[PDF] Lenseignement des formes verbales latines non conjuguées





Previous PDF Next PDF



Le gérondif en français et les structures correspondantes en allemand

13 mai 2019 Gérondif = la forme adverbiale du verbe composée de la particule en ... Cf. «La traduction en suédois du gérondif français» (2012) et «Le ...



Quelques pistes pour la traduction du gérondif espagnol en français

Il existe d'autres cas des gérondifs espagnols que l'on peut traduire par un participe présent en français. Quand on a : – des verbes de perception sensorielle 





La représentation du gérondif espagnol en français : * une approche

cas de figure l'équivalence entre le gérondif espagnol et le syntagme en + V–ant serait- elle possible ? Quand et pourquoi faut-il se passer de traduire la 



Bonjour à tous Je vous espère en excellente santé

http://www.clg-brassens-taverny.ac-versailles.fr/IMG/pdf/4o2_et_4o3_latin_23_04_20.pdf



Le gérondif

Für Grammatik-Fans: Das Gerundium (le gérondif) ist das Partizip Präsens Traduisez en employant le gérondif : 1. Bei der Abreise habe ich meinen Schirm ...



Quels équivalents roumains pour le gérondif passé du français?

gérondif passé? Dans l'espace de cet article nous nous occuperons uniquement de la traduction en roumain du gérondif composé



Exercice 1

DAS GÉRONDIF. Exercice 1. Mettez les verbes suivants au gérondif. Puis traduisez les phrases en allemand. Attention dans certains cas



Untitled

gérondif fonctionne très bien pour traduire le gerundio³: (2) Passeggiando per le vie del centro ho guardato le vetrine dei negozi.



Lenseignement des formes verbales latines non conjuguées

25 juil. 2017 À tous les élèves que l'adjectif verbal et le gérondif ont traumatisés. ... souvent se traduire en français par un nom verbal et un ...

conjuguées : quelques pistes pour une amélioration

Mémoire réalisé par

Promoteur

Année académique 2016

-2017 1

Sommaire

Remerciements .......................................................................................................................3

Introduction ............................................................................................................................4

Première partie : définition des formes ....................................................................................7

1. Introduction .................................................................................................................7

2. Infinitif ...................................................................................................................... 15

3. Participe..................................................................................................................... 28

4. Adjectif verbal ........................................................................................................... 36

5. Gérondif .................................................................................................................... 40

6. Supin ......................................................................................................................... 43

7. Courte synthèse des modes impersonnels ................................................................... 45

Deuxième partie : théories didactiques .................................................................................. 46

1. Introduction ............................................................................................................... 46

2. La tendance actuelle ................................................................................................... 48

a) ....................................................................................... 48 b) ............................................................................................. 56 c) .......................................................................................... 60

3. ...................................................... 76

4. Comparaison des opinions des trois didacticiennes avec le prescrit légal de la

Fédération Wallonie-

Catholique ........................................................................................................................ 79

a) Le prescrit de la Fédération Wallonie-Bruxelles .................................................. 80

b) ............... 82

c) Conclusions ........................................................................................................ 85

Troisième partie : volet pratique ........................................................................................... 86

1. Introduction ............................................................................................................... 86

2. Compte rendu des observations et documents des professeurs .................................... 89

2 a) ௅௅ 90 b) ௅௅ ... 94 c) ௅௅ ... 101 d) X. ௅l ............ 107 e) ௅ f) ௅

3. Relevé des difficultés des élèves .............................................................................. 132

4. Analyse et comparaison des transpositions didactiques ............................................ 138

A. Comparaison des cours des professeurs avec la définition des formes ............... 141

B. Tableaux de synthèse des comparaisons ............................................................ 151

C. Conclusion des tableaux .................................................................................... 156

D. Conclusion finale .............................................................................................. 161

5. Analyse et comparaison des méthodes didactiques ................................................... 165

I. Gérondif et adjectif verbal .................................................................................... 165

II. Analyse et comparaison des méthodes didactiques propres au gérondif et à

: conclusions...................................................................................... 176

III. Infinitif ............................................................................................................. 181

IV. Participe............................................................................................................ 185

V. Méthodes générales retirées .............................................................................. 188

6. Pistes de réponses aux difficultés ............................................................................. 189

Conclusions finales ............................................................................................................. 193

Bibliographie ...................................................................................................................... 196

3

Remerciements

Nous tenons à remercier en premier lieu le professeur Alain Meurant pour avoir

élargir notre formation en didactique,

et pour rapidité de ses corrections grâce auxquelles nous avons pu améliorer la forme et le fond de ce travail. Les professeurs et maîtres de stage D. Latteur, C. Lefébure, H. Stoz, C. Lebedelle et

St. Vandenbulcke méritent également toute notre reconnaissance. Ils ont accepté de nous

présenter leurs pratiques et de nous accueillir dans leurs classes quand ce fut possible. Sans eux, ce mémoire de plus, par son intermédiaire, largement contribué au renforcement de notre formation en didactique. encore à Anne De Longueville qui passé au crible lentièreté de cet opus. Nous remercions enfin toutes celles et ceux qui, de près ou de loin, nous ont soutenu dans notre travail . Ils se reconnaîtront.

et plus particulièrement à ceux de langues et lettres classiques qui ont contribué à faire de

nous ce que nous sommes.

À tou

4

Introduction

Suivant les conseils de notre promoteur, nous avons étendu le sujet de notre travail à toutes les

toujours sans heurts

importance sera toutefois accordée aux deux formes caractérisées par le suffixe -nd- tant leur

de départ suivantes - des matières énoncées supra ? Comment peut- ? Répondre à ces interrogations passe par une analyse des pratiques professorales actuelles, ce qui exige deux prérequis : une définition des formes et des repères en didactique. permet de faire le point sur la grammaire concernant les cinq formes qui nous occupent : elle

en présente une vision claire et complète. Son élaboration nous fut indispensable pour

maîtriser au mieux le sujet des pratiques à analyser ; son contenu a servi de pierre de touche du contenu grammatical des cours examinés, il servira encore de repère commun au lecteur et au rédacteur, incontournable pour qui veulent se comprendre. La présentation de repères théoriques en didactique est indispensable notamment pour

Ko et D. Augé serviront ainsi de guides dans notre examen des pratiques, puisque nous

constaterons que les préceptes de ces trois didacticiennes françaises répondent aux exigences

des programmes des cours de latin. Nous fournirons au lecteur leur vision des cours de latin permettra de mieux comprendre notre propos : nous avons fait le

choix de ne pas indiquer systématiquement les références aux opinions des didacticiennes sur

5 sont très souvent f௅

synthèses que nous avons rédigées, le lecteur sera à même de repérer dans les cours analysés

les éléments qui correspondent ou pas aux théories des trois Françaises.

Celui-

pas encore effectué le virage à cent-quatre-

même chose même si la différence est minime au regard de celle qui sépare ces deux

pas encore complet partout, malgré le travail effectué par M. Lavency et ses successeurs. Conformément à la nature des ouvrages consultés, cette partie du mémoire est plus

non conjuguées, bien que nous insistions dans nos résumés sur les préceptes utiles à ce

dernier, logiquement peu dissociable du premier. Une fois les deux prérequis atteints, nous ouvrirons enfin la partie pratique de cet opus vers le second degré de notre enseignement secondaire : le cours de latin ne pouvant exiger

ans suffisent à acquérir les notions les plus fréquentes qui seront complétées par la suite.

6

concernée : chaque professeur, chaque classe, chaque école est différente, imposant à

Dans la définition des formes et lors de nos analyses, nous avons été amenés à étudier

la précisait pas. Ce put être fait grâce au programme Library of Latin Texts-Serie A, disponible

1. Nous avons également vérifié et corrigé les références

Itinera electronica2 qui met à disposition de tous Reste à remercier le lecteur pour son indulgence quant au style littéraire qui caractérise les pages suivantes : il varie selon la nature du propos. Un domaine aussi technique que celui : le champ dans la mesure du possible, privilégié la concision.

1 https://bib.uclouvain.be/opac/ucl/ té au réseau

2 http://agoraclass.fltr.ucl.ac.be/concordances/intro.htm

7

Première partie : définition des formes

1. Introduction

Avant toute chose, voici une liste des quelques abréviations utilisées au cours des formes. Les chiffres romains sont utilisés pour désigner les conjugaisons selon la numérotation canonique : I, II, III, IV, IVbis. Les symboles < et > encadrent ce qui est sous-entendu. Les symboles [ et ] encadrent des entités fermées ou des constructions grammaticales prototypiques. Ils permettent de les isoler du propos et de bien montrer leur unité. " Clauis ivant : Anne-Marie Boxus et Marius Lavency avec la collaboration de Dominique Longrée et Gérard Schouppe, Clavis. Grammaire latine pour la lecture des auteurs, nouvelle édition, Bruxelles, De Boeck, 2014 (collection Lavency). " Cart vant : Adrien Cart, Pierre Grimal, Jacques Lamaison et Roger Noiville, Grammaire latine, Paris, Nathan, 2007. " de Give : M. de Give, Grammaire latine, Bruxelles, De

Boeck, 199214.

" VSUS : M. Lavency, VSVS. Grammaire latine. Description du latin classique en vue de la lecture des auteurs. (Deuxième édition), Louvain- la- n°88). Les propos attribués à A. Maingain et : A. Maingain et P. Noë, DE DE LINGUA LATINA. Pour une grammaire nouvelle du latin,

Bruxelles, De Boeck, 1985.

Les propos attribués à A. :

A. Ernout et François Thomas, Syntaxe latine, Paris, Klincksieck, 19532. 8

Les propos attribués à : Chr. Touratier,

Syntaxe Latine, Louvain-la-

linguistique de Louvain, n°80). , non à des élèves. E nécessite de maîtriser la morphologie et la syntaxe qui y sont liées et de di document de référence. Celui- également de référence commune au lecteur, ce qui évitera les malentendus grammaticaux.

Même si cette définition des formes est destinée à des philologues, elle a surtout été

des cours de latin du secondaire. Cela ne signifie pas que tout ce qui est détaillé ci- fréquentes incontournables, précisées dans les programmes3, mais le professeur est parfois

amené à expliquer des préceptes plus rares. Il prendra soin de réfléchir à la manière de les

définir, éventuellement de les simplifier, de les expliquer, etc. Chaque notion doit avoir été

t

Par ailleurs, une définition des formes adressée à des élèves devrait se contenter de mettre en

avant ce à quoi une notion grammaticale peut être reconnue dans un texte, et comment la comprendre dans la perspective de la lecture. Or le professeur, en tant que spécialiste des langues anciennes, est tenu de maîtriser plus que cela. Il doit, pour bien comprendre la langue, Les explications grammaticales présentées ci-dessous ne se veulent pas exhaustives.

Elles ne se limitent posent un savoir

grammatical minimum et non maximum. Nous avons tenté de présenter les notions pouvant

être utiles

vaut mieux être trop complet plutôt que trop peu, pour être assuré de pouvoir couvrir toutes

3 Programme. Latin. 2e degré. Humanités générales et

technologiques. D/2014/7362/3/21, 2014, p. 42. Fédération de Programme. Latin/Grec. 3e degré. Humanités générales et technologiques. D/2016/7362/3/15, 2016, p. 44. 9

sont-elles donc parfois trop complètes. Leur degré de complétude tient en partie à celui des

explications que nous avons pu trouver dans les grammaires " scolaires »4 telles que la Clauis, Certaines informations présentées ci-dessous ont été sont s présentée, nos recherches se es grammaires scolaires pour définir convient cture de ces ouvrages, demeurent, et surtout, chaque grammaire supplémentaire : toutes ne définissent pas les notions de la même façon, et

pire, il y a souvent des désaccords entre elles. Heureusement, la plupart du temps, ces

discordances es iques tels que la grammaire Vsus Fr. Thomas permet de

les résoudre. Les questions qui subsistent après la lecture des quatre grammaires " scolaires »

retenues trouvent également réponse dans ces volumes. Cette méthode prend énormément de temps car il faut vérifier point par point si chaque

grammaire consultée fournit les mêmes informations que les précédentes et si ces données

sont exposées de la même manière. Si la présentation des notions grammaticales diffère, il

explications diffèrent ou se contredisent, ce qui est très souvent le cas, il faut aller consulter

plusieurs grammaires scientifiques pour tenter de comprendre avec précision ce qui pose

problème. En général, les différences relèvent de simplifications didactiques relevant

différentes. Il aurait été beaucoup plus facile de commencer à définir les formes en suivant un des ouvrages scientifiques et en le confrontant ensuite aux grammaires

" scolaires », mais il en aurait résulté une explication beaucoup trop détaillée, et peu axée vers

ignement.

4 Nous précisons ci-après ce que nous entendons par grammaire scolaire.

10 Nous aurions pu faire nous-même le travail de sélection de la grammaire utile dans le

verbales non conjuguées et non sur une éventuelle remise en question du contenu à enseigner.

Les ouvrages consultés pour élaborer cette définition des formes ont été sélectionnés

nécessaires. Une grammaire scolaire est un outil qui apporte les informations suffisantes pour pouvoir lire les auteurs dits abordables en secondaire, mais sans en dire trop,

structurée et rédigée dans cette perspective. La syntaxe notamment doit suivre une

considérons toutes comme des grammaires scolaires car si la manière dont elles présentent les

notions grammaticales peut paraître rassemblent pas moins le savoir

nécessaire à la lecture de textes anciens en secondaire. Et si la Cart est trop complète, elle

reste claire. Il est

comme outil de référence pour la pratique du latin. Voilà pourquoi nous avons préféré mettre

des guillemets quand nous parlons de ces grammaires " scolaires », car elles ne le sont pas ou plus tout à fait. Font face à ces ouvrages étiquetés comme " scolaires » les grammaires ou syntaxes secondaire pour vocation, sont donc beaucoup plus complètes, et surtout abordent la grammaire plus en profondeur, dans son évolution historique notamment. Il convenait peu de rédiger entièrement la définition des formes. Il nous a semblé beaucoup plus pertinent de la structurer de points successifs, de la manière la plus claire et la plus concise possible, pour pouvoir y naviguer avec beaucoup de facilité et de sieurs exemples, nécessaires à sa bonne compréhension. 11 Nous avons délibérément choisi de réunir pour chaque forme verbale non conjuguée les explications morphologiques et syntaxiques dans certains ouvrages, commencer par aborder

détailler les usages syntaxiques. Cette structure correspond moins à la réalité des pratiques

enseignantes : en classe, les élèves voient simultanément ou successivement la morphologie et

s. Dans

formes verbales non conjuguées, il devient rapidement très compliqué et vain de ne pas

dissocier un minimum la morphologie de la syntaxe. Nou

forment mais bien de les faire étudier si elles sont fréquentes. En revanche, expliquer la

construction des formes des verbes réguliers a du sens en ce que règles sur presque tous les verbes pour les reconnaître à la lecture.

expliquée ci-dessous. Ils ne se comportent certes pas en verbes réguliers, mais ils se

Les verbes " normaux », c'est-à-dire ceux qui peuvent se conjuguer aux deux voix et

avoir un sens actif à la voix active et passif à la voix passive, ou pour faire plus simplement,

ceux dont la conjugaison est régulière et qui ne sont pas déponents, la Cart et la Clauis les

appellent " verbes actifs », mais nous préférons les dénommer " verbes réguliers », car ils

peuvent également se conjuguer à la voix passive. Nous différencierons donc, tout au long de ce chapitre, les verbes réguliers des verbes

déponents. Il sera toujours précisé " verbes réguliers » quand il en sera question, même si la

forme concernée Nous préférons chaque fois 12

irréguliers, même si cette introduction et la structure de la définition des formes rendent déjà

cis. Il y a lieu de faire le point sur quelques divergences au niveau du langage technique.

La Clauis et la Cart parlent partout de radical alors que, chez A. Maingain et P. Noë, le thème

côtoie le radical du supin. Or les de pas, ou plutôt pas toujours. Le radical est un morphème lexical qui recèle une racine. Le

thème est la partie du mot qui précède la désinence. Il est composé du radical et des éventuels

5 Idéalement, il faudrait aussi faire la différence entre

désinence et terminaison, mais la nuance est là plus subtile et il entrer dans extrêmement perti grande attention ici. n, le second système de ; nous

pour désigner les radicaux. Par ailleurs le présent et le parfait reflètent assez bien la notion

aspectuelle qui se cache derrière leur radical. Nous avons donc jugé préférable de ne pas

introduire dans le vocabulaire des élèves deux supin ». Tantôt il

particulièrement la forme en -um du supin, qui est la plus utilisée en morphologie. Dans ce qui

catégorie grammaticale. temps pour ce mode, et ce que chaque temps implique dans la traduction française, avant

5 M. Lavency, VSVS. Grammaire latine. Description du latin classique en vue de la lecture des auteurs.

(Deuxième édition), Louvain-la- linguistique de

Louvain, n°88), p.14, 17-21.

13 beaucoup plus proche de son homologue français que le participe, parce que le rôle des temps Nous utiliserons parfois ci- complément circonstanciel avec

préposition ». Sans être idéale, elle permet de rester à un niveau suffisamment général pour

pouvoir désigner toutes les constructions de type " complément circonstanciel avec préposition

" complément circonstanciel de telle nuance (avec telle préposition) ». Elle permet de mieux

son sens après lecture du Dans le même domaine, surgit la question suivante : faut-il enseigner aux élèves que les verbes comme uelle sont suivis de deux compléments (+ accusatif + infinitif), ou vaut-il ? Sans prétention, nous proposons de leur enseigner la simplification dans un premier temps, avant de revenir plus tard sur ce point grammatical pour le complexifier. Trois remarques encore avant de passer à la définition des formes proprement dite. Dans un domaine aussi technique que celui de la grammaire, il est difficile de faire

preuve de variété et de littérarité dans la langue employée. Pour être précis et clair, le

dans les grammaires consultées. Nous avons toujours privilégié la clarté et la concision, à nos

yeux indispensables à toute explication g dessous, mais ce ne fut pas possible pour tous. Ils sont toujours issus des ouvrages consultés,

mais ceux-ci ne citent pas tous leurs sources, et par ailleurs certains exemples sont tout

14

simplement inventés6 pour la cause. Nous avons préféré conserver tous ceux que nous avons

ou élaborée par un ou plusieurs spécialiste(s) de la langue latine vaut mieux que pas

averti, il lui est possible de ne pas se fier à

document est conçu comme une référence à consulter de manière ponctuelle en fonction des

besoins. Nous commencerons par les plus fréquentes pour terminer par les plus rares.

6 renseigné la référence des phrases authentiques dont la

syntaxe a été modifiée (changement de mode, de temps, ajout ou suppression de complément, etc.). Par contre

dans certains énoncés un pronom a été remplacé par le nom propre auquel il fait référence pour plus de clarté,

15

2. Infinitif

Si les étiquettes infinitifs présent, passé/parfait et futur, actifs et passifs sont familières,

nous entendons moins souvent les appellations que donnent A. Maingain et P. Noë 7 : infinitifs ifs actif et : les estiment en véritable infinitif mais un participe futur accompagné de esse parfait/passé suivi de esse. Leur nomenclature est intéressante, mais ne doit pas nous induire en erreur subordonnée infinitive. Les autres usages de ce mode ont fixé sinon une obligation du moins une tendance quant au temps à employer. radical auquel un suffixe est ajouté. Cette règle générale de formation ne vaut pas dans le cas des " infinitifs esseesse mais pas au participe qui suit les règles de formation des participes. Si certains ne considèrent pas ces " formes infinitives périphrastique

régulières de la formation des infinitifs. En ce qui concerne la syntaxe, tout dépend du degré

: si le lecteur considère que [participe + esse] est un ensemble insécable, plus loin, seul esse répond aux exigences syntaxiques qui incom servent raison pour laquelle elles sont présentées ainsi dans les grammaires, et dans ce mémoire. esse

Cart. Les forme

proposition infinitive. Elles sont cependant parfois au nominatif, dans la tournure passive

personnelle.

7 A. Maingain et P. Noë, DE LINGUA LATINA. Pour une grammaire nouvelle du latin, Bruxelles, De Boeck,

1985, p. 96.

16

2.1.Morphologie

2.1.1. :

2.1.1.1.Verbes réguliers : [radical du présent + -se]

En pratique, cela donne souvent [radical présent + -re], car s devient r entre deux voyelles.

2.1.1.2.Verbes déponents

2.1.2. (des verbes réguliers) :

terminaison archaïque ier. Ces formes se rencontrent surtout chez Lucrèce, plus

2.1.3. initif parfait actif :

2.1.3.1.Verbes réguliers : [radical du parfait10 + [-is- + -se]]

2.1.3.2.Verbes déponents

2.1.4. s verbes réguliers) :

[participe parfait passif11 + esse]

Esse est parfois omis.

Ex. : Ferunt pictorem reprehensum

Lavency, op. cit., p. 78-79.

9 -si, qui devient -ri comme le suff-re.

grammaire la plus précise à ce sujet, parmi c

pas de justifier toutes les formes abrégées. Sans doute les grammaires choisissent-elles de proposer des règles qui

permettent de comprendre les abréviations les plus courantes des formes verbales basées sur le radical du parfait.

11 17

2.1.5. :

2.1.5.1.Verbes réguliers :

[participe futur actif12 + esse]

2.1.5.2.Verbes déponents : exceptionnellement, ils suivent la morphologie active.

2.1.5.3.Remarques :

- futurum, am, um esse (être sur -, subsiste en latin classique une forme ancienne et invariable : fore fore ut (ou njrum ut) : " ». devoir aimer. Ex. : njrum respondet (Cic., Tusc., 1, 47) :

2.1.6. (des verbes réguliers) :

posse (pouvoir être aimé). si uelit finitif futur.

2.2.Syntaxe

substantivée, la forme habituellement utilisée est celle du présent. On rencontre néanmoins

12 18 " perfectum ».

2.2.1.

neutre singulier, au nomin

2.2.1.1.Sujet et attribut avec esse et avec des verbes impersonnels

2.2.1.2.Complément de verbe/ -)

auxiliaires 14: dans le style juridique.quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
[PDF] Le globe terrestre, ordre de grandeur de la masse de l'atmosphère

[PDF] Le glucose

[PDF] Le GN et ses expansions

[PDF] Le golden gate bridge

[PDF] le gone de chaaba

[PDF] Le gone du Chaâba

[PDF] LE GONE DU CHAABA DE AZOUZ BEGAG

[PDF] le gone du chaaba extrait

[PDF] le gone du chaaba fiche de lecture

[PDF] le gone du chaaba liste des personnages

[PDF] le gone du chaaba livre en ligne

[PDF] le gone du chaaba livre pdf

[PDF] le gone du chaaba questionnaire de lecture

[PDF] le gone du chaaba questions réponses

[PDF] le gone du chaaba résumé complet