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CHIMIOTHÉRAPIES ORALES CONVENTIONNELLES
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CHIMIOTHERAPIES ORALES :
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CHIMIOTHÉRAPIES ORALES CONVENTIONNELLES
altretamine, anagrelide, bexarotene, busulfan, capecitabine, chlorambucil, cyclophosphamide, estramustine, etoposide, fludarabine, hydroxycarbamide, idarubicine, lomustine, melphalan, mercaptopurine, mercaptopurine monohydraté, methotrexate, panobinostat, pipobroman, procarbazine, temozolomide, thioguanine, topotecan, tretinoine, trifluridine-tipiracil, vinorelbineAnticancéreux par voie orale :
informer, prévenir et gérer leurs effets indésirablesVERSION INTERACTIVE
JUILLET 2020
CHIMIOTHÉRAPIES ORALES
CONVENTIONNELLES
altretamine, anagrelide, bexarotene, busulfan, capecitabine, chlorambucil, cyclophosphamide, estramustine, etoposide, fludarabine, hydroxycarbamide, idarubicine, lomustine, melphalan, mercaptopurine, mercaptopurine monohydraté, methotrexate, panobinostat, pipobroman, procarbazine, temozolomide, thioguanine, topotecan, tretinoine, trifluridine-tipiracil, vinorelbine Anticancéreux par voie orale : informer, prévenir et gérer leurs effets indésirablesCe document est destiné aux professionnels de santé, oncologues mé�dicaux, spécialistes d'organe,
médecinsgénéralistes, pharmaciens et infirmiers notamment. Il propose des mesures à mettre en oeuvre pour
prévenir certains effets indésirables, les modalités de leur détection précoce et les conduites à tenir en
cas de toxicité avérée.Le présent document constitue un référentiel de bonnes pratiques et de prise en charge en cancérologie pris
en application du 2° de l'article L.1415-2 du code de la santé publique et a été soumis à la commission des
expertises de l'Institut national du cancer en date du 7 juillet 2020�.TABLE DES MATIÈRES
1AVANT-PROPOS
2 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU RÉFÉRENTIEL 3TOXICITÉS HÉMATOLOGIQUES
4TOXICITÉS GASTRO-INTESTINALES
5TOXICITÉ HÉPATIQUE
6TOXICITÉS CARDIO-VASCULAIRES
CHIMIOTHÉRAPIES ORALES
CONVENTIONNELLES
Anticancéreux par voie orale
: informer, prévenir et gérer leurs effets indésirables 7AFFECTIONS DU SYSTÈME NERVEUX
8AFFECTIONS PSYCHIATRIQUES
9TROUBLES GÉNÉRAUX
10TOXICITÉS DE LA PEAU ET DES MUQUEUSES
11TOXICITÉ RÉNALE
12AFFECTIONS DES ORGANES DE LA REPRODUCTION
13CAPECITABINE ET DÉFICIT EN DPD
14 15 RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET SOURCES CONSULTÉES 16GROUPE DE TRAVAIL ET COORDINATION DU PROJET
CHIMIOTHÉRAPIES ORALES
CONVENTIONNELLES
Anticancéreux par voie orale
: informer, prévenir et gérer leurs effets indésirablesAVANT-PROPOS
Le présent référentiel aborde les effets indésirables les plus communément associés à la prise de médicament�s
de chimiothérapie orale conventionnelle.Les enjeux sont notamment les suivants
harmoniser au niveau national les pratiques de prévention et gestion des effets indésirables de ces
traitements, et l'orientation vers les professionnels de santé selon� les situations (identification du bon
interlocuteur en fonction des situations rencontrées)mettre en cohérence les informations délivrées aux patients par� les professionnels des établissements
de santé et de premier recoursaméliorer l'adhésion et l'observance des patients vis-à-v�is des traitements par une bonne information
des professionnels, en particulier de ville, sur les effets indésirables de ces médicaments.Ce référentiel est destiné à l'ensemble des professionnels de santé (notamment oncologues, hématologues, méde-
cins généralistes, pharmaciens, internes, infirmiers), exerçant en ville ou à l'hôpital, et prenant en soins des
patients traités par chimiothérapies orales conventionnelles.Il constitue un support d'information, qui n'a pas vocation à s�e substituer aux Résumés des caractéristiques
produits (RCP) d'Autorisation de mise sur le marché (AMM) des médicaments, qu'i�l est nécessaire de consulter
pour tout renseignement spécifique sur une molécule donnée. 1CHIMIOTHÉRAPIES ORALES
CONVENTIONNELLES
Anticancéreux par voie orale
: informer, prévenir et gérer leurs effets indésirablesRÉFÉRENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
ET SOURCES
CONSULTÉES
Pour élaborer ce référentiel, l'Institut s'est appuyé �sur (voir également chapitre 2) :
les documents réglementaires des médicaments de chimiothérapies orales conventionnelles (RCP
d'AMM en particulier) des recommandations émises par des émetteurs internationaux (NCCN�, ESMO, ASCO) ; des publications des agences et autorités sanitaires nationales (ANS�M, HAS) ; l'expertise d'un groupe de travail pluridisciplinaire ;l'évaluation du référentiel par un panel pluridisciplinaire �de professionnels de santé (relecture nationale).
Avant toute prescription de chimiothérapie, il est notamment nécessaire d'évaluer les risques d'interactions
médicamenteuses avec les traitements habituellement pris par les patients, avec ou sans prescriptio�n médicale,
en particulierles autres médicaments de chimiothérapie associés à la chimiothérapie orale conventionnelle ;
les médicaments pris dans le contexte de prise en soins d'une autr�e pathologie chronique ; les produits de phytothérapie et les compléments alimentaires. Les possibles interactions avec l'alimentation (exemple : jus de pamplemousse) doivent également être prises en compte.Le cancer peut également être à l'origine ou aggraver les manifestations cliniques de ces effets indésirables.
À l'instauration du traitement, le service de cancérologie référent ou le service de �spécialité traitant des cancers
communique au patient et aux professionnels de santé de ville qui le �suivent (médecin généraliste et pharmacien
d'officine, infirmier) les contacts à joindre et leurs coordonnées durant les jours ouvrables et durant les périodes
de garde. Ces informations peuvent figurer dans le Programme personnalisé de soins 1 1.Pour plus d'informations, consulter le document " Le nouveau programme personnalisé de soins/Principes généraux d'utilisation et
éléments
fondamentaux » - octobre 2019, disponible sur le site de l'INCa (Rubrique Professionnels de santé - Parcours de soins des patients -
Parcours personnalisé du patient pendant et après le cancer - les outils)CHIMIOTHÉRAPIES ORALES
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Anticancéreux par voie orale
: informer, prévenir et gérer leurs effets indésirablesRÉFÉRENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
ET SOURCES
CONSULTÉES
Les résultats pertinents des bilans qui ont été réalisés �à l'hôpital lors de l'instauration du traitement ainsi que la
fréquence des examens à réaliser pour la détection précoce des effets indésirables sont communiqués par le
service de cancérologie ou de spécialité référent au pati�ent et à son médecin généraliste.
La qualité du dialogue entre le patient et l'équipe soignante e�st un élément essentiel de la prise en soins.
L'implication des patients dans la prise en soins passe notamment par une information quant aux symptômes
évocateurs des effets indésirables, et en particulier sur ceux qui nécessitent une alerte auprès de l'équipe soignante.
Une vigilance toute particulière doit être portée aux populatio�ns les plus fragiles, notamment les personnes âgées
et les patients pédiatriques.CHIMIOTHÉRAPIES ORALES
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Anticancéreux par voie orale
: informer, prévenir et gérer leurs effets indésirablesRÉFÉRENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
ET SOURCES
CONSULTÉES
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU RÉFÉRENTIELCe référentiel propose des mesures à mettre en oeuvre pour prévenir et gérer certains effets indésirables
des médicaments anticancéreux administrés par voie orale.Il est destiné à l'ensemble des professionnels de santé (no�tamment oncologues, hématologues, médecins
généralistes, pharmaciens, internes, infirmiers), exerçant en ville ou à� l'hôpital, et prenant en soins des
patients traités par chimiothérapies orales conventionnelles. Il s'agit d'un outil d'aide à la pratique pour
le suivi partagé des patients recevant une chimiothérapie orale conventionnelle.Ce référentiel a été élaboré par un groupe pluridiscip�linaire d'experts (professionnels de santé et représentants
de patients) coordonné par l'Institut national du cancer.Il repose sur les documents réglementaires en vigueur des molécules concernées (RCP d'AMM) et sur une revue
des recommandations publiées dans la littérature médicale internationale (NCCN, ESMO, ASCO).
En l'absence de recommandation internationale sur certains effets indésirables inclus dans les recommandations
(toxicité cardiaque, toxicité de la peau et des muqueuses, toxicités hépatiques et rénales), les modalités de pré-
vention et de gestion qui leur sont rattachées reposent uniquement sur les avis d'expert des membres du groupe
de travail.Le choix a été fait de ne retenir, dans ce référentiel, que �les effets indésirables les plus communément observés
lors de l'utilisation de chimiothérapie orale conventionnelle, et pour lesquelsdes modalités de prévention et de gestion peuvent être proposé�es, fondées sur des publications
internationales du NCCN, de l'ESMO ou de l'ASCOou, à défaut, pour lesquels un impact important sur la vie quotidi�enne des patients peut être observé
(exemple : toxicités des phanères). 2CHIMIOTHÉRAPIES ORALES
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Anticancéreux par voie orale
: informer, prévenir et gérer leurs effets indésirablesRÉFÉRENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
ET SOURCES
CONSULTÉES
Les membres du groupe de travail pluridisciplinaire ont été consultés afin de valider la liste des effets indési-
rables, et ont décidé d'ajouter certains effets indésirables à traiter dans le référentiel (exemple
: toxicité hépatique).Toutefois, l'ensemble des effets indésirables identifiés dans les essais cliniques ou en post-AMM sont répertoriés
dans le RCP des molécules et les professionnels de santé doivent s'y ré�férer pour obtenir une information exhaus-
tive sur leur tolérance. Ces documents sont disponibles sur la base de données publique des médicaments
2 ou sur le site de l'EMA 3 . Il en est de même s'agissant des médicaments et des règles� de bon usage. 2.Base de données publique des médicaments sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé : http://base-donnees-publique.
medicaments.gouv.fr/ 3.CHIMIOTHÉRAPIES ORALES
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Anticancéreux par voie orale
: informer, prévenir et gérer leurs effets indésirablesRÉFÉRENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
ET SOURCES
CONSULTÉES
TOXICITÉS HÉMATOLOGIQUES
Certaines situations sont des situations d'urgences thérapeutiques et nécessitent une prise en soins immédiate.Neutropénie fébrile
Il est essentiel d'informer le patient que tout symp tôme évocateur d'une infection (exemples : fièvre, frissons, sueurs, grave détérioration de l'état général ou signes d'appel locaux) nécessite une information sans délai auprès du médecin. Le patient doit être invité à prendre sa température en cas de sensation de chaleur ou d'apparition de frissons.En cas de température auriculaire >
38,3 °C ou
36 °C, ou égale à 38 °C deux fois à une heure
d'intervalle, une information sans délai du médecin est nécessaire. Un traitement probabiliste anti-infectieux doit être initié en urgence chez les patients présentant une fièvre et un taux de Polynucléaires neutrophiles (PNN) < 0,5G/L ou un taux de globules blancs < 1 G/L.
Thrombopénie
La présence de bulles hémorragiques est une
urgence thérapeutique nécessitant une prise en soins immédiate. Un syndrome hémorragique cutané et a fortiori muqueux, nécessite une information sans délai du médecin. 3CHIMIOTHÉRAPIES ORALES
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Anticancéreux par voie orale
: informer, prévenir et gérer leurs effets indésirablesRÉFÉRENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
ET SOURCES
CONSULTÉES
Médicaments concernés par cet effet indésirable : altretamine, anagrelide, bexarotene, busulfan, cape-
citabine, chlorambucil, cyclophosphamide, estramustine, etoposide, fludarabine, hydroxycarbamide, idarubicine, lomustine, melphalan, mercaptopurine, mercaptopurine monohydraté, methotrexate,panobinostat, pipobroman, procarbazine, temozolomide, thioguanine, topotecan, trifluridine-tipiracil,
vinorelbinePRÉVENTION
Avant d'initier une chimiothérapie anémiante, il est notamment nécessairede déterminer la présence d'une anémie préexistante et d'en déterminer la cause (exemples : insuffisance
rénale, hypothyroïdie)d'informer le patient et son entourage sur les symptômes évocateurs (fatigue, essoufflement à l'effort,
palpitations, pâleur).GESTION
Détermination de la cause de l'anémie
Outre la prise de la chimiothérapie, il est nécessaire d'identifier et de traiter toute autre cause possible de l'ané-
mie (exemples: carence en fer, déficit en vitamine B9 ou B12, infection ou inflamm�ation, pertes sanguines,
hémolyse).Une vigilance particulière est nécessaire quant aux interactions médicamenteuses entre la vitamine B9 et l'ad
ministration de certaines chimiothérapies (exemple : methotrexate, capecitabine) (se référer au RCP d'AMM des médicaments).CHIMIOTHÉRAPIES ORALES
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Anticancéreux par voie orale
: informer, prévenir et gérer leurs effets indésirablesRÉFÉRENCES
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ET SOURCES
CONSULTÉES
Objectif du traitement de l'anémie
L'objectif du traitement de l'anémie est
d'améliorer ou réduire les symptômes de l'anémie, en p�articulier la fatigue etla dyspnée, afin d'améliorer la qualité de vie des patients �et l'observance du traitement par chimiothérapie.
Traitement de l'anémie
Si le taux d'hémoglobine est inférieur à 10 g/dL, un traitement de l'anémie doit être envisagé, en prenant en compte le caractère symptomatique de l'anémie.Les comorbidités du patient (en particulier cardiaques), le délai d'action des différentes possibilités de traitement
et les préférences du patient sont à prendre en compte dans la �décision de traitement.
Quel que soit le traitement de l'anémie, l'objectif est d'atteindre un taux d'hémoglobine entre 10 et 12
g/dL chez l'adulte.Le traitement de l'anémie
peut faire appel àla correction de la cause identifiée de l'anémie, en dehors de �la prise de la chimiothérapie ;
ou l'administration de facteurs de croissance érythropoïétiques, avec ou sans� supplémentation en fer ;
ou la transfusion de Concentrés de globules rouges (CGR).Facteurs de croissance érythropoïétiques
Objectifs
augmenter le taux d'hémoglobine ; réduire le besoin de transfusion de CGR.Un arrêt du traitement par EPO est nécessaire lorsque le taux d'hémoglobine e�st compris entre 10 et 12
g/dL.Il faut discuter la place des érythropoïétines en cas d'anémie symptomatique avec une Hb <
10 g/dL dans le res-
pect des indications AMM et en tenant compte des risques associés aux� facteurs de croissance érythropoïétiques
en phase active de traitement.CHIMIOTHÉRAPIES ORALES
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: informer, prévenir et gérer leurs effets indésirablesRÉFÉRENCES
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Transfusion de concentrés de globules rouges
Objectifs
remontée rapide du taux d'hémoglobine ; amélioration rapide des symptômes de l'anémie.Recommandée chez les patients
dont le taux d'hémoglobine est inférieur à 8 g/dL. Ce seuil peut être augmenté selon les antécédents et les
comorbidités du patient (exemple : pathologie cardio-vasculaire associée, mauvaise tolérance clinique de l'anémie), sans dépasser 10 g/dL et/ou ayant des symptômes sévères ou mal tolérés d'anémie.�Toutefois, la décision de transfusion de CGR doit tenir compte d'une évaluation individuelle d�e chaque patient, de
la sévérité de l'anémie, de la présence et de la sé�vérité des comorbidités et de l'appréciation clinique du �médecin.
Point particulier sur la fludarabine
Une surveillance rapprochée est nécessaire chez les patients traités par fludarabine.Un traitement par fludarabine est susceptible de déclencher une anémie hémolytique auto-immune. Aussi, les
signes d'hémolyse (réticulocytes, bilirubine libre, haptoglobine) doivent être étroitement surveillés chez les
patients traités par fludarabine. En cas d'anémie hémolytique auto-immune, il est nécessaire d'interrompre le traitement par fludarabine ; de traiter par corticoïdes ou par transfusions de CGR en cas de mauvaise tolérance.CHIMIOTHÉRAPIES ORALES
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ET SOURCES
CONSULTÉES
Médicaments concernés par cet effet indésirable : altretamine, anagrelide, bexarotene, busulfan, cape-
citabine, chlorambucil, cyclophosphamide, estramustine, etoposide, fludarabine, hydroxycarbamide, idarubicine, lomustine, melphalan, mercaptopurine, mercaptopurine monohydratée, methotrexate,panobinostat, pipobroman, procarbazine, temozolomide, thioguanine, topotecan, trifluridine-tipiracil,
vinorelbinePlus la dose de chimiothérapie est élevée, plus le risque de neutropénie sévère est� important.
Les facteurs de risque liés au patient à prendre en compte sont en� particulier l'âge (> 65 ans) ; le stade avancé de la maladie ; les épisodes fébriles précédents ; la difficulté de prescrire des antibiotiques (insuffisance rénale�, allergies) ; un envahissement tumoral médullaire ;les traitements antérieurs (irradiation large, polychimiothérapie, autogreffe de cellules souches
hématopoïétiques).Le risque de neutropénie fébrile augmente proportionnellement à� la profondeur et à la durée de la neutropénie.
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PRÉVENTION
Un contrôle régulier de la NFS permet de surveiller l'apparitio�n d'une neutropénie, et de vérifier l'efficacité d'un
traitement prophylactique par G-CSF.Prophylaxie primaire de la neutropénie par facteur de croissance de la lig�née granuleuse (G-CSF)
Le niveau de risque d'apparition de la neutropénie est différen�t selon le protocole de chimiothérapie utilisé. Il doit
être apprécié par le prescripteur en fonction des résultats �de tolérance observés dans les essais cliniques dédiés
risque faible (< 10 %) : pas de traitement prophylactique par G-CSF ;risque intermédiaire (entre 10 et 20 %) : tenir également compte des facteurs de risque liés au patient, p�our
instaurer un traitement prophylactique par G-CSF (âge >65 ans, stade avancé de la maladie, épisodes fébriles
précédents, difficulté de prescrire des antibiotiques (insuffisance rénale, allergies), cytopénie liée à un
envahissement médullaire, traitements antérieurs (irradiation large, polychimiothérapie), statut de performance,
dénutrition, anémie, troubles rénaux et hépatiques) risque élevé (> 20 %) : traitement prophylactique par G-CSF.Prophylaxie secondaire de la neutropénie par facteur de croissance de la l�ignée granuleuse (G-CSF)
À la suite d'un épisode antérieur de neutropénie fébri�le, les patients peuvent recevoir une administration pro-
phylactique de facteurs de croissance lors des cycles suivants.Cependant, cette prophylaxie secondaire est limitée aux patients pour lesquels une réduc�tion des doses de
chimiothérapie risque d'être préjudiciable à la survie et chez lesquels un cycle de chimiothérapie précédent de
même nature a entraîné une neutropénie fébrile.CHIMIOTHÉRAPIES ORALES
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Prophylaxie anti-infectieuse - mesures généralesAfin d'éviter le risque d'infection, des mesures de réduction du risque de contamination par des agents patho-
gènes doivent être suivies lavage régulier des mains avec du savon ; hygiène corporelle rigoureuse ; limiter les contacts rapprochés avec les personnes de l'entourage présentant une infection ; possibilité de port de masque chirurgical dans les lieux de fortes af�fluences ;éviter tout contact prolongé avec des environnements susceptibles de contenir des spores fongiques en
suspension dans l'air (exemples : sites de travaux, exposition intensive au sol via les activités de jardinage ou de rénovation domestique...). Il est essentiel d'informer le patient que tout symptôme évocateur d'une infection (exemples : fièvre, frissons,sueurs, grave détérioration de l'état général ou symptômes locaux évocateurs d'une infection) nécessite une
information sans délai auprès du médecin. Le patient doit être invité à prendre sa température en cas de sen-
sation de chaleur ou d'apparition de frissons. En cas de température auriculaire >38,3 °C ou < 36 °C, ou égale à
38°C deux fois à une heure d'intervalle, une information sans dé�lai du médecin est nécessaire.
Il faut également informer le patient que la prise de certains méd�icaments peut masquer une éventuelle fièvre
(exemples : anti-inflammatoires dont les corticoïdes, paracetamol).Prophylaxie anti-infectieuse - médicaments
En dehors de certains cas particuliers, il n'y a pas de prophylaxie anti-infectieuse systématique recommandée.
Du fait de la potentielle immunodépression secondaire, certains médicaments de chimiothérapie, lors-
qu'ils sont utilisés au long cours, imposent une prophylaxie anti-pneumocystose, causée par Pneumocys-
tis jirovecii - anciennement appelé Pneumocytis carinii - (exemples : cyclophosphamide, fludarabine,
mercaptopurine, methotrexate, temozolomide).CHIMIOTHÉRAPIES ORALES
CONVENTIONNELLES
Anticancéreux par voie orale
: informer, prévenir et gérer leurs effets indésirablesRÉFÉRENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
ET SOURCES
CONSULTÉES
Au cas par cas, selon la molécule employée, des prophylaxies médicamenteuses pourront être initiées
pour la prévention d'autres infections. Dans les cas complexes, le recours à l'avis d'un infectiologue �peut être nécessaire.Prophylaxie anti-infectieuse - vaccination
En se référant aux recommandations vaccinales en vigueur 4 , il est primordial de vérifier systématique- ment le statut vaccinal des patients et de le mettre à jour le cas é�chéant.GESTION
une température auriculaire > 38,3 °C ou < 36 °C, ou égale à 38 °C deux fois à une heure d'intervalle ;
et un taux de PNN < 0,5 G/L ou un taux de globules blancs < 1 G/L. 4. Pour plus d'informations, se référer aux recommandations vaccinales en vigueur :Sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé https://solidarites-sante.gouv.fr/ (Onglet "
Prévention en Santé » puis " Préserver sa santé» puis "
Vaccination » puis " Calendrier des vaccinations ») ; Aux recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique, intitulées " Vaccinations des personnes immunodéprimées ou aspléniques » (voir le chapitre 4 intitulé "Vaccination
et chimiothérapie pour tumeur solide ou hémopathie maligne». Un tableau récapitulatif est
disponible page 57).CHIMIOTHÉRAPIES ORALES
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Traitement antibiotique probabiliste
Une antibiothérapie probabiliste à large spectre par voie orale doit être initiée le plus rapidement possible
(exemple : association fluoroquinolone-amoxicilline-acide clavulanique). Les allergies du patient aux antibiotiques doivent être prises en com�pte. L'antibiothérapie probabiliste doit être réévaluée 24 à 48 h après son initiation, en fonction du bilan sanguin et de l'évolution clinique.Cas particulier des enfants
Les patients pédiatriques doivent être hospitalisés sans dél�ai.Cas particulier du topotecan
Les neutropénies induites par cette chimiothérapie peuvent être à l'origine de colites neutropéniques d'évolution
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