Le pouvoir dachat et lindice des prix
Le premier élément pris en compte pour calculer l'évolution du pouvoir d'achat est l'évolution du revenu des ménages. Le revenu retenu dans le calcul de l'
LE LIVRET DU POUVOIR DACHAT
Les 17 points de CSG supplémentaires seront ainsi largement compensés par des gains de pouvoir d'achat dès le 1er janvier 2018 ! Par ailleurs
Budget 2020 : du pouvoir dachat au travail
Mots clés : déficit dépense publique
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5 juil. 2015 Les Parités de Pouvoir d'Achat (PPA) sont une construction statistique associant niveau relatif des prix et taux de change
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1 juin 2019 En 2018 le pouvoir d'achat du revenu disponible brut des ménages (RDB) a connu de fortes fluctuations trimestrielles
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En 2015 la hausse du pouvoir dachat dope la consommation des
Évolutions de la dépense des ménages du pouvoir d'achat du revenu disponible brut et du taux d'épargne. Source : Insee
Une analyse macro et microéconomique du pouvoir dachat des
17 mars 2022 Durant le quinquennat d'Emmanuel Macron les gains de pouvoir d'achat par UC ont augmenté de 0
n 2015, les ménages bénéficient d'une accélération de leur pouvoir d'achat : leur revenu
disponible brut augmente plus fortement qu'en 2014 dans un contexte de reflux des prix. Ils répercutent essentiellement ces gains de pouvoir d'achat sur leur dépense de consommation, qui progresse de 1,5 % après + 0,7 % en 2014. Leur taux d'épargne augmente peu (+ 0,1 point, comme en 2014).Ce sont les achats d'automobiles qui contribuent le plus à la hausse de la dépense ; ils rebondissent
nettement après plusieurs années difficiles. Les dépenses liées au logement se redressent
également du fait de la hausse du budget chauffage, après une année 2014 particulièrement
douce. Par ailleurs, la consommation alimentaire accélère. En revanche, les dépenses en services de télécommunications et produits technologiques se contractent. Celles de loisirsprogressent au même rythme qu'en 2014.Nathalie Morer, division Synthèses des biens et services, Insee
En 2015, en volume(définitions),la
dépense de consommation des ménages (définitions)augmente plus fortement qu'en 2014 (+ 1,5 % après + 0,7 % ;figu- res 1 et 2). Elle contribue pour 0,8 point à + 1,3 %). Toutefois, son rythme d'évolu tion reste encore inférieur à celui d'avant-crise (+ 2,2 % en moyenne par an entre 2000 et 2007). La consommation effective des ménages(définitions), quiinclut en outre les dépenses directement financées par la collectivité, progresse un peu plus vite que la dépense de consom- mationdesménagesen2015(+ 1,6 %).En effet, le ralentissement de la dépense de consommation individualisable(définitions) des administrations publiques (+ 1,6 % après + 1,8 %) est compensé par la légère accélération de celle des institutions sans but lucratif au service des ménages (+ 2,2 %après+ 1,8 %).En valeur, le revenu disponible brut des ménages s'accroît à un rythme plus soutenu qu'en 2014 (+ 1,4 % après + 0,8 %).Cetteévolutionintervientdansun contexte de reflux des prix (- 0,2 % après + 0,1 %). En conséquence, après un rebond en 2014, le pouvoir d'achat accé lère nettement (+ 1,6 % après + 0,7 %).C'est d'ailleurs sa plus forte hausse depuis
2009.Comme le pouvoir d'achat de l'ensemble
des revenus perçus par les ménages, celui du revenu individuel, c'est-à-dire du revenu moyen par unité de consomma- tion, est en nette croissance (+ 1,1 %), après être resté stable en 2014. Une fois déduites les dépenses " pré-engagées » (définitions), lepouvoird'achatdurevenu arbitrable(définitions)individuel accé- lère également (+ 1,6 % après + 0,7 %).En effet, les dépenses pré-engagées
progressent moins rapidement que les autres dépenses (+ 1,1 % en valeur contre + 1,5 %).Cecis'expliqueavanttoutparla baisse des prix des dépenses énergétiques dans les logements et le repli de la consommation en assurances et services financiers.Juin 2016N° 1601-101234567
évolution annuelle en %taux d'épargne en %
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
91011121314151617
Dépense des ménages en volume
Pouvoir d'achat du revenu disponible brutTaux d'épargne 1 Évolutions de la dépense des ménages, du pouvoir d'achat du revenu disponible brut et du taux d'épargneSource : Insee, comptes nationaux, base 2010.
En 2015, la dépense de consommation des
ménages augmente un peu moins vite que leur revenudisponiblebrut(+ 1,3 %contre+ 1,4 % en valeur). Leur taux d'épargne croît donc faiblement (+ 0,1 point). Après avoir reculé continûment de 2010 à 2013, il remonte légè rementdepuisets'établitdésormaisà14,5 %.Fort dynamisme des achats de voitures
Les dépenses en transports progressent nette-
menten2015(+ 2,3 %envolumeaprès+ 0,4 % en 2014). En effet, après plusieurs années de contraction (- 18,2 % de baisse cumulée entre2009et2013)etunestabilitéen2014(+ 0,1 %),
la consommation en automobiles neuves et d'occasion se redresse vivement (+ 6,1 % en volume ;figure 3). Ce mouvement traduit aussi bien le dynamisme du marché des voitures neuves (+ 4,7 % après - 0,2 % en 2014) que celui de l'occasion (+ 8,3 % après + 0,9 %).Comme en 2014, les voitures à essence soutien
culations s'accroît fortement (+ 21,9 %) alors que le recul s'intensifie pour les voitures diesel (14,5 %). Désormais minoritaires, ces dernières ne représentent plus que 43,4 % des immatri culations en 2015, soit 9,1 points de moins qu'en 2014. Les ménages privilégient toujours les petites voitures économes (cinq chevauxfiscauxoumoins),maislapartdeces dernièresdiminue(57,4 %,soit-0,7point).La consommation de carburants et lubrifiants
accélère en 2015 (+ 0,9 % après + 0,4 % ; une année de stabilisation (+ 1,4 % après + 0,1 %). En revanche, la dépense en gazoleévolue au même rythme qu'en 2014 (+ 0,7 %
en volume). Pour la troisième année consécu tive, le prix des carburants et lubrifiants secontracte (- 9,5 % après - 3,8 %) sous l'effet du recul des prix du baril de pétrole, en parti culiersurlesecondsemestre2015. Les dépenses en transports aériens restent dyna miques (+2,9% en volume après +2,4%).Celles en transports ferroviaires rebondissent
après trois années de repli (+1,1% après -3,0%). Les transports collectifs routiers progressent également (+2,3% en volume après +0,6%); ils bénéficient de la libéralisation desRebond des dépenses liées au logement
Les dépenses pré-engagées sont celles sur lesquelles les ménages peuvent difficilement28,9 % du revenu disponible brut des ménages,
unepartenbaissede0,1pointenunan. L'essentiel des dépenses pré-engagées des ménages (78,6 % en 2015) correspond à leur dépense pour se loger et pour chauffer et éclairer leur logement. Ces dépenses liées au logement s'accroissent en 2015 (+ 1,3 % en volume après - 1,4 % en 2014). Celles de chauffage et d'éclairage sont orientées à la hausse (+ 3,1 % après - 12,5 % en 2014), sous l'effet d'une météo un peu moins clémente en 2015 qu'en 2014. Ainsi, la consommation d'électricité progresse de3,0 %envolume;lestempératuresélevéesde
l'été y ont également contribué en raison de l'utilisation accrue de climatiseurs. La dépense de gaz augmente de 4,4%,celle de fioul domestique de 2,0% (après respectivement -14,8% et -19,1% en 2014). Les prix des dépenses de chauffage et d'éclairage baissent pour la première fois depuis 2010 (- 0,3 % après + 2,2 %), entraînés par l'évolution des prixdufiouldomestiqueetdugaz.Eneffet,leprix du fioul domestique se replie encore plus fortement qu'en 2014 (- 17,9 % après - 6,7 %), prixdugazdiminueégalement(- 2,3 %après + 0,3 %). En revanche, le prix de l'électricité restetrèsdynamique(+ 4,8 % après+ 5,7 %), enraisonnotammentdelahaussedelacontri par les ménages, c'est-à-dire après déduction des aides au logement, continuent de ralentir (+ 1,8 % après + 2,0 %). En effet, l'indice de prix des loyers progresse plus modérément qu'en 2014 (+ 0,5 % après + 0,9 %) : il suit le mouvement de l'indice de référence des loyers (IRL), sur lequel sont indexés les loyers du parc privé et, depuis 2011, ceux du parc social.En dehors d'un rebond en 2012, l'indice de
prix des loyers n'a cessé de décélérer depuis le quant à elles, continuent à augmenter en 2015, mais à un rythme plus soutenu qu'en 2014 (+ 2,0 %envaleuraprès+ 1,6 %).Nouveau ralentissement de la consommation
liée à l'économie de l'informationEn2015,ladépensedeconsommationenbiens
et services de l'économie de l'information se replie à nouveau en valeur, comme chaque année depuis 2009 (- 1,0 % en 2015 après - 1,6 %en2014).Labaissemarquéeetininter- rompue des prix se poursuit à un rythme toute- fois plus faible (- 2,2 % en 2015 après - 4,6 % en 2014) et la dépense en volume freine nette- ment (+ 1,3 % après + 3,2 %). Ce mouvement est imputable à la consommation de certains biens et services qui était dynamique en 2014, mais qui décélère fortement ou diminue en2015. Ainsi, marqué par le net recul des achats
de tablettes, le marché des équipements infor matiques se stabilise en 2015 après plusieurs années de vive croissance. Après un rebond en2014 lié au marché du téléviseur et des conso
les de jeux, la consommation de produits de2015 (- 3,8 % en volume après + 10,6 %). En
l'absence d'événements sportifs majeurs et de sorties de nouvelles consoles de jeux, seuls les achats de caméscopes progressent (+ 6,9 % en volume après + 5,1 %), dynamisés par les camérasembarquées. Les services de télécommunications sont orien tés pour la première fois à la baisse en 2015 (- 0,4 % en volume après + 1,9 %) : le nombre de minutes de communication au départdesmobilesralentitnettement(+ 3,4 % après + 6,8 %) et la hausse des communica tions depuis les mobiles ne suffit plus à compenser le recul de celles en provenance des téléphones fixes. En revanche, le marché des téléphones mobiles demeure extrême ment dynamique (+ 31,9 % en volume après + 46,0 %), en lien avec l'essor des smartpho nes. Leur suprématie se renforce encore sur le marché : ils représentent 84 % des téléphones acquis en 2015 (77 % en 2014). Les achats deInsee Première n° 1601 - Juin 2016
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Consommation effective (en volume) 0,6 1,9 0,7 0,2 0,7 0,9 1,6 Dépense de consommation (en volume) 0,1 1,7 0,4 - 0,3 0,5 0,7 1,5 Prix de la consommation effective - 0,8 1,1 1,5 1,2 0,7 0,2 - 0,2 Prix de la dépense de consommation - 1,5 1,2 1,8 1,4 0,6 0,1 - 0,2 Pouvoir d'achat du revenu disponible brut ajusté* 1,7 1,4 0,5 - 0,3 0,0 0,9 1,6 Pouvoir d'achat du revenu disponible brut 1,6 1,2 0,2 - 0,9 - 0,4 0,7 1,6 Taux d'épargne (en % du revenu disponible brut) 16,2 15,8 15,6 15,1 14,3 14,4 14,5 Taux d'épargne financière (en % du revenu disponible brut) 7,1 6,5 6,1 5,6 5,0 5,2 5,5 2 Évolutions de la consommation, des prix, du revenu et du taux d'épargne en % *Voir définitions.Source : Insee, comptes nationaux, base 2010.
Évolution en volume Poids dans la valeur
de la consommation en 20152011 2012 2013 2014 2015Automobiles, dont : 1,0 - 10,5 - 8,1 0,1 6,1 3,2
automobiles neuves - 1,3 - 15,1 - 9,7 - 0,2 4,7 2,2Téléviseurs 4,7 - 6,8 - 13,0 11,9 - 4,9 0,2
Réfrigérateurs, congélateurs 4,3 0,8 - 0,6 3,9 2,2 0,1Lave-linge 0,9 2,7 - 8,0 4,1 1,8 0,1
Meubles 1,1 - 3,8 - 3,9 - 0,5 2,4 1,2
Autres biens durables* 4,1 2,0 3,9 5,5 5,1 3,5
Ensemble des biens durables 2,4 - 4,1 - 2,5 2,8 4,7 8,3 3Dépense de consommation de biens durables
en %* Matériel téléphonique, lecteurs de DVD, lave-vaisselle, appareils de cuisson, caravanes, cycles et motocycles, etc.
Source : Insee, comptes nationaux, base 2010.
smartphones sans engagement continuent de croître, mais à un rythme moins soutenu que les années passées. En revanche, ceux de télé phones avec engagement s'effondrent à nouveau ; ils ne concernent désormais qu'un achatsurdix.Les dépenses de culture et loisirs
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