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Le dernier jour dun condamné

Collection À tous les vents. Volume 141 : version 1.0. 2 n'a fait ou rêvé dans son esprit Le Dernier Jour ... À chaque chapitre il y a un ogre.



Résumé de lœuvre Le dernier jour dun condamné

II. CHAPITRE 2. De sa cellule le narrateur se souvient de son procès et de sa condamnation à mort. Il relate les circonstances 



Le dernier jour dun condamné

Le dernier jour d'un condamné. Chapitre 2. C'était par une belle matinée d'août. Il y avait trois jours que mon procès était entamé trois jours que mon nom 



7 Le Dernier Jour dun condamné(1829)

à mort ! Victor Hugo Le Dernier Jour d'un condamné. (1829)



Sur la datation du Dernier jour dun condamné de V. Hugo

début du chapitre vi « 5 novembre » ; à la fin du dernier



RESUME DU ROMAN : LE DERNIER JOUR DUN CONDAMNE

Moralement il est prisonnier d'une seule idée : condamné à mort. Il se trouve dans l'impossibilité de penser à autre chose. CHAPITRE2. De sa cellule



LE DERNIER JOUR DUN CONDAMNÉ - Bibebook

http ://www.bibebook.com/search/978-2-8247-1072-3 Le dernier jour d'un condamné. Chapitre l'échafaud non chez le juge



Untitled

Le Dernier Jour d'un condamné de Victor Hugo



Résumé chapitre par chapitre de «Le dernier jour dun condamné»

CHAPITRE 2: De sa cellule le narrateur se souvient de son procès et de sa condamnation à mort. Il relate les circonstances 



Le dernier jour dun condamne

e Dernier Jour d'un condamné roman écrit par Victor Hugo en 1829

Victor Hugo

Le Dernier Jour

d'un condamné

Notes et dossier

par Charlotte Laugraud de Sainte

Hermine,

agrégée de lettres modernes

Les Ateliers dACTES SUD

© ACTES SUD, 2021

ISBN 978-2-330-14965-9

Dans

Collège

GrumberG, Jean-Claude, Marie des grenouilles, suivi de Iq et Ox.

Lewis, Roy, Pourquoi j'ai mangé mon père.

Ovide, Les Métamorphoses.

POmmerat, Joël, Pinocchio.

stevensOn, Robert L., Le Cas étrange du Dr Jekyll et de Mr Hyde. 3 e -Lycée

Gaudé, Laurent, Cris.

Eldorado.

madani, Ahmed, Je marche dans la nuit par un chemin mauvais.

Lycée

beLLay, Joachim du, Sonnets d'amour et d'exil. enard, Mathias, Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants.

HuGO, Victor, Le Dernier Jour d'un condamné.

POmmerat, Joël, Cendrillon.

Les Ateliers dACTES SUD

Sommaire

Sur le seuil

Le Dernier Jour d'un condamné, de Victor Hugo,

par Simon Hureau, artiste invité ................................................... 7

Le Dernier Jour d'un condamné

Préface de

1832 .................................................................. 17

Le Dernier Jour d'un condamné ..................................... 47

La fabrique du texte

Dans l'atelier de Victor Hugo ....................................................... 141 Chronologie ........................................................................ .... 156

Brefs repères

: la peine de mort hier et aujourd'hui .......................... 158

Les textes ont une histoire

Hugo et la peine de mort -le combat d'une vie ................................ 160

L'atelier de lecture

Aborder par la BD ..................................................................... 166 Questionner au fil du texte .......................................................... 167 Synthétiser ........................................................................ ..... 182

Résonances et rebonds

La réserve de textes ................................................................. 186 Les grands réquisitoires contre la peine de mort (groupement 1) .... 186

Cas d'a?aires

: juger à l'épreuve des faits (groupement 2) ............. 194 Le coin des arts........................................................................ 201
Pour aller plus loin.................................................................... 203 [Planche 2][Planche 3]

48 • Le Dernier Jour d'un condamnéChapitre II • 49

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Quoi que je fasse, elle est toujours là, cette pensée infernale, comme un spectre de plomb à mes côtés, seule et jalouse, chas- sant toute distraction, face à face avec moi misérable, et me secouant de ses deux mains de glace quand je veux détourner la tête ou fermer les yeux. Elle se glisse sous toutes les formes où mon esprit voudrait la fuir, se mêle comme un refrain horrible à toutes les paroles qu'on m'adresse, se colle avec moi aux grilles hideuses de mon cachot ; m'obsède éveillé, épie mon sommeil convulsif 1 , et reparaît dans mes rêves sous la forme d'un couteau. Je viens de m'éveiller en sursaut, poursuivi par elle et me disant : - Ah ! ce n'est qu'un rêve ! - Hé bien ! avant même que mes yeux lourds aient eu le temps de s'entrouvrir assez pour voir cette fatale pensée écrite dans l'horrible réalité qui m'en- toure, sur la dalle mouillée et suante de ma cellule, dans les rayons pâles de ma lampe de nuit, dans la trame grossière de la toile de mes vêtements, sur la sombre gure du soldat de garde dont la giberne 2 reluit à travers la grille du cachot, il me semble que déjà une voix a murmuré à mon oreille : - Condamné à mort !

CHAPITRE II

II

C'était par une belle matinée d'août.

Il y avait trois jours que mon procès était entamé, trois jours que mon nom et mon crime ralliaient chaque matin une nuée de spectateurs, qui venaient s'abattre sur les bancs de la salle d'audience comme des corbeaux autour d'un cadavre, trois jours que toute cette fantasmagorie 3 des juges, des témoins, des avocats, des procureurs du roi, passait et repassait devant moi,

1. Convulsif : secoué de spasmes, mouvements brusques et involontaires du corps.

2. Giberne : boîte portée à la ceinture dans laquelle les soldats mettent leurs cartouches.

3. Fantasmagorie : spectacle fondé sur l'illusion (par des e?ets d'optique).

tantôt grotesque, tantôt sanglante, toujours sombre et fatale. Les deux premières nuits, d'inquiétude et de terreur, je n'en avais pu dormir ; la troisième, j'en avais dormi d'ennui et de fatigue. À minuit, j'avais laissé les jurés 1 délibérant. On m'avait ramené sur la paille de mon cachot, et j'étais tombé sur-le-champ dans un sommeil profond, dans un som- meil d'oubli. C'étaient les premières heures de repos depuis bien des jours. J'étais encore au plus profond de ce profond sommeil lors- qu'on vint me réveiller. Cette fois il ne suft point du pas lourd et des souliers ferrés du guichetier 2 , du cliquetis de son noeud de clefs, du grincement rauque des verrous ; il fallut pour me tirer de ma léthargie 3 sa rude voix à mon oreille et sa main rude sur mon bras. -

Levez-vous donc ! - J'ouvris les yeux, je me

dressai effaré sur mon séant 4 . En ce moment, par l'étroite et haute fenêtre de ma cellule, je vis au plafond du corridor voisin, seul ciel qu'il me fût donné d'entrevoir, ce reet jaune où des yeux habitués aux ténèbres d'une prison savent si bien recon- naître le soleil. J'aime le soleil.

Il fait beau, dis-je au guichetier.

Il resta un moment sans me répondre, comme ne sachant si cela valait la peine de dépenser une parole ; puis avec quelque effort il murmura brusquement - C'est possible. Je demeurais immobile, l'esprit à demi endormi, la bouche souriante, l'œil xé sur cette douce réverbération dorée qui dia- prait 5 le plafond.

Voilà une belle journée, répétai-je.

1. Jurés : voir note 1, p. 19.

2. Guichetier : assistant du gardien de prison (le geôlier), chargé d'ouvrir et de fermer les

portes (le guichet est la petite ouverture dans la porte du cachot permettant de parler et de faire passer le repas).

3. Léthargie : état d'abattement, fatigue extrême ou faiblesse maladive.

4. Je me dressai [...] sur mon séant : je me redressai de manière à me tenir en position assise.

5. Diaprait : ornait de couleurs variées.

5 6 7 Victor Hugo, par Simon Hureau, d'après Nadar (v. 1884).

La fabrique

du texte

Dans l'atelier de Victor Hugo • 141

Dans l'atelier

de Victor Hugo

Victor Hugo, une vocation d'écrivain

Le jeune Hugo

Victor Hugo naît à Besançon au début du e siècle, le 26 février 1802. Liés par un mariage malheureux, ses parents se séparent rapidement. Hugo et ses deux frères sont élevés par leur mère à Paris, tandis que son père, ocier de l'armée impériale, suit NapoléonI er dans ses diérentes campagnes militaires. Élève brillant, Victor Hugo se distingue très tôt par sa détermination et ses qualités d'écriture. Dès quatorze ans, il exprime son désir de se vouer à la littérature, et notamment à la poésie, avec pour modèle le plus grand

écrivain de son époque

: Chateaubriand. En 1819, âgé de dix-sept ans, il fonde avec ses deux frères un journal, Le Conservateur littéraire, qui attire l'attention sur son talent de poète. Il y publie le conte "

Bug-Jargal »

en 1820, qui sera repris en roman quelques années plus tard. Grâce à son premier recueil de poèmes, Odes, publié en 1821, il obtient une pension annuelle du roi LouisXVIII, qui lui permet de vivre de sa plume. En 1822, il épouse son amie d'enfance, Adèle Foucher. De cette union naîtront cinq enfants.

Le chef de file des romantiques

Dès ses débuts en littérature, Victor Hugo s'essaie à tous les genres : le roman (Han d'Islande en 1823, Bug-Jargal en 1826), la poésie (Odes et bal- lades en 1826), mais aussi le théâtre. Avec sa monumentale pièce Cromwell (1827), et en particulier la préface dont il l'accompagne - véritable mani- feste littéraire-, le jeune écrivain signe la naissance d'un genre nouveau, le drame romantique, alliant références à l'Histoire, grandeur poétique et usage du grotesque. Devenu chef de le du mouvement romantique, il reçoit à son domicile parisien toute la jeune génération d'avant-garde.

La fabrique

du texte Les textes ont une histoire • 161160 • Le Dernier Jour d'un condamné

Les textes

ont une histoire

Hugo et la peine de mort -

le combat d'une vie La peine de mort habite l'ensemble de l'oeuvre de Victor Hugo, depuis ses premiers romans jusqu'à ses dessins, en passant par ses poèmes. Elle est aussi au cœur de ses prises de parole politiques. Les textes et le dessin qui suivent sont tous de Victor Hugo. Ils témoignent des formes multiples de son engagement et de sa détermination dans son combat en faveur de l'abolition.

1 • Claude Gueux (1834)

Voyez Claude Gueux. Cerveau bien fait, coeur bien fait, sans nul doute. Mais le sort le met dans une société si mal faite qu'il nit par voler. La société le met dans une prison si mal faite qu'il nit par tuer.

Qui est réellement le coupable

? Est-ce lui ? Est-ce nous Cette tête de l'homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la, fécondez-la,

éclairez-la, moralisez-la, utilisez-la

; vous n'aurez pas besoin de la couper.

2 • Discours à l'Assemblée constituante (15

septembre 1848) Eh bien, songez-y, qu'est-ce que la peine de mort ? La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. (Mouvement.) Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare la civilisation règne. (Sensation.) Messieurs, ce sont là des faits incontestables. L'adoucissement de la péna- lité est un grand et sérieux progrès. Le xviii e siècle, c'est là une partie de sa gloire, a aboli la torture ; le xix e siècle abolira la peine de mort. (Vive adhésion. Oui ! Oui

Vous ne l'abolirez pas peut-être aujourd'hui

; mais, n'en doutez pas, demain vous l'abolirez, ou vos successeurs l'aboliront. (Nous l'abolirons !

Agitation.)

Je vote l'abolition pure, simple et définitive de la peine de mort.

3 • Lettre aux habitants de Guernesey (janvier 1854)

Guernesiais [habitants de Guernesey], Tapner [meurtrier anglais] est condamné à mort ; en présence du texte des codes, votre magistrature a fait son devoir ; elle a rempli son devoir ; elle a rempli, pour me servir des propres termes du chef-magistrat, son " obligation » ; mais prenez garde. Ceci est le talion. Tu as tué, tu seras tué. Devant la loi humaine, c'est juste ; devant la loi divine, c'est redoutable. Peuple de Guernesey, rien n'est petit quand il s'agit de l'inviolabilité humaine. Le monde civilisé vous demande la vie de cet homme.

Qui suis-je

? rien. Mais a-t-on besoin d'être quelque chose pour sup- plier ? est-il nécessaire d'être grand pour crier grâce

4 • Les Misérables (1862)

Quant à l'évêque, avoir vu la guillotine fut pour lui un choc, et il fut longtemps à s'en remettre. L'échafaud, en effet, quand il est là, dressé et debout, a quelque chose qui hallucine. On peut avoir une certaine indifférence sur la peine de mort, ne point se prononcer, dire oui et non, tant qu'on n'a pas vu de ses yeux une guillotine ; mais, si l'on en rencontre une, la secousse est violente, il faut se décider et prendre parti pour ou contre. [...] L'échafaud est le complice du bourreau ; il dévore ; il mange de la chair, il boit du sang. L'échafaud est une sorte de monstre fabriqué par le juge et par le char- pentier, un spectre qui semble vivre d'une espèce de vie épouvantable faite de toute la mort qu'il a donnée.

5 • "

L'Échafaud

», Les Quatre Vents de l'esprit (1870)

OEil pour oeil

! Dent pour dent ! Tête pour tête

À mort

! Justice ! L'échafaud vaut mieux que le remords.

Talion

! Talion - Silence aux cris sauvages ! Non ! assez de malheur, de meurtre et de ravages

Assez d'égorgements

! assez de deuil ! assez De fantômes sans tête et d'affreux trépassés

L'atelier

de lecture

166 • Le Dernier Jour d'un condamnéQuestionner au fil du texte • 167

Aborder

par la BD

Avec les planches de Simon Hureau

Observez l'histoire racontée en bande dessinée par Simon Hureau (p. 9-14), puis répondez aux questions suivantes

Le combat d'une vie

1. Quel est le personnage principal des six planches ? Contre quoi se pro-

nonce-t-il ?

2. Quelle est la situation d'énonciation :

en 1832
? en 1848

3. Planche 1, quell e est la source de

la citation ? Quels indices vous per- mettent de répondre

4. La planche 6 reprend un dessin de

Victor Hugo, Justitia (voir p. 162). De

quand cette œuvre date-t-elle

5. Quelles conclusions en tirez-vous

sur l'engagement de Victor Hugo (cau- ses d éfendues, formes d'exp res sion, du rée) ?

Le discours politique

6. Comment le dessinateur traduit-il la

détermination de Victor Hugo ? En quoi ce dernier paraît-il maîtriser l'art oratoire

7. Planches 3 et 4 : comment Victor Hugo

s'y prend-il pour souligner l'absurdité des arguments de ses opposants

Planches5 et 6

: quelle(s) alterna- tive(s) propose-t-il à la peine capitale

Angles de vue

: lorsque le sujet est regardé du dessus, la vue est dite " en plongée

». Lorsqu'il est

regardé du dessous, la vue est " en contre-plongée

». Ces choix permettent

de situer les personnages dans l'espace et les uns par rapport aux autres, et d'exprimer notamment le surplomb ou l'opposition.

Bulle : dans une case, forme variable

contenant les paroles ou les pensées d'un personnage (au style direct).

Case (ou vignette)

: zone de dessin délimitée par un cadre (matérialisé par un trait ou un espace " vide

Planche : page entière d'une bande

dessinée. Plans : façons de représenter une situation à des distances diverses. Le " plan large

» désigne une vue

d'ensemble, saisie de loin, qui s'attache au décor plutôt qu'aux personnages ou aux détails. Le " plan moyen

» (ou "

en pied

») donne à voir des personnages

en entier et permet de préciser l'action. Le " plan rapproché

» coupe les

personnages à la ceinture et concentre l'attention du lecteur sur leurs gestes et expressions.

Lexique

Questionner

au l du texte

Comment plaider contre la peine de mort ?

Le journal d'un procès

chap. à

ENTRÉE DANS LE TEXTE

: RECHERCHES SUR LA PEINE DE MORT Renseignez-vous sur l'histoire de la peine de mort en France (en lisant les repères p. 158-159) et dans le monde aujourd'hui (en consultant le site d'Amnesty International, amnesty.org). Identifiez et retenez quatre dates clés pour l'histoire de la peine de mort en France. Quels pays du monde n'ont pas aboli la peine capitale

ÉTUDE D'ENSEMBLE

CONDAMNÉ À MORT

Le narrateur et sa situation

1. À quelle personne la narration est-elle réalisée ? Qui raconte ?

2. Dans le chapitre , relevez les indications de lieu : où se trouve le narra-

teur ? Depuis quand y est-il ? Quelles précisions donne-t-il sur ce cadre au chapitre

3. Que savez-vous du personnage ? À l'aide des indices donnés dans les

premiers chapitres, déduisez son origine sociale. Relevez quelques élé- ments de caractérisation psychologique et précisez sa situation fami- liale.

Le récit d'une condamnation

4. Au chapitre , sur quelle étape de son procès le narrateur revient-il ?

Quelles gures du monde de la justice énumère-t-il

5. Sait-on pour quoi le personnage-narrateur est jugé ? En quoi est-ce

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