[PDF] Phèdre de Racine. Pour une sémiotique de la représentation





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PHÈDRE TRAGÉDIE

PHÈDRE. TRAGÉDIE par Mr RACINE. À Paris chez Claude Barbin



Gloire et ironie circonstancielle dans la Phèdre de Racine

A notre avis c'est par-dessus tout le besoin de se décharger in extremis des fautes com- mises qui la pousse à l'aveu



Les sources théâtrales antiques de Phèdre de Racine : Euripide

Tu le connais bien Hippolyte. PHÈDRE. —. Ah dieux ! LA NOURRICE. —. Ce reproche te touche ? PHÈDRE. —. Tu me fais 



Data - Phèdre Jean Racine (1639-1699)

Phèdre et Hippolyte tragédie publiée sur le texte original avec un avant- propos et des anecdotes par Ad. Van Bever. Édition ornée d'un frontispice



Phèdre Jean RACINE

HIPPOLYTE. Le dessein en est pris je pars



PHÈDRE DE JEAN RACINE Bibliographie sélective

1 juin 2019 Phèdre » Dans Théâtre classique français tome 12. Paris



Bibliothèque - Base Lagrange - Phèdre

Le 1er janvier 1677 Phèdre et Hippolyte de Racine fut créé par la Troupe Royale en l'Hôtel de Bourgogne



Phèdre - Libre Théâtre

PHÈDRE. Tragédie en cinq actes et en vers de Jean Racine. Représentée pour la première fois sur le théâtre de l'hôtel de Bourgogne par la troupe royale



Phèdre de Racine. Pour une sémiotique de la représentation

effectuée par Danielle Kaisergruber. Ce livre tente d'être un commentaire serré de la pièce de. Racine afin d'éprouver au plus près de l'objet réel une.



La notion de la faute et le degré de culpabilité dans Phèdre.

Une étude comparative de la faute dans les différents personnages de Phèdre dans : Euripide Sénèque et Jean. Racine. The notion of fault and the degree of 

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collection L dirigée par Jean-Pol Caput et Jacques Demougin Retrouver ce titre sur Numilog.com

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PHÈDRE

DE RACINE

pour une sémiotique de la représentation classique par

DANIELLE

KAISERGRUBER

École Normale

Supérieure de Fontenay

DAVID

KAISERGRUBER

École Normale Supérieure

de Saint-Cloud

JACQUES LEMPERT

École Normale

Supérieure de Saint-Cloud

LIBRAIRIE LAROUSSE

17, rue du Montparnasse et 114, boulevard Raspail, Paris-VI Retrouver ce titre sur Numilog.com I

Ensemble

figuratif/symbolique

Argument

I. Ensemble A : essai de constitution d"unités textuelles figu- ratives/symboliques. Le point de départ en sera le tableau " Phèdre mou- rante » dans son statut représentatif.

DÉFINITIONS :

Le tableau y est procès synchronique présent à la scène. Point d"achèvement d"un mouvement, d"un texte autre,

à ré-écrire.

La figure en est marque, index représentatif en même temps qu"idéologique.

DÉFINITION :

Figure : signifiant idéologique - codifié.

THÈSE

: L"opposition jour/nuit est métaphore figurative de l"opposition rêve/veille.

ÉQUATIONS :

Mort = trahison

Trahison = inceste

Reconnaissance de la trahison = semi-aveu

Définition

des unités textuelles figuratives/symboliques. Retrouver ce titre sur Numilog.com

II. Matrice transformationnelle

III. Ensemble B : essai de constitution d"unités textuelles sym- boliques/figuratives.

Tableau Œnone mourant

comme symbole de la mort de

Thésée » unité symbolique/figurative.

THÈSE

: Jeu sur un espace de projection décalée de la projection sémiotique.

DÉFINITIONS

Figures

Allégories (Vénus)

Délégation

THÈSES

Réécriture du texte ancien

Abus de représentation : adéquation à l"allégorie

PARCOURS :

1. du tableau de Phèdre à celui de Vénus 2. du tableau de Vénus au tableau de Phèdre mourante

Les unités textuelles symboliques/figuratives.

I.

Ensemble A

1.

Tableau A/Texte/Rêve 1

Dès

lors qu"elle entre sur la scène, Phèdre y installe un véritable espace, un lieu d"inscription, de figuration par opposition à l"espace vide du dialogue Hippolyte-Théramène. Ce dernier n"avait pas d"existence autre que référée à une géographie ou figuration divine lointaine, lieu d"errance de Thésée, à un passé, à un point de fixation affective. Ici les 1.

Cette formulation (emploi des traits obliques) indique que les mêmes éléments servent à la constitution du tableau, du texte et du rêve. Retrouver ce titre sur Numilog.com

informations dessinent, même fragmentairement, un lieu : " N"allons point plus avant, demeurons, chère Œnone » (153) 2 Se marquent ainsi

les limites d"un tableau qui se remplit, limites qui sont peut-être aussi celles du théâtre lui-même.

D"autres informations sont d"attitudes, de

présence physique lourde d"une corporéité qui doute d"elle-même :

Je ne me

soutiens plus, ma force m"abandonne. Et mes genoux tremblants se dérobent sous moi. (154-156)

Le discours même

de ces informations, le développement du langage n"est-il alors qu"une pure redondance, un commentaire du tableau, supplément gratuit ou bien suppléance nécessaire de cette corporéité défaillante 3 Le statut du discours, du texte même, dans sa littéralité pre- mière, peut être de trois types : supplément ou substitut oral d"une gestualité motrice impossible; refus du théâtre (marqué encore par le rejet brutal de tout masque, de toute lumière/vérité trop immédiate), au sens d"un refus de toute transposition des fantasmes sur une scène autre que celle du langage; et enfin, en troisième lieu, affirmation du caractère onirique du texte. En effet c"est bien là aussi, dans l"insistance même sur la faiblesse, sur le support physique, comme étant précisé- ment en ces limites, une affirmation de ce qu"une partie du texte est onirique, au sens d"un au-delà de la possession des voies motrices, des voies du corps agissant. Aspect troisième à retenir, pour les réper- cussions qu"il aura dans la suite.

Tableau

et texte se produisent, se développent pour l"instant de pair, et si, à nouveau, des détails proprement picturaux confirment le dessin

du premier, ils ne font cependant que poursuivre le commentaire en attendant de recevoir un autre statut :

Dieux!

que ne suis-je assise à l"ombre des forêts! Quand pourrai-je, au travers d"une noble poussière,

Suivre

de l"œil un char fuyant dans la carrière? (176-178)

Fragment

à qualifier, sans même plus attendre, comme appartenant un certain type de rêve, et cela même avec la trace de ses processus de déclenchement accidentels : fantasme du passé qui le précède, glissement de " soleil » rougissant à la recherche nécessaire d"une ombre qui masque, déplacement de l"attribut de " noble » de l"aïeul vénérable (soleil mythique) à une poussière dont il est aisé de penser 2.

Il s"agit du vers 153. Toutes nos références au texte seront désormais données de cette manière.

3.

Sur les notions de supplément/suppléance, cf. J. Derrida, De la grammatologie, Éd. de Minuit 1967, en particulier le chapitre III. Retrouver ce titre sur Numilog.com

qu"elle puisse être traversée et dessinée par des rayons du même soleil; ou bien encore glissement possible par la métaphore qui parcourt toute la poésie de l"époque : " le soleil et son char » 4 Fragment de rêve et c"est cela qui importera dans la dialectique productrice de cette scène -, ces trois vers relèvent aussi typiquement d"une formation de compromis entre les éléments refoulés du désir et la représentation parentale du principe qui les interdit. Représentation dont les résidus sont précisément ici les éléments de liaison à l"appel fantasmatique, au passé, et dont le statut est ainsi double, et doublement intéressant. Des trois énoncés émis par Phèdre - avant qu"une rupture bru- tale ne vienne rompre l"unité entre le tableau et le texte, retenons deux traits distinctifs successifs : texte-commentaire, dont le rôle reste à préciser (et ceci rassemble les deux premiers groupes de quatre vers : nous ne parlerons pas de strophes et cependant l"idée de leitmotiv, d"itérations rythmiques, n"est pas absente de ce début de scène), puis passage en deux temps à des énoncés oniriques. 2.

Système A.1. : Rêve/Veille

D"abord commentaire

de commentaire (162 à 168), la voix d"Œnone se fait interprétative, et cela dans un sens univoque : pour Œnone,

Phèdre ne

cesse de balbutier l"imminence de sa propre mort, jusqu"à ce qu"elle esquisse - de manière totalement métaphorique et empi- rique - les données d"une explicitation réelle des énoncés figuratifs de Phèdre :

Les ombres

par trois fois ont obscurci les cieux

Depuis que

le sommeil n"est entré dans vos yeux. (191-192) En ces vers - qui portent ouvertement leur appartenance à un type de poésie de la première moitié du XVI siècle 5 - se découvre la possibilité d"une lutte toujours à recommencer de la veille - méta- phoriquement désignée par l"insistance sur les " yeux ouverts », signe de conscience - contre l"attirance du rêve. Tandis que les deux versquotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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