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CLASSE 5 LES SUBSTANCES OXYDANTES

Exemples : Oxygène Sous forme solide



ANNEXE POTENTIEL ET POUVOIR OXYDANT ECHELLE DE

Exemples de couples oxydant-réducteur. La réaction entre deux couples redox constitue une pile à laquelle est associée une force électromotrice 



Chapitre 3 :Oxydoréduction

Couple redox/oxydant réducteur : Ox/Red. L'oxydant est un accepteur d'électrons le réducteur un donneur ... Exemple : électrode au Calomel saturé (ECS) ...



Fiche de synthèse n°3.b Oxydants et réducteurs

Un oxydant est une espèce chimique (atomes ions



Les réactions doxydo-réduction

on peut toujours associer un réducteur avec un oxydant : ces 2 espèces forment un « couple oxydant/réducteur ». exemples : couple du cuivre : Cu2+ / Cu.



Oxydo-?réduction en chimie organique

Exemples : voir le paragraphe suivant 1.2. Remarque : plus pertinent en chimie organique on définit également le degré d'oxydation moyen des atomes de 



Stress oxydant et vieillissement

Il existe dans la cellule



Ch 6

2) Écriture du couple oxydant / réducteur. Exemple : Cu2+(aq) / Cu (s). 3) Écriture de la demi-équation électronique du couple ox + n e- = red. Exemple :.



Le stress oxydant

tique des RAGE était par exemple





LES OXYDANTS - ac-versaillesfr

Votre maître de stage vous demande de hoisir l’oxydant et de préparer le mélange qui permettra d’otenir le résultat désiré Compléter la fiche technique L'utilisation d'un oxydant en coloration d'oxydation Les colorants d’oxydation permanents sont toujours mélangés à un oxydant crème au moment de leur emploi



RÉACTIONS D’OXYDO-RÉDUCTION EN SOLUTION L'ion permanganate

1 Oxydant ; réducteur ; oxydation ; réduction 1 1 Réducteur 2 Couple oxydant / réducteur ou couple ; oxydation Un réducteur est une espèce susceptible de donner un ou plusieurs électron(s) Un couple oxydant / réducteur est l'ensemble formé par un oxydant Le réducteur subit une oxydation Par exemple:



Fe + Cu Fe + Cu (s) (aq) (aq) (s) - Chimie Physique

C’est une réaction caractérisée par un transfert d’électrons entre un oxydant et un réducteur Exemple : réaction entre Fe et Cu2+ (a q) 2+ 2+ Fe + Cu Fe + Cu(s) (aq) (aq) (s) Définition d’un oxydant: Un oxydant est une espèce chimique (molécule ou ion) capable de capter un ou plusieurs électronslors d’une réaction chimique



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rédution de l’oxydant assoié au potentiel standard le plus élevé La position de la réation à l’équilire est déterminée par l’éart entre les potentiels d’életrode standards des deux ouples d’oxydorédution Il est don utile de disposer d’une échelle des potentiels standards

Qu'est-ce que le stress oxydant ?

Le stress oxydant se définit comme l'incapacité de l'organisme de se défendre contre les espèces réactives de l'oxygène (ERO) en raison de la perturbation d'équilibre endogène entre ces derniers et les agents oxydants (AO). Ce déséquilibre conduit potentiellement à des dégâts structuraux et fonctionnels.

Quelle est la différence entre un réducteur et un oxydant?

?L'ion fer (II) est un réducteur car il est capable de céder un électron en donnant l'ion fer (III). Fe2+ (aq) Fe3+ (aq) + e- 1.2 Oxydant ; réduction. Un oxydant est une espèce susceptible de capter un ou plusieurs électron(s). L’oxydant subit la réduction Par exemple: ? OL'ion tétrathionate (S 4 6 2- (aq)

Qu'est-ce que l'oxydant?

Un oxydant est une espèce susceptible de capter un ou plusieurs électron(s). L’oxydant subit la réduction Par exemple: ? OL'ion tétrathionate (S 4 6 2- (aq) ) est un oxydant car il est capable de capter deux électrons en donnant l'ion thiosulfate (S

Comment utiliser les colorants d’oxydation permanents ?

Les colorants d’oxydation permanents sont toujours mélangés à un oxydant crème au moment de leur emploi. Après une coloration d’oxydation permanente, la chevelure ne retrouvera jamais la teinte naturelle de départ.

rev med Liege 2007; 62 : 10 : 628-638628

IN T R O D U C TIO N

L'oxygène, molécule indispensable à la vie, est susceptible d'entraîner des effets dommageables dans l'organisme via la formation de radicaux libres et d'espèces oxygénées activées (EOA).

Ces notions ne sont toutefois pas nouvelles puis-

que, vers le milieu des années 50, Gerschman et Hartman avaient déjà évoqué la toxicité de l'oxygène et la "free radical theory» pour expli- quer le processus de vieillissement. En 1969, les Américains McCord et Fridovich isolent à partir de globules rouges humains, un système enzy- matique antioxydant, la superoxyde dismutase (SOD), capable d'éliminer l'anion superoxyde, démontrant ainsi pour la première fois, que notre organisme produit des EOA. Cette découverte sera le point de départ, dans le monde entier, de nombreuses recherches sur le stress oxydant et les antioxydants. LE S E S P È C E S O X Y G É N É E S A C TIV É E S

La chaîne respiratoire mitochondriale, dans

laquelle les êtres aérobies puisent leur énergie, joue un rôle capital dans la cellule en couplant l'oxydation de coenzymes transporteurs d'hy- drogène ou d'électrons avec la phosphorylation de l'ADP (Adenosine DiPhosphate) en ATP (Adenosine TriPhosphate). Les conséquences de cette activité mitochondriale sont doubles et paradoxales. D'une part, la mitochondrie four- nit à la cellule une source d'énergie importante puisque 36 molécules d'ATP à haut potentiel énergétique sont générées lors de la réduction de l'oxygène. Par contre, dans les conditions physiologiques, environ 0,4 à 4 % d'élec- trons s'échappent, réagissent directement avec l'oxygène dissous dans le cytoplasme et don- nent naissance à des EOA. Celles-ci sont soit des radicaux libres comme l'anion superoxyde ((O 2 ), ou le radical hydroxyle OH ), soit des molécules comme le peroxyde d'hydrogène (H 2 O 2 ) ou l'oxygène singulet ( 1 O 2 ), Dans cette chimie particulière, les métaux de transition, comme le Fe 2+ et le Cu 2+ , agissent comme cata- lyseurs dans la formation du radical hydroxyle (1).

Le rôle des EOA est très complexe car elles

peuvent avoir un rôle physiologique ou un effet toxique en fonction de leur concentration. Dans des conditions normales, elles sont générées en faible quantité et jouent un rôle de messagers secondaires capables, notamment, de réguler le phénomène de l'apoptose ou d'activer des fac- teurs de transcription. Citons aussi le processus de fécondation, au cours duquel les spermatozoï- des sécrètent de grandes quantités d'EOA pour percer la paroi membranaire de l'ovule.

Le monoxyde d'azote radicalaire ou NO

est un composé important; il est notamment syn- thétisé par les cellules endothéliales via l'action de NO synthétases sur la L-arginine. C'est une molécule labile très diffusible, dont les effets régulateurs s'exercent sur la plupart des fonc-

J. HA L E N G (1), J. PI N C E M A I L (2), J.O. DE F R A I G N E (3), C. CHA R L I E R (4), J.P. CHAPE L L E (5)

rÉsUMÉ : Le stress oxydant correspond à un déséquilibre entre la génération d'espèces oxygénées activées (eoa) et les défenses antioxydantes de l'organisme, en faveur des premiè- res. notre mode de vie (tabagisme, alcoolisme, obésité, exercice physique intense), mais aussi nos mauvaises habitudes alimen- taires, augmentent de façon anormale la production des eoa dans notre organisme. a long terme, ceci peut contribuer à l'ap- parition de diverses pathologies liées au vieillissement comme les cancers ou les maladies cardio-vasculaires. dans un souci de prévention, il conviendra donc de disposer d'outils performants permettant d'évaluer correctement le statut de stress oxydant chez un individu afin d'apporter les corrections nécessaires pour optimaliser nos défenses antioxydantes et diminuer les dommages oxydatifs induits par les eoa au niveau de l'adn, des protéines et des lipides. Mo t s-C L É s : stress oxydant - antioxydants - Marqueurs biologiques

OXID A TIV E S T R E S S

sUMMary : oxidative stress is defined as an imbalance between the production of reactive oxygen species (ros) and the antioxidant network, in favour of the former. our lifestyle (smoking, alcoholism, obesity, intense physical exercise), but also our inadequate diet, contributes to significantly increase the production of ros in our organism. this is potentially associated with an increased risk of developing ageing-related pathologies such as cardiovascular diseases and cancer. as a matter of prevention, it is necessary to have in hands a high

technology allowing to correctly evidence the oxidative stress status of an individual in order to render optimal our antioxi-

dant defences and to decrease the oxidative damages in dna, proteins and lipids. Ke y W o r d s : oxidative stress - antioxidants - Biological markers

Le stress oxydant

(1) médecin-biologiste, chef de Laboratoire adjoint, (5) Professeur, service de chimie médicale, cHu sart tilman, Liège. (2) collaborateur scientifique, (3) Professeur, service de chirurgie cardio-Vasculaire, cHu sart tilman, Liège. (4) Professseur, service de toxicologie clinique, cHu sart tilman, Liège.

Le s t r e s s o x y d a n t

Rev Med Liege 2007; 62 : 10 : 628-638629

tions physiologiques de l'organisme (maintien du tonus vasculaire, neurotransmission, fonc- tionnement rénal,...) (2). Toutefois, le NO peut former avec l'anion superoxyde le peroxynitrite (HOONO), un oxydant puissant et diffusible, capable d'endommager de nombreuses molécu- les organiques. Formés en trop grande quantité, les EOA deviennent "pathologiques» en activant l'ex- pression de gènes codant pour des cytokines pro-inflammatoires ou des protéines d'adhésion. En outre, leur nature instable les rend très réac- tifs vis-à-vis de substrats biologiques et capables d'induire des modifications oxydatives délétères potentiellement impliquées dans l'apparition de pathologies.

PRIN CIP ALE S CIBLE S BIOLO GIQ U E S D E S

EOA L'a C I d e d É s o x y r I B o n U CLÉ I Q U e o U adn L'ADN est une cible privilégiée pour les

EOA. La guanine, par exemple, peut réagir avec

OH pour former la 8-hydroxy-2'-déoxyguano-

sine (8-OH-dG) qui, au lieu de s'apparier avec la cytosine, s'associera avec l'adénine, entraînant des mutations au sein de l'ADN et conduisant à des altérations du message génétique impliquées dans le déclenchement du cancer et le vieillis- sement.

Le s P r o t É I n e s

Les acides aminés possèdent des susceptibili- tés différentes vis-à-vis des EOA. Les plus réac- tifs sont l'histidine, la proline, le tryptophane, la cystéine et la tyrosine. Toute attaque radicalaire d'un acide aminé provoquera l'oxydation de cer- tains résidus avec, pour conséquences, l'appa- rition de groupements carbonylés, des clivages de chaînes peptidiques et des ponts bi-tyrosine intra- et inter-chaînes. La plupart des domma- ges sont irréparables et peuvent entraîner des modifications fonctionnelles importantes (non- reconnaissance d'un récepteur par un ligand, perte d'activité enzymatique). Certaines protéi- nes oxydées sont peu dégradées et forment des agrégats qui s'accumulent dans les cellules et dans le compartiment extracellulaire.

Le s LI P I d e s M e M B r a n a I r e s

Le radical hydroxyle est capable d'arracher

un hydrogène sur les carbones situés entre deux doubles liaisons des acides gras poly-insaturés (AGPI) : c'est la phase d'initiation. Le radical lipidique réagit avec une molécule d'oxygène pour former un radical peroxyle (ROO ), suffi- samment réactif pour arracher un H

à un AGPI

voisin, propageant ainsi la réaction (3). Il en résulte une altération de la fluidité mem- branaire qui conduit inévitablement à la mort cellulaire. Les peroxydes générés seront neutra- lisés par la glutathion peroxydase ou continue- ront à s'oxyder et à se fragmenter en aldéhydes (malondialdéhyde, 4-hydroxynonénal) dont les activités pro-athérogènes sont bien connues.

Le s LI P o P r o t É I n e s

L'attaque radicalaire des lipoprotéines circu-

lantes aboutit à la formation de LDL oxydées, qui seront captées par des récepteurs spécifiques des macrophages. L'activité de ces récepteurs n'étant pas régulée par la concentration intracel- lulaire en cholestérol, les macrophages se trans- forment petit à petit en cellules spumeuses (rôle important dans les premières étapes de l'athéro- sclérose) (4). En outre, ces LDL oxydées sont immunogènes et les immuns complexes formés peuvent activer la voie classique du complément et générer la sécrétion de cytokines proinflam- matoires par les macrophages (5).

LE S D É F E N S E S A N TIO X Y D A N T E S

Pour se protéger des effets délétères des EOA, l'organisme dispose d'un ensemble complexe de défenses antioxydantes (Fig. 1). On distingue deux sources d'antioxydants : l'une est appor- tée par l'alimentation sous forme de fruits et légumes riches en vitamines C, E, caroténoïdes, ubiquinone, flavonoïdes, glutathion ou acide lipoïque; l'autre est endogène et se compose d'enzymes (superoxyde dismutase, glutathion Figure 1 : Aperçu des différentes espèces oxygénées activées (EOA) et des antioxydants régulateurs de leur production

J. HaLe n g e t c oL L.

Rev Med Liege 2007; 62 : 10 : 628-638630

peroxydase, catalase), de protéines (ferritine, transferrine, céruléoplasmine, albumine) et de systèmes de réparation des dommages oxyda- tifs comme les endonucléases. A cela s'ajoutent quelques oligoéléments comme le sélénium, le cuivre et le zinc qui sont des cofacteurs d'enzy- mes antioxydantes. SY S T È M E S D E D É F E N S E E N Z Y M A T I Q U E S

Les superoxyde dismutases (sod)

Ces métalloprotéines, qui représentent une des premières lignes de défense contre le stress oxydant, assurent l'élimination de l'anion super- oxyde O 2 par une réaction de dismutation, en le transformant en peroxyde d'hydrogène et en oxygène. Chez l'homme, on décrit 3 isoenzy- mes : la Cu/Zn-SOD 1 cytosolique, la Mn-SOD 2 mitochondriale et la Cu/Zn-SOD 3 , qui diffèrent par la localisation chromosomique du gène, leur contenu métallique, leur structure quaternaire et leur localisation cellulaire. La SOD 3 est sécrétée par les cellules musculaires lisses et constitue le système antioxydant majeur de la paroi arté- rielle : son expression et sa sécrétion sont aug- mentées par les facteurs vasoactifs (histamine, endothéline 1, angiotensine II) et diminuées par l'homocystéine.

Les glutathion peroxydases (GPxs)

La GPx est une sélénoprotéine (cinq isofor- mes) qui réduit les peroxydes aux dépens de son substrat spécifique, le glutathion réduit (GSH). Son rôle principal consiste en l'élimination des peroxydes lipidiques résultant de l'action du stress oxydant sur les acides gras polyinsa- turés. La GPx est effondrée en cas de déficit majeur en sélénium, elle est donc un bon reflet de cette carence. Toutefois, pour un apport adé- quat en sélénium, les teneurs en GPx atteignent un plateau. Le dosage en GPx ne peut donc être utilisé comme marqueur d'une intoxication en sélénium. Cependant, sa synthèse étant rénale et hépatique, d'autres facteurs tels que l'insuf- fisance rénale ou la cytolyse hépatique peuvent modifier sa concentration.

Le système thiorédoxine

Le milieu intracellulaire est plutôt réducteur, les protéines contiennent des groupements thiols libres et les ponts disulfures sont rares. L'an- tioxydant majeur responsable du maintien des protéines à l'état réduit est la thiorédoxine qui sera régénérée par le NADPH sous l'action de la thiorédoxine réductase (TrxR) qui possède un groupement sélénocystéine dans son site actif. Elle intervient dans la dégradation des peroxy- des lipidiques et du peroxyde d'hydrogène, ainsi que dans la régénération du radical ascorbyl en acide ascorbique. SY S T È M E S A N T I O X Y D A N T S N O N E N Z Y M A T I Q U E S

Le glutathion et les protéines-thiols

Le glutathion est un tripeptide (acide glutami-

que-cystéine-glycine). Il est le thiol (-SH) majo- ritaire au niveau intra-cellulaire (l'albumine étant son équivalent plasmatique) où il est pré- sent sous forme essentiellement réduite (GSH).

Dans des conditions physiologiques, sa forme

oxydée (GSSG) est en concentration très faible.

Le rapport GSH/GSSG est considéré comme un

excellent marqueur de la peroxydation lipidique et permet d'objectiver l'importance du stress.

Au cours du vieillissement et lors d'un exercice

intense, ce rapport tend à diminuer. Les autres propriétés antioxydantes du GSH sont nombreu- ses : cofacteur de la GPx, chélateur des métaux de transition, régénérateur final des vitamines E et C, à partir de leur forme radicalaire. L'apport recommandé journalier est d'environ 300 mg (agrumes).

La plupart des protéines dont l'albumine

contiennent des groupements " thiols » qui pos- sèdent des propriétés réductrices et piègent faci- lement les espèces oxygénées activées.

La vitamine C

La plupart des mammifères sont capables

de synthétiser la vitamine C dans leur foie ouquotesdbs_dbs35.pdfusesText_40
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