[PDF] Article title LE RHINOCEROS BLANC Ceratotherium simum.





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LE RHINOCEROS BLANC Ceratotherium simum. I. Caractéristiques de l'espèce. Histoire naturelle et répartition. Le nom commun du rhinocéros blanc 



WCC-2012-Res-138-FR La conservation des espèces de

années d'augmenter les populations de trois espèces de rhinocéros – le rhinocéros noir. (Diceros bicornis)



African Rhino Specialist Group report Rapport du Groupe de

L'objectif de ce groupe est de gérer conserver et sécuriser de façon collaborative les rhinocéros noirs et blancs en Afrique de l'Est



CoP16 Prop. 10 – p. 1 Langue originale: anglais CoP16 Prop. 10

1.5 Synonymes scientifiques: Aucun. 1.6 Noms communs: français: Rhinocéros blanc du Sud anglais: Southern white rhinoceros espagnol: Rinoceronte blanco.



RHINOCEROS BLANC

Dec 3 2015 Le rhinocéros blanc (Ceratotherium simum) constitue la plus grande espèce de rhinocéros. Il mesure près de 1



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Un rhinoceros blanc et son petit. Les petits des rhinoceros blancs et des rhinoceros d'lnde courent generalement devant leur mere. Ceux des rhinoceros noirs.



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NAISSANCE EXTRAORDINAIRE DUN RHINOCEROS : Un mâle

Beth et Chris deux des rhinocéros blancs du CERZA



Pour de plus amples informations contactez : Global Species Programme, WWF-International, Avenue du Mont-Blanc, 1196 Gland,

Suisse

Email : species@wwfint.org

Site Web : www.panda.org/species/CITES

1 www.panda.org/species/CITESCITES 2004FICHE D'INFORMATION DU WWF

13ème REUNION DE LA CONFERENCE DES PARTIES A LA CITES, BANGKOK, 2-14 OCTOBRE 2004

LE RHINOCEROS BLANC, Ceratotherium simum

I. Caractéristiques de l'espèce

Histoire naturelle et répartition

Le nom commun du rhinocéros blanc (Ceratotherium simum) provient probablement d'une erreur de

traduction du mot Boer " wijdt » (large), en référence à son large museau carré. D'un gris ardoise, le

rhinocéros blanc a une pilosité peu développée, à l'exception du bord de ses oreilles et de sa queue. Il

possède deux cornes, la corne antérieure mesurant 60 cm de long environ et pouvant parfois

atteindre 150 cm de long. Le rhinocéros blanc se distingue du noir (Diceros bicornis) par sa taille plus

grande, sa lèvre supérieure carrée (non pointue), son crâne plus long, son front moins bien défini, et

par ses épaules plus voûtées. Il semblerait que les rhinocéros blancs préfèrent les régions boisées

denses, les terrains relativement plats, avec de l'eau pour boire et se vautrer, et de l'herbe rase pour

brouter. A l'origine, ils peuplaient les savanes herbeuses et les forêts aux clairières herbeuses. Les rhinocéros blancs possèdent sans doute la structure sociale la plus complexe de toutes les

espèces de rhinocéros. Des rassemblements temporaires de 14 individus ont été observés et de plus

petits rassemblements, en particulier de femelles avec leurs petits, sont courants. Les mâles adultes

occupent un territoire de 1 à 3 km2 , qu'ils marquent avec leurs excréments, tandis que les femelles adultes couvrent des aires de répartition de 6 à 20 km 2 , voire plus, en fonction de la qualité de l'habitat

et de la densité de la population. Les mâles et les femelles subordonnés évoluent librement sur le

territoire du mâle dominant ; ce dernier empêchera toutefois les femelles en oestrus de partir. Les

couples reproducteurs resteront ensemble jusqu'à 20 jours. La reproduction a lieu toute l'année avec

des pics allant d'octobre à décembre en Afrique du Sud et de février à juin en Afrique orientale. Les

femelles atteignent leur maturité sexuelle entre l'âge de 4 et 5 ans mais ne se reproduisent que vers 6

- 7 ans. Quant aux mâles, ils ne se reproduisent que vers l'âge de 10 - 12 ans. La période de

gestation dure environ 16 mois avec une période de 2 à 3 ans entre chaque petit.On a identifié deux sous-espèces ou écotypes de rhinocéros blancs : ceux du Nord et ceux du Sud.

De récentes études sur l'ADN mitochondrial confirment que ces deux sous-espèces sontgénétiquement différentes. La sous-espèce du Nord est classée séparément par l'UICN comme " en

danger critique d'extinction », alors que celle du Sud vient d'atteindre les chiffres permettant de la

qualifier de " en danger ».

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Les rhinocéros blancs du Nord et du Sud occupent des aires de répartition totalement séparées. Au

19ème siècle, le rhinocéros blanc du Nord peuplait ce qui est maintenant le sud du Tchad, l'est de la

République centrafricaine, le sud-ouest du Soudan, le nord de la République Démocratique du Congo

(RDC), et le nord-ouest de l'Ouganda (Sidney 1965). Aujourd'hui, les rhinocéros blancs du Nord vivent

exclusivement dans le Parc national de la Garamba, au nord-est de la RDC, même si des rapports

non confirmés mais persistants font état de quelques survivants au sud du Soudan. A l'origine, le

rhinocéros blanc du Sud occupait le sud-est de l'Angola, le sud et le centre du Mozambique, le

Zimbabwe, le Botswana, l'est de la Namibie et le nord et l'est de l'Afrique du Sud. Bien que désormais

cette sous-espèce se confine principalement aux zones protégées et aux ranches privés du sud de

l'Afrique, il y a eu des introductions de populations reproductrices vers d'autres pays qui ne possédaient pas cette sous-espèce. Etats de l'aire de répartition : Afrique du Sud, RDC, Kenya (introduction), Côte d'Ivoire

(introduction), Botswana (réintroduction), Namibie (réintroduction), Swaziland (réintroduction), Zambie

(introduction), Zimbabwe (réintroduction).

POPULATION

A la fin du 19ème siècle, le rhinocéros blanc du Sud était considéré comme éteint, mais en 1895, une

petite population estimée entre 20 et 100 individus a été découverte dans la région de Umfolozi-

Hluhluwe au Kwazulu-Natal, en Afrique du Sud. Après plus d'un siècle de protection, le nombre de

rhinocéros blancs du Sud atteint désormais près de 11 000 individus qui sont confinés dans des

zones protégées et des ranches privés, principalement en Afrique du Sud. La récupération de

l'espèce est un énorme succès de conservation. Aujourd'hui, l'Afrique du Sud reste le bastion des

rhinocéros blancs du Sud, et des petites populations ont été réintroduites au Botswana, en Namibie,

au Swaziland et au Zimbabwe. Le rhinocéros blanc du Sud a également été introduit au Kenya, en

Zambie et en Côte d'Ivoire.

Il y a 100 ans, le nombre de rhinocéros blancs du Nord dépassait celui de son cousin du Sud. En

1960, il ne restait plus que 2 000 rhinocéros blancs du Nord. En 1984, suite au braconnage, il restait à

peine 15 individus. Grâce à une protection stricte dans le parc national de la Garamba, en RDC, la

population atteignait 32 individus en 1993. Depuis lors, les guerres civiles en RDC et au Soudan voisin, ainsi que les incursions de braconniers continuent de menacer la population de la Garamba.

Une récente enquête à la Garamba a permis d'estimer le nombre d'individus de la population à 22,

comme le rapporte le Groupe de spécialistes des rhinocéros africains (AfRSG) en juin 2004.

ELEVAGE EN CAPTIVITE

Les rhinocéros blancs du Nord, pour la plupart, ne se reproduisent pas bien en captivité. En 1999, 2

zoos (Dvur Kralova en République tchèque et San Diego aux Etats-Unis) possédaient 9 individus. En

2000, le zoo Dvur Kralova annonçait la naissance d'un petit, la première depuis 1989. En 1998, le

nombre de rhinocéros blancs du Sud en captivité est passé à 704. Il semble que leur reproduction en

captivité soit facilitée lorsqu'ils sont gardés dans de vastes enclos comprenant plus d'un mâle. Or, les

réussites en matière de reproduction sont largement en dessous de celles des populations libres dans

leurs aires de répartition. Un stud-book est conservé par le Zoologischer Garten de Berlin,

Hardenbergplatz 8, D-1000 Berlin 30, Allemagne.

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MENACES

La chasse non contrôlée et le braconnage à l'époque coloniale constituent les facteurs historiques du

déclin des rhinocéros africains, avec en second plan, la destruction de leur habitat pour permettre

l'installation humaine et l'agriculture. Dans les années 70, au Yémen, les cornes de rhinocéros étaient

utilisées pour réaliser des manches de poignards traditionnels, portés comme symbole du statut

social, et l'augmentation par 20 du prix de la corne eut un effet dévastateur sur les populations de

rhinocéros. Chaque année, pendant cette période, environ 3 000 kg, soit près de 40% des cornes sur

le marché mondial, furent exportés vers le Yémen du Nord. Dans les années 80, la chute du prix du

pétrole, des changements dans les priorités culturelles, l'instauration par le gouvernement d'une

licence pour l'artisanat des poignards et l'introduction d'amendes élevées ont eu pour conséquence

une diminution du commerce vers le Yémen du Nord, mais pas sa disparition.

La lutte contre le braconnage continue, mais une protection efficace nécessite des budgets colossaux

et du savoir-faire. Intégrer les populations locales dans les efforts de conservation, la taille des zones

à protéger et la distance des rhinocéros par rapport aux frontières internationales sont des facteurs

importants dans leur protection.

II. Le rhinocéros blanc et la CITES

Statut actuel au sein de la CITES

STATUT LEGAL

Depuis 1977, les rhinocéros africains ont été inscrits à l'Annexe I de la CITES, ce qui signifie que tout

commerce international de rhinocéros et de produits dérivés est interdit. Dans les années 90, la

législation intérieure qui contrôle le commerce des cornes de rhinocéros a été renforcée dans les pays

consommateurs, et plusieurs pays fortement impliqués dans ce commerce comme la Corée du Sud et

le Yémen ont rejoint la CITES. Il s'agissait d'une étape décisive vers un renforcement des barrières

commerciales internationales. Or, bien que tous les pays protègent à présent les rhinocéros

conformément à leur législation nationale, des différences de niveaux subsistent quant au respect de

ces lois et le braconnage demeure un problème potentiel. III. Les projets du WWF en faveur du rhinocéros blanc Financement de projets de conservation des rhinocéros

Entre 1962 et 2001, le WWF a dépensé un total de 46 963 923 CHF pour la conservation et la gestion

des rhinocéros africains. Alors que la plupart du financement portrait sur le soutien à la gestion et la

conservation du rhinocéros noir le plus en danger, une importante proportion a été versée et continue

d'être versée à la conservation du rhinocéros blanc en Afrique du Sud (privée et de l'Etat) et au

Zimbabwe. En 1997, le WWF a lancé son Programme pour le rhinocéros africain dans le but de fournir

un soutien technique et financier stratégique et d'avoir une approche programmatique de la

conservation des rhinocéros. Ce programme, qui fonctionne en partenariat avec les principaux Etats

africains de l'aire de répartition du rhinocéros, a coûté environ 1 500 000 CHF par an pour la

conservation et la gestion des rhinocéros noirs et blancs en Afrique.

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Exemples de projets

Le Zimbabwe :

Le WWF soutient les " réserves » sauvages (créées par des propriétaires de ranches qui ont accepté

d'adopter des accords coopératifs de gestion et de supprimer les clôtures entre leurs propriétés). Les

2 plus grandes réserves sont

Save (3 200 km

2 ) et Bubiana (1 200km 2 ). Save héberge aussi bien des

rhinocéros blancs que des noirs. Les rhinocéros blancs ont été réintroduits grâce au soutien technique

et financier du WWF en matière de " stocks de semences» pour offrir aux communautés locales une

" part équitable » dans la réserve. Grâce à cette approche innovante, les petits nés de

l'investissement initial de la communauté locale seront vendus à la réserve. L'argent servira ensuite à

soutenir les projets appartenant et dirigés par la communauté autour de la réserve. En retour, la

communauté contiguë à la réserve formera un " écran de sécurité » contre le braconnage et

permettra ainsi de réduire la somme d'argent que la réserve devra dépenser pour la protection de

l'espèce. Un tel arrangement n'implique pas uniquement la communauté locale dans la conservation

des rhinocéros mais crée également une situation qui profite à toutes les parties impliquées dans ce

programme.

La communauté locale réalise que c'est dans son intérêt de ne pas autoriser les braconniers à franchir

son " écran de sécurité et d'information ». En cas de braconnage, le revenu d'investissement de la

communauté pour les rhinocéros diminue proportionnellement pour chaque animal braconné. Il existe

une réelle motivation pour la communauté locale à collaborer avec l'organe de gestion de la réserve à

la protection de l'espèce.

Etant donné le nombre croissant de rhinocéros blancs qui continuent d'être transférés dans des

propriétés privées, surtout en République d'Afrique du Sud, le WWF a mis en place un projet en

collaboration avec l'African Rhino Owners Association (AROA) en Afrique du Sud, association de

propriétaires de ranches privés qui possèdent un nombre important de rhinocéros blancs sur leurs

terres. Ce projet oeuvre pour l'augmentation du nombre de rhinocéros en Afrique et, dans leur aire de

répartition historique, pour l'amélioration de la gestion de leur sécurité et de la gestion biologique. A

travers ce projet, le WWF soutient également la réalisation d'enquêtes détaillées sur les sanctuaires

privés ainsi que la mise à disposition de compétences techniques pour améliorer la gestion de

l'espèce. La dernière enquête soutenue par ce projet et conduite en 2001, révèle qu'il y a au moins 2

534 rhinocéros blancs et 118 noirs dans les propriétés privées d'Afrique du Sud, soit 23% et 10% des

populations de rhinocéros blancs et noirs dans le pays. Les données obtenues par le biais de ces

enquêtes encouragent les propriétaires terriens et les organes de conservation à formuler et à mettre

en place des stratégies de gestion plus efficaces. Ces enquêtes, conduites par le WWF tous les 2 ans,

demeurent la source principale de données fiables pour le Gouvernement d'Afrique du Sud pour sa

compilation biannuelle de l'état des populations de rhinocéros blancs et noirs dans les propriétés

privées du pays. Le WWF aide également les propriétaires privés de rhinocéros blancs à développer

une stratégie de gestion nationale visant à maximiser la croissance de la population du rhinocéros

blanc dans son aire de répartition en améliorant non seulement sa surveillance biologique et

sécuritaire à l'aide d'outils et de techniques modernes, mais également en faisant appel à une

stratégie de gestion appropriée de la métapopulation pour une meilleure performance de population.

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