[PDF] [PDF] Acte II Scène 1 Le Mariage de Figaro Beaumarchais Support





Previous PDF Next PDF



[PDF] RESUME –LE MARIAGE DE FIGARO BEAUMARCHAIS

Figaro réfléchit à un plan pour tromper le comte Suzanne est appelée par la comtesse Figaro montre son affection pour sa future femme 2 Acte I scène 2



[PDF] Le mariage de figaro beaumarchais résumé scène par scène

mariage de Figaro – ACTE II Scène 1 Suzanne rapporte à la Comtesse la visite du Comte et la scène du ruban avec Chérubin qui laisse la Comtesse rêveuse



[PDF] Le Mariage de Figaro - Bibliothèque dAgglomération de Saint-Omer

COMÉDIE EN CINQ ACTES EN PROSE En faveur du badinage Faites grâce à la raison Vaudeville de la pièce Le Mariage de Figaro 2 



[PDF] Un résumé du Mariage de Figaro par un descendant de - général

Mais on n'en dira rien à Figaro (Acte II) La "salle du Trône" servant de salle d'audience au grand corregidor Désarroi du Comte qui se sent joué de 



[PDF] Acte II Scène 1 Le Mariage de Figaro Beaumarchais Support

Après le piège tendu au comte Figaro et son entourage Almaviva a obtenu que le mariage du valet et de la servante soit différé (I10) Il s'agit maintenant 



[PDF] Le Mariage de Figaro - Beaumarchais

Comment l'intrigue prend-elle une nouvelle orientation à partir de la scène 20 de l'acte II ? Quel motif principal le Comte poursuit-il (act II sc 21) ?



[PDF] la folle journee ou le mariage de figaro - Lycée dAdultes

BEAUMARCHAIS : LA FOLLE JOURNEE OU LE MARIAGE DE FIGARO Acte II scènes 6 à 9 (extrait) Suzanne (Chérubin se met à genoux Elle le coiffe )



[PDF] Beaumarchais Le Mariage de Figaro (1784) - Créer son blog

2 Résumé de la pièce Acte I Figaro serviteur du Comte Almaviva a contracté des dettes auprès de Marceline à qui il a promis le mariage s'il ne 

Acte II, Scène 1, Le Mariage de Figaro, Beaumarchais Support : Acte II, Scène 1, Le Mariage de Figaro, Beaumarchais

Pierre Augustin Caron de Beaumarchais est né à Paris en 1732 dans un milieu aisé et cultivé. Il quitte

l'école à 13 ans pour travailler avec son père, horloger. A 21 ans, il doit se battre pour la première fois

pour défendre ses droits à propos d'un brevet d'horlogerie. Toute sa vie, il luttera à coups de

pamphlets (écrits satiriques généralement violents, dirigés contre quelqu'un, un groupe ou une

institution) redoutablement efficaces contre financiers et nobles plus puissants que lui. Il s'enrichit,

poursuit son ascension sociale, devient un agent de Louis XV tout en commençant à écrire pour le

théâtre. Il écrit Eugénie (1767), un drame bourgeois, et un Essai sur le genre dramatique sérieux (1767),

qui reprend les idées de Diderot sur le théâtre, dont la fonction est à la fois morale et civique. Dans les

années 1770, il est jeté en prison pour avoir frappé un duc et intente un procès victorieux à un haut

personnage, Goëzmann. Il compose Le Barbier de Séville, qui se heurte à la censure (on lui reproche

son insolence contre les puissants en place). Beaumarchais réduit en trois jours la pièce, qui passe de

5 à 4 actes ; elle remporte un grand succès (1775). Difficulté accrue avec Le Mariage de Figaro, que

Louis XVI interdit de faire représenter, jugeant la pièce dangereuse par ses attaques contre

l'aristocratie et l'ordre social tout entier ; Défendue par le frère du roi et la reine, la pièce sera jouée

en 1784 et obtiendra un immense succès.

Beaumarchais, qui en 1777 avait soutenu avec l'aide du gouvernement français les insurgés

Révolution, il pourrait apparaître comme victime de l'ordre ancien mais il en a trop tiré profit. Il est

suspect ; il donne une suite au Mariage de Figaro, un drame larmoyant, La Mère coupable (1792), qu'il

situe en France révolutionnaire. Il est menacé et proscrit. Il meurt en 1799, après la reprise triomphale

de sa dernière pièce.

victorieuse de séduction de Rosine, menée par le Comte aidé de Figaro, Beaumarchais fait représenter

ans après celle du Barbier de Séville.

Dans le chąteau d'Aguas-Frescas, près de Séville, Figaro, devenu concierge et valet de chambre du

Comte Almaviva, doit épouser le jour même Suzanne, la camériste de la comtesse.

Après le piège tendu au comte Figaro et son entourage, Almaviva a obtenu que le mariage du valet et

de la servante soit différé (I,10). Il s'agit maintenant pour la comtesse de reconquérir son époux dont

elle va se voir confirmer con infidélité par sa camériste. Dans cette entreprise, elle sera secondée par

Figaro et Suzanne. La comtesse constitue donc la figure centrale de l'acte II, alors qu'elle n'avait fait

qu'une discrète apparition à la fin de l'acte I. La scène 1 de l'acte II met en scène la comtesse et sa

femme de chambre.

Problématique : Quel est l'intérêt de cette scène dans laquelle apparaissent deux femmes qui

pourraient être rivales (le comte convoite l'une et délaisse l'autre) ?

Axes de lecture : 1. Une alliance décisive

2. Un beau portrait de femme

I- Une alliance décisive

1) Un lieu de confidences intime et féminin

Après l'acte I, qui se déroulait dans la chambre promise par le comte à Figaro et Suzanne, l'acte II se

déroule dans la chambre de la comtesse. C'est un lieu toujours intime mais l'espace social est différent.

La chambre est luxueuse (" superbe », conforme à la position sociale de son occupante). Cette chambre

est meublée, alors que la chambre de l'acte I était en cours d'aménagement (" à demi démeublée »).

Cette chambre est pleine de souvenirs amoureux pour la comtesse.

On trouve " un grand lit en alcôve », symbole d'une atmosphère sensuelle ; " une bergère », un grand

fauteuil qui suggère une atmosphère propice aux confidences et aux conversations. C'est un lieu dans

lequel on se retranche, loin des oreilles indiscrètes (" Ferme la porte »). Cette chambre est le refuge

de la comtesse, délaissée par son mari, mais aussi le lieu de travail de Suzanne.

On trouve deux accessoires : l'éventail (présent sur la scène) dont se sert la comtesse, et le ruban

(absent) qui occupe une place importante dans la conversation.

Ce lieu clos et intime est en opposition avec l'extérieur (le hors-scène), visible de la comtesse et de

Suzanne mais invisible du spectateur. Cet espace extérieur est le domaine du comte, évoqué de

manière vivante par Suzanne (" Ah ! », " voila », " deux, trois, quatre »).

La chasse à laquelle se livre le comte est l'activité aristocratique par excellence, ce qui prouve la classe

sociale du comte. Mais on ne peut s'empêcher de penser aux proies féminines, allusion à son

tempérament.

Le comte part à la chasse : elles peuvent prévoir un plan de contre-attaque. La comtesse ne manque

pas de le relever : " Nous avons du temps devant nous ».

2) Le tact (délicatesse) de Suzanne

Les deux personnages en présence sont séparés par une distance sociale : maîtresse et servante.

Suzanne vouvoie la comtesse, alors que Suzanne est tutoyée. La comtesse donne des ordres à

Suzanne : " ferme la porte », " conte moi tout », " ouvre ». D'autre part, Suzanne respecte la comtesse

(" madame »).

Ces deux femmes ont cependant des relations privilégiées : la comtesse traite plutôt Suzanne comme

condition de femme, capable de la comprendre. Il y a une confiance entre les deux femmes qui aboutit

à une franchise : " conte moi tout dans le plus grand détail », à quoi Suzanne répond " je n'ai rien à

cacher à madame ». Suzanne doit annoncer à la comtesse que son mari est infidèle et qu'il a tenté de

la courtiser. C'est un difficile aveu que doit faire Suzanne à sa maitresse. Suzanne a l'habileté de se

présenter comme une servante, un objet que le seigneur cherche à " acheter ». Elle remplace le verbe

" séduire » employé par la comtesse par le verbe " acheter » ; elle insiste sur le pouvoir abusif que le

comte cherche à exercer : " Monseigneur n'y met pas tant de façon ». Elle ne se place pas comme une

" Monseigneur » ne place pas Suzanne comme rivale ; cela s'oppose au mot " servante », ce qui montre

leur différence sociale, ce qui justifie aux yeux du comte qu'il peut acheter Suzanne comme un vulgaire

objet.

Suzanne se montre pleine de tact : elle épargne l'amour propre de la comtesse. Elle suggère également

que le comte est jaloux : " pourquoi tant de jalousie ». Cela montre que le comte aime encore sa

femme, puisqu'il a agi par jalousie. Elle s'oppose à l'affirmation de la comtesse : " il ne m'aime plus du

tout ».

3) L'intrigue principale nouée autour d'une triple alliance

Cette triple alliance est composée de Figaro, Suzanne et la comtesse.

L'intrigue principale (réussir à se marier et déjouer les pièges du comte) trouve une alliée très

déterminée : la comtesse. Elle le déclare catégoriquement : " tu épouseras Figaro ».

Le comte est " l'ennemi » commun et les deux femmes deviennent désormais alliées : la comtesse a

été informée de l'infidélité de son mari.

Les opposants à cette alliance sont donc le comte, qui a argent et pouvoir ; allié avec Marceline,

puisqu'elle est amoureuse de Figaro.

L'attitude de Suzanne à la fin de la scène marque son soulagement de ne pas avoir blessé sa maitresse.

Sa joie de revoir son futur époux, qui apparait comme un sauveur des deux femmes s'exprime par la

répétition de la même phrase, précédée par l'interjection " Ah ! ». Elle est satisfaite du soutien de sa

maitresse.

Cependant, aucune des deux femmes ne prennent d'initiatives, et s'en remettent à Figaro. Elles sont

impatientes de le voir arriver : " viendra-t-il ? ». Par le mouvement (courir) et le chant, Suzanne exprime sa joie de voir l'homme qu'elle aime, l'homme qui peut sauver la situation.

II- Un beau portrait de femme

1) Une femme troublée

Son attitude et sa gestuelle exprimées par les didascalies, montrent qu'elle est troublée : elle se " jette

dans une bergère », elle joue avec l'éventail, et demande d'ouvrir la croisée, ce qui lui permet de voir

le comte aller à la chasse.

La comtesse ne tient pas en place.

Son trouble s'exprime par une agitation physique et une nervosité ; Suzanne ne manque pas de lui faire remarquer : " madame parle et marche avec action ».

Entre le moment où elle s'assoit et le moment où elle se promène, la comtesse est calme et en proie

à ses pensées. Elle s'échappe hors du moment présent ; les points de suspension montrent qu'elle se

réfugie dans le non-dit. On trouve des interrogations vagues " Eh bien Suzon ? » Ces répliques ne s'adressent plus à Suzanne mais à elle-même (" laissons »).

2) Une femme blessée

Le comtesse vient de se voir confirmer ce qu'elle pressentait (I,10) : son mari la trompe, la délaisse.

C'est un constat douloureux et sans appel : " il ne m'aime plus du tout ». La comtesse fait une

généralisation : " tous les hommes sont bien capables », " comme tous les maris ». Suzanne est mise

en garde, mais ces paroles pourraient être blessantes pour Figaro et Suzanne.

La comtesse culpabilise. C'est sur cette culpabilité qu'elle insiste et revient sur son cas personnel. La

comtesse est meurtrie et incapable d'agir/de réagir. Elle n'imagine pas qu'elle pourra reconquérir son

mari.

3) Une femme attendrie

La comtesse apprend en même temps qu'elle est vénérée par Chérubin. Une intrigue secondaire (aux

liens étroits avec l'intrigue principale) se dessine. Chérubin cristallise cette intrigue secondaire. Ces

deux femmes ne parlent que d'hommes ; c'est la comtesse qui amène Chérubin dans la conversation

(" et le petit page était présent ? »). Suzanne comprend tout de suite l'intérêt de continuer d'entretenir

ce dialogue sur Chérubin. La question de la comtesse sur la présence de Chérubin traduit une surprise,

de l'émotion et même du plaisir (" souriant »). La comtesse attire encore le regard masculin, même si

elle est " imposante ».

La réponse de Suzanne est une allusion précise à l'acte I scène 8. Malgré le trouble qu'il occasionne à

la comtesse, elle adopte une attitude maternelle (" moi qui l'ai toujours protégé », " quelle enfance »).

Elle s'amuse des puérilités de ce " gamin » mais son attitude se fait plus ambiguë (didascalies " rêvant »

et phrases ponctuées de points de suspension). Elle emploie le terme " folie », auquel on ajoute

souvent l'adjectif " amoureuse(s) ». Ces points de suspension montrent mais ne révèlent pas les sous-

entendus de sa pensée, qu'elle garde pour elle-même.

Elle ne se reconnait pas dans l'image imposante que Chérubin se fait d'elle (" Est-ce que j'ai cet air-là

Suzon ? »). Elle ne dédaigne pas l'hommage que lui rend le jeune page. Elle fait cela pour adoucir la terrible nouvelle et pour prouver que la comtesse peut encore plaire.

Suzanne fait preuve de délicatesse, mais en insistant sur Chérubin, elle ancre davantage Chérubin dans

l'esprit de la comtesse et inconsciemment, elle favorise la naissance d'une éventuelle intrigue

amoureuse entre la comtesse et Chérubin. Suzanne ne prend pas Chérubin au sérieux, mais comme un

divertissement pour détourner l'attention de la comtesse sur Chérubin (" ce petit démon-là »). Elle

parle de lui comme étant le filleul de la comtesse. Suzanne est suffisamment proche de lui pour le

taquiner

Conclusion : Cette scène donne la tonalité générale de l'acte II (tonalité féminine). La comtesse est

émouvante dans son désarroi. Suzanne s'impose par sa gaieté et sa vivacité ; elle réconforte sa

maitresse en faisant preuve de franchise et de tact. Elle la soutient durant tout l'acte II, jusqu'à ce que

la comtesse retrouve sa combativité et son espoir d'initiative dans les dernières scènes (24 à 26) de

l'acte. Dans cette scène se dessine une seconde intrigue parallèle à l'intrigue principale : la comtesse

se montre attendrie par l'amour de Chérubin, que Suzanne lui révèle et met en valeur. On a un horizon

d'attente : est-ce que la comtesse va répondre à l'amour de Chérubin ?quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
[PDF] le mariage de figaro acte 2 scene 10 11 12

[PDF] le mariage de figaro acte 2 scène 6

[PDF] le mariage de figaro acte 2 scene 9

[PDF] le mariage de figaro acte 4 scène 3 lecture analytique

[PDF] le mariage de figaro acte 5 scène 3 lecture analytique

[PDF] le mariage de figaro acte 5 scène 3 pdf

[PDF] le mariage de figaro analyse

[PDF] le mariage de figaro analyse pdf

[PDF] le mariage de figaro beaumarchais analyse

[PDF] le mariage de figaro beaumarchais texte intégral pdf

[PDF] le mariage de figaro complet pdf

[PDF] le mariage de figaro ebook

[PDF] le mariage de figaro english pdf

[PDF] Le mariage de figaro et la defense des femmes / étude de texte / acte III scene 16

[PDF] Le Mariage De Figaro FICHE DE LECTURE