[PDF] Lévaluation des besoins en eau de la canne





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Lévaluation des besoins en eau de la canne

à l'évaporation en bac ou coefficient cultural (cas ETP). Evaporation moyenne ou ETP. (décadaire). 3) Pluies. Evapotranspiration de référence



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Il est institué une (avenant n° 7 du 17 Janvier 1991)"INDEMNITE DE DEPART à ce jour au référentiel du bac professionnel). - échelon 2 (coefficient 402) ...



EXAMENS DEPS ET CONTENUS DENSEIGNEMENT

faisait pas l'objet d'un coefficient. COMMENTAIRES S n°229 Mai-Juin 1991 c. Editions EPS. ... 84-295 du 10 août 1984



Cahier 3804_V2 (octobre 2021) : Méthode simplifiée pour la

2 oct. 2021 Action du vent (référence NF EN 1991-1-4) et son Annexe nationale ... Dans le présent document le coefficient d'orographie c0 (z) est fixé à ...

Consommation en eau4L

L'évaluation

des besoins en eau de la canne

Arrosage basse pression sur repousse

(Sosuco). (© Cirad).

R. GAUDIN

Cirad-ca, avenue Agropolis,

34398 Montpellier Cedex 5, France

gaudin@ensam.inra.fr

L'alimentation naturelle en eau

n'est pas toujours satisfaisante pour l'expression du potentiel de production de la canne. Si la dif férence de rendement entre les cul tures de canne pluviale et de canne irriguée montre l'intérêt de l'irriga tion et permet le calcul de son effi cience, dès l'initiation du projet de culture les besoins de la canne doi vent être déterminés : notamment les volumes d'eau nécessaires et leur calendrier d'apport. Cette démarche comprend la mesure des différents termes du bilan hydrique tout au long du cycle et conduit à utiliser les coefficients culturaux, fondements de la méthode climatique. Dans cet te méthode, la canne est placée de façon optim ale du point de vue hydrique : l'évapotranspiration réel le (Etr) est égale à l'évapotranspira- tion maximale (Etm), et le besoin en eau est calculé par rapport à une référence d'évaporation ou bien par rapporta l'évapotranspiration potentielle (Etp). D'autres approches, fon dées sur un suivi de l'état hydrique de la plante ou du sol, permettent d'effectuer en temps réel l'adéqua tion entre la demande en eau de la plante et l'offre par des arrosages en complém ent des pluies. Ces méthodes permettent aussi bien d'évaluer le besoin en eau que de piloter l'irrigation. Parmi celles-ci, la méthode tensiométrique vise le contrôle des mouvements de l'eau dans le sol tout en essayant d'assurer une évapotranspiration réelle assez proche de l'évapotranspiration maximale. L'emploi de la méthode climatique repose sur une évaluation de l'évapotranspiration, accompa gnée par la mesure des termes du bilan hydrique de la culture. La méthode tensiométrique vise une simplification de ce bilan hydrique.

Ces différents aspects vont être déve

loppés avant que soit discuté le champ d'application des deux méthodes.10Agriculture et développement ■ n° 24

évaluation des besoins

Les progrès

accomplis dans la prévision des besoins en eau

L'évolution des méthodes d'évalua

tion des besoins en eau est visualisée sur la figure 1.

1) Pluies Analyse fréquentielle

Coefficient en rapport

à l'évaporation en bac

Evaporation moyenne

(décadaire)

2) Pluies

Coefficient en rapport

à l'évaporation en bac,

ou coefficient cultural (cas ETP)

Evaporation moyenne ou ETP

(décadaire)

3) Pluies

Evapotranspiration de référence,

journalière

Coefficient cultural calé sur un

modèle de croissance (fonction de la température)

4) Pluies

Evapotranspiration de référence

Coefficient cultural calé sur un

modèle de croissance intégrant le stress hydrique éventuelBilan hydrique Bilan hydrique Bilan hydrique Bilan hydriqueBesoins (calcul décadaire puis journalier)

Analyse fréquentielle

des termes du bilan hydrique (calcul journalier)

Analyse fréquentielle

de l'irrigation (étude IRRIGOUEST de la Réunion, figure 2)

Analyse en

situation réelleI

Rendement

Figure 1. Historique de méthodes d'évaluation des besoins en eau. Figure 2. Les besoins en eau d'irrigation de la canne dans la zone Ouest de l'île de la Réunion (POSER, sous presse).La méthode de l'analyse fréquentiel le a d'abord été appliquée aux pluies. Les installations d'irrigation ont été prévues pour satisfaire les besoins en eau en année quinquen nale sèche. Les précipitations de cet te année quinquennale sèche sont dépassées par celles des autres années avec une fréquence de 80 %.

Avec les progrès de l'informatique,

l'analyse fréquentielle a été appli quée aux termes du bilan hydrique et au besoin en eau d'irrigation. La base de calcul de l'évapotranspiration de référence est aussi mieux définie. La dernière étape de cette évolution sera l'analyse de la situation réelle, avec prévision du rendement grâce à un modèle de croissance articulé au bilan hydrique de la culture, puis en intégrant les phases de stress hydrique dans les cas où l'arrosage est insuffisant ou inexistant.

Les méthodes

climatique et tensiométrique

La méthode climatique

prédictive

Dans cette méthode, l'évapotranspi-

ration de la culture, ETC, est mise en relation avec l'évapotranspiration de référence, ET0, par l'intermédiaire d'un coefficient cultural Kc :

ETc = Kc xET0.

La référence est le gazon dont l'éva

potranspiration calculée est utilisée comme index de la demande clima tique d'évaporation. Le coefficient

Kc varie essentiellement avec les

caractéristiques de la culture mais la date de plantation (de coupe) et le type d'irrigation sont aussi des fac teurs qui entrent en ligne de compte.

Les coefficients Kc sont déterminés

pour les différents stades de la cultu re. Le stock d'eau du sol est mainte nu dans des limites telles que les besoins en eau de la canne soient pleinement satisfaits. Il s'agit en fait de gérer un bilan hydrique en main tenant l'humidité du sol au niveauAgriculture et développement ■ n° 24

Consommation en eau

de la réserve facilement utilisable (RFU). Le bilan hydrique s'écrit alors :

ETC = ETM = P + I - R - D - AS

= Kc x ET0 avec : P, pluies ; I, irrigation ; R, ruis sellement ; D, drainage ; AS, varia tion de stock d'eau du sol (stock final - stock initial) ; ou ETC = ETM = P + I - R + RC - AS avec RC, remontées capillaires.

Ce bilan peut être établi si le ruissel

lement est connu ainsi que le draina ge ou les remontées capillaires.

Une étape essentielle et délicate est

le choix de la profondeur où sont

évalués les flux profonds. C'est aussi

la profondeur qui délimite le volume de sol pour lequel est évalué le stock hydrique. Cette cote est choisie en- dessous des racines actives les plus profondes. Il arrive que sur un profil coexistent un mouvement ascendant de l'eau vers la surface et un mouve ment descendant de l'eau en profon deur. La cote où l'eau est immobile détermine la position du plan de flux nul. Celle-ci peut être déterminée par une mesure tensiométrique.

Cette situation est alors privilégiée

pour établir le bilan. Le plus souvent, il est possible de considérer une pro fondeur où les percolations sont négligeables. Dans la pratique, cela correspond à de faibles valeurs de la conductivité hydraulique associée à des valeurs élevées de la succion. Si cela n'est pas plausible, des mesures tensio-humidimétriques de profon deur et la caractérisation hydrodyna mique du sol permettent d'expliquer la loi de Darcy(1). Le stock d'eau du sol, S, est déterminé par la méthode de réflectométrie temporelle (TDR) ou encore par la sonde à neutrons.

Le maintien de l'humidité du sol au

niveau de la RFU pour la zone de prélèvement racinaire est la condi tion la plus difficile à respecter. La décision d'irriguer est prise dès que l'humidité, mesurée à la sonde (ou

1. Loi de Darcy généralisée aux milieux

non saturés, ou loi de Buckingham (RICHARDS, 1960).par un autre moyen), s'approche de la limite inférieure de la RFU.

L'emploi de la méthode climatique

conduit donc à un tableau de coeffi cients Kc, comme par exemple les résultats obtenus par DEVANNE (1990) pour le périmètre irrigué de

Cilaos à la Réunion (tableau 1).

Lorsque l'évapotranspiration de réfé

rence (ET0) n'est pas accessible, la méthode clim atique repose sur l'emploi de l'évaporation en bac comme base de calcul :

ETC = a x EVbac

Ce mode de calcul est préférable à

un passage par une double multipli cation :

ET_ = K" x ET0 = IC xK "x EVh

bac avec Kp, coefficient de passage de l'EVbac à l'ET0 défini par

Kp = ET0/EVbac.

Ce coefficient, inférieur à 1, est

d'autant plus faible que l'humidité relative de l'air est faible et que le vent est fort. DOORENBOS et

PRUITT (1976) ont étudié les effets

de la position du bac par rapport à la végétation environnante sur ce coef ficient.

Un répertoire de coefficients appli

cables à diverses situations géogra phiques est présenté dans CHAROY et al. (1 978). Ce coefficient ne dépasse jamais 1. Ceci est lié au fait que Kc et Kp varient en sens inverse.

Ainsi, si Kc peut atteindre 1,25 pour

la canne en période de grande crois sance, Kp descendra en général au dessous de 0,80 (PEREIRA et al.,

1998).

Une fois les coefficients Kc ou a

déterminés, ceux-ci servent à prévoir les besoins en eau à l'échelle de l'année (tableau 2).La canne est sevrée un mois et demi avant la récolte. Cette pratique permet de restreindre l'alimentation en eau de la plante à l'approche de la coupe.

L'eau difficilement utilisable de la

réserve du sol est sollicitée, ce qui induit le phénomène de maturation de la canne (LANGELLIER, 1980).

Une voie d'am élioration pour

prendre en compte les besoins en eau des parcelles nouvellement plantées ou les débuts de repousse, est la décomposition du coefficient cultural en un coefficient de base et un coeffi cient d'évaporation du sol nu (ITIER et al., 1996 ; ALLEN et al., 1998).

La méthode

tensiométrique directe

Dès lors que l'irrigation assure

l'essentiel de l'approvisionnement en eau de la culture sur une bonne partie de son cycle, l'ajustement des doses ou des fréquences d'arrosage permet d'approcher une situation idéale où les apports d'eau couvrent les besoins. Le bilan hydrique se simplifie :

ETC = ETM = I - AS

C'est précisément ce que permet le

pilotage tensiométrique de l'irriga tion. Cette pratique assez ancienne (RICHARDS et MARSH, 1961) se caractérise par une évolution en dents de scie du potentiel de l'eau du sol. Dans la version la plus simple de cette technique, le seuil de déclenchement de l'arrosage et la dose à appliquer sont les paramètresquotesdbs_dbs18.pdfusesText_24
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