[PDF] LE PROCES DU THEATRE Le Premier Assesseur : Dans ce





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Exemple dune séquence de LAOI en classe de 2nde Oeuvre

+ lecture « traduite » d'un extrait du monologue de Médée (I 4) Vient alors l'idée de faire le « procès de Médée » ; ce travail va occuper toute la ...



Plaidoirie

Vous allez juger Médée pour le crime dont on l'accuse ici



Faire le procès dun personnage - Lettres & Langues et Cultures de l

04?/02?/2019 Ce projet a été mené dans une classe de 1ère ES dans le cadre de l'étude de la tragédie Médée de Corneille en oeuvre intégrale. Le procès a ...



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Médée : la barbarie contre le monde civilisé / La Médée dEuripide

La Médée d'Euripide adaptée par Marie Cardinal et mise en scène par Diego Aramburo. (Théâtre du Trident



Cest une tragédie ! Lecture analytique n°1 Texte 1-Corneille

désir de vengeance de Médée. 2-Le monologue est aussi l'occasion de convoquer les absents dont Médée instruit d'une certaine façon le procès. • Créüse.



UNIVERSITÉ DU QUÉBEC MÉMOIRE PRÉSENTÉ À LUNIVERSITÉ

Le chef des Argonautes s'en empare tout de même et il s'échappe avec Médée. Afin de ralentir ses poursuivants la magicienne tue son jeune frère Apsyrtos et en 



Texte Sénèque traduction de Florence Dupont Mise en scène et

23?/09?/2021 Du mythe à la mise en scène de Médée de Tommy Milliot ... Jason et Créon et les interventions du Chœur semblent faire le procès de.



LE PROCES DU THEATRE

Le Premier Assesseur : Dans ce cas pourquoi un procès ? Le Procureur : Combien d'Antigone



Médée et la double vision - Raymonde Carasco

Plus qu'aucun autre film de P.P. Pasolini peut-être

LE PROCES DU THEATRE

Ou Le théâtre accusé des 7 péchés capitaux icfmctà o...,Atà

Sénèque

1

Par ordre d'interventionil

Le Théâtre - h ou f

Lt r,.éAptqb pl o,Aôlqcà â m ...l »

Lt r,t(At, néétéétl, â m ...l »

Lt stlgAh(t néétéétl, â m ...l » Lt r,...èl,tl, pt àc i.flôàA"lt â m ...l » Lxn)...ècb pt àc p.»tqét â m ...l » rcqp...,c â » 'q vlAééAt, â m ...l » r,t(At, Ic,pt - h ou f stlgAh(t Ic,pt M m Lt N...l ...l àc »...ààt â m ...l »

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2 I

Lx...,SltAà

Le rideau s'ouvre sur une salle de tribunal sombre. On ne voit rien, mais l'on entend des bruits de conversations. La lumière éclaire en premier l'estrade et le banc de justice, la cour entre et les assesseurs se placent en silence. Le président du tribunal, s'assoit majestueusement, les assesseurs suivent. Le président frappe de son maillet les trois coups avec solennité. Après un court instant de silence, les bruits de fond reprennent. Le juge frappe alors une nouvelle fois les trois coups, suivis par une succession de petits coups secs de rappel à l'ordre. Le silence se fait, enfin... Le Président : grandiloquent et hautain. Nous sommes ici, aujourd'hui, pour

é.furiAuivpgàvru...i

La lumière éclaire à présent " le théâtre » représenté par un homme ou une

femme moulés dans un habit de rat d'hôtel (noir, blanc, ou doré ou un panachage entre deux de ces couleurs) tenant devant son visage deux masques de théâtre antique, l'un riant et l'autre triste. Il est, tout à la fois, la comédie et la tragédie. Murmures sur scène et dans la salle. Nouveaux coups de maillet. L'acte d'accusation est si long, les griefs si conséquents que nous ne pourrons AuOignd".uri".se.ih.riuviâi,uO.ruia.iagrd.Au,uoviauOiag»evO... iMurmures. Néanmoins et pour permettre à tous de comprendre, je simplifierai celui-ci, en ruAàcpuiAsejdAdf'uiauOiOujvijgcpgOicej've.(... iMurmures. Le Président frappe nerveusement de son marteau. Silence, ou je fais évacuer la sallei) Le Premier Assesseur : Monsieur le Président, vous ne pouvez pasi) Le Président : Comment, je ne peux pasiPimuiO.'OôéuijeOiAui,eEvruèi'c'iP

Le Premier Assesseur : Je ne me permettrais pasi)

Le Président : Comment ?

Le Premier Assesseur : Le Théâtre, c'est le public, sans spectateurs, il n'y a ju.jAui) 3 Le Président : Le peuple, toujours ce peuple... Le Premier Assesseur : N'est-ce pas en son nom que nous allons jugeriP Le Président : En aparté. Quelle importance, de toutes les façons, nous savons, nd.Oiuvi,d'i".s'AiuOvicd.je»Aui) Le Premier Assesseur : Dans ce cas, pourquoi un procèsiP Le Président : De méchante humeur. Bon, bon... Je continue donc là où vous ,senuMi'ovurrd,j.i)iS'adressant au public. Mesdames et Messieurs les Jurés, cd,,uiAuivr'OvuèiAseoc'uoicd,,uiAui,daurou...iIl semble essoufflé par sa trop longue phrase, mais se force à reprendre. Le théâtre est un corps vivant, vieux La lumière éclaire le Procureur de la République. Le deuxième assesseur intervient alors auprès du Président, discrètement à l'oreille. Le Président ê Très affable. Je vous prie de bien vouloir m'excuser, Monsieur le eneoviauind.OiruoaruiAeijerdAu...i

Le Procureur retombe dans l'obscurité.

Le Deuxième Assesseur : Pour la clarté des débats, et au vu de l'âge avancé de Le Président ê agacé. Soyons clairs, dans la mesure du possible, nous

Lrdc.ru.ri)i

Celui-ci s'éclaire à nouveau.

Le Procureur : Attendu que...

La lumière illumine l'avocat de la défense.

4

L'avocat de la défense ê Objectioni)

Le Président ê Il frappe nerveusement son pupitre de son marteau. Non, non, cd,jr'Oèind.OiP iS'adressant à l'avocat de la défense, celui-ci acquiesce du bonnet. Puis bien plus aimablement envers le Procureur. Nous sommes aseccdraèicpuricdAAQf.uiPiLéger signe de tête de ce dernier. Le Procureur : J'accuse le théâtre antique, d'arrogancei)iquOipd,,uOiOsR fAe'nu i nuofu.rè i AuO i ,e'oO i Od.'AAguO i a. i Oeof i au i Au.rO i jrdcpuOiP i ê.uAAu jd.riAeiéu.ouOOui)iHeureux de sa diatribe, il fait des effets de manches. L'avocat de la défense ê S'adressant au public. Mon confrère voit de l'orgueil 5 Le Procureur liTviAdrO".uiaeoOiîov'fdouèiNrgdoèidOuiOd.vuo'riuoijerAeoviau L'avocat de la défense ê Mais, enfin, Créon c'est le mauvais, celui dont Le Procureur : Mais, c'est là qu'est l'orgueili)iNsuOvi,G,uiAâèiAs.Av',uidrf.u'Aè L'avocat de la défense ê Il croit devoir se punir, d'une faute dont il est innocent uvi".'ieijd.riod,èiauOv'o...iii Le Procureur ê Et pourquoi pas le suicide, puisque nous y sommesi)iNui".uiAuO L'avocat de la défense ê Mais enfin, vous ne voulez pas comprendrei)iNuv Le Procureur ê C'est stupidei)iqeijuOvuicsuOviAeijuOvuèicsuOvi.oui,eAea'uè L'avocat de la défense ê C'est vrai, mais les Grecs, eux ne le savaient pasi) Le Procureur : Tiens donc, c'est assez facile, ça, comme argument, cher cdAAQf.u... L'avocat de la défense ê Je vais vous le prouveri)iiDsejjuAAuiâiAei»erruiLeoadreè

Aeijru,'Qruihu,,ui)

Pandora se lève dans la salle, elle est resplendissante, superbe, altière, habillée telle une grecque antique. Les protagonistes sont tous suffoqués par son charme. Elle quitte son siège et descend majestueuse sur la scène. 6 Le Premier Assesseur ê Pandora, la première femme, l'Eve de toutes les EveiP L'Avocat de la défense ê Parfaitement, Pandora, la femme, mère de toutes les Le Procureur ê Mais c'est un mythe, elle n'existe pasi) Pandora ê Furieuse. Un Mythe, un mythe, ai-je l'air d'un Mythei) L'Avocat de la défense ê Si Madame, n'existait pas, le théâtre antique ne serait Le Président ê Mettant fin à la polémique. Huissier, faites prêter sermenti) L'Huissier ê Jurez vous de dire la vérité rien que la vérité, dites, je le jure. Pandora ê Amusée. La vérité, vous me demandez de dire la vérité, à moiiP L'Huissier ê Sous le charme de Pandora, la respirant envouté. Madame, c'est

AeirQfAu...

Le Fou ê Qui s'illumine. Il est assis en lotus à côté du " théâtre », lui-même

tourné vers la femme, fasciné. Les hommes ne sont-ils pas fousiauiau,eoauriAe ngr'vgie.i,uoOdofui)i Pandora ê Suis-je donc là pour me faire insulteriP iA l'huissier. Allez chéri, L'Huissier ê Je jure de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité. Pandora ê Riant sous cape. Je jure de dire la vérité, toute la vérité et rien que la ngr'vg...iA l'huissier. Tu es heureux, mon coeuriPiSans attendre la réponse, au

Fou. Nai)

Le Fou ê Simagrées et roueries de bonnes-femmesi) Pandora ê Offusquée. Moi, une bonne-femme, moi Pandora, le cadeau des dieux Le Fou ê Je le suis, madame, depuis l'aube des temps et compte bien le au,u.ruri)iIl lui fait une révérence. 7 Le Procureur ê Un beau cadeau empoisonné, ouii)iTondRguie.(ipd,,uOijer l'avocat de la défense. C'est là votre témoin, maîtreiP

Le Fou ê A Pandora, en tirant la langue. Nai)

Le Président ê s'adressant à l'avocat de la défense. Dans ces conditions, L'avocat de la défense ê Exultant. Oh, ouii)iL.'OOuiAeicd.ri,uijur,uvvruiau ,uOO'u.rOi) Le Président ê à contrecoeur. Poursuivezi) L'avocat de la défense ê Très aimablement. Madame, parlez-nous, je vous prie, auiAei»d'vuiauiLeoadru... Pandora ê Je ne vois pas de quoi vous voulez parleri) L'avocat de la défense ê Celle-ci porte pourtant votre nom. Pandora ê faisant l'étonnée. Une boiteiPiDuiouind'OijeOi) L'avocat de la défense ê Le terme est impropre, en effet, car il ne s'agit pas Pandora ê Ah, la jarreiPiê.uind.AuMônd.Oi".uiéuind.Oia'OuiP L'avocat de la défense ê Ce qu'elle contenaiti) Pandora ê Je n'en sais rien, moi, c'est Zeus qui me la remise, une dot en ".uA".uiOdrvui)i L'avocat de la défense ê Cette jarre, vous l'avez ouverteiP Pandora ê Un instant seulement et sur son ordrei) L'avocat de la défense ê Qu'en est-il sortiiP 8

Pandora ê effondrée. Je n'en savais rieni)

L'avocat de la défense ê impitoyable. Qu'en est-il sortiiP

Pandora ê Des malheursi)

L'avocat de la défense ê Tous les maux ou presque, la maladie, la souffrance, la

Aspd,,ui)

Pandora ê J'ai vite refermé le couverclei)

L'avocat de la défense ê Oui, en y laissant au fond "iTAj'OiçèiAsuOjd'ri)iOu.Oè Le Procureur ê Je voudrais comprendrei) i î i ".d' i ju.v i adoc i Ourn'r i cuv

Adofvu,jO-

Le Fou ê Il n'y a pas de prescription, pour les crimes contre l'humanitéi) L'avocat de la défense ê Pandora ne peut être tenue responsable de ce qu'elle Le Procureur ê Tout ceci est une mascaradei)iLeoadreèieofuid.iag,doiPiÀAihe.v Le Fou ê Ni ange, ni démon, femme, simplement femmei) Le Président ê Je ne vois toujours pas où vous voulez en venir, maître, éclairez- od.Oiéuind.Oijr'ui) 9

L'avocat de la défense ê Le théâtre antique, comme tous les théâtres à travers le

Le Président ê Parfait maître, monsieur le procureur, le témoin est à vous. Le Procureur ê Je renonce pour l'instant, mais me réserve le droit d'interroger

Auivg,d'oi.Avgr'u.ru,uov...

Pandora ê Je n'ai pas que ça à fairei)iDse'i.oui,e'Odoiâivuo'ri) Le Président ê sec. Il vous appartient pourtant de demeurer à disposition de la cd.r...iPuis plus aimable. La cour vous remercie, madame, vous pouvez rejoindre ndvruiO'Qfu... Pandora regagne sa place avec la même majesté, qu'en la quittant. Premier Garde liposté derrière " Le Théâtre ». Magistral, il est fort cet avocat-

Aâi)i

Le Fou ê Et de un, pour la défensei)

Deuxième Garde ê Ne criez pas trop tôt victoire, le Procureur à plus d'un tour

Premier Garde liqsendceviauiAeiFghuoOuie.OO'i)

Le théâtre présente sa face " Sourire ». II Lt Ptqé...qStF Lx-(f...ébl,t tb àc o,Aèmt Lt r,...èl,tl, liTviO'iod.OijerA'doOiauOie.vruOèiAuOiO.'neovOèiAuOi4d,e'oOi) L'avocat de la défense ê Je ne vois pas, ce dont vous voulez parleri) 10 Le Procureur liNui".uiéuind'Oèi,d'èicsuOvi".uind.OiuO".'nuMi)iqeiju.riOeoO ad.vuiP L'avocat de la défense ê Peur, mais de quoi, grand dieuiP

Le Procureur ê Des épigones, pardii)i

L'avocat de la défense ê Et alors, les épigonesi) Le Procureur liFuOivr'cpu.rOèiauOindAu.rOèiauin.Afe'ruOijAef'e'ruOi) L'avocat de la défense ê Disons, plutôt, des amoureux, admiratifs du théâtre fruci) Le Procureur liî,d.ru.(indrecuOèieAdrOi)iÀAOidovij'AAgiAuOifrucOèiOeoOiOcr.j.AuOè ndOi4d,e'oOiuvi".eoaiéuia'OiVij'AAgiçèicsuOvi i,doi'oa.Afuocuioev.ruAAui".' L'avocat de la défense ê Que d'exagérationsi) Le Procureur liNd,»'uoiasAntigone, d'Oedipe, de Médée, combien d'Hécube, cd,»'uoiasIphigénie PiDui,e'ov'uoOèiauOijAef'e'ruOiuviâirgjgv'v'doijerôauOO.OiAu ,ercpgi) L'avocat de la défense ê Vous oubliez le reste, les centaines de pièces dr'f'oeAuOèiuAAuOi)i Le Procureur ê Tiens donc, lesquelles par exemple. L'avocat de la défense ê Prenez, le grand Acciusi)i2d.Oid.»A'uMiOuOij'QcuOè vd.vuOidr'f'oeAuOèiAtrée, Brutus, Térée, Les Troyennes, merveilles littéraires dont Le Procureur ê Mises à part vos impressions littéraires, somme toute, très jurOdoouAAuOèiNsuOvivd.viP L'avocat de la défense ê Le théâtre romain foisonne de grands auteurs dr'f'oe.(èixgoQ".u- Le Procureur ê Et Médée, il l'aurait inventé, celui-là, peut-êtreiP 11 L'avocat de la défense ê Peut-être pas, mais que trouvez-vous de semblable uovruiAeiMédée d'Euripide et la sienne, si ce n'est le personnageiPi Le Procureur ê C'est déjà beaucoupi)iDuiru,er".ui".uind.Oid.»A'uMiToo'.Oè ju.vôGvruiouind.AuMônd.OijeOind.OiOd.nuo'riauiOuOij'QcuOèiAndromaque, Hécube,

Iphigénie et de ses deux Médée.

L'avocat de la défense ê Justement, deux Médée, pour bien se distinguer. Lt r,...èl,tl, ê Raisonnement spécieux, il se copiait lui-mêmei) L'avocat de la défense ê Et vous vous dites impartiali)i2d.Oid,uvvuMèiAuOie.vruOè vd.vuOiOuOie.vruOij'QcuOèicuAAuOi".'iouiad'nuovir'uoiâijurOdoouiSiAchille, Ajax, Alcméon, Alexandre, Andromède, Cresphontes, Erechthée, Phoenix, Télamon et

ésuoijeOOu...

Le Procureur ê N'empêche, que cela fait beaucoup de plagiati)iquié.rR ejjrgc'ure... L'avocat de la défense ê Vous faites à mon client un mauvais procèsi)iNuO jurOdooefuO i ".u i nd.O i rujrdcpuM i e.( i e.vu.rO i rd,e'oO i asend'r i cdj'gOè Le Procureur liNuAei,dovruivd.viaui,G,ui.oiO'of.A'uri,eo".uias',ef'oev'doi) n'ofvèic'o".eovuiPi L'avocat de la défense ê Il réfléchit un moment, en comptant sur ses doigts. Les tragédies, voyons, " Les Phéniciennes », "iPhèdre », " Thyeste », ... Une Le Procureur liNuAeiouijQOuijeOiAd.raèie.iruferaiauiveoviauiO'QcAuOi) L'avocat de la défense ê Et les comédies, vous ne pouvez pas ne pas les trouver dr'f'oeAuOèicuAAuOôAâi)i Le Procureur lioeue.cd.jidovigvgi'oOj'rguOiauiIgoeoarui)i Le Président ê Ces Grecs, toujours ces damnés grecsi) 12 L'avocat de la défense ê Là, c'est de la mauvaise foi pure, que je me dois de agodocur...i 2d.O i d.»A'uM i AuO iPalliatae ) i LAe.vuè i Suruocuè i S.rj'A'.O i uv i veov Le Procureur ê sceptique. Dont il ne demeure presque rien, naturellementi) L'avocat de la défense ê Cicéron en parlei) Le Procureur ê enflammé. La belle affaire, il parlait beaucoup celui-là, rien de aghdr,uoviâiOd.pe'v) L'avocat de la défense ê Pas très convaincant. C'est un beau texte, tout mêmei) Le Procureur liAvec moult effets de manches. Comme d'autres classiques, qui jur,uvvuov i â i cuO i he'ogeovO i asgn'vur i Au i r'O".u i au i ,dovur i auO i j'QcuO cd.eraOi) L'avocat de la défense ê S'inspirer n'est pas copier, c'est même une tradition. Le Procureur ê Au nom de la tradition, l'on bat de braves ânes et l'on met à Au nom de la tradition, Maître, il se commet des crimesi) L'avocat de la défense ê Toujours, cet excèsi) Le Procureur ê Aucun excès, juste l'expression de la simple vérité. L'avocat de la défense ê Mais enfin, ce n'est tout de même pas un crime, que de

Os'oOj'rurias.oieoc'uoi)

Le Procureur ê C'est dépouiller un cadavre, sans encourir la moindre peine. L'avocat de la défense ê Accuseriez-vous Molière d'avoir plagié "iqe

Le Procureur liÀAicdj'eèicd,,uiAuOie.vruOi)

Le Premier Garde ê Il nous conteste Molière à présenti) i 13 Le Fou ê Q Voilà l'esprit général de Molière et de ses imitateurs. Ce sont des nurv.i)içi Premier Garde ê Ça, ça sent le censeur, ne serait-ce pas du Jean-Jacques

4d.OOue.iP

Deuxième Garde ê Tu croisiP

Premier Garde ê J'en suis presque sûri)ixe'Oôv.i".sâi@uoQnuèiAuivpgàvruigve'v 'ovura'viP L'Avocat de la défense ê D'Alembert disait que ce n'était pas le théâtre que Le Procureur ê Rousseau n'était pas du tout d'accordi)iLd.riA.'èi.ouihd'OiAu Deuxième Garde ê J'entends dire la même chose de la téléi) L'avocat de la défense ê Molière n'a-t-il pas dit "iAsu,jAd'iauiAeicd,ga'uiuOviau cdrr'furiAuOin'cuOiauOipd,,uOiç... Le Procureur ê Rousseau comme Bossuet, lui reprochait au contraire de L'avocat de la défense ê Le grand Voltaire, lui, encourageait comédie et Le Fou ê Les uns et les autres, ont tout à la fois, raison et tort, "iquivpgàvruiuvi.o ,uoOdofui".'ia'viAeingr'vgi)iç i Le Président ê Qui se permet d'intervenir ainsiiP Le Fou ê Moi pardii)iÀAihe.vi»'uoi".uicurve'ouOicpdOuOiOuia'Ouovi) Le Président ê Pas des bêtises et pas par n'importe quii) 14 Le Fou ê Dites, machin, votre honneur sur l'estrade perchée, un peu de respecti) jericdovru- ii Le Président ê Silence ou je vous fais incarcérer pour outrage à la couri) Le Fou ê é'adressant au public. Ce n'est pas mon emploi, de me taire.

Le Président ê Vous disieziP

Le Fou ê Je disaisiSiViiéuihure'Oivd.vijd.rind.OijAe'ru...içèindvruig,'ouocui)i

Le Président ê J'en prends actei)i

Le Fou ê à part. ViSeovi".uiod.O iOd,,uOijer,'i AuO ipd,,uOè ijrev'".doO

AVp.,eo'vgi...çi

Le Premier Garde ê au deuxième garde. Ce fou parle d'or, là c'est de xgoQ".ui) Le Deuxième Garde ê au premier garde. Où vas-tu chercher tout çaiP Le Premier Garde ê Montrant la salle. À force d'écouter ce qui se dit icii)iS. nurreOiaeoOin'ofvieoO... Le Deuxième Garde ê horrifié. Je refuse de savoir toutes ces choses, moii)iqu jeOOgiad'viejjervuo'rie.ijeOOg...i Le Premier Garde ê Un peu de culture ne nuit pasi) Le Deuxième Garde ê Ah noni)iUouihd'OiAui»d.Advih'o'èiéuioseOj'rui".sâi.ou

A'»ruèijd.ri,'u.(ie',uriAein'u...

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