[PDF] TROPHÉES DE LENTREPRISE DE LAIN





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LE PROGRES VENDREDI 30 NOVEMBRE 2018. ACTU AIN ET RÉGION. BOURG-EN-BRESSE INNOVATION À L'HÔPITAL. MOM Des tablettes numériques pour.



Salon de lAgriculture 2018

9 mars 2018 LE PROGRÈS VENDREDI 9 MARS 2018 ... de l'Ain a animé le stand de la région ... Édition Bourg - Bresse - Val de Saône nord 01C.



TROPHÉES

19 déc. 2018 La première édition s'est déroulée lundi à. Bourg Ainterexpo sous le ... RÉGION. 12. AIN - 1. ACTU AIN ET RÉGION. LE PROGRÈS MARDI 18 ...



Attestation de parution

24 avr. 2022 maître Benoît CONTENTAvocat au Barreau de l'Ain 13 Avenue Alsace Lorraine 01000. BOURG-EN-BRESSEVENTE AUX ENCHERES PUBLIQUES SUR.



Le championnat de France cest trois jours non stop

22 mai 2017 NOTE A suivre demain Montluel et Bourg (masculins)



COMMUNIQUÉ DE PRESSE Prodiges de la République

Bourg-en-Bresse le 9 avril 2021. La ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur



TROPHÉES DE LENTREPRISE DE LAIN

26 oct. 2018 C'est dans cet esprit que Jean Deguerry le président de Haut-Bugey agglomération



TROPHÉES DE LENTREPRISE DE LAIN

26 oct. 2018 Santé nature



COUPE DE FRANCE DE FOOTBALL

8 févr. 2018 en nous suivant sur la page facebook Le Progrès de l'Ain. BOURG-EN-BRESSE COUPE DE FRANCE/FBBP01-OM LE MARDI 6 FÉVRIER 2018 A VERCHÈRE.



ÉDITION NUMÉRIQUE

4 sept. 2018 RÉGION. 10 www.leprogres.fr. MARDI 4 SEPTEMBRE 2018 LE PROGRÈS. Rédaction de l'Ain. 6 place Joubert. 01000 Bourg-en-Bresse. 04.74.21.66.66.

ÉDITION NUMÉRIQUE

Vendredi 9 mars 2018 - Suppl■ment - Ain

Salon de l'Agriculture 2018

ÉPhoto Sara CHERROUDA

ÉHester, la prim'holstein du Gaec Morel a atteint la 2e place du concours agricole au salon de l'Agriculture. Photo Sara CHERROUDA

Op■ration s■duction

pour l'Ain 02

W01 - 0

COMMUNICATION

LE PROGRÉS VENDREDI 9 MARS 2018

www.leprogres.fr

Le rendez-vous est

devenu un incontournable.

Le salon de l'Agriculture

qui se tient chaque ann■e Paris met en avant les produits du terroir franais. Et dans cette cat■gorie, l'Ain a de nombreuses qualit■s d■fendre. Du 24 f■vrier au

4 mars, un stand de

140 m proposait, dans le

pavillon des r■gions, un restaurant avec une carte aux saveurs de l'Ain et des ■tals de vente directe.

Ainsi les visiteurs ont

aim■ en apprendre davantage sur l'histoire de la volaille de bresse, se laisser s■duire par les vins locaux, goter aux diff■rents fromages et d■couvrir les produits transform■s des ■tangs de la Dombes. Un condens■ de gots bien de l'Ain, qui a conquis les visiteurs. Mais aussi le jury du concours g■n■ral agricole qui a d■cern■

30 m■dailles aux produits

et aux animaux du d■partement.

AIN/PARIS TERROIR

L'Ain a fait sensation au salon

de l'Agriculture Paris

Au salon de l'Agriculture, le stand de l'Ain s'tendait sur 140 m et prsentait les produits du terroir. Photo Sara CHERROUDA

Michel Joux, prsident de la chambre d'agriculture et Jean Deguerry, prsident du dpartement. Photo Sara CHERROUDA Franck Sucillon (È droite), le chef du Duverger È Saint(Paul-de-Varax, a assur les dmonstrations sur le stand de la rgion. Photo Sara CHERROUDA Le prsident de la Rgion, Laurent Wauquiez, a savour les plats proposs dans le restaurant de l'Ain. Photo Sara CHERROUDA Nathalie Chuzeville, directrice de l'Association de promotion du poisson a propos toute sorte de produits transforms dans les ateliers de la Dombes.

Photo Sara CHERROUDA

03

W01 - 0

COMMUNICATION

VENDREDI 9 MARS 2018 LE PROGR■S

www.leprogres.fr

AIN/PARISSALON DE L'AGRICULTURE

Une semaine sous les couleurs de l'Ain

Les Ètudiants du lycÈe de Cibeins ont participÈ au TrophÈe national des lyces agricoles avec Lixylande. Photo Sara CHERROUDA Dans un autre hall, ces mmes Ètudiants de MisÈrieux proposaient aux enfants de s'initier la traite de leur mascotte. Photo Sara CHERROUDA Les moutons de Viriat, ÈlevÈs par Jean-Louis Berger, ont jouÈ les stars Paris. Photo Sara CHERROUDA Patrice Drevet, l'ancien prÈsentateur de la mÈtÈo sur France 2 a fait une apparition dans le restaurant Ici c'est l'Ain ! Photo Sara CHERROUDA Le groupe burgien Doriane Jazz a animÈ la journÈe de l'Ain.

Photo Sara CHERROUDA

La vache Hester, mÈdaillÈe dans la catÈgorie ªfemelle prim'holstein en 3e lactationº entre de bonnes mains avant d'entrer sur le ring. Une ostopathe la masse et un "coiffeur" lui fait une beaut. Photo Sara CHERROUDA 04

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COMMUNICATION

LE PROGRÉS VENDREDI 9 MARS 2018

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Le restaurant Saveurs de l'Ain sur le stand dÈpartemental Ètait pilotÈ par le chef StÈphane PrÈvalet

(Mets et saveurs, Bourg). L'quipe a assur 150 couverts en moyenne chaque jour. Photo Sara CHERROUDA

Caroline Daeschler, sommelire

de l'Ain, a anim le stand de la rgion

Auvergne-Rhne-Alpes.

Photo Sara CHERROUDA

Roland Bonnard, vice-prÈsident du Syndicat des vins du Bugey tait Paris pour prendre part au concours gnral. Pour les vins du Bugey, 21 mdailles ont t dcernes. Photo Thierry DROMARD Christine MÈnÈtrieux, qui assurait la vente des produits laitiers, affirme que le petit nouveau de la laiterie de Servas, le Suprme, a " eu beaucoup de succs ». Photo Sara CHERROUDA L'association de promotion des poissons des Ètangs de la Dombes a participÈ la cration de la catgorie ªrillette de carpeº, au concours gnral agricole. Rendez-vous en 2019 pour une nouvelle mdaille ? Photo Sara CHERROUDA

Le Clon, le fromage des Rois, Ètait en bonne

place et a attir les curieux. " Sans mme connatre son nom, les clients nous demandaient ªle fromage au safranº », s'amuse

Christine Mntrieux. Photo Sara CHERROUDA

" Les pattes bleues, voil ce que veulent voir les clients quand on leur parle de volailles de Bresse », souligne Nathalie Lanaro, qui reprsentait l'levage de Christophe Vuillot de Saint-tienne-du-Bois. Photo Sara CHERROUDA Vendredi 9 mars 2018 - 1,00 ■dition Bourg - Bresse - Val de Sane nord 01C d/?ie?/jle?ie?r.-r0-ru13??ofru .3jude0344ede5341de

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PAGE 10

AIN

Trouver un job

d't : c'est maintenant

éPhoto d'illustration Jean-Francois SUPIÉ

TMOIGNAGE

Affaire Malys:

les parents de la fillette expriment leur colre

PAGE 7

PAGE 15

ÈLe nouveau scanner qui vient d'tre install au centre hospitalier de Fleyriat, Bourg-en-Bresse, permet notamment de rduire les temps d'attente des consultations. Photo Galle RICHE

Enfin un deuxime

scanner Fleyriat

PAGE 12CONTREBANDE

Deux tonnes de cigarettes

saisies dans l'Ain et le Rhne

FRANCE MONDE02

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VENDREDI 9 MARS 2018 LE PROGR■S

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ne se passe pas grand-chose ». Des faits de rue, des incivilit■s, quelques cam- briolages¼ Mais cela ne signifie pas, selon lui, que la vid■osurveillance ne sert rien : " La s■curit■, a ne se d■cr- te pas, ce n'est pas donn■, c'est le r■sul- tat d'une politique de longue haleine¼

Et nous, avec les cam■ras, on d■samor-

ce les petites choses, a ■vite que a s'aigrisse¼ »

Ryad Benaidji

Èviter que " a s'aigrisse »

Comme les journes sont parfois cal-

mes, les agents se sont donn■ des ren- dez-vous, heure fixe : v■rifier que les places de livraisons soient bien lib■r■es tt le matin, les march■s les jours de se- maine, les entr■es d'■coles, les sorties¼

D'ailleurs, Bertrand Percie-du-Sert, ad-

joint la S■curit■ de la ville, l'admet vo- lontiers : Levallois est une ville " o il fait un de ses chevaux de bataille.

Aujourd'hui, 85 cam■ras quadrillent

presque 100 % des rues de la ville.

Le Centre de surveillance urbaine

(CSU) tourne 24h/24, sept jours sur sept. Les images sont conserv■es quin- ze jours. Des enregistrements qui peu- vent se r■v■ler utiles la justice ± 360 r■quisitions judiciaires et de police l'an dernier, dont beaucoup li■es la pr■- sence dans la commune du sige de la

DGSI, les services secrets.

Le CSU est en fait une petite pice,

dans les locaux de la police municipale.

Sur le fond de la salle, un mur d'images.

De grands ■crans, subdivis■s en " tui-

les », de plus petites images qui mon- trent ce qu'observe chacune des cam■- ras. En face, deux postes, avec chacun un double ■cran. S'il repre quelque chose de suspect, l'op■rateur peut prendre le contrle d'une cam■ra dis- tance et, si besoin est, avertir son chef ou demander une patrouille de pas- ser. Un troisime poste est d■di■ sp■ci- fiquement la vid■overbalisation. D evant l'cole ou la mairie, la banque ou la gare, elles nous suivent la trace, nous scrutent¼ Les cam■ras de vid■o- surveillance sont partout ou pres- que. On en compterait aujour- d'hui 1,5 million en France, dont 150 000 sur la voie publique.

Il y a encore quelques ann■es,

chaque projet d'installation pro- voquait une lev■e de boucliers. Ce n'est plus le cas. Leur pr■sence est en quelque sorte devenue une ■vidence. Le sociologue Laurent

Mucchielli, directeur de recher-

che au CNRS, a toutefois voulu se pencher sur leur utilit■ r■elle dans la lutte contre la d■linquan- ce, dans son r■cent ouvrage Vous ■tes films (*).

Et, selon lui, le compte n'y est

pas. La vid■osurveillance ne r■- pond en rien sa promesse de " prot■ger les biens et les person- nes ». " Depuis 2007, quand Ni- colas Sarkozy en a fait un axe majeur de la strat■gie s■curitaire de l'tat, le systme a ■t■ bti pour faire du ªvid■oflagº, des ar- restations en direct, et pour pr■- venir le terrorisme. Mais tout a, c'est un mythe. Les images peu- vent se r■v■ler utiles, c'est vrai, mais seulement aprs coup », ex- plique Laurent Mucchielli.

Vidoverbalisation ?

De plus, la vidosurveillance ne

servirait, mme aprs coup, que dans assez peu d'affaires. C'est un constat que dressait d■j, en

2010, la chambre des comptes de

Rhne-Alpes qui s'■tait alors pen-

ch■e sur le cas de Lyon. Et de conclure alors que les cam■ras de vid■osurveillance avaient servi la r■solution de¼ 1 2 % des affaires trait■es par la police. Uti- les donc, mais la marge. Quant l'effet dissuasif, " relier directe- ment la vid■osurveillance la baisse de la d■linquance est, pour le moins, hasardeux », ajoutait la chambre des comptes de Rhne-

Alpes.

R■sultat, au quotidien, ces cam■-

ras servent surtout faire de la vid■overbalisation. " Il n'y a pas de communication l-dessus, car ce n'est pas politiquement cor- rect, mais c'est le principal d■- tournement du systme », assure

Laurent Mucchielli.

Marseille, c'est 90 % de l'activi-

t■ des cam■ras de vid■osur- veillance qui sert verbaliser le stationnement gnant. Des villes aussi diverses que Nice, Bor- deaux, B■ziers, Valenciennes ou

Paris s'y sont mises. Dans un pays

o il y a environ 800 homicides par an et beaucoup plus de voitu- res en double file, c'■tait une issue pr■voir. R. B. (*) Vous tes films - Enqu■te sur la vidosurveillance, Laurent Mucchielli, paru le 7 mars chez Armand Colin SÈCURITÈ UNE ENQUéTE RELANCE LE DàBAT SUR SON UTILITà

La vidosurveillance, a marche ou pas ?

Dnployne partout en France pour " prot■ger les bienset les personnes », la vid■o-surveillance sert souvent, au quotidien, verbaliser les automobilistes.

Plus de 3 500 communes sont quipes de camras de vidosurveillance. Photo d'illustration Julio Pelaez

16 h 15. Heure de sortie de cours au ly-

c■e L■onard-de-Vinci, Levallois-Per- ret, en lisire de Paris. V■ronique A. n'est pas sur place, mais elle veille. Der- rire son ■cran. " Il n'y a pas eu de pas- sage de scooters, il n'y a pas de bagarre, tout se passe bien. » L'op■ratrice muni- cipale passe autre chose. Comme pour bien montrer ce que son mat■riel a dans le ventre, elle se lance dans un travelling de folie : 300 mtres de zoom vers un passage pi■ton. Un homme tra- verse, mallette la main. Il se gratte le nez, la tte. Regarde autour de lui, puis repart. " On peut suivre un individu suspect partout, avec une r■solution excellente et quasiment ■quivalente de jour comme de nuit¼ » Bon, celui-l n'■tait pas suspect, mais la d■monstra- tion est faite.

Vigilance permanente

Levallois-Perret a t prcurseur dans

le domaine de la vid■osurveillance ± ici, on dit vid■oprotection. Ds 1980, frachement ■lu, Patrick Balkany en a Levallois, 85 camnras, o " il ne se passe pas grand-chose » Entre cinquante et soixante amendes sont dresses en moyenne chaque jour Levallois-Perret. Photo R. B. Vous avez prèsidè la Commission nationale de la vidèo- surveillance entre 2007 et 2012. Que pensez-vous de son usage, de nos jours ? " La vidosurveillance la plus efficace, aujourd'hui, ce sont les smartphones. Ils sont trs utilis■s par la police. L'IGS (l'ex-Police des polices, NDLR), par exemple, s'appuie sou- vent sur les images qu'on lui fournit ou qui sont mises en ligne sur YouTube. Aprs le Bataclan, la police a r■colt■ toutes les images, aussi bien celles des smartphones que des commerants ± certains ont mme essay■ de les vendre¼ » â propos de terrorisme, les camèras ont-elles un effet dissuasif ? " Les camras servent aprs l'acte, pour retracer ce qu'il s'est pass■. Mais le bon antiterrorisme, c'est d'■viter qu'il y ait un attentat. Nice, les cam■ras ont enregistr■ les rep■ra- ges, mais l'humain derrire n'a pas su analyser¼ » Mais n'aurait-il pas fallu, justement, qu'il y ait davanta- ge d'agents sur le terrain ? " Bien sr, l'outil technologique doit complter le dispositif de s■curit■, pas suppl■er la pr■sence humaine. » De l'avis mme de l'AN2V, l'association des fabricants, " il ne sert rien de mettre des cam■ras partout ». Vous tes d'accord ? " Absolument ! En vidosurveillance, il faut faire du sur- mesure, pas du prt--porter.

Paris, il y a eu plus d'un an

d'■tudes avant de d■cider de l'emplacement des cam■ras. C'est la bonne m■thode. La pr■vention, a marche dans un espace d■fini pour une action stricte. Si vous voulez sur- veiller un feu rouge, les gens savent qu'il y a des cam■ras et a fonctionne bien. Mais croire que la cam■ra va r■soudre tous les problmes, eh bien a ne marche pas¼ »

Propos recueillis par R. B.

" Il faut faire du sur-mesure »

Alain Bauer, professeur

de criminologie au Conservatoire national des Arts et mtiers

Photo AFP

REPÉRES

Vidosurveillance et vidoprotectionDepuis 2011, la vidoprotection concerne la surveillance de l'espace public, et la vid■o-surveillance, celle d'un espace priv■ (bureau, commerce¼). Au d■part, on disait tout sim-plement " vid■osurveillance », mais l'tat a trouv■ que " vid■oprotection » faisait plus gentil, et serait de nature convaincre les r■fractaires.

Une pratique trs encadreQuand on parle de vidosurveillance, le spectre d'un " big brother » g■n■ralis■ n'est jamais loin. Les associations ont beaucoup alert■ l-dessus. En France, les pouvoirs publics ont donc strictement encadr■ son usage. Les images enregistr■es ne peuvent tre gard■es que trente jours maximum et leur visionnage ne peut tre confi■ des soci■t■s priv■es. Par ailleurs, en aucun cas les cam■ras ne peuvent visionner l'int■rieur des zones d'habitation.

Et maintenant, les dronesLa police et la gendarmerie les utilisent dj. Pour surveiller les parcs hutres et les truf-fires, victimes de vols. Pendant l'Euro 2016, la police les a aussi utilis■s pour surveiller les grands rassemblements.

Championne toutes catgories de la vidosurveillance,Nice. La ville se targue d'avoir install pas moins de 1962cam■ras sur la voie publique (pour 343 000 habitants).Le maire, Christian Estrosi, avait d'ailleurs os■ affirmer,aprs les attentats de janvier 2015 : " Je suis peu prsconvaincu que si Paris avait ■t■ ■quip■ du mme r■seauque le ntre, les frres Kouachi n'auraient pas pass■ troiscarrefours sans tre neutralis■s et interpell■s. ». Une fan-faronnade tragiquement d■mentie le 14 juillet 2016, lors-qu'une attaque au camion-b■lier, sur la promenade desAnglais, au centre de Nice, a cot■ la vie 86 personnes.

noter que l'accusation de Christian Estrosi ■tait fac-tuellement incorrecte : il y a plus de 1 000 cam■ras instal-l■es Paris. Mieux, selon la Ville, si l'on ajoute celles de laRATP, des mus■es, etc., ce sont " plus de 13 000 cam■rasqui peuvent faire l'objet d'un visionnage par la pr■fecturede police ». Enfin, Marseille a mis en place, assez tardi-vement certes, un plan d'■quipement massif, suppos■r■pondre l'incapacit■ des pouvoirs publics endiguerla multiplication des rglements de compte. On trouveplus de 1 100 cam■ras dans la cit■ phoc■enne.D'autres villes, plus petites - comme Avignon, Orl■ansou Nmes - ont moins de cam■ras, mais ont un ratiocam■ra/habitant plus ■lev■. Des cam■ras qui ont sou-vent ■t■ install■es par des ■quipes municipales class■es droite.

Le club des mille

03ACTU LE FAIT DU JOUR

AIN - 1

ne se passe pas grand-chose ». Des faits de rue, des incivilit■s, quelques cam- briolages¼ Mais cela ne signifie pas, selon lui, que la vid■osurveillance ne sert rien : " La s■curit■, a ne se d■cr- te pas, ce n'est pas donn■, c'est le r■sul- tat d'une politique de longue haleine¼

Et nous, avec les cam■ras, on d■samor-

ce les petites choses, a ■vite que a s'aigrisse¼ »

Ryad Benaidji

Éviter que " Èa s'aigrisse »

Comme les journes sont parfois cal-

mes, les agents se sont donn■ des ren- dez-vous, heure fixe : v■rifier que les places de livraisons soient bien lib■r■es tt le matin, les march■s les jours de se- maine, les entr■es d'■coles, les sorties¼

D'ailleurs, Bertrand Percie-du-Sert, ad-

joint la S■curit■ de la ville, l'admet vo- lontiers : Levallois est une ville " o il fait un de ses chevaux de bataille.

Aujourd'hui, 85 cam■ras quadrillent

presque 100 % des rues de la ville.

Le Centre de surveillance urbaine

(CSU) tourne 24h/24, sept jours sur sept. Les images sont conserv■es quin- ze jours. Des enregistrements qui peu- vent se r■v■ler utiles la justice ± 360 r■quisitions judiciaires et de police l'an dernier, dont beaucoup li■es la pr■- sence dans la commune du sige de la

DGSI, les services secrets.

Le CSU est en fait une petite pice,

dans les locaux de la police municipale.

Sur le fond de la salle, un mur d'images.

De grands ■crans, subdivis■s en " tui-

les », de plus petites images qui mon- trent ce qu'observe chacune des cam■- ras. En face, deux postes, avec chacun un double ■cran. S'il repre quelque chose de suspect, l'op■rateur peut prendre le contrle d'une cam■ra dis- tance et, si besoin est, avertir son chef ou demander une patrouille de pas- ser. Un troisime poste est d■di■ sp■ci- fiquement la vid■overbalisation. D evant l'cole ou la mairie, la banque ou la gare, elles nous suivent la trace, nous scrutent¼ Les cam■ras de vid■o- surveillance sont partout ou pres- que. On en compterait aujour- d'hui 1,5 million en France, dont 150 000 sur la voie publique.

Il y a encore quelques ann■es,

chaque projet d'installation pro- voquait une lev■e de boucliers. Ce n'est plus le cas. Leur pr■sence estquotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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