[PDF] Le joueur déchecs Résumé : Le Grand-Maî





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Stefan Zweig Le Joueur déchecs : résumé Sur un paquebot en

Il s'agit de Mirko Czentovic le champion du monde des échecs. L'ami du narrateur lui raconte l'histoire de cet homme : fils d'un batelier yougoslave du Danube



Le joueur déchecs

Vouloir jouer aux échecs contre soi- même est donc aussi paradoxal que vouloir marcher sur son ombre. » Eh ! bien



Stefan Zweig Le Joueur déchecs Présentation de lintrigue Écrit en

L'écrivain autrichien raconte comment au cours d'une croisière



Le joueur déchecs Stephan Zweig

Faire un résumé du Joueur d'échecs : Sur un paquebot s'opposent deux champions d'échecs que tout sépare : le champion du monde en titre d'une origine 



Le joueur déchecs

Résumé : Le Grand-Maître des échecs Czentovic a embarqué à bord d'un imposant paquebot pour une traversée entre New York et Buenos Aires.



DOSSIER PEDAGOGIQUE LE JOUEUR DECHECS de Stefan ZWEIG

LE JOUEUR D'ECHECS de Stefan ZWEIG réalisé par Pascale Paugam mise en scène. Yves Kerboul adaptation et interprétation. André Salzet.



Français

homme d'origine rurale taciturne



Français

18 mars 2015 En quoi la liberté apportée par le jeu crée-t-elle pourtant la folie du héros ? Le Joueur d'échecs Stefan Zweig. Une nouvelle symbolique.



« LE JOUEUR DECHECS »

L'inquiétude morale le ronge ébranlé par l'échec de son idéal de paix et la victoire du fascisme



Proposition séquence Français terminale baccalauréat

Etude de l'œuvre intégrale Le joueur d'échecs nouvelle de. Stefan Zweig

Présentation lors d'un entretien au coin d'un livre

Le joueur d'échecs

Auteur : Stefan Zweig

Introduction de Michel Lagarde

Avant propos :

J'ai choisi de vous parler de cette oeuvre parce qu'elle traite d'un sujet et d'une activité qui me tiennent à coeur, le jeu d'échecs. Cette présentation n'est pas une analyse complète de l'oeuvre de Zweig, mais la mise en lumière d'un thème qui est le coeur du récit: " Folie totalitaire et folie intérieure ». Tout d'abord, voici un court résumé de la nouvelle :

Résumé :

Le Grand-Maître des échecs Czentovic a embarqué à bord d'un imposant paquebot pour une traversée entre New York et Buenos Aires. Le narrateur, joueur d'échecs à ses heures perdues, ne cache pas sa curiosité envers l'homme que l'on prétend aussi inculte qu'il est doué dans sa discipline. Il convainc alors un autre passager, MacConnor, de défier Czentovic aux

échecs.

Lors du match, un allié inattendu va les aider à mettre en difficulté le champion. Mais, qui est donc cet homme, Monsieur B., capable de tenir tête à Czentovic ? La réponse nous fait plonger dans la montée du régime nazi. Si on voulait découper la nouvelle en plusieurs scènes, quelles seraient-elles ?

Le champion :

a. La description d'une société pauvre et misérable. b. La description d'un caractère limité et constant. Et de lire un extrait sur le caractère du champion du monde : " Ces propos de mon ami ne manquèrent pas d'exciter ma curiosité. Les monomaniaques de tout poil, les gens qui sont possédés par une seule idée m'ont toujours spécialement intrigué, car plus un esprit se limite, plus il touche par ailleurs à l'infini. »

Le voyage :

c. Le huis clos : Tous les ingrédients de l'intrigue sont présents. d. La rencontre avec Monsieur B. Est-il nécessaire, à ce stade de votre présentation, de posséder quelques connaissances sur le jeu d'échecs afin de comprendre les tenants et les aboutissants qui régissent la nouvelle de Zweig ? Non, absolument pas. La pratique des échecs n'est pas une donnée primordiale pour saisir le récit de Zweig. Mais, je vais vous lire un deuxième extrait qui va vous donner des clés sur les caractéristiques fondamentales du jeu d'échecs. Et de lire un deuxième extrait pour tenter de comprendre quels sont les enjeux intellectuels qui sont mis à l'épreuve lors de l'apprentissage et de la pratique poussés des échecs : Je n'avais encore jamais eu l'occasion de connaître personnellement un champion d'échecs, et plus je m'efforçais de m'en représenter un, moins j'y parvenais. Comment se figurer l'activité d'un cerveau exclusivement occupé, sa vie durant, d'une surface composée de soixante-quatre cases noires et blanches ? Assurément je connaissais par expérience le mystérieux attrait de ce " jeu royal », le seul entre tous les jeux inventés par les hommes, qui échappe souverainement à la tyrannie du hasard, le seul où l'on ne doive sa victoire qu'à son intelligence ou plutôt à une certaine forme d'intelligence. Mais n'est- ce pas déjà le limiter injurieusement que d'appeler les échecs, un jeu ? N'est-ce pas aussi une science, un art, ou quelque chose qui, comme le cercueil de Mahomet entre ciel et terre, est suspendu entre l'un et l'autre, et qui réunit un nombre incroyable de contraires ? L'origine s'en perd dans la nuit des temps, et cependant il est toujours nouveau ; sa marche est mécanique, mais elle n'a de résultat que grâce à l'imagination ; il est étroitement limité dans un espace géométrique fixe, et pourtant ses combinaisons sont illimitées. Il poursuit un développement continuel, mais il reste stérile : c'est une pensée qui ne mène à rien, une mathématique qui n'établit rien, un art qui ne laisse pas d'oeuvre, une architecture sans matière ; et il a prouvé néanmoins qu'il était plus durable, à sa manière, que les livres ou que tout autre monument, ce jeu unique qui appartient à tous les peuples et à tous les temps, et dont personne ne sait quel dieu en fit don à la terre pour tuer l'ennui, pour aiguiser l'esprit et stimuler l'âme. Où commence-t-il, où finit-il ? Un enfant peut en apprendre les premières règles, un ignorant s'y essayer et acquérir, dans le carré limité de l'échiquier, une maîtrise d'un genre unique, s'il a reçu ce don spécial. La patience, l'idée subite et la technique s'y joignent dans une certaine proportion très précise à une vue pénétrante des choses, pour faire des trouvailles comme on en fait dans les mathématiques, la poésie, ou la musique, en se conjuguant simplement, peut-être, d'une autre façon. Certes, je comprenais dans le principe qu'un jeu si particulier, si génial, pût susciter une sorte de matadors, mais comment concevoir la vie d'une intelligence tout entière réduite à cet étroit parcours, uniquement occupée à faire avancer et reculer trente deux pièces sur des carreaux noirs et blancs, engageant dans ce va-et-vient toute la gloire de sa vie ! Comment s'imaginer un homme qui considère déjà comme un exploit le fait d'ouvrir le jeu avec le cavalier plutôt qu'avec un simple pion, et qui inscrit sa pauvre petite part d'immortalité au coin d'un livre consacré aux échecs - un homme donc, un homme doué d'intelligence, qui puisse, sans devenir fou, et pendant dix, vingt, trente, quarante ans, tendre de toute la force de sa pensée vers ce but ridicule : acculer un roi de bois dans l'angle d'une planchette ! Nous arrivons maintenant à la partie qui nous intéresse plus particulièrement, celle où apparaît le personnage mystérieux de Monsieur B. Quels sont les points importants que vous avez soulevés dans cette partie centrale du récit ?

Le récit de Monsieur B. :

Le contexte : La description d'une société bourgeoise, d'un homme instruit et de la montée du nazisme. Le noeud de l'intrigue : Le personnage bascule entre réalité et folie. Son rapport au livre : Une attente démesurée due à ses conditions de vie. Les conséquences : La dénonciation des méthodes fascistes qui conduisent le personnage à des extrémités. Après avoir aidé un groupe de joueur très médiocres à affronter le champion du monde et à parvenir à une partie nulle, Monsieur B. accepte une confrontation seul face à Czentovic, mais il raconte d'abord au narrateur son histoire peu banale avec le jeu d'échecs. " j'ignore, en vérité, si je suis capable ou non de jouer une partie d'échecs selon toutes les règles. Croyez-moi, c'était sans aucune fausse modestie que j'ai affirmé n'avoir pas touché à un échiquier depuis le temps où j'étais lycéen, c'est-à dire depuis plus de vingt ans. Et je n'étais, même alors, qu'un joueur insignifiant. » Il disait cela avec tant de simplicité que je ne pouvais douter le moins du monde de sa sincérité. Néanmoins, je ne pus m'empêcher d'exprimer mon étonnement de ce qu'il pût se rappeler si exactement les tactiques des différents maîtres qu'il avait cités : il devait s'être beaucoup intéressé aux échecs, théoriquement du moins. À ces mots, M. B... eut de nouveau son étrange sourire songeur. " Si je m'en suis occupé ! Dieu seul sait à quel point ce que vous venez de dire est vrai. Mais la chose se produisit dans des circonstances tout à fait particulières, voire uniques. C'est une histoire assez compliquée, et qui pourrait tout au plus servir d'illustration à la charmante et grandiose époque où nous vivons. Si vous avez la patience de m'écouter une demi-heure... ». Et Monsieur B. ouvre un récit secondaire, antérieur au premier, qui va révéler son secret. Et enfin, un dernier extrait du récit de Monsieur B. quand celui-ci croit avoir trouvé un objet qui pourrait bien le sauver des tortures psychologiques et des interrogatoires que lui font subir les Nazis. Un livre ! Mes genoux se mirent à trembler : un livre ! Il y avait quatre mois que je n'en avais pas tenu dans ma main, et sa simple représentation m'éblouissait. Un livre dans lequel je verrais des mots alignés les uns à côté des autres, des lignes, des pages, des feuillets que je pourrais tourner. Un livre où je pourrais suivre d'autres pensées, des pensées neuves qui me détourneraient de la mienne, et que je pourrais garder dans ma tête, quelle trouvaille enivrante et calmante à la fois ! Mes regards se fixaient, hypnotisés, sur cette poche gonflée où se dessinait la forme du livre, ils étaient aussi brûlants en regardant cet endroit banal, que s'ils voulaient faire un trou dans le manteau. Que peut-on y voir du rapport au livre que l'auteur évoque ici dans ces conditions terribles ? Une dernière partie : La confrontation entre le champion du monde et

Monsieur B.

L'intrigue : Une fin au paroxysme de l'angoisse et du suspens Une double victime : Parallèle entre la nouvelle et la vie de l'auteur. Ne pensez-vous pas que la vie de l'auteur a tout à voir avec le récit de la nouvelle ? Le joueur d'échecs est une longue nouvelle publiée par l'auteur autrichien Stefan Zweig quelques mois seulement avant son suicide. Zweig avait alors fui son pays natal, émigrant d'abord en Angleterre puis, face à la progression du nazisme, traversant l'Atlantique pour se réfugier en Amérique, à New York et à

Buenos Aires notamment.

Ce contexte historique nous permet déjà de comprendre la place toute particulière du " Joueur d'échecs » dans l'oeuvre de Zweig, dont l'histoire se déroule justement sur un paquebot entre New York et Buenos Aires. Mirko Czentovic, le champion d'échecs, jouit d'un statut de célébrité et ne manque pas de susciter l'intérêt, d'autant qu'il se raconte toutes sortes d'histoires sur le personnage. Mais n'est-ce pas là le lot commun des gens connus ? On affirme que Czentovic est un homme inculte, orphelin issu d'un tout petit village qui peinait à apprendre quoi que ce soit mais se métamorphosait en génie dès qu'il se trouvait face à un plateau aux cases noires et blanches. On le dit orgueilleux et froid, grisé par son propre succès. Le narrateur, poussé par sa curiosité, tente de provoquer une rencontre avec Czentovic mais l'homme est une véritable anguille, passant le plus clair de son temps dans sa cabine. Alors, comment le faire sortir de sa réserve si ce n'est en lui proposant une partie d'échecs ? Le narrateur y parvient en convaincant un passager écossais, MacConnor, de disputer une partie contre Czentovic. MacConnor est sanguin et opiniâtre, il n'aime pas perdre - même si cela n'a rien de honteux de perdre contre le meilleur joueur du monde ! - et est prêt à dépenser beaucoup d'argent pour disputer match sur match contre Czentovic jusqu'à le battre. Mais il apparaît très vite que c'est une vaine quête car MacConnor est un joueur d'échecs médiocre. Malgré l'aide d'autres passagers qui tentent, à plusieurs, de contrer le champion, Czentovic reste invincible. Jusqu'au moment où un passager ayant fraîchement rejoint le groupe se met à donner des instructions très précises qui mettent en danger le grand maître... Mais qui est cet homme surgi de nulle part, dont l'immense talent paraît surprenant pour un anonyme ? Et comment a-t-il acquis une telle maîtrise des échecs ? Les douze jours de voyage ne sont pas vraiment racontés comme un périple mais plutôt comme une quête. Celle du narrateur qui rêve de percer le mystère du champion d'échecs présent à bord. On ne nous raconte pas le paysage, la mer, la hâte d'arriver et le pourquoi du comment. En ce sens, le décor nous renvoie un sentiment très fort d'isolement. Il est récurrent dans le récit. J'en veux pour preuve la vie du champion d'échecs Mirko Czentovic : il a grandi dans un tout petit village, orphelin ; on le disait simple d'esprit et " isolé » dans sa tête car incapable d'abstraction et d'imagination. De même, Monsieur B., le talentueux joueur anonyme, a connu une autre forme d'isolement infligée par le régime nazi. Ces deux personnages que sont Czentovic et Monsieur B. traduisent une opposition presque aussi forte que celle des Blancs et des Noirs sur un échiquier: Czentovic est un rustre, grossier et prétentieux, hautain et déplaisant, mu par le désir de s'enrichir... autant que Monsieur B. est un homme humble et élégant, motivé par le souhait de renouer avec son humanité. Leur affrontement sur l'échiquier n'est qu'une métaphore de leurs deux personnalités diamétralement opposées... et, peut-être aussi, une métaphore du conflit mondial qui se jouait à l'époque. La Seconde Guerre Mondiale, in fine, apparaissait comme l'affrontement entre un camp de barbares sans humanité et un camp ne recherchant rien d'autre qu'une vie paisible et sans histoires. C'est d'autant plus flagrant quand on sait que Stefan Zweig a laissé une lettre juste avant son suicide, dans laquelle il disait : " J'estime préférable de mettre fin à temps et debout à une vie dans laquelle le travail de l'esprit a toujours été la joie la plus pure et la liberté personnelle le bien suprême sur cette terre. Je salue tous mes amis ! Puissent-ils voir l'aurore après la longue nuit ! Moi qui suis trop impatient, je m'en vais avant eux ».quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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