[PDF] Elisabeth II dans sa souveraine grandeur





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Le Discours dun roi

2 févr. 2011 Le roi George V et son épouse la reine Mary eurent six enfants. ... à son frère cadet Albert ("Bertie" ... ans mère de la reine Elizabeth.



Le Discours dun roi

0'07 – 0'11. Rencontre entre Elizabeth et Lionel Logue à son cabinet. Chap 3. 0'11 – 0'15. Logue chez lui Bertie raconte une histoire à ses filles. I 



Écrits libres ................ 2 Mots dits ........................ 6 Dossier .............

faire ses discours publics Bertie n'a pas été « guéri » pour autant



THE KINGS SPEECH

Bertie. Colin Firth. Lionel Logue. Geoffrey Rush. Queen Elizabeth Helena Bonham Parmi les devoirs d'Albert fils du roi britannique George V et duc ...



Taking a Class to See - The Kings Speech “Le Discours dun Roi”

Trailer. FuTuRe Queen eLIZaBeTh: My husband is um… well he's required to speak publicly. FuTuRe KIng geoRge VI: I have received



Hypothese.org

The Queen et Le Discours d'un Roi quel discours cette nouvelle norme sert et quel sens se trouve donc derrière les ... Elizabeth II et son peintre :.



Cinéloquence

23 mai 2007 Le discours d'un roi (2011) nous montrera comment trouver sa « voix ... •Colin Firth : Albert dit « Bertie » duc d'York et futur George VI.



Elisabeth II dans sa souveraine grandeur

11 mai 2012 Elisabeth II du Royaume-Uni a at- ... L'austère «Bertie» au départ



De limage au mot : analyse comparative de laudiodescription du

Le roi George V enregistre un discours depuis Sandringham Bertie. Eliza beth. - the duchess. - the duchess of. York. - Elizabeth. - la duchesse.



Les répercussions du processus de paix en Irlande du Nord sur les

L'influence du discours nationaliste du S.D.L.P. sur celui du Sinn Féin . En juin 1921 le Parlement nord-irlandais fut inauguré par le Roi Georges V.

LA LIBERTÉ

VENDREDI 11 MAI 2012

8HISTOIRE VIVANTE

Elisabeth II dans sa souveraine grandeur

COURONNE• La reine d"Angleterre a accédé au trône en 1952 et le peuple britannique, aujourd"hui, s"apprête à

célébrer ses soixante ans de règne. Avec tout le respect dû à cette femme au caractère à toute épreuve, of course!

PASCAL BERTSCHY

A quoi sert la monar-

c hie? C"est la ques- tion que rabâchaient, d ans les années 1990, nombre de commen- t ateurs et figures po- litiques britanniques. L a question, aujourd"hui, ne se pose plus. Certains de ces éditorialistes et p ersonnages politiques, de plus, sont à la retraite. La reine d"Angleterre, en re- v anche, est toujours là. Et comment!

Elisabeth II du Royaume-Uni a at-

t eint le cap des soixante ans de règne le 6 février dernier, événement qui sera mar- q ué par diverses festivités du 1 er au 6 juin

à Londres. Ce jubilé de diamant attirera,

d it-on, encore plus de monde et de tou- ristes étrangers que le mariage de Kate e t de William l"an dernier.

A cette occasion, que fêteront au juste

l es Britanniques? Le quatrième plus long règne de l"histoire des grandes monar- c hies euro péennes, mais peut-être plus encore une souveraine ayant voué sa vie l"accomplissement de ce que sa charge et son peuple exigeaient d"elle. Seize pays, qui dit mieux?

Elisabeth accède au trône à la mort

de son père, George VI, en février 1952. E lle a 25 ans. Obama, Poutine, Merkel,

Sarkozy et Hollande ne sont pas nés.

P as plus que David Cameron, le der- nier en date des douze premiers minis- tres à qui elle a eu affaire lors de ses au- diences hebdomadaires avec le chef de son gouvernement. Il faut s"imaginer aussi la société britannique d"alors. Les ouvriers parlent avec un drôle d"accent et les familles bien nées, elles, jouent le dimanche au cricket sur leur pelouse.

Le monde a l"air simple, même si le jar-

din anglais a tendance à rétrécir. L"em- pire, sur lequel le soleil ne se couchait jamais, a perdu gros avec les Indes.

Mais voilà Elisabeth couronnée et

désormais cheffe de l"Eglise anglicane, ainsi que du Commonwealth. Régner sur seize pays, qui dit mieux? Elle est l"épouse de Philip Mountbatten et la mère de deux enfants, Charles et Anne.

Suivront bientôt Andrew et Edward.

Jusqu"à son avènement, les rela-

tions de la reine se limitaient à divers membres de l"aristocratie et aux in- nombrables domestiques du palais. La bourgeoisie et le milieu de la finance sont, pour elles, des terres inconnues.

La politique? C"est pire! Mais, en Angle-

terre, le ciel fait très bien les choses. La jeune souveraine a pour premier mi- nistre Winston Churchill, lequel est re- venu aux affaires en 1951. Lors de sa vi- site officielle hebdomadaire au palais, le vieux lion se charge d"initier la "ga- mine» - il l"appelle comme ça -aux subtilités de la politique. Avec un tel prof, évidemment, on apprend vite et beaucoup. N"empêche, en retour, le maître est bluffé: sous sa silhouette menue, son "élève» cache une détermination hors du commun.

Pas besoin d"être Churchill, d"ailleurs,

pour réaliser que cette femme vouera sa vie à représenter la nation et parfois même au détriment de sa famille...

Ainsi commence un règne qui, un

jour peut-être, dépassera en longévité celui de Victoria (1837-1901). En atten- dant, avec elle, quel tableau!

Sa Gracieuse Majesté a tout vu, tout

connu, sillonné la planète dans tous les sens, traversé les crises avec cran ou même panache. Le travail ne l"ayant ja- mais effrayée, elle n"a reculé devant au- cune mission ni aucune de ses tâches.

N"a jamais versé une larme en public,

ni cédé quoi que ce soit sur les valeurs de la maison -discipline, décence, de- voir, étiquette, solennité. Dans un pays où votre effigie est partout, tant sur lesbillets de banque et sur les timbres que dans les pubs et les vitrines des pâtisse- ries, cela ne va pas de soi.

La monarchie a beau être un laby-

rinthe, elle ne s"y perd pas. Sa fonction ne lui arrache jamais un soupir, le monde extérieur ne modifie en rien sa façon d"être. Cette reine au caractère à toute épreuve a néanmoins été prise deux fois en flagrant délit de faiblesse.

Fin 1992, d"abord, quand elle concède

vivre une "annus horribilis» à la suite des incendies ayant dévasté à la fois le château de Windsor et les couples de trois de ses enfants. Ensuite en 1997, à la mort de la princesse Diana, où elle oublie d"exprimer son affliction.Au coeur de l"émotion générale, la reine frise le divorce moral d"avec son peuple. Avant de se rattraper, grâce à

Tony Blair, et de prononcer un discours

qui lui en coûte. Les moeurs sont désor- mais à l"épanchement, à la télé-réalité, et la pauvre ne s"en était pas rendu compte. Nobody is perfect.Son arme atomique

Pourtant, outre son caractère, le si-

lence constitue son atout majeur. Son arme atomique! Elisabeth II est un chef d"Etat qui a le privilège de ne pas gou- verner, de ne pas donner d"interview, de ne pas livrer ses opinions et de ne ja- mais devoir desce ndre de son royal nuage. Du reste, comme tous ses ancê- tres, elle n"a même pas le droit de voter.

Admirable statut, n"est-ce pas?

"La force de la reine est de n"avoir pas le moindre pouvoir et que sa pen- sée soit autant un mystère que celle du bon Dieu», notait Theodore Zeldindans une récente interview au "Fi- garo». L"historien britannique ajoutait: "Presque chaque jour, elle assiste à des cérémonies -ouvertures de nouvelles institutions, fêtes civiques, visites des potentats étrangers, remises de déco- rations -auxquelles elle donne une bé- nédiction qui transforme des événe- ments ordinaires en pièces de théâtre inoubliables. Sa fonction est de sacrali- ser les joies et les pleurs de ses sujets.»

Sacrée reine! Son infatigable pré-

sence, à la tête de ce peuple loufoque, a quelque chose de délicieusement civi- lisé. Elle incarne le royaume, la tradi- tion, la confiance, la nuance, la stabi- lité. Dans un monde sens dessus des- sous, ce n"est pas rien. Elisabeth ne va- rie pas. La jeune et jolie reine, au fil des décennies, s"est juste transformée phy- siquement. Et là, chapeau, il n"y avait que l"Angleterre pour réussir un truc pareil: la grandeur, en 2012, a le visage banal d"une gentille grand-maman. I

LE BOURREAUKHMER

RO U G

EFidèle lieutenant de

P ol Pot, le Khmer r ouge Duch est l"un d es plus grands cri- m inels de guerre e ncore en vie. Il était l e commandant des c entres de détention M

13 puis S21, où

p lus de 13000 h ommes, femmes et e nfants ont été tor- t urés et exécutés. F ocus sur ce bour- r eau communiste.

Le métier de reine semble avoir été

inventé pour elle. Pourtant, on l"ou- blie, Elisabeth n"était pas destinée à accéder au trône. Elle a dix ans quand son oncle Edouard VIII ab- dique pour épouser une Américaine divorcée, Wallis Simpson, et quand son père devient souverain par sur- prise. C"est là, fin 1936, que la petite "Lilibet» apprend qu"elle héritera un jour de la couronne.

Ce bon George VI! "Le discours

d"un roi», au cinéma, lui a entre- temps rendu justice. On devine d"ail- leurs l"émotion qui a dû étreindre la reine, en 2010, lorsqu"elle a vu son père ressusciter à l"écran sous les traits élégants de Colin Firth. Cet homme, dépeint dans le film comme un père formidable, le fut tout autant dans la réalité. Lui et son épouse Eli- zabeth, la future "Queen Mum», ont

été pour "Lilibet» et sa soeur Marga-

ret des parents particulièrement ai- mants. Affectue ux, quoique sévères. A quatre ans, la petite Elisabeth reçoit la réprimande de sa vie pour avoir prononcé ce juron: "My good- ness!» ("mon Dieu!»). Ce fut, d"après ses biographes, le premier et dernier écart de langage de toute sa jeunesse. Pour le reste, cette enfanta la pas- sion des chevaux et fréquente davan- tage les écuries que l"école. En guise d"études, ses parents se contentent de lui faire donner des leçons d"histoire et de français par des gouvernantes.

Durant la guerre, elle apprendra aussi

la mécanique automobile comme conductrice de poids lourds dans l"ar- mée. Surtout, auprès de son père, elle trouve le meilleur exemple dont une future reine puisse s"inspirer.

L"austère "Bertie», au départ, n"a

rien d"un monarque. Il souffre d"une

émotivité et d"une timidité extrêmes,

de bégaiement, d"une santé fragile.

Or, dès 1937, il surmonte contre toute

attente ses handicaps et ses peurs.

George VI devient ce roiqui, au

plus fort de la tragédie, réunit et gal- vanise les Britanniques. Sous les bombardements allemands, il refuse d"aller s"abriter avec les siens au Ca- nada. Les journées se passent dans des usines, des places d"armes ou dans les quartie rs dévastés, parmi un peuple qu"il s"agit de réconforter. Les nuits, elles, se finissent souvent dans un abri antiaérien. Au sein de cette famille, on a le caractère trempé et un sens du devoir inné. La jeune Elisa- beth peut mesurer d"elle-même les qualités qu"on attend d"un souverain.

Y compris à travers l"exemple de sa

mère, dont la bravoure et le dévoue- ment font d"elle "la reine des coeurs».

Quelle santé, elle! L"inoubliable

"Queen Mum», pleine d"extrava- gances et de gin, s"est éteinte en 2002.

Elle allait sur ses 102 ans. Sa fille, au-

jourd"hui, en a 86. Et avec elle, appa- remment, même topo: la longévité ne lui fait pas peur. PBY

SEMAINE PROCHAINE

Elisabeth II d"Angleterre, 86 ans: la

grandeur, en 2012, a le bon sourire et le visage d"une aimable grand-maman.

KEYSTONE

L"amour et les discours d"un roi

La Première

Du lundi au vendredi

de 15 à 16 h

Histoire vivante

Dimanche 21 h 35

Lundi 23 h 05

Radio Télévision Suisse

"Sa force est de n"avoir pas le moindre pouvoir» La jeune Elizabeth avec son père, le roi George VI, avec qui elle a été d"une certaine manière à bonne école.

KEYSTONE

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