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Hurricane Katrina found us – still – a nation unprepared for catastrophe The United States Senate Committee on Homeland Security and Governmental Affairs

TD - Risques naturels et environnement - Pierre Gautreau 2007La catastrophe de la Nouvelle-Orléans (ouragan Katrina, 29.08.2005)COURS - TDOrganisation du TD : à bien des égards, la structure de ce TD reflète le contexte administrativo-politique et économique ayant causé la catastrophe conséquente à l'ouragan Katrina, si on se réfère aux

analyses de François Mancebo (article cité en début de partie III). On obtient avec facilité une quantité

impressionnante de données spatialisées sur l'événement (cartes, schémas, statistiques), mais les

exposés clairs des facteurs " sociaux » (pour aller vite) de la catastrophe sont rares ; amplement

prévisible, la catastrophe a été préparée et déclenchée par un faisceau de négligences plus ou moins

volontaires dans le domaine de la prévention du risque. Il est difficile de construire un véritable exercice

de TD sur cette question précise des négligences, aussi a-t-on opté moins originalement pour une

présentation axée avant tout sur la vulnérabilité matérielle du site de la Nouvelle-Orléans, en le replaçant

dans son contexte régional proche (delta du Mississipi, côte du Golfe du Mexique) : ce choix semble

également plus adapté à des étudiants de Licence 1.But du TD : comprendre dans sa complexité la vulnérabilité d'une grande ville en position côtière -la Nouvelle-Orléans- à l'aléa cyclonique : cette vulnérabilité (dans sa dimension matérielle) est le produit

combiné des modifications locales de l'environnement par le fait urbain, et régionales par les divers

aménagements pour l'exploitation des hydrocarbures, pour l'exploitation hydroélectrique du Mississippi, et

pour la navigation du fleuve. Cette particulière interaction entre facteurs locaux et régionaux explique en

grande partie l'inondation de la ville, point de départ d'une catastrophe humanitaire.Caractéristiques : Licence 1 - durée : 2 à 3 heures! - Il y a dans ce fascicule beaucoup plus de données que celles nécessaires à un cours de 2-3 heures.!! - Il est nécessaire que les étudiants aient lu les trois articles en anglais (doc 23, 24, 25 du fascicule)

avant le début du TD. On peut leur demander comme exercice de faire pour chacun une fiche indiquant :

thèse centrale de l'article ; développement de 4 ou 5 idées essentielles du développement.PLANI - Katrina, un ouragan comme les autres ? 1.1 - Le cyclone1.1.1 - La formation des cyclones tropicaux1.1.3 - Comprendre la force de l'ouragan1.1.2 - Le déroulement de l'aléa cyclonique1.2 - De la modification des conditions hydrologiques marines et fluviales à la rupture des digues1.2.1 -Les effets sur la Lousiane et la région de la Nouvelle-Orléans1.3 - Les caractéristiques locales de l'inondation (Nouvelle-Orléans)II - Les caractéristiques sociales et démographiques des espace touchés : une bonne approche des facteurs de

vulnérabilité ?

2.1 - Indicateurs socio-éthniques et degré d'exposition réél à l'aléa2.2 - Géographie de la diaspora des évacuésIII - Une catastrophe prévue de longue date : il n'y a pas eu de catastrophe " naturelle » à la nouvelle Orléans.3.1 - Un site surexposé 3.1.1 - Des aménagements côtiers inadaptés et dangereux3.1.2 - Altitude et subsidence3.2 - Les facteurs de fond de la catastrophe : une prévention volontairement négligée ?

3.2.1 - Une gestion catastrophique de la crise3.2.2 - Tensions entre organisations gouvernemantales de gestion du risque 3.2.3 - Les raisons politiques et économiques des dynsfonctionnements de la prévention de l'ouragan1

Introduction : Les conséquences de Katrina en quelques grands chiffresK a durablement marqué les esprits. Plus que les caractéristiques physiques de l'aléa, certes

exceptionnelles, c'est le contexte social du principal centre urbain touché, la ville de la Nouvelle-Orléans,

qui explique la singulière vulnérabilité de la population. Ce contexte social, à lui seul, permet de

comprendre pourquoi cet ouragan a eu de si funestes conséquences durant l'aléa lui-même, puis au cours

de la période immédiatement postérieure (inondation de la ville), et enfin durant les longs mois lui faisant

suite (réorganisation de la ville et débuts du rapatriement des habitants).K pose donc la question de la vulnérabilité de la population urbaine d'un pays développé à l'aléa

cyclonique : la catastrophe a eu lieu malgré l'existence d'un tissu dense d'organismes d'étude et de

prévention du risque, et de structures de secours supposément parmi les plus efficaces au monde.Une approche géographique est-elle décisive pour comprendre cette vulnérabilité ? Ce TD propose de

montrer les limites d'une analyse strictement géographique du risque : sans approche de type

sociologique, sans analyse de ce qui est à la base des solidarités sociales (dont le caractère géographique

n'est pas toujours essentiel), la vulnérabilité des sociétés " développées » risque de ne pas être bien

comprise. Quelques données pour mesurer les conséquences de K :

La ville-centre comptait 454.000 h, 1.36 millions dans l'aire métropolitaine en 2004.Aujourd'hui, il n'y a que 188.000 habitants, 267.000 ne sont donc pas encore revenus.Selon le rapport de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration, qui relève du département

états-unien du commerce)-125 billions US$ de pertes cumulées de destructions domestiques (maisons) et commerciales.-1833 morts (il reste encore des centaines de personnes portées disparues).-Troisième ouragan pour le nombre de morts au XXe aux USA (Galveston, 1900, 8000 morts / Lac

Okeechobee, 1928, 2500).-Les atteintes à l'industrie des hydrocarbures : réduction de 95% de la capacité de production de pétrole

des plate-formes du Golfe de Mexico.-Coupures de courant : 1.7 million de personnes sont restées sans courant durant plusieurs semaines.-Coupure de l'eau potable par rupture des principales canalisations d'amenée.A compléter avec le cadre synoptique.> doc 2 : cadre synoptique.2

I - Katrina, un ouragan comme les autres ?

1.1 - Le cyclone1.1.1 - La formation des cyclones tropicaux Au cas où on choisit de développer les conditions de la cyclogenèse, deux sources sont proposées,

MétéoFRance et Marcel Leroux (Leroux, M. 2000. La dynamique du temps et du climat. Paris : 366 p).

Leroux est privilégié pour sa clarté, et sert de support principal. MétéoFrance permet de compléter sur des

aspects secondaires. Les étudiants qui le désirent peuvent consulter l'ouvrage de Leroux, p 179

(L'équateur météorologique) et p 194 (Les cyclones tropicaux).> Cf Doc TRANSPARENT (premier doc)Description-le cyclone se présente comme une nébuleuse spirale qui couvre plusieurs centaines de km (500 à 1000

km de diamètre).-des bandes nuageuses séparées par des rues convergent dans les basses couches vers un anneau

compact de nuages à grand développement vertical autour d'une dépression centrale.-cette dépression centrale, appelée " oeil », est entourée d'une muraille de cumulonimbus qui s'élèvent

jusqu'à la tropopause (limite supérieure de la troposphère et limite inférieure de la stratosphère, située

entre 8 et 18 km d'altitude).-cet oeil est dépressionnaire (pression basse).-le cyclone est une dépression à coeur chaud : l'intense convergence de cumulonimbus libère d'énormes

quantités d'énergie, qui entretient de fortes ascendances.-le cyclone se déplace, glt de 50 à 60 km.hManifestations des cyclones-vents causant des dégâts importants : rafales jusqu'à 300 km.hFaçon de mesurer la force destructrice d'un vent : une rafale à 240 km.h équivaut à une pression de 600

kg.m2.-rappel de la typologie usuelle et de l'échelle Saphir-Simpson (topo MétéoFrance ci-dessous)> l'échelle SSimpson est donnée dans le fascicule, doc 1.

-Précipitations : importantes et violentes, sous l'anneau de cumulonimbus. Peuvent d'elles-même

provoquer des inondations.-Augmentation du niveau de la mer : elle est due à deux phénomènes : -une marée d'ouragan, formée par la houle que provoquent les vents de la face polaire du cyclone

(force géostrophique plus élevée) : se propage jusqu'à 1000-1500 km à l'avant du cyclone,

pouvant entraîner une montée des eaux de 1m.-une onde d'ouragan : plus dangereuse, parce que directement associée au cyclone. Un dôme

d'eau se forme sour l'oeil, du fait des basses pressions (l'eau monte de 1cm par hPa de baisse de pression : une chute de 100 hPa fait monter l'eau de 1m) et de la convergence des vents vers ce

centre.Cette onde augmente le niveau de base des fleuves : combinés à de fortes pluies sur le continent,

elle cause de graves inondations (Bangladesh 1970 : le 12 nov, l'onde se joint à la marée astronomique et aux pluies : le niveau du Gange et du Brahmapoutre monte de 7m ! 300.000 morts).3

Les conditions de la cyclogenèse1 - existence d'un champ dépressionnaire préexistantLa dépression cyclonique se développe généralement le long d'une zone déjà dépressionnaire.

Deux sources peuvent donner origine à cette zone : -Sur l'océan, l'EM (équateur météorologique, cf Doc Transparent) offre de telles conditions. L'EM de

Leroux est ce que les météorologues nomment Zone Intertropicale de Convergence, cf ci-dessous. -Ces conditions dépressionnaires peuvent aussi être fournies par des coulées d'air polaire froid (les

Anticyclones mobiles polaires de Leroux).2 - déclenchement d'une ascendanceLe long de l'EM, l'ascendance est un phénomène normal, causé par l'arrivée de pulsations (les

vents alizés). Cette ascendance, qui est donc avant tout dynamique, prend parfois un caractère plus

violent quand les alizés sont anormalement forts. S'amorce alors un tourbillon (stade de la dépression

tropicale).Une fois l'ascendance déclenchée, le cyclone s'auto-entretien : l'ascendance libère de l'énergie, qui

maintien le caractère dépressionnaire du tourbillon, donc entraîne de nouvelles ascendances....3 - alimentation en énergiePour que l'ascendance se maintienne longtemps, il faut cependant un apport d'énergie : cette

énergie est apportée avant tout par des alizés ayant parcouru une longue distance sur la mer, donc riches

en énergie (c'est à dire très humides). Une forte évaporation, quand la mer dépasse les 26.5°C en

surface, ajoute également à l'apport, mais de façon marginale selon Leroux (ces hautes températures sont

selon lui une covariation liée à la présence de l'EM, et non pas le facteur décisif de l'apport énergétique :

c'est une position différente de celle de MétéoFrance, cf ci-dessous).4 - développement en altitudeLe cyclone doit pouvoir se développer dans toute la troposphère (env 11 km dans la région

Caraïbes), c'est à dire se développer verticalement, pour que l'énergie reste concentrée. Si la " structure

aérologique » (profil vertical de la trop.) est stratifiée, des vents de sens contraire jouent aux différents

niveaux, et dispersent l'énergie.> c'est la raison pour laquelle les cyclones se développent à 80% sur l'océan, là où l'EM a une structure

verticale, donc très favorable au dvpt en altitude (cf Doc TRANSPARENT).5 - formation d'un tourbillon (vortex)La formation d'un tourbillon est liée à la force géostrophique (ou force de Coriolis : dans

l'hémisphère nord, elle fait dévier vers la droite les masses d'air se déplaçant théoriquement en ligne

droite. Elle change de sens dans l'hémisphère sud -déviation à gauche. La déviation de Coriolis croît avec

la latitude; elle est nulle à l'équateur). Cette formation est impossible en deçà de 4-5° N/S, car la force de

Coriolis y est trop faible.Comme ces 5 conditions doivent absolument être réunies en même temps, on comprend que les cyclones

soient un phénomène relativement rare, et possède certaines caractéristiques géographiques

précises :

-c'est un phénomène essentiellement océanique (car c'est seulement sur l'océan que peuvent être

longuement maintenus les apports énergétiques)-dès l'entrée sur le continent (atterrissage ou landfalling en anglais), les apports d'air très humide

décline : le cyclone dégénère.> cette partie peut être complétée utilement avec le paragraphe de la présentation de MétéFrance située

ci-dessous (" lieux et périodes de formation »).4

METEOFRANCE (copie du site légèrement retouchée)DéfinitionsLorsque sont réunies un certain nombre de conditions favorables, on y reviendra plus loin, des formations nuageuses se

développent et s'enroulent autour d'un centre de rotation, appelé tourbillon, définissant en surface une " circulation fermée ".

C'est cette perturbation atmosphérique composée de nuages organisés en bandes spiralées qu'on appellera cyclone tropical.

Au sein de ce tourbillon, la pression atmosphérique va baisser, une dépression se crée alors. Pourquoi l'appelle-t-on cyclone ? L'origine étymologique du mot provient du mot grec kuklos qui signifie cercle, rond. Dans

certaines régions du globe, on lui préfère le nom de typhon, toujours tiré du grec tuphôn, qui veut dire tourbillon. Il a fallu

harmoniser la terminologie employée dans l'ensemble de la région, le Centre Spécialisé de Miami faisant autorité en la

matière. Ainsi en 1986, a-t-on décidé de reprendre le mot américain " hurricane ", ouragan en français, terme qui appartenait

à l'origine au langage des indiens Caraïbes, " Hurracan " étant leur dieu des malheurs, responsable des catastrophes

climatiques.Sur les images provenant des satellites météorologiques, un cyclone ressemble à une tâche blanche (nuages élevés) plus ou

moins ronde, circulaire, avec en périphérie des nuages alignés en forme de spirales attirées vers le centre de cette zone, des

nuages semblant donc tourbillonner. Lorsqu'on regarde pendant plusieurs heures les images successives en animation, on dirait une toupie qui tourne sur elle-même, le centre apparaissant parfois comme une tête d'épingle plus sombre, parce que dépourvue de nuages, qu'on appelle

l'oeil du cyclone. Cette toupie ne se contente pas de tourner, elle se déplace aussi, mais de manière peu rapide. Ainsi, alors

que la vitesse des vents peut parfois dépasser 150 ou 200 km/h autour du centre de rotation, le déplacement de l'ensemble du

cyclone ne s'effectue qu'à 20 ou 30 km/h.-Si un cyclone se forme à 3000 ou 3500 km d'une terre (c'est HUGO en 1989 ou LUIS en 1995), il mettra 120 ou 150

heures, donc 5 ou 6 jours avant d'arriver. On aura le temps de le voir venir et de connaître son évolution avant de

s'en inquiéter. -Par contre, s'il ne prend naissance qu'à 500 ou 600 km d'une île (c'est MARILYN 95 par exemple), ses habitants

n'auront que 18 à 24 heures pour se préparer, pas plus. -Et quand un cyclone décide de se développer brutalement et rapidement tout près des terres, il est parfois trop tard

pour avertir la population. En Martinique, on se souvient de CINDY 93 ou même DEBBY 94 dont l'évolution en a

surpris plus d'un. Classification dans la région atlantiqueUn cyclone est une perturbation à circulation tourbillonnaire des régions tropicales, généralement d'une intensité déjà forte.

C'est un terme courant, à usage général, et on lui préfère, dans nos régions antillaises et dans les pays du continent

américain, les termes de dépression tropicale, tempête tropicale ou ouragan, qui font référence à l'intensité des vents

maximums générés. On considère en réalité le vent le plus fort en valeur soutenue durant 1 minute. C'est ce que l'on

dénomme le vent maximum soutenu, les Américains disent Maximum Sustained Winds (en abrégé M.S.W.) -Si ce vent soutenu ne dépasse pas 63 km/h, on parle de Dépression Tropicale. Elle est numérotée, la première de

l'année en début de saison portant le numéro 1. Les vents étant faibles, les risques seront induits essentiellement par les

pluies fortes, voire intenses. -Si les vents soutenus les plus forts sont compris entre 63 et 117 km/h, on parle de Tempête Tropicale. On lui attribue un

prénom. Si les pluies sont toujours à craindre, les vents commencent à faire des dégâts, notamment dans la végétation

fragile telle que les bananeraies, et avec eux la mer devient grosse et dangereuse à son passage. -Si le cyclone est encore plus développé, les vents peuvent dépasser ce seuil de 117 km/h. C'est alors ce qu'on appelle

depuis 1986 dans les Antilles françaises, un Ouragan. Pour distinguer l'ampleur des dégâts que ces vents peuvent

occasionner, on a déterminé plusieurs catégories selon la force des vents maximums générés par ces ouragans. La classification qui fait référence est celle de Saffir-Simpson, qui comporte 5 catégories :classe 1 : vents maximums compris entre 118 et 153 km/h ; classe 2 : vents maximums compris entre 154 et 177 km/h ; classe 3 : vents maximums compris entre 178 et 209 km/h ; classe 4 : vents maximums compris entre 210 et 249 km/h ; classe 5 : vents maximums dépassant 249 km/h, c'est la catégorie reine des super-cyclones. 5

StructureC'est une énorme masse de nuages pouvant s'étendre sur un diamètre de 300 à 500 km (ALLEN en 1980 mesurait même plus

de 600 km !), organisés en bandes spiralées qui semblent s'enrouler vers un centre de rotation, plus ou moins visible

d'ailleurs. Ce coeur du système est un coeur chaud (sur plusieurs centaines voire milliers de mètres, en tous cas plus chaud

que l'air environnant). Conditions de formation 1- Tout d'abord, il ne se crée pas à partir de rien. Il faut, à l'origine, qu'une zone perturbée pré-existe : un amas nuageux ou

une ligne de grains, qui est une bande nuageuse constituée de nuages orageux, ou encore une onde tropicale, c'est à dire

une perturbation tropicale associée à un axe dépressionnaire des couches basses et moyennes de la troposphère, circulant

d'est en ouest. Ces amas de nuages, se trouvent entre les tropiques, au niveau d'une vaste zone de mauvais temps, qu'on

dénomme Zone Intertropicale de Convergence, la ZIC ou la ZCIT (cf Glossaire). Mais cela n'empêche pas certains cyclones de

se développer, non pas à partir de perturbations intertropicales, mais de perturbations d'origine tempérée, qui sont

descendues en latitude et ont pris peu à peu des caractéristiques tropicales, le coeur froid notamment devenant alors un coeur

chaud. On retrouve là aussi à l'origine, un amas nuageux qui a trouvé forte humidité et instabilité. Sur les images satellites, on

peut ainsi déceler certaines formations nuageuses pourvues d'un potentiel de convection profonde, voire parfois d'organisation

tourbillonnaire à l'état d'embryon. Certaines évoluent en cyclones, lorsque les autres conditions sont réunies, d'autres pas et

restent des amas nuageux, ondes tropicales, zones perturbées ... 2 - Autre condition, celle qui assure le " carburant " du système, élément nécessaire pour maintenir ou développer une zone

perturbée. Ce carburant, c'est l'eau chaude, l'océan devant avoir une température d'au moins 26° sur au moins 50

mètres de profondeur. L'évaporation de surface de grandes quantités d'eau fournira l'énergie nécessaire pour entretenir le

système de machine à vapeur qu'est une formation cyclonique. Si l'eau est trop froide, le cyclone ne peut pas se former ou, s'il

était déjà formé préalablement, il s'affaiblit puis finit par perdre ses caractéristiques cycloniques tropicales. 3 - Autre élément : les vents régnant dans l'environnement du système doivent être relativement homogènes de la surface

jusqu'aux sommets nuageux, au-delà de 12 à 15 km d'altitude. Sur toute cette épaisseur, le profil de vent doit en effet être

régulier, c'est-à-dire avoir la même direction et la même force ou presque. Lorsque cette condition est réalisée, la partie active

de la perturbation reste concentrée et un renforcement du système peut s'effectuer. Sinon, l'énergie développée par le 6

système va se disperser et le système a tendance à se " cisailler ". C'est le cas par exemple quand on rencontre des vents

d'Est dans les premiers niveaux, alors que des vents d'Ouest ou de Nord sont observés plus haut. Le déplacement du système

va se trouver contrarié, et il aura tendance à se désorganiser : on parle alors de cisaillement dans le profil vertical du

vent. 4 - Encore autre chose : les premières conditions réunies, les nuages se développent, s'agglomèrent ; l'instabilité de la masse

d'air aidant, un courant d'air ascendant se met en place. Cette ascendance généralisée provoque une baisse de pression en

bas, vers la surface de la mer, et une hausse de pression à haute altitude au niveau des sommets des nuages les plus

développés, vers la tropopause, sommet de la troposphère (" effet de cheminée "). C'est la naissance d'une dépression de

surface qui ne se creuse que si, en altitude, les particules d'air qui montent et affluent peuvent s'échapper : on parle alors en

météorologie de divergence de haute altitude, permettant ainsi au système de pouvoir fonctionner et s'entretenir de

manière quasi-autonome. Enfin, il y a une condition absolument nécessaire, qui est en réalité une nécessité mécanique, physique primordiale. Les

courants d'air ascendants au coeur du système vont abaisser la pression atmosphérique en surface, mais il n'y aura de

dépression pouvant se creuser que si on n'est pas trop près de l'équateur. En effet, sur les régions équatoriales,

conséquence de la rotation de la Terre sur elle-même, le tourbillon ne peut se créer car la force de pression agit pour combler

immédiatement toute velléité de creusement dépressionnaire. Plus haut en latitude, au-delà de 6°Nord ou Sud, intervient alors

une force que l'on appelle la force de Coriolis, et qui devient suffisante pour s'opposer à cette force de pression. Nulle à

l'Equateur, elle est maximale au pôle, c'est elle qui dévie les objets météorologiques ou fluides en mouvement vers la droite

par rapport à leur trajectoire (mouvement vers le pôle pour les phénomènes circulant d'est en ouest par exemple). Ainsi, un

cyclone ne peut se former que s'il se situe à plus de 6 ou 7° de latitude. C'est cette condition qui empêche aux cyclones de se

développer ou de se diriger vers la Guyane ou le nord du Brésil, pour ne parler que des régions proches des Antilles : ce sont

des zones trop proches de l'Equateur ! Toutes ces conditions sont donc nécessaires à la formation et au développement d'un cyclone tropical. Si l'une au moins de ces

conditions n'est pas remplie, le cyclone ne peut se former. Si un cyclone était formé et qu'une de ces conditions disparaît, il

s'affaiblira et pourra se désagréger au bout de quelques heures :- voyage au-dessus d'eaux trop froides ; - parcours sur de larges étendues terrestres ; c'est le cas de cyclones passant sur Porto Rico, Haïti ou Saint-Domingue par exemple. Privés de carburant, ils sortent de ces îles très affaiblis. S'ils rentrent, on dit atterrissent, sur

des continents, sur le Mexique ou les Etats-Unis par exemple, ils peuvent mourir, se dissiper, dans les 24 heures ; - environnement atmosphérique défavorable avec moins d'humidité disponible dans les couches moyennes ; - profil de vent dit cisaillé ; - trajectoire trop proche de l'équateur. Lieux et périodes de formationLa plus grande partie de la réponse est contenue dans le paragraphe des conditions de formation. Un cyclone pourra en effet

se former et se développer là où toutes les conditions favorables déjà énumérées peuvent être réunies. Ainsi, il y a des lieux et

des saisons privilégiées, bien entendu. La condition de latitude supérieure à 6 ou 7° empêche d'en croiser sur les régions équatoriales. Pas de cyclone en Guyane

française, on le répète, ni en Amazonie brésilienne ; pas plus en Indonésie, à Djakarta ou Singapour, ni même près des côtes

de l'Afrique baignées par l'Océan Indien, en Somalie, au Kenya ou sur le nord de la Tanzanie, Zanzibar y compris.Les mers nécessairement chaudes (rappel : plus de 26°C sur une certaine profondeur), expliquent qu'on n'en trouvera pas

dans l'Atlantique Sud trop frais, sous l'influence du courant océanique froid remontant le long de la Namibie vers l'Angola et le

Congo. Pour la même raison, il n'y a pas de cyclone dans le bassin sud-est du Pacifique, près des côtes du Chili et du Pérou, là où les

eaux froides remontent en permanence du pôle sud et de la profondeur à cause du phénomène d'" upwelling ", ou remontées

d'eaux froides profondes à cause des couches superficielles océaniques entraînées au large à l'ouest par l'alizé. De la même façon, dès qu'ils quitteront les eaux chaudes inter-tropicales en se dirigeant vers les régions des climats

tempérés, les cyclones auront tendance à s'affaiblir, ou à perdre leurs caractéristiques tropicales, redevenant tempêtes ou

simples dépressions classiques, dites " à coeur froid ", de la circulation générale d'ouest, par opposition aux phénomènes

tropicaux non issus de masses d'air froid.Sur les continents, on l'a remarqué plus haut, il manque ce fameux carburant que sont les eaux océaniques chaudes, le

cyclone étant bien essentiellement un phénomène maritime. Ainsi, pas de cyclone sur l'Afrique ou à l'intérieur des

continents nord et sud Américains. Les cyclones qui abordent les terres, s'essoufflent rapidement et se dissipent en quelques

heures, n'y laissant ensuite qu'une zone perturbée pluvieuse. 7

La condition de pré-existence de zone perturbée, souvent au sein de la Zone de Convergence InterTropicale, à l'origine des

développements tourbillonnaires, amène à considérer la position de cette ZCIT (ou ZIC), variable selon les bassins océaniques

et les saisons. Les régions propices aux formations des cyclones sont souvent celles déterminées par les positions de cette

zone perturbée de grande échelle.C'est en été que l'on trouve réalisées ces conditions sur des régions suffisamment étendues pour voir se développer pendant

plusieurs jours les cyclones. Dans l'hémisphère nord, on peut voir des cyclones de JUIN à NOVEMBRE. En ce qui concerne le bassin océanique de

l'Atlantique et des mers adjacentes. Si les cyclones restent rares en juin et novembre, par contre la saison cyclonique bat son

plein entre début Juillet et fin Octobre. Dans l'hémisphère sud, la saison cyclonique s'étend de NOVEMBRE à AVRIL, voire MAI. On peut encore signaler que les statistiques de ces 20 à 30 dernières années indiquent qu'il y a environ 80 à 85 cyclones qui

se forment chaque année sur notre planète (ayant au moins atteint le stade de tempête tropicale), et que parmi ces 80/85,

45 dépassent le seuil d'ouragan (plus de 117 km/h en vent maximum soutenu). 68 % sont répertoriés dans l'hémisphère nord ; 32 % seulement dans l'hémisphère sud. ZoneDomaine géographiqueNombre moyen de

tempêtes tropicales (%)Nombre moyen

d'ouragans (%)1Atlantique9,4 (11 %)5,4 (12 %)2Pacifique Nord-Est16,5 (20 %)8,9 (20 %)3Pacifique Nord-Ouest25,7 (31 %)16,0 (36 %)4Océan Indien Nord5,4 ( 6 %)2,5 ( 6 %)5Océan Indien Sud-Ouest10,4 (12 %)4,4 (10 %)6Océan Indien Sud-Est6,9 ( 8 %)3,4 ( 8 %) 7Pacifique Sud9,0 (11 %)4,0 ( 9 %)Il faut comprendre par cyclones, dans ce tableau, tous les phénomènes généralement baptisés, ceux dont le vent dépasse 63

km/h (stade de Tempête Tropicale ou plus) ; le pourcentage est celui par rapport au total annuel moyen du globe (83,3 pour

les cyclones et 44,9 pour les ouragans).En ce qui concerne la zone de l'Atlantique Nord, qui regroupe aussi la Mer des Antilles et le Golfe du Mexique, les trajectoires

des cyclones de ces 3 dernières années montrent toute la variété mais aussi une certaine prédominance des trajectoires qu'on

peut observer, notamment la trajectoire classique des cyclones nés entre Afrique et Antilles, aux mouvements vers l'ouest ou

nord-ouest puis une remontée vers les latitudes tempérées plus ou moins vite, et enfin une reprise dans le courant d'ouest en

direction des Açores ou de l'Europe.8

1.1.2 - Le déroulement de l'aléa cyclonique> Doc 5 (TRANSPARENT A) : la trajectoire de Katrina-23.08 : dvpt comme dépression tropicale au SE des Bahamas-24.08 : se transforme en tempête tropicale.-25.08 : atteint le stade 1 (échelle SS) avant de passer sur la Floride. Perd un peu de sa force avant d'en

reprendre en repassant sur le Golfe du Mexique.-28.08 : se dirige vers l'ouest en atteignant la catégorie 5 et son extension spatiale maximale.-29.08 : atterrissage : vents soutenus même durant l'atterrissage à 110 km.h (catégorie 3 SSimpson) /

pression centrale à 920 mb.> Doc TRANSPARENT E : Aspect de Katrina au moment du contact avec la côte (doc a) et

ensuite (doc b). A présenter pour illustrer le déplacement. Problème, le rapport ne détaille pas la

construction du document. La donnée représentée semble correspondre à l'intensité -29 au 30.08 : rapide affaiblissement des vents, mais importance des effets pluviométrique notable,

jusqu'aux grands lacs.> Doc 6 (TRANSPARENT B) : Effets pluviométriques.1.1.3 - Comprendre la force de l'ouraganLes facteurs aggravants Katrina a eu des effets graves car il est passé de la catégorie 3 à la catégorie 5 juste avant l'aterrissage.

Ceci est dû à la conjonction de : -une température de surface des eaux du Golfe du Mexique supérieure de 2 degrés aux températures

estivales normales.-d'une très faible stratification horizontale de la troposphère, inférieure à la normale. > Doc 7 (TRANSPARENT C) : Anomalies thermiques de la surface de la mer (Golfe du Mexique, semaine

du 24 août 2005).Replacer l'événement dans une perspective historique> Doc TRANSPARENT D : Comparaison Camille-Katrina : une taille anormalement grande pour Katrina.-K a été l'ouragan le plus coûteux de l'histoire des USA, en termes économiques. Mais pas le plus intense.Camille, en 1969, a été plus violent, sur la même région, mais n'a pas eu la même taille.Ci-dessous : paragraphes descriptifs d'ouragans antérieurs à K, tirés du site de la NOAA, à inclure dans le

cours éventuellement.9

QUELQUES ANTECEDENTS DE L'OURAGAN K DANS LE SUD DES USAHurricane Camille : Hurricane Camille ravaged the Mississippi coastline when it made landfallon the night of August 17, 1969 with winds approaching 190 mph and a storm surge of 24.2 feet.The storm was an extremely strong Category 5 hurricane which caused 144 deaths in Mississippiand Louisiana and another 112 flood-related deaths in Virginia where up to 27 inches of rain fellwithin about 8 hours. Total damage was $1.42 billion in 1969, which equates to approximately$8.9 billion when adjusted for inflation. Only one hurricane to make landfall in the U.S. has hadwind speeds estimated to be higher: the Labor Day hurricane of 1935 that struck the FloridaKeys with sustained winds approaching 200 mph. Although Hurricane Camille took a pathsimilar to Hurricane Katrina, and its estimated maximum wind speeds were greater than those ofKatrina, the extent of hurricane force winds was much less, stretching only 75 miles from thecenter of the storm, as compared to well over 100 miles for Katrina. The smaller size of thiscategory 5 hurricane resulted in damage that was more localized than that from Katrina. Hurricane Andrew : Prior to 2005, the most costly hurricane to strike the U.S. was

Hurricane Andrew, which made landfall in southern Florida south of Miami on August 24, 1992. It caused $25 billion damage in Florida and was the most expensive of all natural disasters in United

States history until Hurricane Katrina. Total damages equate to approximately $43.7 billion whenadjusted for inflation. Maximum sustained winds at the time of landfall were estimated at 165

mph, a category 5 storm. The central pressure was 922 millibars, which is the third lowest on record for a landfalling hurricane in the U.S (after the 1935 Florida Keys Labor Day storm and Hurricane Camille in 1969). After striking Florida, Andrew moved northwest across the Gulf of Mexico to make a second landfall in a sparsely populated area of south-central Louisiana as a

Category 3 storm. Hurricane Charley : In August 2004, this Category 4 hurricane made landfall in southwestFlorida, resulting in major wind and some storm surge damage in Florida, along with some

damage in the states of South Carolina and North Carolina. The total damages exceeded $15

billion, with at least 35 deaths. Hurricane Frances : In September 2004, this Category 2 hurricane made landfall in east-central Florida, causing significant wind, storm surge, and flooding damage in Florida, along withconsiderable flood damage in the states of Georgia, South Carolina, North Carolina, and New York,

due to 5 to 15-inch rains. The total damages exceeded $9 billion, with at least 48 deaths. Hurricane Ivan : In September 2004, this Category 3 hurricane made landfall on the Gulf

coast of Alabama, with significant wind, storm surge, and flooding damage in coastal Alabama and the Florida panhandle, along with wind/flood damage in the states of Georgia, Mississippi, Louisiana, South Carolina, North Carolina, Virginia, West Virginia, Maryland, Tennessee, Kentucky, Ohio, Delaware, New Jersey, Pennsylvania, and New York. The estimated damages exceeded $14

billion, and there were at least 57 deaths. Hurricane Jeanne : In September 2004, this Category 3 hurricane made landfall in east-central Florida, causing considerable wind, storm surge, and flooding damage in Florida, with someflood damage also in the states of Georgia, South Carolina, North Carolina, Virginia, Maryland,

Delaware, New Jersey, Pennsylvania, and New York, along with Puerto Rico. The estimated

damages exceeded $7 billion, and there were at least 28 deaths.Une tendance récente à l'intensification de l'activité cyclonique dans le Golfe du Mexique et l'Atlantique ?

> Doc 8 : Historique des ouragans ayant touché terre (landfalling) entre 1722 et 2005On peut avoir l'impression d'une augmentation du nombre de cyclones sur les 3 derniers siècles. Mais

attention au pb d'éventuels non-enregistrements pour le XVIIIe en particulier.> Doc TRANSPARENT F : Energie cyclonique annuelle cumulée (Atlantique, période 1960-2005)Cet indice combine la durée des cyclones ayant eu lieu durant un an avec leur force (niveau). On observe

une remontée de l'activité cyclonique depuis le milieu des années 1990, qui rappelle, mais en plus intense,

les années 1950-60.10

1.2 - De la modification des conditions hydrologiques marines et fluviales à la rupture des

digues1.2.1 -Les effets sur la Lousiane et la région de la Nouvelle-Orléans> Doc 9 - Vitesses maximales de "vents soutenus"> Doc 10 - Surcotes enregistrées dans le Golfe du Mexique, face aux côtes de la Lousiane.> Doc 11 - Les zones inondées du delta du Mississipi.Dfn " vents soutenus » (sustained winds) : vent le plus fort en valeur soutenue durant 1 minute

(météofrance).1 mile international = 1 609,344 mDfn de " marée de tempête » (storm surge) : La marée de tempête provoque un afflux d'eau

marine, une surélévation du niveau de la mer qui inonde tout sur son passage, détruit tout sur

le littoral. Elle provient des vents violents qui soufflent sur la surface de la mer autour du coeur cyclonique, et qui ont tendance à créer un courant très fort par frottement, normalement compensé en profondeur, au-delà de 50 à 60 m. de fond, par un contre-courant de sens opposé. Lorsque le cyclone arrive au niveau du plateau continental ou tout près des terres, ce contre-courant n'existe plus, seul le courant de surface reste fortement établi. Il y a donc une poussée mécanique naturelle de l'eau de surface et son accumulation vers les rivages, d'autant

plus importante que le plateau continental est marqué (météofrance).1 foot = 0,3048 mExercice :

1 - Comprendre comment ont été construites les différentes cartes.

-Doc 6 - totaux pluviométriques cumulés sur 7 jours (24-30.09.2005) : recueil de ces valeurs par

station météo, puis cartographie par interpolation.[1 inch = 25,4 mm / 2 inches : env 60 mm / 10 inches = 260 mm env.]-Doc 9 - Vitesses maximales de " vents soutenus » sur la Louisiane : recueil de ces valeurs par

station météo, puis cartographie par interpolation. [30 mph = env 50 km.h / 150 mph = 250 km.h]-Doc 10 - Surcotes enregistrées dans le Golfe du Mexique, côtes de la Lousiane. C'est une

estimation à partir du relevé des vents et de la pression atmospherique.[5 pieds = env 1.5m / 10 pieds = env 3 m]2 - Décrire les caractéristiques spatiales de l'aléa (carte par carte)-Doc 6 - souligner le fait que les apports les plus importants ont eu lieu autour du lac de

Pontchartrain (jusqu'à 432 mm), soit sur la Nouvelle-Orléans. -Doc 9 - souligner la rapide décroissance spatiale des vents (de part et d'autre de l'axe de

déplacement) et temporelle (affaiblissement notable dès le " landfall », moment où l'ouragan

passe au-dessus des terres du delta)-Doc 10 - analyser le sens des pentes observées : on observe une pente regardant au sud pour le

Golfe du Mexique, et regardant au nord pour le lac de Pontchartrain (comment l'expliquer ?) 3 - Proposer une première analyse des variations spatiales de ces caractéristiques, en combinant les

documents.-Déplacement et pluviométrie : > localisation des plus fortes pluies cumulées : Cela correspond au passage de la zone du pourtour de

l'oeil, formée de cumulonimbus très chargés en eau.> la décroissance rapide des vents et de la pluviométrie correspond à la disparition rapide de l'une des

conditions nécessaire au maintien du cyclone, c'est à dire l'approvisionnement continu en énergie par 11

convergence de vents chargés en eau : si on observe le doc TRANSPARENT TE, on s'aperçoit qu'une fois

passé au-dessus du trait de côte, l'arrière de l'ouragan perd tout de suite en nébulosité. Cela est dû au fait

que les vents venant du NW (dans la portion sud du tourbillon, image du doc b), ne passant plus sur la

mer, sont peu chargés en eau, donc n'alimentent plusla dynamique.-Surcotes : expliquer pourquoi sur le doc 10, on observe que, contrairement aux eaux du Golfe, les

surcotes du lac Pontchartrain ont lieu sur la rive sud.On comprend ce contraste en consultant le document 11, qui indique la trajectoire de l'ouragan : les

vents soufflant dans un sens horaire puisque nous sommes dans l'hémisphère nord, ont repoussé les eaux

du Golfe du Mexique vers les côtes de Louisiane à l'est de la trajectoire nord-sud. A l'ouest de cette

trajectoire (donc sur le lac de Pontchartrain et le lac Borgne), les vents souflent selon une direction NE-SE,

qui repousse les eaux vers le sud.> la partie nord de la ville de NO a don été soumise à une augmentation du niveau des eaux de l'ordre de

3.6 m (12 pieds)Facteurs ayant favorisé l'ampleur de la surcote : a) la largeur exceptionnelle de l'ouragan : les eaux sont repoussées au nord sur une vaste portion de côte,

empêchant que l'eau s'échappe par les côtés. b) l'intensité des vents (catégorie 5 avant l'atterrissage)c) la très faible pression centrale (qui explique la position des zones où la surcote a été la plus forte -26

pieds soit près de 8m) d) la faible profondeur de la mer à l'approche des côtes (cf dfn de " marée de tempête » ci-dessus).1.3 - Les caractéristiques locales de l'inondation (Nouvelle-Orléans)C'est l'élévation du niveau des eaux du lac de Pontchartrain qui cause des ruptures dans le système de

levées de la ville : 2 canaux d'évacuation des eaux sont touchés (17th Street Canal, London Avenue

Canal), ainsi que la levée à l'est de la ville bordant l' Industrial Canal.> Doc 20 (TRANSPARENT TK) : on observe le système de levées avant la catastrophe. Les levées côté

Pontchartrain sont de 5m environ (17 pieds), de 7.5 m env côté Mississippi.> Doc 12 : coupe de la Nouvelle-Orléans et rupture des digues.Près de 80% de la ville est alors inondée. Un mois après, l'ouragan Rita causera de nouvelles brèches

dans la même levée de l'Industrial Canal, inondant à nouveau la ville. Les 4 docs ci-dessous permettent de

commenter largement les caractéristiques de l'indondation.> Doc 13 : extension des zones inondées.> Doc 14 : dégâts au bâti urbain (effets du vent et de l'inondation).> Doc TRANSPARENT H : trois moments de l'inondation.> Doc TRANSPARENT G : détail d'un quartier inondé.Remarque, en combinant avec le doc 11 : on voit bien que l'inondation est cantonnée à la NO (la présence

urbaine a causé une subsidence localisée)>> comment expliquer une telle vulnérabilité, à un aléa qui était largement prévu ? 12

II - Les caractéristiques sociales et démographiques des espace touchés : une bonne approche

des facteurs de vulnérabilité ? > Doc TRANSPARENT I : une synthèse de certaines positions sur les raisons de l'ampleur de la

catastrophe.Le but de ce chapitre est de montrer la nécessité d'une analyse précise de la dimension sociale de la

vulnérabilité : celle-ci est importante, mais surtout à certaines échelles, et plus encore à certain moments

d'une crise suivant un aléa " naturel ». Dans le cas de Katrina, la question est de savoir à quel moment les disparités socio-ethniques ont été un

facteur de vulnérabilité différentielle des diveses catégories de la population : lors du passage de

l'ouragan (moment de l'aléa) ; lors de l'évacuation de la ville (moment de la gestion post-crise), lors de la

reconstruction ?

> cette partie peut s'appuyer sur un commentaire de l'article du document 24 du fascicule, à réaliser par

les étudiants.2.1 - Indicateurs socio-éthniques et degré d'exposition réél à l'aléa> Doc 15 : pourcentage de la population vivant sous le seuil de pauvreté.Construction du doc : > Doc 16 : pourcentage de personnes noires dans la population.> Doc 16bis : nombre de personnes touchées par l'ouragan Katrina, en fonction de leur caractéristiques

" ethnique » et de leur degré de richesse.Exercice : à partir des documents 15 à 16 bis, analyser les catégories de la population les plus touchées

par l'inondation. Peut-on établir clairement une corrélation entre niveau de richesse ou catégorie

" ethnique » et exposition à l'inondation ? > la réponse est non, à l'échelle intra-urbaine : ce ne sont pas systématiquement les quartiers les plus

" noirs » ou les plus pauvres qui sont le plus inondés.> à l'échelle nationale, il est certain que la population de Louisiane, dans son ensemble, est plus pauvre

que la moyenne des autres Etats de l'Union. > mais à l'échelle de l'Etat de Louisiane lui-même, la population de la Nouvelle-Orléans est moins pauvre

que le reste de l'Etat, or c'est elle qui a été touchée avant tout.2.2 - Géographie de la diaspora des évacués> Doc 17 : propriétés endommagées> Doc 18 : localisation des évacués en Louisiane.> Doc 19 : localisation des évacués à l'échelle du pays.> Doc 19bis: cartographie de la localisation des habitants de deux quartiers de la Nouvelle-Orléans.Exercice : - décrivez la localisation des propriétés endommagées (doc 17), en la mettant en relation avec la

description antérieure de l'aléa. Expliquez certaines formes de cette localisation (disposition digitée).13

> la disposition digitée de ces zones correspond aux cordons d'urbanisation situés le long des routes qui

parcourent le delta (dos de terrain parmi des marécages).- décrivez la localisation des évacués à l'échelle de l'Etat et de l'Union.> La forme globale de la localisation des évacués est à mettre en relation avec le réseau routier et les

villes.- comparez les deux cartes du document 19bis : peut-on différencier la localisation de ces deux quartiers,

différents ethniquement et socialement ?

> non, aucune différence notable n'est décelable en première analyse : le taux d'évacuation par rapport

aux demandes est similaire (traitement égalitaire). Différence : la distance moyenne d'évacuation, plus

courte pour le quartier " de classe-moyenne haute et blanche », mais quel sens attribuer à cela ?

Attention donc aux interprétations hâtives. On peut avancer, en lien avec le sous-chapitre précédent, que l'essentiel de la discrimination (active ou

passive) vis-à-vis des catégories noires et pauvres s'est joué dans les jours suivants l'ouragan, mais avant

le début des évacuation : le " moment » crucial où jouent les disparités sociales est donc l'immédiat

après-aléa.Conclusion au chapitre 2Les cartes qui spatialisent les disparités de revenu et les différences ethniques à la Nouvelle-Orléans avant

Katrina aident très peu à la compréhension de la vulnérabilité de la population à l'échelle de la ville,

puisque ce ne sont pas les quartiers les plus pauvres qui ont été systématiquement les plus touchés. La clé de la catastrophe semble être la gestion post-aléa, où là jouent les différences sociale et ethniques :

les plus pauvres sont piégés dans la ville, et considérés comme suspects de vols et pillage.A plus long terme, les inégalités sociales jouent à propos de la question du relogement : les quartiers

rénovés en priorité sont les quartiers historiques à majorité blanche. Les quartiers pauvres et noirs sont

très faiblement aidés, et tardent à se repeupler. Certains articles (ONG, partis politiques) parlent d'une

négligence volontaire, visant à vider la NO de ses habitants les plus pauvres.Pour compléter la partie II : un rapport au congrès. Attention, outre le fait que ce rapport suit de très près

la catastrophe, il peut mener à des erreurs d'analyse spatiale. Il montre avant tout que la population de la

NO est très pauvres relativement au reste des USA, mais ne permet pas d'en tirer des conclusions sur une

différence d'exposition à l'aléa en fonction au moment de son déclenchement. Il donne cependant un

paerçu de la situation sociale de la majorité des personnes touchées, qui permet de comprendre leur

difficultés à se réinstaller ensuite dans la ville.Rapport au congrès sur les caractéristiques sociales de la population touchée (Gabe, T. et ali. 2005)Source : http://www.ncdc.noaa.gov/oa/reports/tech-report-200501z.pdfCoast between the major cities of New Orleans, Louisiana, to the west, and Mobile, Alabama, to the east. Along the

Gulf Coast and inland in the swath of the storm, Hurricane Katrina hundreds of thousands of families in three states(Louisiana, Mississippi, and Alabama) and contributed to the deaths of more than 1,000 people. While CRS estimates

that 5.8 million people in three states may have experienced hurricane-force winds, the majority rode out the storm

safely. Property damage, loss of life, and sizeable displacement of the population appear to have been largely

concentrated along the Gulf Coast within a 100-mile radius of where the storm made landfall. Within this area, damage

due to high winds and storm surge resulted in significant devastation, but flooding, largely resulting from breachedlevees and flood walls, affected the greatest number of people, with much of New Orleans flooded.14

CRS estimates that 700,000 or more people may have been acutely impacted by Hurricane Katrina, as a result of

residing in areas that flooded or sustained significant structural damage. This estimate is based on geographical

analysis of Federal Emergency Management Agency (FEMA) flood and damage assessments and year 2000 Census

data. The estimates in this report are subject to the methods and assumptions used. Other agencies and organizations

are conducting assessments using alternative and complementary methodologies; estimates may differ dependingupon the specific methodologies used. In the case of this analysis, the estimates reflect the numbers and

characteristics of people, families, and households in 2000, who lived in areas that suffered damage or flooding from

the hurricane in 2005. The analysis shows that the Louisiana parishes of Orleans and St. Bernard were especially hard hit by flooding, with an

estimated 77% of Orleans' population affected, and nearly all residents of St. Bernard. In Mississippi, 55% of HancockCounty's population is estimated to have been affected by flooding and/or structural damage, and in the more

populous Harrison County, about 19% of its population. In Louisiana, an estimated 645,000 people may have been

displaced by the hurricane (based on 2000 Census data), and in Mississippi, 66,000. Hurricane Katrina had varying

impacts on the population. CRS estimates that of the people most likely to have been displaced by the hurricane,

about half lived in New Orleans. Due to the city's social and economic composition, the storm impacted heavily on the

poor and African Americans. CRS estimates that one-fifth of those displaced by the storm were likely to have been

poor, and 30% had incomes that were below 1½ times the poverty line. African Americans are estimated to haveaccounted for approximately 44% of the storm victims. An estimated 88,000 elderly persons (age 65 and older), many

with strong community ties, may have been displaced, along with 183,000 children, many of whom were just starting

the school year when the storm struck. Katrina's impact on individuals, families, and communities will be felt for years

to come, and will take time to fully comprehend. It should be emphasized that the estimates are based on 2000 Census data, reflecting the number and characteristics

of the population at that time - as if Hurricane Katrina struck in April 2000, as opposed to August 2005.Hurricane Katrina - Social ImpactsHurricane Katrina likely made one of the poorest areas of the country even poorer. Among those displaced by the

storm, many lost their homes, material possessions, and jobs. Some had insurance to replace their material property

losses, received help from FEMA or Small Business loans to get by on an emergency basis or replace property, or

received unemployment insurance or disaster unemployment insurance to replace lost wages. However, some who

lived in the areas most impacted by the storm may now be destitute; while having financially gotten by before the

storm, in the storm's aftermath they may have joined the ranks of the poor. Further, the socio-economic profile of the

areas hardest hit by Katrina indicates that these newly poor would join a population that was already

disproportionately poor and disadvantaged. Before the storm, the 700,000 people acutely affected by Katrina were

more likely than Americans overall to be poor; minority (most often African- American); less likely to be connected to

the workforce; and more likely to be educationally disadvantaged (i.e., not having completed a high school education).Both those who were poor before the storm, and those who have become poor following the storm, are likely to face a

particularly difficult time in re-establishing their lives, having few if any financial resources upon which to draw.Mass DisplacementThe economic and social impact of Hurricane Katrina will be felt for years to come. The hurricane resulted in mass

displacement of people and fractured communities. Estimates of the number of people displaced range widely; the

analysis in this report assumes 700,000 were acutely impacted, Secretary Chertoff has stated that FEMA has sheltered

over 600,000,9 and media reports have cited figures as high as 1.2 million in describing the displaced.10 At their peak,

shelters were housing over 270,000 evacuees,11 but, as of October 19, fewer than 8,000 were still in shelters. While

some families have already returned home, many are living in interim housing, including FEMA-provided trailers, and

apartments, paid for in part with grants from FEMA. FEMA reports, as of September 26, that it has approved over

265,000 applications for temporary housing payments12 and, as of October 19, has provided just under 12,000

trailers. Whether these families will eventually return home or resettle in new communities is unclear and will not be

fully known until the reconstruction of the Gulf Coast is complete. Regardless, individuals, families, and communities

have been, and will be, dramatically transformed by the storm.Disproportionate Effects on Minorities and the PoorHurricane Katrina disproportionately impacted communities where the poor and minorities, mostly African-Americans,

resided. The three states where communities were damaged or flooded by the hurricane rank among the poorest in

the nation. According to the 2000 Census, Mississippi ranked second only to the District of Columbia in its poverty

rate; Louisiana was right behind it ranking third, and Alabama ranked sixth. CRS estimates that about one-fifth of the

population most directly impacted by the storm was poor. That poverty rate (21%) was well above the national

poverty rate of 12.4% recorded in the 2000 Census.14Hurricane Katrina - Social ImpactsHurricane Katrina likely made one of the poorest areas of the country even poorer. Among those displaced by the

storm, many lost their homes, material possessions, and jobs. Some had insurance to replace their material property

losses, received help from FEMA or Small Business loans to get by on an emergency basis or replace property, or

received unemployment insurance or disaster unemployment insurance to replace lost wages. However, some who

lived in the areas most impacted by the storm may now be destitute; while having financially gotten by before the

storm, in the storm's aftermath they may have joined the ranks of the poor. Further, the socio-economic profile of the

areas hardest hit by Katrina indicates that these newly poor would join a population that was already

disproportionately poor and disadvantaged. Before the storm, the 700,000 people acutely affected by Katrina were

more likely than Americans overall to be poor; minority (most often African-American); less likely to be connected to 15

the workforce; and more likely to be educationally disadvantaged (i.e., not having completed a high school education).Both those who were poor before the storm, and those who have become poor following the storm, are likely to face a

particularly difficult time in re-establishing their lives, having few if any financial resources upon which to draw.Mass DisplacementThe economic and social impact of Hurricane Katrina will be felt for years to come. The hurricane resulted in mass

displacement of people and fractured communities. Estimates of the number of people displaced range widely; the

analysis in this report assumes 700,000 were acutely impacted, Secretary Chertoff has stated that FEMA has sheltered

over 600,000,9 and media reports have cited figures as high as 1.2 million in describing the displaced.10 At their peak,

shelters were housing over 270,000 evacuees,11 but, as of October 19, fewer than 8,000 were still in shelters. While

some families have already returned home, many are living in interim housing, including FEMA-provided trailers, and

apartments, paid for in part with grants from FEMA. FEMA reports, as of September 26, that it has approved over

265,000 applications for temporary housing payments12 and, as of October 19, has provided just under 12,000

trailers. Whether these families will eventually return home or resettle in new communities is unclear and will not be

fully known until the reconstruction of the Gulf Coast is complete. Regardless, individuals, families, and communities

have been, and will be, dramatically transformed by the storm.Disproportionate Effects on Minorities and the PoorHurricane Katrina disproportionately impacted communities where the poor and minorities, mostly African-Americans,

resided. The three states where communities were damaged or flooded by the hurricane rank among the poorest inthe nation. According to the 2000 Census, Mississippi ranked second only to the District of Columbia in its poverty

rate; Louisiana was right behind it ranking third, and Alabama ranked sixth. CRS estimates that about one-fifth of the

population most directly impacted by the storm was poor. That poverty rate (21%) was well above the national

poverty rate of 12.4% recorded in the 2000 Census. The hurricane's impact on New Orleans also took a

disproportionate toll on African Americans. An estimated 310,000 black people were directly impacted by the storm,

largely due to flooding in Orleans Parish. Blacks are estimated to have accounted for 44% of storm victims. In Orleans

Parish, an estimated 272,000 black people were displaced by flooding or damage, accounting for 73% of the

population affected by the storm in the parish. In contrast, an estimated 101,000 non-black people in Orleans Parish

were displaced by flooding or damage, accounting for about 63% of the non-black population living in the parish; still a

high proportion affected, but somewhat less than that experienced by blacks.Among blacks living in Orleans Parish who were most likely displaced by the storm, over one-third (89,000 people, or

34.0% of displaced blacks) were estimated to have been poor, based on 2000 Census data. Among non-black

(predominantly white) persons living in the parish who were likely displaced by the storm, an estimated 14.6%

(14,000) were poor.The AgedThe aged may have been especially affected by Katrina. Many had close ties to their communities, having resided

there for years, and for some, their entire lifetimes. Some may have found it more difficult than others to evacuate.

The elderly are more likely to live alone, and less likely to own a car, or be able to drive. Some may have been more

isolated, living alone, or homebound due to frailty or disability.Home Ownership Status and Community Ties. Among households headed by persons age 65 or older who were

likely displaced by the storm, 70% are estimated to have owned their own home - an ownership rate higher than any

other age group. Among aged homeowners likely displaced by the storm, over 70% had lived in their homes for over

20 years, and 47% over 30 years, in the year 2000. Among likely displaced aged renters, an estimated 55% had lived

in their rental units for over 20 years, and 36% over 30 years, based on 2000 Census data.Living arrangements. An estimated 88,000 persons age 65 and older were likely displaced by Hurricane Katrina, or

12.4% of the population affected by flooding and/or storm damage. Among the aged population affected, an estimated27,000 lived alone, in one-person households, which accounted for 41% of households with an aged member.The hurricane likely displaced an estimated 45,000 persons age 75 and older, a population prone to frailty. Among this

group, nearly 15,000 are estimated to have lived alone, in one-person households, which accounted for 45% of the

households with a member age 75 or older.Disability status. Nearly half (48%) of all persons age 65 or older living in flooded or damage-affected areas reported

having a disability, and over onequarter (26%) reported two or more types of disability. Reported disabilitiesincluded sensory disabilities (blindness, deafness, or severe hearing impairment), and other disabilities reflecting

conditions lasting more than six months that limit various activities. These activity-limiting disabilities include mental

disabilities (difficulty learning, remembering, or concentrating); self-care disabilities (difficulty dressing, bathing, or

getting around inside the home); and, going outside disabilities (difficulty going outside the home alone to shop or visit

a doctor's office). An estimated 13% of persons age 65 and older in the flood or damage affected areas reported a self

care disability, and 19% of those age 75 and older; one-quarter of those age 65 and older reported a disability that

made it difficult to go outside, unassisted, and of those age 75 and older, one-third reported such a disability.Poverty status. Among aged persons likely displaced by the storm, an estimated 12,600, based on 2000 Census

data, were poor, or about 14.7% of the aged displaced population, and nearly 23,600 (27.6%) had incomes below

150% of the poverty line.Vehicle Availability. Among all households living in the flood or damageaffected areas, an estimated 19% had no

vehicle available to the household. Among households with heads age 65 or older, over one-quarter (26%) were

without a vehicle, and among those age 75 or older, one-third (33%). In order to evacuate from the storm, these

households would have been dependent on other non-resident family members, friends, neighbors, or public or

specially arranged transportation.16

III - Une catastrophe prévue de longue date : il n'y a pas eu de catastrophe " naturelle » à la

nouvelle Orléans.Objectif : montrer que l'information sur la vulnérabilité de la Nouvelle-Orléans était amplement connue, la

catastrophe prévue par divers services : on détaille tout d'abord ces facteurs matériels de vulnérabilité,

qui ont mené à l'inondation de la ville (3.1). Souligner cette connaissance prévisionnelle de la catastrophe

revient donc à dire que le seul facteur décisif a donc été l'absence de mesure de prévention par les

autorités compétentes : qu'est-ce qui a mené à cette absence d'action ? C'est l'objet de la seconde partie

de ce chapitre (3.2).3.1 - Un site surexposé 3.1.1 - Des aménagements côtiers inadaptés et dangereux-les faiblesses et les dangers liés au système de canaux> Doc TRANSPARENT J : levées et stations de pompage.> Doc 20 (TRANSPARENT K) : le système de canaux et levées autour de la Nouvelle-Orléans.L'article de F.MAncebo - Mancebo, F. 2006. Katrina et la Nouvelle-Orléans : entre risque "naturel" et

aménagement par l'absurde. In : Cybergeo : Revue européenne de géographie (353) - résume

l'essentiel des problèmes liés au système de canalisation, présenté dans les cadres ci-dessous.Canaux et sédimentationLes sols "mous" marécageux s'enfoncent en se tassant. Mais cet effet est, normalement, largement compensé par des

apports alluvionnaires charriés par le Mississipi dans la zone du delta. Or, cet apport ne se fait plus. Les coupables

principaux sont les barrages en amont du Mississipi qui bloquent les sédiments avant l'embouchure bien entendu. Mais

les politiques locales d'aménagement ont aussi une grande part de responsabilité. La plaine côtière est littéralement

quadrillée de canaux de navigation (plus de 10 000 canaux principaux répertoriés et d'innombrables petits canaux de

desserte), de tuyaux (pipelines transportant pétrole et gaz depuis les plates-formes offshore du golquotesdbs_dbs46.pdfusesText_46

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