations Pavillonnaires »,l'exposition parisienne à grand succès67

fr.news.yahoo.com (22 décembre 2018)Grand Paris : et si les pavillonsaccueillaient les appartements de demain?69

www.leparisien.fr (22 décembre 2018)Grand Paris : et si les pavillonsaccueillaient les appartements de demain?71

ideat.thegoodhub.com (18 décembre

2018)Exposition : Le pavillonnaire, terreauinsoupçonné de la ville de demain73

www.ecologikmagazine.fr (14 décembre

2018)EXPOSITION " TRANSFORMATIONSPAVILLONNAIRES » AU PAVILLON DEL'ARSENAL À PARIS77

www.avivremagazine.fr (14 décembre

2018)EXPOSITION " TRANSFORMATIONSPAVILLONNAIRES » AU PAVILLON DEL'ARSENAL À PARIS80

www.lesechos.fr (12 décembre 2018)Quand Airbnb propose d'occuper le jardin82 agenda.germainpire.info (10 décembre

2018)Inauguration de l'exposition du projet"IUDO"84

Date : Du 18 au 24

fevrier 2019

Pays : FR

Périodicité : HebdomadairePage de l'article : p.15Journaliste : HUGUES BOULET

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Transformationspavillonnaires contrecrise de l'habitatRetour sur l'exposition du Pavillon de l'Arsenal qui présentait huit projets d'extension pavillonnaire. La start-up iudo,à l'origine de l'initiative, estime que le potentiel est de140 millions de m2 de droits à construire résiduels à l'échellede l'Ile-de-France, soit 2 millions de logements de 70 m2.I exposition " Transformations\pavillonnaires »I (14 décembre-10 février)possède les apparences de la modestie mais l'ambition de son propos estimmense : régler la question du logement en Ile-de-France en réalisant,dans la première couronne, desmini-opérations de promotion immobilière sur le terrain de maisons individuelles. Point de départ de ladémonstration : les maquettes, planset images de huit projets de transformation d'une parcelle pavillonnaire.L'idée est d'ajouter de nouveauxbâtiments, des extensions ou dessurélévations susceptibles d'accueillir des logements. Exemple avec un" habitat intergénérationnel » où unepropriétaire d'une maison y vit seuledepuis le départ de ses deux filles.Proche d'une retraite dont le montantne sera pas élevé, elle souhaite trouver un complément de revenus. Sanssortir de la légalité. L'opération prévoit de créer une extension pouraccueillir deux chambres d'étudiantet créer un espace de vie commun.Les fondateurs de iudo ont développé depuis plusieurs années uneréflexion préalable aboutissant auxbienfaits de la transformation pavillonnaire, qui part de trois constats." Ce qui explique la crise du logementen Ile-de-France est d'abord un foncierqui se raréfie et est de plus en plusdifficilement mobilisable, indiqueBenjamin Aubry, l'un des trois cofondateurs architectes de la start-up, àl'origine de ce projet pilote lauréat duprogramme FAIRE. Parallèlement, iln'y a jamais eu autant de petits propriétaires. »Solder la crise" En extrapolant sur les droits àconstruire individuels d'une vingtainede communes, il est possible de bâtir,en plus de ce qui existe, 100 m2 de surface de plancher par parcelle sanscompter les surélévations, tout en gardant 60 % desjardins, remarque-t-il.Cela représente environ 140 millionsde m2 de droits à construire résiduels àl'échelle de l'Ile-de-France, soit 2 millions de logements de 70 m2. Notre crisede l'habitat peut être soldée par là. Ilsuffirait d'ajouter un logement sur seulement 5% des terrains individuels pourrépondre à un des objectifs de la loi duGrand Paris : créer 70 000 logementsen plus par an. » rn HUGUES BOULETUn des projets de transformation pavillonnaireprésente au Pavillon de l'Arsenal.

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SOCIALTER

Date : Fevrier - mars

2019Pays : France

Périodicité : BimestrielPage de l'article : p.94-96

Journaliste : Christelle Granja

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L'ART & LA MATIÈREDENSIFIER LES PARCELLESLavenir dè la villeréside-t-il dansle pavillon ?Densifier en douceur l'habitat individuel pour repenser l'avenir du Grand Paris :tel est l'objectif de la start-up ludo. À rebours des clichés, ses concepteurs voientles quartiers pavillonnaires comme de précieux laboratoires urbains.Christelle Granjane start-up pour sauverle pavillon (i) : c'est lepari des architectes^ Benjamin Aubry etErwan Bonduelle, fondateurs de ludo (Initiativeurbaine domestique). " L'habitat pavillonnaire francilien est délaissé par leGrand Paris. Pourtant, il a un énormepotentiel Nous sommes convaincus quela ville de demain s'inventera là ! »,défendent-ils. Tous deux, glisse le plusjeune, ont grandi en pavillon. Et aujourd'hui, ils entendent bien réinventercet habitat résidentiel - autant fantasméque conspué -, héritage multiforme depolitiques publiques successives, de laloi Loucheur de 1928 (favorisant l'emprunt des particuliers à l'État et assortied'un plan de construction de 260 DOO pavillons bon marché) jusqu'au prêt à tauxzéro actuel. Avec ludo, ils ont lancé8 projets pilotes de transformationspavillonnaires à Arcueil (Val-de-Marne),en concertation avec les propriétaires etavec la bienveillance de la mairie :construction d'une extension pour acfa) " Le pavillon est une maison individuelleurbaine ou suburbaine, entourée d'un jardin»(Nicole Haumont, 2001).cueillir des chambres d'étudiants dansun pavillon des années 1920 ; petit immeuble partage pour jeunes actifs enfront de rue faisant face à l'ancienne maison en fond de parcelle ; réhabilitation etsurélévation d'un garage pour y installerun atelier... Dans tous les cas, il s'agit dedensifier l'habitat sans le dénaturer, plutôt que de détruire l'existant par des opérations immobilières de grande échelle."Je cherche à exploiter le potentiel demon terrain pour en tirer des revenus,car j'aurai une petite retraite », expliqueAnne, propriétaire participante du projet. Cette professeure de musique projette de faire construire sur sa parcelleune résidence pour musiciens, avec logement partage et salle de répétition ensous-sol, après avoir démoli son garage.L'opération lui coûtera moins cherqu'un investissement immobilier classique : elle détient déjà le foncier. Reste-tout de même- à payer le nouveaubâti. "Nous souhaitons démocratiserune démarche réservée à des promoteursprofessionnels aguerris, en mettant à laportée des petits propriétaires les compétences juridiques, fiscales et techniques nécessaires pour densifier leurparcelle », assure Benjamin Aubry. Unefilière courte de la micro-promotion imSurélévation,extension,restructurationou nouveau bâtie and de parcelle :la densificationprônée par ludomodifie le tissupavillonnairesans le détruire.

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Périodicité : BimestrielPage de l'article : p.94-96

Journaliste : Christelle Granja

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Tous droits réservés à l'éditeurmobilière, en quelque sorte ; une" start-up » ? Un brin marketing, l'appellation a le mérite de dépoussiérerl'image du pavillon, tantôt érigé en idéalsocial, tantôt tenu pour responsable dela pollution, de la destruction du foncieragricole et des mobilités pendulaires denos villes énergivores.DENSIFIER LE TISSU PAVILLONNAIREludo n'est ni la première ni la seule initiative à défendre la densiflcation pavillonnaire. Le précurseur est sans doute àchercher du côté de nos voisins britanniques : dès les années 1970, le GrannyFiat (" l'appartement de mamie ») séduitde nombreux propriétaires âgés, qui fontconstruire sur leur terrain une maison"Dès les années 1970,le Granny Fiat(" l'appartementdè mamie ») séduitde nombreuxpropriétaires âgés,qui font construiresur leur terrain unemaison plus petite."plus petite avant de mettre en locationleur habitation principale. En France,depuis la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbains) de 2000, refaire la villesur la ville est devenu une injonction del'aménagement urbain. Elle a d'abordconcerné les zones centrales des agglomérations et les grands ensembles avantde toucher, tardivement, les quartierspavillonnaires. Le programme Villesdurables de l'Agence nationale de la recherche (ANR) a ainsi lancé en 2009 ledispositif BIMBY (pour Build In My BackYard, " construire dans mon jardin ») quilabellise des actions d'accompagnementportées par des collectivités locales souhaitant densifler le tissu pavillonnaire.Souvent, il s'agit de la construction d'uneseconde maison dans le jardin de particuliers. Plusieurs milliers de nouveauxlogements ont ainsi vu le jour. Peut-onvoir là une réponse pour concilier la maîtrise de l'étalement urbain et le goût desFrançais pour la maison individuelle ?" Ces initiatives sont intéressantes, maiselles se préoccupent d'abord de l'intérêtdes propriétaires individuels en les aidantà réaliser "un bon coup", dans un objectifde rentabilité. La prospective urbaine esttrès faible d'autant que, politiquement, laprise en compte de l'importance de la densification pavillonnaire est balbutiante »,

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Périodicité : BimestrielPage de l'article : p.94-96

Journaliste : Christelle Granja

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Tous droits réservés à l'éditeur"Dans tous les cas, il s'agit de densifier l'habitatsans le dénaturer, plutôt que de détruire l'existantpar des opérations immobilières de grande échelle."regrette Rachel Linossier, maître deconférences en aménagement et urbanisme à l'université Lumière Lyon 2.CONTRER LES ÉCUEILSDES GRANDS ENSEMBLESAu Pavillon de l'Arsenal, à Paris, où l'initiative ludo était récemment présentée,Arcueillais et architectes contemplaientavec gourmandise les maquettes etperspectives des projets pilotes. Des silhouettes verticales enduites de blanc,aux larges ouvertures et structures enbois, s'entremêlaient aux bâtis historiques,avec toits pentus, entrées individuelles,jardins, clôtures. "L'espace pavillonnairepossède sa propre grammaire, dont l'origine profonde tient à la domesticité. Ils'agit souvent d'une architecture vernaculaire, dont la poétique réside dans sonappropriation par les habitants », exposeavec force conviction Benjamin Aubry.Il n'est pas le seul à trouver inspirantle langage pavillonnaire : ce dernierest souvent repris par les urbanistes etarchitectes pour contrer les écueils desgrands ensembles. Ici, on intègre auxplans d'immeubles HLM des entréesindividuelles et des espaces extérieursprivatifs (rue de Crimée à Paris). Là,on réintroduit des maisons à côté delogements collectifs (quartier Wilson àReims). Il faut dire que le goût pour l'habitat individuel est très ancré : plus dedeux Français sur trois (2) le préfèrentau collectif, avec un penchant pour lepavillon. Habitat ouvrier en meulièredu début du siècle dernier, cités-jardins,lotissements, villas bourgeoises, maisonsstandardisées vendues sur catalogue...Pour le meilleur ou pour le pire, l'habitatindividuel occupe en Île-de-France So %de l'espace dédié au logement pour seulement un cinquième de ses habitants !Soit près de 100 DOO hectares habitéspar une population vieillissante très largement propriétaire.UNE DENSIFICATION PAS Sl DOUCE...Dans un contexte de marché immobiliertrès tendu, cette manne foncière attiseles convoitises, surtout en petite couronne et aux abords d'axes de transportsefficaces. En l'absence de réel encadrement public, des constructions plus oumoins qualitatives et abusives répondentà la pression immobilière, au bénéfice dequelques-uns. "[Un] processus de densification spontanée accompagné d'une"taudification" de l'habitat » s'observeainsi dans les tissus pavillonnaires quiaccueillent des populations défavorisées,déplore Anastasia Touati (3), ingénieuredes travaux publics de l'État et docteureen aménagement et urbanisme. Lamoyenne couronne francilienne pavillonnaire - qui s'est développée dansl'après-guerre et les années 1970- estparticulièrement touchée.Face à la crise du logement, aux mutations économiques, démographiques etclimatiques en cours, la densification" en dentelle » semble au mieux insuffisante. "Si les acteurs publics n'organisent pas de développement économiqueconjoint à la densification douce, alorscelle-ci ne fait que renforcer les mobilitéspendulaires et les problèmes d'étalementque l'on connaît, sans permettre un développement durable des villes », alerteRachel Linossier. Et pendant que les politiques publiques se mettent en place,le marché avance ; Airbnb a récemmentannonce le lancement d'une mystérieuseinitiative, baptisée " Backyard », qui devrait proposer dès 2019 des modèles demaisons préfabriquées... à installer dansson jardin. ©(2) Sondage de Century 21 réalisé en 2016.(3) Journées détudes urbaines organisées les 17 et18 novembre 2011 à Institut durbanisme de Lyon.

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LE JOURNAL DU GRAND PARIS

NEWSLETTERDate : 12 fevrier 2019

Pays : FR

Périodicité : QuotidienPage de l'article : p.25-30

Journaliste : Hugues Boulet

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Transformations pavillonnaires contre crise de l'habitatHugues Boulet Retour sur l'exposition de l'Arsenal qui présentait huitprojets d'extension pavillonnaire. La start-up ludo est àl'origine de l'initiative, le potentiel de 140 millions de m2de droits à construire résiduels à l'échelle de l'Ile deFrance, soit 2 millions de logements de 70 m2.L'exposition " Transformations pavillonnaires » (14décembre-10 février) possède les apparences de lamodestie, mais l'ambition de son propos est immense : régler la question du logement en Ilede France en réalisant dans la première couronne des mini-opérations de promotionimmobilière sur le terrain de maisons individuelles. Point de départ de la démonstration : aupremier étage du Pavillon de l'Arsenal étaient présentées les maquettes, plans et images dehuit projets de transformation d'une parcelle pavillonnaire.I©Erwan Bonduelle

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NEWSLETTERDate : 12 fevrier 2019

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Périodicité : QuotidienPage de l'article : p.25-30

Journaliste : Hugues Boulet

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Tous droits réservés à l'éditeur©Erw an Bonduelle©Erw an BonduelleHabitat intergénérationnelL'idée est d'ajouter de nouveaux bâtiments, des extensions ou des surélévations susceptiblesd'accueillir des logements. Ici, un " habitat intergénérationnel » : une femme est propriétaired'une maison et y vit seul depuis le départ de ses deux filles. Proche d'une retraite dont lemontant ne sera pas élevé, elle souhaite trouver un complément de revenus. Sans sortir de la

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Périodicité : QuotidienPage de l'article : p.25-30

Journaliste : Hugues Boulet

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Tous droits réservés à l'éditeurlégalité. Lopération prévoit de créer une extension pour accueillir deux chambres d'étudiant etcréer un espace de vie commun. Là, un couple bientôt à la retraite. Le garage situé au fonddu jardin est surélevé pour accueillir des logements autour d'une cour partagée.... Les huitparcelles sont toutes situées à Arcueil, ainsi que l'explique Benjamin Aubry, l'un des trois cofondateurs architectes de la start-up iudo, à l'origine de ce projet pilote lauréat du programmeFAIRE : " La Ville nous a autorisé à lancer une campagne de communication pour un appel àmanifestation d'intérêt. En 48 heures, nous avions une vingtaine de retours. Nous avonssélectionné 8 personnes et établi avec chacune d'elle un diagnostic : a-t-elle un objectiffinancier, un projet de vie, quel montant de complément de revenu attend-t-elle, que peut-elleinvestir ? Nous établissons ensuite un cahier des charges avec une volumétrie globale, unmétrage carré, un coût et un programme. Ces projets devraient, pour une grande part, êtreréalisés. »F -V-©NBisensang

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Tous droits réservés à l'éditeur© NBisensang.©NBisensang 11

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Journaliste : Hugues Boulet

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Tous droits réservés à l'éditeurLes fondateurs de ludo. © DRLa conception en a été confiée à des agences d'architecture, ce que iudo n'est pas. " Nousnous définissons comme des assistants à maitrise d'ouvrage. Notre objectif estd'accompagner les propriétaires dans le montage des opérations. Nous prenons en chargeles aspects financiers et juridiques. »Un foncier qui se raréfieAvant de créer cette entreprise en 2016, les fondateurs ont développé depuis plusieursannées une réflexion préalable aboutissant aux bienfaits de la transformation pavillonnaire, quipart de trois constats. " Ce qui explique la crise du logement en Ile de France est d'abord unfoncier qui se rarifie et est de plus en plus difficilement mobilisable », indique Benjamin Aubry." Parallèlement, il n'y a jamais eu autant de petits propriétaires. Aujourd'hui, le foncier privéindividuel représente 80% du foncier habité en région parisienne, soit 96 520 ha. Une surfacecorrespondant à neuf fois Paris. Enfin, la population des propriétaires de maisonsindividuelles sont sujets à de fortes mutations : vieillissement de la population, baisse de lataille des ménages, des retraites. Un propriétaire sur deux est âgé de plus de 55 ans et plusd'un tiers est retraité. Et une maison sur deux est occupée par moins de deux personnes. » Apartir de ces éléments, Benjamin Aubry estime qu'il existe des solutions d'avenir à la fois pources personnes. " Pour compenser la baisse des revenus, de plus en plus louent unechambre pour un étudiant. Mais ils pourraient aller plus loin. Ils ont un capital, qui est leurterrain. S'ils construisent dessus, cela leur coûte 30 à 50% moins cher que s'ils achètent unappartement neuf en locatif. Cet effet de levier permet de faire une petite opérationimmobilière qui se révèle vite rentable. »140 millions de m2 de droits à construire

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Journaliste : Hugues Boulet

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Tous droits réservés à l'éditeurFort de cette réflexion, ludo en a tiré des conclusions qui ne manqueront pas d'intéresser lescollectivités locales franciliennes : " En extrapolant sur les droits à construire individuel d'unevingtaine de communes, il est possible de bâtir, en plus de ce qui existe, 100 m2 de surfaceplancher par parcelle sans compter les surélévations, tout en gardant 60% des jardins. Celareprésente environ 140 millions de m2 de droits à construire résiduels à l'échelle de l'Ile deFrance, soit 2 millions de logements de 70 m2. Notre crise de l'habitat peut être soldé par là. Ilsuffirait d'ajouter un logement sur seulement 5% des terrains individuels pour répondre auxobjectifs de la loi du le Grand Paris, qui est de créer 70 DOO logements en plus par an. »

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Date : Du 10 au 11

fevrier 2019

Pays : France

Périodicité : Quotidien

OJD : 269584Page de l'article : p.13Journaliste : ISABELLE REGNIER

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CULTURELe pavillon et ses promessesUne exposition réunit des projets d'extension de l'habitat individuelEXPOSITIONUn peu partout en Ile-de-France, des quartierssont rasés au profitd'opérations immobilières. Lemouvement est puissant. Renchérissement du coût du logementdans la capitale, développementspéculatif de l'immobilier dans lecadre du Grand Paris, vieillissement et paupérisation des propriétaires de maisons individuelles, rien ou presque ne vient lecontrer. Le secteur pavillonnaireen est la première victime. Cimentde la banlieue française, ce tissuurbain, qui représente So % de l'espace de l'habitat en Ile-de-France,est menacé de disparition. Il est aucoeur d'une exposition présentéeà Paris, au Pavillon de lArsenaLSoucieux de préserver ce patrimoine, qui serait aussi un fermentde cohésion sociale, deux jeunesarchitectes urbanistes, BenjaminAubry et Erwan Bonduelle, et uningénieur centralien spécialisédans l'immobilier, Yves Lesteven,ont conçu le projet ludo. L'idéeconsiste à s'allier avec les propriétaires désireux de valoriser leurbien et d'en tirer une source de revenu pour les aider à le transformer. Il s'agit de densifier ce tissupavillonnaire de manière douce,en le faisant évoluer vers des formes d'habitat davantage en phaseavec les modes de vie contemporains - mixtes, partagés, intergénérationnels...L'idée, très gagnant-gagnant, decette start-up, consiste à exploiterles surfaces de jardin excédentaires des propriétaires. Au seind'une population majoritairement composée de baby-boomeurs à la retraite, nombreuxsont ceux qui aimeraient voirdans leur pavillon une ressourcefinancière. En les incitant à en reprogrammer les espaces avec leconcours d'un architecte, ludopromet de rénover leur bien parla même occasion, y compris surle plan énergétique.Huit candidats retenusLauréate du programme Faire," accélérateur dè projets urbains »soutenu par la Mairie de Paris et lePavillon de lArsenal, l'initiative aséduit la mairie d'Arcueil (Val-de-Marne), qui en a fait la publicité, etles candidats se sont bousculés.Huit d'entre eux ont été retenus.Les projets de transformation deleurs pavillons sont présentésdans l'exposition. Selon les besoins de chacun, les configurations spécifiques de leur propriété, l'équipe les a aidés à fairenaître un projet et les accompagne dans sa mise en oeuvre.Ici, une femme proche de la retraite, qui s'attend à une diminution de ses revenus, envisage dedémolir son garage, de construireune surélévation, pour intégrerdeux chambres d'étudiants et desespaces de vie commune (architecte : Emma Saintonge) ; là, uneprofesseure de musique, bientôtretraitée également, imaginetransformer sa maison en résidence pour musiciens et en construire une autre pour elle, au fondde son jardin (architecte TanyaKlyne) ; là encore, un couple âgéqui veut reconfigurer sa propriétéautour d'une surélévation, quipermettra d'accueillir des locataires, et d'une cour comprenantune cuisine d'été et autres programmes collectifs (architectes:Septembre). Autant de manièresde réinventer la vie collective,mais à une échelle intime. •ISABELLE REGNIERTransformations pavillonnaires.Pavillon de l'Arsenal, 21, bdMorland, Paris 4e, Du mardi audimanche de u heures à lg heures.Entrée libre. Jusquau w février.

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Date : Du 09 au 15

fevrier 2019

Pays : FR

Périodicité : Hebdomadaire

OJD : 546430Page de l'article : p.12

Journaliste : Luc Le Chatelier

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REPÉRÉBENJAMINAUBRYAge 32 ans.Profession Architecte pavillonnaire.Actualité Avec deux associés, il a montél'agence ludo (initiative urbaine domestique) et une exposition au pavillon del'Arsenal, à Paris i. A travers huit expériences menées à Arcueil (92), il développe son obsession pour les "transformations pavillonnaires », qui devraientpermettre : i) de résorber une grandepart de la crise du foncier en Ile-de-France; 2) de faire évoluer en douceurce paysage chaotique si plein de poésieet d'humanité ; 3) de permettre aux petits propriétaires, une fois les enfantspartis, de rester chez eux et de valoriserleur bien (" Sian possède le foncier, c'estdéjà 30 à 50 % de coûts en moins») enconstruisant dans le jardin, en surélevant la maison, en aménageant le garage, plutôt que de vendre à un promoteur qui plantera une barre.Ascendants Une enfance à Palaiseau(91), entre le charme et l'ennui d'unezone pavillonnaire version Trente Glorieuses ("tous propriétaires!»), avecfermettes de villégiature, maisons enmeulière, autoconstructions, villas modernistes... Et un père bricoleur "quiavait aménage avec trois bouts de placoplâtre des chambres à louer sous lescombles». Peut mieux faire.Signes particuliers Après son mémoirede fin d'études sur "le potentiel du pavillonnaire», soit "96000 hectares enIle-de-France, neuffois la surface de Pariset 1398420 maisons», il a passé un an àTokyo, "une ville de maisons, vrai laboratoire de l'architecture de la petiteéchelle». Du laid ? Du beau ? Du vivant !-LucLeChatelieri "Transformations pavillonnaires. Fairela métropole avec les habitants », jusqu'au10 février, pavillon-arsenal.com

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Date : Fevrier 2019

Pays : FR

Périodicité : Mensuel

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flctualités€N COURTUrbanismeVers une nouvelle génération de pavillons?Huit foyers arcueillaisparticipent à un programme pilote d'innovation urbaine conçu par laMétropole du Grand Paris etconduit par la jeune pousseIUDO pour imaginer la transformation de leurs maisons.Le programme part de l'idéeque la raréfaction du foncier en région parisienne estl'une des causes principalesde la difficulté à construire denouveaux logements et de lahausse des prix de l'immobilier. Or, le tissu pavillonnaire,qui occupe une surface trèsimportante, représente unpotentiel encore inexploitépour le développement d'unautre modèle dè productionimmobilière fondé sur l'échelle domestique.C'est ainsi que les huit propriétaires volontairesont pu gratuitement élaborer des projets avecdes architectes pour transformer leur pavillon,qui en petite résidence étudiante ou espacede cotravail, qui en maison pour accueillir desmusiciens, qui en habitat intergénérationnel. Lagenèse et la maquette de ces huit études novatrices et souvent très séduisantes sont exposéesjusqu'au 10 février au Pavillon de l'ArsenaK1).Lors de l'inauguration, en présence d'unlarge public de professionnels intéressés, lemaire d'Arcueil, Christian Métairie, a expliquéque "face à la pression des promoteurs quipoussent les particuliers à vendre leur bien pourLaurent Méjane, propriétaired'une maison rue Benoît Melon,voudrait la transformer enune petite résidence (dont onvoit la maquette derrière lui)comprenant huit chambrespour des étudiants.regrouper des parcelles et construire encore desimmeubles qui densifient et bétonnent la ville,il nous faut absolument rechercher des alternatives pour préserver et développer le tissu pavillonnaire qui est une richesse de notre territoire».Pour passer à la réalisation, il reste maintenantaux propriétaires concernés à établir un plan definancement et obtenir un permis de construire.I Laurent de Villepin(I) Exposition "Transformations pavillonnaires.Faire la métropole avec les habitants»au Pavillon de l'Arsenal (Centre d'information,de documentation et d'exposition d'urbanisme et d'architecturede Paris et de la métropole parisienne), à Paris 4e, 21 boulevardMorland. Pavillon-arsenal.com.

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Date : 04 janvier 2019

Pays : FR

Périodicité : HebdomadairePage de l'article : p.15

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TERRITOIRESAGENDALes événements du développementéconomique en Ile-de-France16 JANVIERGrand Paris : 10 ansaprèsLa 10e édition de lajournée Grand Paris,organisée par l'Ecoled'urbanisme de Paris, setiendra à l'amphithéâtreBienvenue (CitéDescartes) le 16 janvier. Acette occasion, un biland'étape sur unedécennie d'actionpublique " grand-parisienne > sera dressécollectivement.Parmi les intervenants :Pascal Auzannet, DanielBehar, Patrick Braouezec,Daniel Canépa, ÉricCesari, Gwenaëlled'Aboville, Frédéric Gilli,Henri Guaino, PierreMansat, Jean-LouisMissika, Julien Neiertz,Francis Roi-Tanguy,Pierre Simon, MartinVanier, Pierre Veltz, etc.Cité Descartes - 77420Champs-sur-MarneJUSQU'AU 27 JANVIERCapital agricoleLa manifestation " Capitalagricole - Chantiers pourune ville cultivée » déterreles liens qualitatifs entreproduction agricole etproduction urbaine, entrele cultivé et l'habité entrela ville et le sol.Photographies d'archives,maquettes, audios etdessins originaux àl'appui, l'exposition lève levoile sur cette" agriculture urbaineoubliée et réhabilitée ».Pavillon de l'Arsenal - Paris 4JUSQUAU 27 JANVIERTransformationspavillonnairesLauréat du programmeFAIRE lancé par le Pavillonde l'Arsenal, Ludo a menédans la ville d'Arcueil unprojet pilote afind'expérimenter avec leshabitants les possibilitésd'évolution de l'habitatindividuel. Réalisé avechuit propriétairesvolontaires, sélectionnés àla suite d'une campagnede communication,chaque projet présentedans le cadre del'expositionTransformationspavillonnaires" est le fruitd'une élaboration7 FEVRIERVallée de la Seine :Regards croisés Ile-de-FranceNormandieLa délégation interministérielle audéveloppement de la vallée de laSeine, les conseils régionaux d'Ile-de-France et de Normandie, avec Lejournal du Grand Paris, organisent, le7 février 2019 a Paris, une journéeconsacrée à la vallée de la Seine, enprésence du Premier ministre EdouardPhilippe.De nombreux acteurs publics et privésdu territoire viendront présenter lesprojets menés le long du fleuve enmatière de développementéconomique, de logistique, detourisme, etc.En partenariat avec Haropa, l'Ademe,l'Agence de l'eau Seine Normandie,EDF et VNF.Programme et inscription :www.lejournaldugrandparis.frconjointe entre leshabitants, l'équipe deLudo, ses partenaires ethuit équipes d'architectes.Pavillon dè l'Arsenal - Paris 413 FÉVRIER"Peut-on construire uneville agricole ? »La conférence " Peut-onconstruire une villeagricole ?», organisée à laMaison de l'architectured'Ile-de-France, réuniralors de deux tablesrondes des architectes,des aménageurs et despromoteurs, quiévoqueront lintégrationde la nature et labiodiversité dans lebâtiment.Maison de l'architecture -Paris 10"12-15 MARSMipim 2019Le Mipim réunit pendantquatre jours les acteurs detous les secteurs del'immobilier international. Ilrassemble chaque annéedes intervenants évoluantà tous les niveaux de lachaîne de valeur et offreun accès à un grandnombre de projets dedéveloppement et desources de capitaux àtravers le monde.Cannes20 MAI" Les terres du GrandParis »Analyse des sols en ville,notamment agricoles, etdes sols de la métropoleavec un atelier dans lepotager du Roi sont auprogramme de laconférence i Les terresdu Grand Paris »,programmée le 20 mai àl'Ecole du paysage deVersailles.Ecole du Paysage deVersailles. 78000

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Date : 23 decembre

2018

Pays : France

Périodicité : Quotidien

OJD : 274892Journaliste : ANNE-LAURE

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Et si votre pavillon abritaitdes appartements ?Une start-up a travaillé avec huit propriétairesd'Arcueil (94) pour imaginer des perspectivesd'évolution. Le potentiel de logements est colossal.PARANNE-LAURE ABRAHAMEST-CE SON TOIT POINTU,son allure profilée, sa couleurvirginale ? La maquette dufutur pavillon d'Anne Corbiera a quelque chose d'une" white chapel » américaine.Cette habitante d'Arcueil (Val-de-Marne) participe avec septautres propriétaires de lacommune à une expérimentation architecturale qui faitl'objet d'une exposition baptisée " Transformations pavillonnaires » présentée jusqu'au 27 janvier au Pavillon del'Arsenal à Paris*." Comme je n'aurai pas unegrosse retraite mais que j'aiun capital immobilier, je mesuis dit que je pourrais en tirerun revenu sans trop savoir sij'allais louer, agrandir, fairedes aménagements... » explique la propriétaire. Le flyerdistribué dans la ville par lastart-up ludo, sur lequel elleest tombée par hasard, l'aconvaincue. Lauréate de FAIRE (un programme d'accélération dè projets urbains etarchitecturaux), cette start-upmène un projet pilote afind'expérimenter avec les habitants les possibilités d'évolution de lhabitat individuel."Il faut que la villebouge »" A l'heure où le secteur pavillonnaire est menacé, on estconvaincus qu'il peut représenter la ville de demain. Il y aun potentiel de mixité socialeavec des cafés, des bureaux,de l'habitat... » avance ErwanBonduelle, cofondateur d'Iudo. Pourquoi Arcueil ? Parcequ'il y a une forte tension surle logement et que le plan local d'urbanisme était favorable à une forme de densification. " On a dit oui car on estattachés au tissu pavillonnaire, lâche Christian Métairie(EELV). Mais on ne peut pas ledéfendre en s'arc-boutant. Ilfaut que la ville bouge tout enmaîtrisant son évolution. »II y a aussi un potentielconstructible énorme que ludo estime à 140 millions dem2, soit deux millions de logements de 70 m2. " Si on ajoutejuste un logement à 5 % desmaisons en Ile-de-France, onatteindrait l'objectif de70 DOO logements par an fixépar la loi du Grand Paris de2010 », reprend l'architecte.Lautre avantage est de permettre aux propriétaires derevaloriser leur patrimoine.Objectif:3 500 € le m2Si le projet va jusqu'au bout, lamaison d'Anne Corbier seraréhabilitée, surélevée ettransformée en une résidence pouvant accueillir quatremusiciens. Un projet qui convient bien à cette professeurde musique pour son aspect,pour l'esprit... et les loyers quecela pourrait lui apporter.Parmi les autres projets : del'habitat intergénérationnel,une maison pour jeunes actifs, un projet avec un atelier-bureau au rez-de-chaussée etdu logement dans les étagessupérieurs, etc.Quid du coût ? " Notre objectif est d'atteindre les3 500 € le m2. C'est possiblecar les gens sont déjà propriétaires, ce qui permet d'économiser le coût d'achat du foncier », ajoute Benjamin Aubry,cofondateur d'Iudo. La start-up se présente comme une" plate-forme complète d'expertise » avec l'élaborationd'un cahier des charges, lesaides au financement, la miseen relation avec les entreprises... " L'idée, c'est d'aller jusqu'au bout et que ça se réalise », conclut Benjamin Aubry.* Pavillon de l'Arsenal, centre d'urbanisme et d'architecture de Pariset de la métropole parisienne,21, boulevard Morfand, Pons (IVe).Dominique, propriétaire d'un pavillon à Arcueil, réfléchit à transformersa maison en bureaux de proximité.

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Date : 23 decembre

2018

Pays : France

Périodicité : Quotidien

OJD : 274892Journaliste : ANNE-LAURE

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Pavillon de l'Arsenal (Paris IVe). Anne Corbier, propriétaire d'une maison à Arcueil, étudie avec la start-upludo la possibilité de transformer son bien en une résidence pour musiciens.

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Date : 12 decembre

2018

Pays : France

Périodicité : Quotidien

OJD : 122744Page de l'article : p.16Journaliste : Catherine Sabbah

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SIKH:Des solutions pour mieux occuper les jardinsAgrandir sa maison ouconstruire dans son jardinsemble un bon moyen derentabiliser l'espace tout enaugmentant son revenu...L'idée est tellement bonnequ'Airbnb s'y met aussi.Catherine SabbahToujours à l'affût de nouveauxmarchés, Airbnb vient d'annoncerla création de Backyard pour sefaufiler jusque dans les espacesnon bâtis... La plate-forme américaine de réservation de locationcourte durée proposera en 2019une série de modèles de maisonspréfabriquées, à installer dans sonjardin ou dans sa cour. Le modèlede location ou de partage n'est pasencore connu, mais ce virage versla construction répond aux obstacles de plus en plus nombreux queles collectivités opposent au géantdu tourisme.Anticipant sur cette demandepotentielle, une jeune pousse française III DO, (lauréate du concoursFAIRE, un accélérateur de projetsurbains innovants), propose elleaussi de tirer parti de tous lesmètres carrés, en s'intéressant,une fois n'est pas coutume, auxquartiers pavillonnaires. Ses troisassociés, architectes, revendiquent de le faire de manière durable, en s'insérant dans l'environnement, sans défigurer les propriétésdans lesquelles ils proposentd'intervenir. Ils en ont trouvé huit,dont les projets de transformationsont exposés à partir de jeudi soirau Pavillon de l'Arsenal à Paris." Le potentiel est énorme, expli

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Date : 12 decembre

2018

Pays : France

Périodicité : Quotidien

OJD : 122744Page de l'article : p.16Journaliste : Catherine Sabbah

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que Benjamin Aubry, l'un des fondateurs. En respectant les planslocaux d'urbanisme, en conservant60 % de la surface enjardins, Useraitpossible de construire 140 millionsde mètres carrés supplémentairesen Île-de-France. Sans aller jusque-là, ajouter un logement sur 5 %des terrains permettrait d'en produire 70.000 déplus. »A discuter avec les villesPour les propriétaires, très majoritaires dans l'habitat pavillonnaire,parfois seuls, souvent âgés, toutcomme leur maison, le bénéfice estfacile à calculer : un investissement deux fois moins élevé quepour l'achat d'une surface neuve, lavalorisation de leur patrimoine, lapossibilité de générer un revenulocatif en proposant un logementou un bureau. " II y a de multiplessolutions, on surélève, on rénove, onajoute un bâtiment..., le tout sansdémolir », poursuit Nicolas Bisensang, l'un des associés.A condition que la collectivitésoit d'accord pour accueillir denouveaux habitants. " C'est à nousde négocier avec les villes pourrépondre aussi à leurs besoins. Veulent-elles loger des étudiants, despersonnes âgées, des familles, créerde l'activité ? » ajoute BenjaminAubry.Il y a quèlques années, l'entreprise BIMBY (Build In My BackYard) avait défrayé la chronique,peut-être trop tôt. Elle proposait,sur le même principe, de densifîerles terrains inutilisés, mais en lesvendant et n'avait pas rencontre lesuccès escompté. Aujourd'hui,l'économie du partage n'a plus riende futuriste. •

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