[PDF] Étude contrastive sur le futur simple et le futur périphrastique en





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Le présent simple en anglais: exercices Exercice 1 Complétez les

Exercice 1. Complétez les phrases au présent simple: 1.Sarah (work) ______ in a hospital. 2.She (be) ______ a doctor. 3.John (teach) ______ English in a new 



Étude contrastive sur le futur simple et le futur périphrastique en

2.2.3 Les traductions par le/du présent simple Le présent futur simple anglais sera subdivisé ainsi : « le présent précédé d'une.



Comment conjuguer le présent simple en anglais ?

On garde le verbe comme il est c'est-à-dire sa base. Et on rajoute un « -s » à la fin du verbe uniquement quand on emploie la 3ème personne du singulier.



Repères de progressivité linguistique Anglais

Comprendre des mots familiers et des expressions courantes. Grammaire. • Distinction 1re personne du singu- lier et 3e personne du singulier au présent simple.



LANGUES VIVANTES

Comprendre des mots familiers et des expressions courantes (cycle 3). • Structures interrogatives et excla- matives. • Structures négatives. • Présent simple. • 



LES PRINCIPAUX TEMPS DE LA LANGUE ANGLAISE

3. I wish I were there now. Fr : Prétérit continu. GB: Past continuous sans valeur de futur en anglais scientifique. 3. Le présent simple a une valeur.



Lalternance passé-présent dans le récit : contraintes de la

présent et passé de narration traduction du français vers l'anglais



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Anglais LV1 – Troisième – Cours 1er trimestre. 6. Voici un petit bilan récapitulatif sur les deux présents



5ème ANGLAIS

Anglais. 5e. Anglais rédigé par des professeurs de l'Éducation Nationale III. L'heure : WHAT TIME IS IT ? Troisième leçon : I. Le présent simple.



Lalternance passé-présent dans le récit : contraintes de la

présent et passé de narration traduction du français vers l'anglais

FRANSKA

OHIXWXUSpULSKUDVWLTXHHQWUDGXFWLRQGX

IUDQoDLV

Handledare:

/Elisabeth Tegelberg/

Kandidatuppsats Examinator:

HT 2013 /Jacob Carlson/

Table de matières

1. Introduction 1

1.1 Remarques préliminaires 1

1.2 Recherches antérieures 1

1.3 Cadre théorique 2

1.4 Matériaux 4

1.5 But et méthode 4

2. Partie principale 6

2.1 Analyse des matériaux 6

2.2 Résultats et discussion 10

2.2.1 Toutes les traductions 10

2.2.2 Les traductions par/de will/shall + infinitif 11

2.2.3 Les traductions par le/du présent simple 20

2.2.4 Les traductions par le/du présent futur progressif 24

2.2.5 Les traductions par/de will/shall + le progressif 27

2.2.6 Les traductions par/de be going to + infinitif 30

autres constructions 33

2.3 Discussions des résultats 37

3. Conclusion 40

4. Références bibliographiques 41

1

1. Introduction

1.1 Remarques préliminaires

Les deux futurs français sont, selon Sundell (1991, p. 7) " le futur simple » (je partirai) et " le

futur périphrastique » (je vais partir). Togeby (1982, p. 312) le présent pour renvoyer au futur, ce qu" Le présent futural » (je pars demain). En elon Wekker (1976, p.1) et Quirk et al. (1985, pp. 213-217), les constructions anglaises les plus importantes pour renvoyer au futur sont : " Will/shall +

infinitif » (I will/shall leave today), " Le présent futur simple », correspondant au présent

futural (I leave today), " Be going to + infinitif » (I am going to leave today), " Le présent

futur progressif » (I am leaving today) et " Will/shall + infinitif progressif » (I will/shall be

leaving today) (nos traductions). Pourtant, Quirk et al. (ibid. p. 215) appellent le présent futur

simple et le présent futur progressif " Le présent progressif » et " Le présent simple »,

respectivement (nos traductions). Ainsi, les deux langues ont certaines différences, les rendant

intéressantes à comparer. Dans le mémoire présent, nous étudierons comment se traduisent en

anglais les deux premières constructions françaises signalées ci-dessus, ainsi que les constructions anglaises qui correspondent question. futurs français sont incluses, les occurrences des cinq constructions mentionnées ci- dessus es que dans la mesure où elles ont été traduites par un futur français.

Les matériaux étudiés sont deux romans policiers, écrits en français et en anglais, ainsi que

leurs traductions en anglais et en français.

1.2 Recherches antérieures

études les plus similaires au mémoire présent sont Étude contrastive du futur français et de

ses réalisations en anglais (Celle, 1997), et Les périphrases verbales aller + infinitif et be

going to (Lansari b, 2009). La première traite du futur simple et, à un certain degré, du futur

périphrastique et de ses traductions en anglais. La dernière traite essentiellement du futur périphrastique et de ses traductions en anglais et des traductions françaises de be going to +

infinitif, étant donc plus symétrique que notre étude. La première étude, contrairement à la

dernière, ne traite cependant pas de la traduction dans le sens ĺ et ne présente pas de statistiques montrant les traductions anglaises par ordre de fréquence. En outre, les

deux études se basent sur la Théorie des Opérations Énonciatives, qui est trop complexe pour

2

cette étude. Les études présentent pourtant un peu de statistiques intéressantes pour ce

mémoire. Trois autres études importantes sont Temps et modalité çais et (Celle, 2006), French and English verbal systems : a descriptive and contrastive synthesis (J. Matte, 1989), et Structures de la Pensée : Modes/Temps/Aspects/

Modes de Procès en anglais et en français (J. Matte, 1992). En outre, même la première étude

se base sur la Théorie des Opérations Énonciatives et toutes les études ont que peu de ou

pas de statistiques sur la fréquence des différentes traductions. Les études présentant des statistiques sont Le temps futur en français moderne (Sundell,

1991), The expression of future time in contemporary British English, (Wekker, 1976) et

Longman Grammar of Spoken and Written English (Biber et al. 1999). Néanmoins, aucune de ces études ne compare les futurs français aux anglais. Sundell

(1991) distingue les futurs déterminés par un complément de temps de ceux déterminés par

une négation ou non déterminés cette distinction. Les catégorisations de Sundell nous aideront néanmoins à expliquer nos propres résultats. raitent de la traduction entre le français et le que Stylistique comparée du français (Vinay & Darbelnet, 1958) et A French- English grammar : A contrastive grammar on translational principles (Salkoff, 1999). En outre, il a été nécessaire de consulter des ouvrages traitant exclusivement du futur en français et en anglais, respectivement, surtout Le temps futur en français moderne (Sundell,

1991) et The expression of future time in contemporary British English (Wekker, 1976), les

deux ayant été mentionnés ci-dessus. Il a aussi fallu consulter des grammaires, comme Grammaire méthodique du français (Riegel et. al., 2009) et A reference grammar of French

(Batchelor & Chebli-Saadi, 2011). Finalement, pour acquérir une connaissance générale sur la

linguistique contrastive, il a fallu étudier des ouvrages traitant de pertinence primaire pour le mémoire présent, comme Étude contrastive du verbe få dans un av svensk och fransk meningsstruktur (Eriksson, 1997).

1.3 Cadre théorique

Notre . Le point central de

ce cadre est les différences des langues " sur la base de similarité » (James, 1982, p. 35),

3

(notre traduction). Pour nous, cette base de similarité est les renvois au futur du français et de

. On dit aussi que la linguistique contrastive vise " à produire des typologies inverties

à deux valeurs

langues peuvent être comparées occupe e paire de langues). » (ibid., p. 3), (notre traduction). En outre, la linguistique contrastive est, selon James (1980, p. 4), une discipline plus

diachronique que synchronique. La raison de cela, est que certaines études contrastives

étant donc une sorte

(loc.cit.). Quant à notre propre étude, elle est plus synchronique que diachronique, parce que nous, nous intéressons à des différences modernes entre les futurs français et anglais.

Sajavaara " System-oriented contrastive linguistics » (1994, p. 30), où on compare les

applied contrastive linguistics » (ibid., p. 30), traitant de phénomènes en dehors des systèmes linguistiques.

Pourtant, cette étude a aussi des similarités avec la discipline nommée traductologie,

puisque, comme écrit Eriksson (1997, p. 9), " la traductologie est naturellement liée à la

linguistique contrastive » (notre traduction). Par exemple, si on fait une étude contrastive en

comparant un aspect des systèmes verbaux de deux langues, comme dans notre étude, on compare des phrases équivalentes de ces langues, ce qui a des affinités avec la traductologie. De la même façon, des études traductologiques " contrastent les textes de la langue source avec les textes équivalents de la langue cible » (loc.cit.) (notre traduction). Néanmoins, pour nous, textes traduits a pour sujet " de comparer les caractéristiques comparant à une ou à plusieurs autres langues dont elle diffère plus ou moins manifestement quant aux caractéristiques que concerne » (ibid., p. 10) (notre traduction). En traductologie, par exemple, de " [de traductions spécifiques , et [la comparaison] de

différentes traductions dun même ouvrage » (loc.cit.) (notre traduction). De plus, Selon

Vinay et Darbelnet (1958 [1977], p. 25), la comparaison de textes en linguistique contrastive est " », alors (2009, p. 10)

elle est le " but » (notre traduction). On peut aussi dire que la linguistique contrastive est plus

" généralisante » que la traductologie, (Eriksson, 2010, p. 9), (notre traduction). 4

1.4 Matériaux

Le roman français, mentionné ci-dessus, est Un lieu incertain par Fred Vargas, traduit en anglais par Siân Reynolds. Le titre anglais est An Uncertain Place. Les textes furent publiés pour la première fois en 2008 et en 2011, respectivement. Le roman anglais, End in Tears par Tu accoucheras dans la douleur, et est traduit par Aline Weill. Les textes traduits furent publiés pour la première fois en 2005 et en 2009,

respectivement. En choisissant ces deux romans, qui ont été publiés au cours du XXIème siècle

et écrits/traduits en français de France et en anglais britannique, respectivement, nous avons

réduit le plus possible les risques que des différences dialectales ou des changements

linguistiques diachroniques affectent les résultats. De plus, les éditions françaises contiennent

environ le même nombre de mots, approximativement 117 000.

Fred Vargas écrit en français de France ; selon le site k-libre, elle est de nationalité

française et selon Wikipédia, elle a fait des études au lycée Molière à Paris. De plus, la préface

de Un lieu incertain (2008, p. 1) dit que Vargas est considérée comme

" la reine du roman policier français ». Quant à la traductrice de son roman, Siân Reynolds,

elle déclare, dans une interview sur le site Detectives beyond borders, le écrit en anglais britannique. Cela semble aussi plausible puisque selon la préface de An uncertain place (2012, p. 1), elle est , qui, selon le site

University of Stirling, se trouve en Écosse.

Quant à Ruth Rendell, elle écrit en anglais britannique parce que, selon le site k-libre, elle

est de nationalité britannique. Sur Wikipédia, on elle fut éduquée à Loughton,

Sussex, en Angleterre, et a travaillé comme journaliste dans des journaux locaux avant

de devenir écrivain. En ce qui concerne sa traductrice, Aline Weill, elle écrit en français de

France vu que, selon k-libre, elle est de nationalité française. En outre, sur le site littexpress,

Weill écrit dans une interview que sa langue maternelle est le français un baccalauréat à Paris.

1.5 But et méthode

français mentionnés ci-dessus

futurales anglaises identifiées en 1.1, un sixième paramètre anglais sera inclus pour tous les

anglaises, comme 5 celles dont du futur français a été omis, remplacé par ou quand il y a

un verbe auxiliaire modal qui a été omis ou ajouté dans la traduction. La raison pour cela est

que Lansari (2009 b, p. 51) traite les modaux comme des catégories séparées, donc correspondant à une catégorie que nous appelons dautres constructions. Une exception est pourtant " pourra rien » (Vargas 2008, p. 222) traduit comme " my humble power will be no good » (Vargas, 2012, p. 232), considérant que, dans ce contexte, le verbe pourra auxiliaire. Pour cette raison, la traduction est catégorisée sous

will/shall + infinitif. Nous comparerons donc les deux paramètres français aux six paramètres

anglais. Dans notre analyse nous prendrons en considération les facteurs suivants: les fonctions temporelles et modales des futurs dans chaque personne grammaticale, les verbes conjugés au futur les plus fréquents et les contextes syntaxiques des futurs. Pour plus ci-dessous section 2.1. Nous avons choisi dexclure le présent futur simple français à cause des limites de cette étude. Nous avons aussi exclu certainealler + infinitif, qui ne forment pas le futur

périphrastique mais le présent, comme " Que je vais voir le chien ? » (Vargas, p. 2008). Dans

le contexte actuel cette question concerne une habitude mais ne renvoie pas à un événement

futur. Notre étude diffère à cet égard de celle de Sundell (1991, pp. 35-36), qui a inclus de

telles constructions.

Ayant compté intégralement 6 pages dans chaque édition française étudiée, et ayant

multiplié le nombre moyen de mots obtenu par le nombre de pages de chaque livre, nous avons pu estimer que Un lieu incertain contient un peu plus de 115 000 mots alors que Tu accoucheras dans la douleur en contient un peu plus de 119 000. Donc, nous mesurerons la fréquence d donnée 000 mots, le indiquera la fréquence en pour cent de chaque construction anglaise, en rapport avec le nombre total français correspondant, dans le sens de traduction en question. Nous présenterons les résultats dans quatorze diagrammes de bâtons, exposés deux à la fois futur périphrastique. Chacun des deux premiers diagrammes contiendra douze bâtons, arrangés deux à deux pour les deux sens de traduction des six paramètres anglais, mentionnés ci-dessus. Les six paires de diagrammes suivantes traiteront respectivement de futurs

anglais. À la différence de la première paire de diagrammes, chaque diagramme des six paires

suivantes contiendra quatorze bâtons, arrangés deux à deux. Les six premières paires de

6 bâtons représenteront les six personnes grammaticales. Quant aux deux derniers bâtons, ils montreront la fréquence un changement de personne dans les deux sens de traduction. La raison de comparer les personnes est que cela est aussi fait dans Étude contrastive du

futur français et de ses réalisations en anglais (Celle, 1997). Pourtant, Celle ne distingue pas

les personnes du singulier et du pluriel. Nous, nous le ferons pourtant, à Sundell (1991). Toutes les phrases du livre contenant un verbe au futur simple ou au futur périphrastique sont disponibles dans des appendices, avec leurs traductions anglaises. Il y a un appendice pour chaque futur français et la construction anglaise correspondante, ainsi que pour chaque sens de traduction, donc 24 appendices en tout. Il y a aussi un vingt-cinquième appendice avec tous les diagrammes, sauf ceux montrant le de chaque construction anglaise se trouvant dans le texte. À cause du nombre élevé de pages de ces

appendices, ils ne sont pas attachés à la fin du mémoire mais disponibles indépendamment.

2. Partie principale

2.1 Analyse des matériaux

Notre analyse sera qualitative et quantitative, se basant sur les grammaires et les études

consultées. Pour rendre cette analyse plus détaillée nous avons choisi de sous-catégoriser les

verbes à chaqules fonctions temporelles et modales typiques de chaque forme anglaise et française, de manière aussi similaire que possible pour les deux langues. Les occurrences du futur simple français ainsi que de will/shall + infinitif en anglais sont sous-divisées en prédiction/ , volition et injonction , partiellement Riegel et al. (2009, pp. 549-552) pour le français et et al. (1984, pp. 228-231), Leech (2004, pp. 85-89) et Wekker (1976, pp. 3-4) (nos traductions). Selon Riegel et al. (2009, p. 552) le futur prédictif, ce que nous appelons prédiction, , est une valeur modale du futur simple, employé dans les

prophéties. Pourtant, Sandberg (1997, p. 122) définit le futur de prédiction comme un "

emploi purement temporel », et maintient que " le locuteur affirme que quelque chose aura sait ou croit savoir au moment » (loc.cit.).

Même en anglais il y a unanimité sur les termes utilisés pour le futur non-volitif ; Leech et

Quirk et al. ne parlent que de prédictions, alors que Wekker parle de " prédictibilité »autre part de " futurité » (1976, p. 3) (nos traductions). 7 cette

tôt dans le travail, nous avons aussi découvert que Riegel et al. (2009) veulent éventuellement

it commun à tous les types de futur, plutôt que faire une distinction spécifique entre les les prédictions . Faute de temps, nous avons pourtant gardé les deux termes mais sans les distinguer, ayant donc une barre oblique entre eux. Il se peut donc que la soit un terme que nous aurions dû omettre le remplacer par celui de futurité, Wekker (1976). Nous avons aussi découvert que Wekker certains types will + infinitif, quand celles-ci expriment : " les manières caractéristiques » oing nothing) : " inférence » (Oil will float on water) : " la

modalité épistémique » (The French will be on holiday today) (ibid. p. 2) (nos traductions).

Nous avons pourtant inclus toutes les constructions, pour plus de simplicité. De plus, nous avons choisi de ne pas inclure la catégorie appelée " Futur de promesse » Riegel et al. (2009, p. 552) à la première personne au futur simple. Nous traiterons ces exemples comme volition, partiellement parce que toutes les promesses à la première personne contiennent par définition un certain élément de volition mais aussi parce que "

Futur de promesse » (loc.cit)

anglaises, ne parlant que de verbes exprimant la volition et de prédictions/projections dans . Riegel et al. (2009) de catégorie pour les verbes de volition alors que Quirk et al. (1984) et Leech (2004) ont même subdivisé ces verbes en types de volitions

différentes, entres autres " la volition faible » et " la volition forte » (Leech, 2004, pp. 87-88)

(nos traductions), ou " intention » et " insistance » (Quirk et al., 1985, p. 229) (nos traductions), Notons aussi que certaines autres fonctions temporelles ou modales et al. (2009) pour le futur simple français ne sont pas incluses dans notre étude, faute occurrences. Finalement, Leech (2004, p. 88) ne traite les futurs injonctifs comme une catégorie en soi, les regardant plutôt comme un type particulier de prédiction, alors que Wekker les traite comme la volition (1976, p. 54). Quirk et al. ne mentionnent pas du tout le futur injonctif. Pour notre part, nous avons pourtant choisi de classifier ce futur comme une catégorie en soi, à Riegel et al. (2009, pp. 551-552) Le présent futur simple anglais sera subdivisé ainsi : " conjonction » : " un fait » : " projet ou arrangement vu comme inchangeable » : " usage séquentiel », selon Leech (2004, p. 55). nous entendons que conjonction qui, en anglais, mettent le verbe 8 suivant au présent. Contrairement à Leech (ibid., p. 63), nous ne diviserons cependant pas ces

conjonctions en des catégories différentes. Si le futur est un fait il peut par exemple être

question d le calendrier (ibid., p. 65). Quant à un projet ou arrangement vu comme inchangeable, il est normalement arrangé par un comité ou par en autorité, plutôt que par lde la proposition, ce qui rend le procès futur inchangeable (ibid., pp. 65-66). Finalement, en ce qui concerne normalement question de plusieurs futurs présents dans une séquence

contexte où un moment futur est visé (ibid., p. 66). Nous avons aussi trouvé nécessaire de

créer deux catégories pour : les occurrences où le présent anglais renvoie à un état présent

plutôt : les occurrences où ne correspond ni à un état présent, ni à aucun des usages suggérés dans les études anglais. Le présent futur progressif anglais sera subdivisé en " projet, prog- ramme ou arrangement » (Leech, 2004, p. 55). Notons que des projets, programmes ou arrangements au présent futur progressif se distinguent de ceux au présent futur simple en

étant normalement arrangés par le sujet de la proposition, et donc plus susceptibles de

changement (Leech, 2004, pp. 65-66). Similairement à Leech (ibid. pp. 62-63) nous discuterons aussi si les futurs sont imminents et si les verbes impliquent une activité, ce que Leech appelle " doing verbs » (ibid. p. 63). Ces verbes impliquent " la participation intentionnelle humaine » (loc.cit.) (notre traduction).

La forme will/shall + infinitif progressif sera subdivisée ainsi : " futur évident » qui veut

dire que le procès est envisagé comme inévitable, indépendamment de la volonté de

(Leech, 2004, pp. 66-68) (notre traduction) : des situations futurs en progression,

soit temporaires soit non-temporaires, voulant dire que le procès est envisagé comme étant en

progression à un moment visé (loc.cit.). Leech appelle cette fonction usage normal » (ibid.,

p. 55) (notre traduction). Finalement, le futur périphrastique et be going to seront catégorisés comme dus à une

" une cause ou décision affectant le futur se trouve dans la tête du locuteur comme une réalité

futur est dû à une intention présente. Les sous-catégorisations ne figurent pas dans les diagrammes mais se trouvent seulement dans les appendices. 9 Dans chaque partie du mémoire qui correspond à un appendice nous commencerons par

discuter les fonctions temporelles et modales des futurs français et la fréquence de ces

fonctions dans les personnes grammaticales. Puis, nous considérons quels verbes sont les plus un nombre de contextes syntaxiques des futurs, (1991) et, à un certain degré, de Leech (2004), de Wekker (1976) et de Togeby (1982). Ces contextes syntaxiques sont discutés ;

1. La fréquence des compléments de temps dans le contexte où se trouvent les futurs

français et leurs équivalents anglais. Notons que dans cette définition Sundell (1991, p. 142)

inclut même le mot quand, ce que nous ferons aussi pour plus de simplicité. Nous

distinguerons pourtant des occurrences où il sert de conjonction plutôt que de complément de

temps (Cf Dahl, 2003, pp. 76, 101). Les conjonctions suivies du présent en anglais, ne sont que celles ayant pas de fonctions temporelles. En parlant des compléments de temps nous mentionnerons aussi lesquels de ceux- futurs imminents au total. au moment où on parle, et nous avons aussi complément de temps du type now/maintenant/à présent et soon/bientôt/sous peu. Pourtant, certains compléments de temps qui ne sont pas définis comme imminents, comme dans trois heures/in three hours renvoient parfois au futur plus proche que, par exemple, soon/bientôt. Rétrospectivement, il aurait donc mieux valu chang, ce que

Le complément de temps le moins imminent

que nous avons définit comme in a quarter of an hour/dans un (Appendice 2, p. 67). En discutant les compléments de temps nous parlerons parfois aussi des

futurs qui sont dus à une décision prise au présent du locuteur, avant tout dans les parties

correspondantes aux appendices 3 et 4, à cause de la pertinence de ces futurs avec les

constructions traitées dans ces appendices (Cf J. Matte, 1992, p. 211).

2. La fréquence de futurs français accompagnées de propositions subordonnées

conditionnelles commençant par si/if, ou quand la notion conditionnelle est exprimée une autre manière, comme avec les mots sinon ou autrement. Voir aussi Leech (2004, p. 57) Sundell (1991, pp. 213 et seq) et Wekker (1976, p. 69).

3. La fréquence de phrases positives et négatives. Voir aussi Sundell (1991, pp. 144 et

seq), Wekker (1976, p. 69) et Togeby (1982, p. 395).

4. La cooccurrence du futur simple et du futur périphrastique quand ceux-ci correspondent

à will/shall + infinitif et à be going to + infinitif, respectivement. Voir aussi Togeby (1982, p.

10

399) et Wekker (1976, p. 125).

Dans la partie traitant des autres constructions anglaises, nous parlerons aussi des

constructions anglaises les plus fréquentes, avant de présenter les verbes français les plus

fréquents.

2.2 Résultats et discussion

2.2.1 Toutes les traductions

Contrairement aux résultats de Celle (1997, p. 1), le futur simple, dans le sens ĺ a été traduit par will/shall + infinitif dans plus de 60% des cas, plutôt que

50%. ences traduites par will/shall + infinitif ne

représentent 0% des traductions. 0 10 20 30
40
50
60
70

Will et Shall

/114/117

Prés. fut.

sim./17/41

Be going to

+ inf./3/4

Le prés. fut.

prog./2/3

Will be + le

prog./3/6

D'autres

/39/54

Le futur simple

En anglais

De l'anglais

0 10 20 30
40
50
60
70

Will et Shall

/29/55

Prés. fut.

simp./ 1 /4

Be going to

+ inf./ 31/21

Le prés. fut.

prog. /4/ 9

Will be + le

prog. /1/3

D'autres /

28/16

Le futur périphrastique

En anglais

De l'anglais

11 correspond le plus fréquemment à be going to dans le ĺ. Pourtant, dans will/shall + infinitif. Aussi, similairement aux résultats de Celle (1997, p. 26), où la traduction du futur simple par be going to + infinitif correspond à 3% des traductions, nos propres résultats montrent

à presque 2% des traductions.

Quant au présent futur simple est la traduction la troisième plus fréquente du futur

simple dans les deux sens, mais pour le futur périphrastique, cette équivalence est très rare

dans les deux sens. En ce qui concerne le présent futur progressif, il est plus fréquent avec le futur avec le futur simple. Contrairement aux résultats de Lansari (2009 b, p. 51),

le présent futur progressif représente 8% des traductions du futur périphrastique dans le sens

ĺ5%.

En plus, similairement aux résultats de Celle (2006, p. 13), les traductions par et de will/shall + infinitif progressif sont rares. Similairement indiquent les résultats de Celle (loc.cit.), cette construction correspond un peu plus fréquemment au futur périphrastique futur simple. Néanmoins, dans le sens ĺ, à peine 2% des occurrences au futur simple ont été traduites par will/shall + infinitif progressif, alors que de Celle (1997) elles correspondent à 5%. Finalement, les futurs français correspondants à , sont plus fréquents à propos du futur simple, mais pour les deux temps, cette catégorie figure néanmoins parmi les trois traductions les plus fréquentes des deux sens.

2.2.2 Les traductions par/de will/shall + infinitif

Le futur simple

ĺ (appendice 1)

Quant aux fonctions temporelles et modales des futurs, il y a 72 occurrences, donc environ

63% des données, qui se trouvent dans des contextes où ils semblent exprimer la prédiction/la

projection . de Wekker (1976, pp. 53-54, 60), les exemples de la futurité (ce que nous appelons les prédictions/les ) représentent 96%

des occurrences à la deuxième personne et 98% à la troisième personne, les phrases

interrogatives exclues. Pour nous, les phrases interrogatives incluses, ces futurs représentent 12quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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