[PDF] Le logement dans la ville : la difficile construction des politiques





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Lhabitat ouvrier et bourgeois à Bourges au XIXe siècle

Une vingtaine de maisons ju- melées avec jardins réservées aux meilleurs ouvriers



LES LOGEMENTS INSALUBRES A LA FIN DU XIXe SIECLE DANS

Ces immeubles insalubres servent donc souvent de logement à des ouvriers. Ainsi dans un immeuble route de la Corniche



Larchitecture de la domination. Un siècle de politiques du logement

du xixe siècle Bombay devient ainsi l'une 73 000 travailleurs à la fn du siècle (sur une ... politiques du logement ouvrier à Bombay



DOSSIER THÉMATIQUE En dehors de la mine : la vie quotidienne

Le logement du mineur au XIXe siècle est un réduit rudimentaire sans confort parfois à la limite de l'insalubrité ou même clairement insalubre. L'ouvrier 



Lexemple belge : lhabitat prive la maison individuelle lemportent

220 ; « L'habitat ouvrier au XIXe siècle » C. Lis e.a. (ed.)



Le logement dans la ville : la difficile construction des politiques

du logement ouvrier d'autre part. Pour ce faire il est nécessaire de dresser un portrait du climat politique et social de la première moitié du XIX° siècle 





Introduction à lhistoire du logement social en France notamment.

La révolution industrielle du XIXe siècle entraîne la concentration par la famille Krupp entre 1909 et 1938 pour le logement des ouvriers de la firme ...



Les experimentations parisiennes en matiere de logement populaire

1852 destinés « à améliorer le logement des ouvriers dans les grandes villes É. CACHEUX



LA POLITIQUE DU LOGEMENT SOCIAL EN BELGIQUE L

sévère qui à la fin du XIX· siècle

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Le l Les ouvriers sont hors de la société politique, hors de la cité e, comme leurs devanciers, qui doivent apporter à notre . (Rédac

Journal des Débats, 18 avril 1832)

de la monarchie de Juillet en 1830, à la suite des émeutes parisiennes forçant Charles X à

ar ayant lieu en 1830, 1848 et 1871) (Duby, 2003). Dans son ouvrage intitulé Classes , Louis Chevalier

entre leur demande sécuritaire et la diffusion du socialisme à partir de 1848 (Chevalier, 1958).

pouvait trouver une audience favorable auprès des " 2

1 Les origines du logement social en France, Paris, 1967, p. 15.

2 Les prolétariats urbains vus par les enquêtes " sociales »

dans les villes. Fortement politisés, ces ouvriers sont favorables aux idées socialistes naissantes et

inquiètent la bourgeoisie dirigeante ;

Le deuxième type de prolétariat se développe à partir des années 1830 et se distingue nettement du

précédent : peu qualifié, sans vraiment de conscience politique, il est employé principalement dans les

nouvelles fabriques, les mines ou sur les grands chantiers de chemin de fer (Nord, Alsace, Normandie,

Massif central).

bourgeoisie enquêtrice » car

foyer de " pathologie sociale ». En effet, selon ces observateurs, la misère (chômage périodique) ou leur habitat

précaire (entassement, insalu

etc.). Toutefois, à la faveur de périodes de crise économique ou encore de conflits sociaux animés par la classe

ouvrière artisanale, ils pourraient basculer dans une contestation plus globale. questionnaires sur des thèmes variés

part, pour les bourgeois dits sociaux, à élever la " condition morale et intellectuelle » des ouvriers, en leur

inculquant les valeurs bourgeoises asses dirigeantes du terme évident, particulièrement en matière de logement.

¾ Tout d'abord, il faut cerner les éléments contextuels ayant conduit à faire émerger cette

¾ Par la suite, il faut détermin

¾ Enfin, il faut considérer les destinataires de cette action, ce qui passe notamment par la sur la salubrité publique en 1850; loi Siegfried relative aux habitations à bon marché en celle de

de la pathologie urbaine, le XIX° siècle se serait attaché à comprendre les dysfonctionnements

fait glisser, dès la fin du (Perrot, 1975). certaines compétences en matière urbaine et non pas dans le logement. Enfin, après a les politiques urbaines et du logement à partir des années 1

construction. En outre, si les ingénieurs se sont accaparés le volet équipement du territoire par

notamment ceux qui étaient sensibles aux discours du Musée Social). chapitre, divisé en trois parties :

¾ Les années 1850

¾ Les années 1895

¾ Les années 1954

engagée une réflexion, dans les milieux techniques, sur la répartition et l'usage 3 rgeoisie dite philanthropique, sur la recherche de solutions à la de déterminer les facteurs explicatifs de la prise de conscience par des gouvernements de la glissement de la salubrité publique à la question du logement a tout d'abor

3 -op. cit.,

Les effets de l'épidémie du choléra à Paris en 1832

La virulence de l'épidémie au printemps (près de 19 000 morts), l'insuffisance des mesures de prévention et le

retour de la maladie pendant l'été 1832 à Paris, inquiètent fortement les contemporains (Bourrillon, 1995). Pour

comprendre ce phénomène, de nombreuses enquêtes, s'appuyant sur des statistiques et des topographies

médicales, sont commanditées par les autorités publiques (cf. commission chargée d'étudier le choléra à Paris).

Le rapport présenté par Benoiston de Chateauneuf est publié en 1834. Pour les enquêteurs, l'épidémie montre les

insuffisances de la ville moderne.

A la fin de 1832, le Conseil de salubrité du département de la Seine, mis en place en juillet 1802, intègre des

médecins puis en 1838, des architectes et des ingénieurs.

En 1835, dans une circulaire aux préfets, le ministre du Commerce leur rappelle les services que pourraient

rendre les conseils de salubrité pour éclairer toutes les questions qui intéressent l'hygiène publique.

L'action de ces conseils a joué un rôle déterminant dans la prise de conscience de l'habitat urbain. Prenons

comme exemple le rapport du Conseil de la Seine de l'année 1829 : reprenant des observations antérieures (la

mortalité serait due à l'insalubrité plus qu'à la misère), le rapporteur déclare que le moment est venu de doter le

pays d'une loi de salubrité publique. Pourtant, il faudra encore attendre quelques années pour qu'une loi soit

effectivement débattue (1850). enjeu politique. Les effets de la révolution de 1848 sur la question ouvrière

Cette révolte rela

de renouveler les enjeux de la réflexion urbaine. Ainsi, à Paris, les Journées de Février puis celles de Juin 1848

vont " révéler la ville à elle-même » (Gaillard, 1977). Dès les premiers jours, les habitants de la rive gauche

détruisent les péages sur les ponts et rétablissent la libre circulation dans l'ensemble de la ville. Les barricades de

Juin séparent très nettement le Paris populaire de l'Est, du Paris bourgeois de l'Ouest. Elles se hérissent dans le

centre, dans les quartiers du IV° arrondissement entre le Louvre et l'Hôtel de Ville; sur la rive gauche de la rue

Saint-Jacques; dans les faubourgs du Temple, Saint-Antoine, de la Porte Saint-Denis et des Gobelins sur la rive

gauche (Bourillon, 1995).

L'insurrection révèle ainsi l'insécurité que représente le centre ville et le rôle menaçant des faubourgs et de la

proche banlieue. Dès lors, la représentation que les pouvoirs publics se font de Paris en est modifiée: la

périphérie fait ainsi irruption dans la pensée urbaine (Charle, 1991). dénoncer cette situation intolérable. Ainsi, depuis 1845 les Annales de charité rapprochent de certains écrits socialistes. A l'inverse cependant de ces derniers qui attendent ettre en corrélation la mortalité " synonyme effet. » (Fortier, 1975, p.196).

Concrètement, faciliter la circulation dans un corps urbain consiste à élargir les rues, percer de part en part des

: " tion de la hauteur des maisons, proportionnellement réglées, et de répandre sur les objets leur influence régénératrice. Et de poursuivre SULQFLSHHWTXLGHWRXVOHVWHPSVOHFquotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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