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Éthique et esthétique dans le Journal dHélène Berr - jstor

le Journal d'Hélène Berr Nathan Bracher L? JOURNAL D'HÉLÈNE BERR nous apporte un témoignage aussi éloquent que précieux sur la façon dont cette jeune 



[PDF] HÉLÈNE BERR Une vie confisquée - Mémorial de la Shoah

BOGAERT Catherine LEJEUNE Philippe Le Journal intime Histoire et anthologie Textuel 2006 CZARNY Norbert Journal 1942-1944 d'Hélène Berr édition scolaire 



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John Keats Cette main vivante 1819 2 Hélène Berr Journal 1942-1944 suivi de Hélène Berr une vie confisquée par Mariette Job Préface de Patrick



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Hélène Berr née le 27 mars 1921 à Paris et morte en avril 1945 est une jeune Française juive auteur d'un journal relatant sa vie de 1942 à 1944 qui fut 



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Hélène Berr est une jeune fille de 21 ans lorsqu'elle commence à rédiger son journal Elle l'écrit au jour le jour de 1942 à 1944



[PDF] 3 Uddrag af Hélène Berr Journalpdf - Oktober 1943

Hélène Berr Journal MAS gek Avril 1942 Hélène Berr débute l'écriture de son journal Elle y décrit avec une pudeur et une sensibilité extrêmes 

Hélène Berr

Naissance : 27 mars 1921 à Paris

Décès avril 1945 (24 ans) à Bergen-Belsen, : Journal (1942-1944) Hélène Berr, née le 27 mars 1921 à Paris et morte en avril 1945, est une jeune Française juive, auteur d'un journal relatant sa vie de 1942 à 1944 qui fut publié pour la première fois en 2008. " Née dans une famille juive d'origine alsacienne et descendante de Maurice Lévy, Hélène Berr préparait l'agrégation d'anglais. Dans son journal truffé de citations de Shakespeare ou de Lewis Carroll, la guerre n'est d'abord qu'un mauvais rêve »1. Ce journal raconte la vie quotidienne et les épreuves, comme le port de l'étoile jaune en juin 19422, de la jeune femme. Ne pouvant passer l'agrégation en raison des lois antisémites du régime de Vichy sur le statut des Juifs, Hélène Berr se présente au siège de l'Union générale des israélites de France (UGIF) où elle est recrutée comme assistante sociale bénévole le 6 juillet 1942. Trois mois plus tôt, à l'occasion d'une dédicace qu'elle obtient de Paul Valéry, Héléne Berr entame ce jour-là, le 7 avril 1942, un " Journal » que, dans la préface de l'ouvrage publié en 2008 aux éditions Tallandier, Patrick Modiano compare au style de Katherine Mansfield.

Hélène Berr est arrêtée à son domicile situé dans le 7e arrondissement de Paris, le 8

mars 1944, détenue au camp de Drancy, puis déportée à Auschwitz avec son père et sa mère, le 27 mars 1944, jour de ses 23 ans. D'Auschwitz, elle est envoyée à Bergen-Belsen. Un matin, ne pouvant se lever à l'heure de l'appel, elle est battue à mort par une gardienne, quelques jours avant la libération du camp par les troupes anglaises, le 10 avril 1945 (Mariette Job, son éditrice et nièce, qui apporte ces précisions, suggère cette date sans la préciser formellement). Hélène Berr était la fille de Raymond Berr (1888-1944), polytechnicien (X 1907), ingénieur du corps des Mines, vice-président de l'entreprise Kuhlmann (qui fusionnera plus tard avec Péchiney), déporté par le même convoi qu'elle le 27 mars

1944, le "Convoi No. 70"3. Sa mère, Antoinette Berr (1891-1944) est également

déportée dans ce convoi4. Le nom d'Hélène Berr a été donné à une médiathèque5 du douzième arrondissement de Paris, ainsi qu'à un amphithéâtre de l'Université Paris-Sorbonne (site de Clignancourt).

Le Journal

Drancy le 15 février 1944. Les derniers mots, " Horror ! Horror ! Horror ! »6, font écho à la pièce de Shakespeare, Macbeth, où Macduff s'exclame de façon similaire " O horror, horror, horror ! ». Mais cette dernière phrase rappelle aussi fortement le "

The horror ! T

Le Journal est constitué de 262 feuillets volants, " couverts à l'encre bleue ou noire et au crayon d'une fine écriture qui se fait de plus en plus hâtive au fil des pages »1. ancienne libraire, qui, connaissant ce texte par des copies circulant dans sa famille, a retrouvé le manuscrit original : selon guerre à Jean Morawiecki, son fiancé et futur diplomate, et était resté entre ses mains. Ce dernier a institué Mariette Job légataire du journal. Le manuscrit du journal est déposé en 2002 au Mémorial de la Shoah. Il est publié pour la première fois en janvier 2008, avec une préface du romancier Patrick

Modiano.

Journal, d'Hélène Berr, préface de Patrick Modiano, suivi de Hélène Berr, une vie confisquée, par Mariette Job. Éditions Tallandier, janvier 2008. (ISBN 978-2-

84734-500-1). Réédité en format de poche aux éditions Points, en mai 2009

(également disponible en " édition scolaire »). Version audio : morceaux choisis du Journal lus par Elsa Zylberstein, éditions Audiolib, octobre 2008 (2 CD audio, durée 2 h 30). (ISBN 978-2-35641-036-8)

HISTOIRE

Journal. 1942-1944

Hélène Berr

Éditeur : Tallandier

304 pages

Résumé :

Hélène Berr

plume, en avril 1942, pour tenir son journal. Publié pour la première fois par les éditions Tallandier, ce formidable témoignage constitue à la fois une source de première main pour les historiens et une r la page de est-elle pas, "à partir de la le clapotis léger et les rides pleines de joie, la courbe gracieuse des petits voiliers sous le vent, et par-dessus tout, le grand ciel bleu frissonnant." Nous sommes le 15 avril. À un ami qui pense que les Allemands gagneront la guerre et que rien ne changera, elle réplique : "Mais ils ne la première évocation, assez discrète, de la guerre par la jeune Hélène. Quelques jours plus tard, elle rencontre, à la Sorbonne, un "garçon aux yeux gris" qui peu une relation complice et amoureuse. Le temps passant, celui-ci chasse de l'esprit de

la jeune fille, et de son journal, Gérard, qui, au fil de ses lettres, la presse de répondre à

ses avances. Jean quittera la France pour rejoindre les Forces françaises libres en jaune. Quelques jours avant, pourtant, elle refusait de la porter, considérant cela "comme -à-vis de ceux qui le feront." La voici donc dans la rue, marquée. Épreuve des gens qui détournent les yeux, des enfants qui la désignent du doigt à leurs parents, du contrôleur de métro qui remarque son stigmate et lui indique la dernière voiture, de ses camarades de la

Sorbonn

père, le 23 juin, marque une rupture : désormais, elle écrit "car elle veu[t] [se] souvenir de

tout". Raymond Berr, ingénieur des Mines, vice-président directeur général de Kuhlmann, ice et interné à Drancy (il sera libéré en septembre, contre caution). Pourquoi ? Parce que son étoile alors ces phrases : "Nous vivons heure par heure, non plus semaine par semaine", puis, en juillet : "Quelque chose se prépare, quelque chose qui sera une tragédie, la tragédie peut-être." pas les oublier, car il ne coup, elle passe à autre chose : "Nous avons fait Souvent dans son journal se mêlent ainsi récits de drames et scènes de la vie quotidienne (déambulations dans le Quartier latin, écoute et pratique de musique appartenaient à la société, en un mot : vivaient. sociale bénévole auprès des familles ppartien[t] pas à la race juive", puisque "le judaïsme est une religion et pas une race". Conflit ô combien révélateur de la "ligne de

clivage" identifiée par François et Renée Bédarida entre les Juifs assimilés, privilégiant

) Car comment guérira-t- -t- concevoir le devoir comme une chose indépendante de la conscience, indépendante de civilisation." ension des autres la hante. Le 19 octobre 1943, elle se réveille angoissée vous êtes le centre", ce qui la révolte profon principe, ce sont les milliers de cas individuels qui composent cette question". Doit-elle t -t-elle le 27 octobre 1943. Où peuvent bien aller ces wagons de déportés ? Pour quoi faire ? Les interrogations sur les déportations se font plus vives à partir de novembre 1943 : "On a parlé aussi des gaz asphyxiants par lesquels on aurait passé les convois à la frontière polonaise. Il doit y avoir une origine vraie à ces bruits." ; "Pourquoi ces déportations ? Cela ne rime à rien.

Faire travailler ceux-

-ils en venir ?" ; et pu ont un but : exterminer." Le 1er février 1944, Raymond Berr prend la décision de quitter leur appartement, situé au différentes personnes. Mais le 7 mars, ils rentrent dormir chez eux. Ils sont arrêtés le lendemain, au petit matin, puis déportés. Ses parents meurent à Auschwitz, elle à Bergen-Belsen, quelques jours avant la libération du camp. cuisinière de la famille. Une version dactylographiée est conservée par la famille, à de la Shoah avant que ne soit prise la décision de le publier. Saluons cette initiative qui met à la portée de tous ce texte remarquable à tous égards, et rejoignons Patrick Modiano qui, dans sa très belle préface, cite ce vers de Rimbaud que lui évoque la

Journal : 1942-1944, Hélène Berr

Préface de Patrick Modiano

" En ce moment, nous vivons l'histoire. Ceux qui la réduiront en paroles... pourront bien faire les fiers.

Sauront-ils ce qu'une ligne de leur exposé recouvre de souffrances individuelles ? »

On y pense. Et puis on oublie. On connaît les chiffres (60 millions de morts causées par le conflit, six

millions de juifs assassinés, ainsi que des malades mentaux, prisonniers politiques, communistes,

homosexuels, 200'000 à 500'000 Tziganes, la liste est longue), les dates, les histoires, et puis on oublie.

À quoi bon ressasser nous disent certains. D'autres iraient même jusqu'à douter.

Et pourtant, ces petites voix sont là pour nous dire très simplement un quotidien que nous ne pouvons

pas même lire ! Oui, ce que nous nous obstinons à oublier, d'autres l'ont vécu ! Ils ne nous en veulent

pas. Simplement, ils racontent. Au jour le jour, ils témoignent de la haine, de la violence, de la barbarie.

Et nous ne voudrions pas les entendre ? Et nous voudrions croire qu'aujourd'hui personne ne meure plus pour sa couleur de peau, sa religion ou ses croyances ?

Au mieux, des jeunes filles, comme moi à 16 ans, se cherchent une bonne conscience en pleurant sur

quelques pages : Anne Franck, Etty Hillesum et Hélène Berr parce qu'elles ont laissé un journal derrière

elles et qu'on a besoin de concret pour éprouver de la compassion.

Voilà, difficile de commencer une chronique sur le Journal d'Hélène Berr, car cette diariste nous

bouleverse. Son intelligence, son acuité, son sens moral, son courage nous sidèrent.

En 1942, Hélène Berr a 21 ans. Jeune fille extrêmement cultivée qui a grandi dans une famille

bourgeoise, elle nous raconte ses lectures, ses promenades dans Paris, ses amours. À mesure que

l'étau se resserre, elle comprend qu'elle ne pourra rien dire. Elle voit très vite que ses paroles sont

inaudibles pour ceux qui ne risquent rien.

Cette impuissance à témoigner de la barbarie la désespère. Un abîme se creuse entre elle et ses amis.

Pas celui que creuse la souffrance. On dirait que les lois racistes et anti juives ont peu de prise sur elle.

Non, ses amis proches refusent de tout simplement entendre l'horreur qui commence, les arrestations,

les humiliations, l'innommable. C'est l'abîme de la solitude que creuse cette incompréhension. Elle ne

crie, mais que personne ne l'entend. les autres ne savent pas. »

Elle se réfugie dans la lecture, se dévoue aux plus démunis en devenant assistante sociale bénévole à

l'Union générale des israélites de France, organisme communautaire servant d'interface avec

l'occupant. Elle comprend qu'il ne lui reste plus qu'à tenir ce journal pour ceux qui resteront.

" Je sais pourquoi j'écris ce journal, je sais que je veux qu'on le donne à Jean si je ne suis pas là lorsqu'il

reviendra. Je ne veux pas disparaître sans qu'il sache tout ce que j'ai pensé pendant son absence. »

Ce journal est un miracle. Conservé après la guerre par la famille d'Hélène Berr, il a été déposé en 2002

au Mémorial de la Shoah, est publié par les éditions Tallandier au début de cette année. Patrick

Modiano en écrit la préface : " Au seuil de ce liǀre, il faut se taire maintenant, Ġcouter la ǀoidž d'HĠlğne

Berr et marcher à ses côtés. »

Je prends le parti de ne rien dire de sa ǀie, de sa mort, car son histoire n'est pas une anecdote.

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