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Lunivers de la prostitution dans les fabliaux et sa représentation : le
Leclanche car il résume parfaitement la problématique du présent chapitre. 4 Poème intitulé « Si com Renars se muça es piaus » in Le Roman du Renart.
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FORMATION PROFESSION
Ce mouvement est résumé dans la figure ci-dessousdans lequel le pronom « JE » renvoie l'un des fondateurs de Wikipédia qui s'inquiète d'une nouvelle.
UNIVERSITAT DE VALÈNCIA
F ACULTAD DE FILOLOGÍA, TRADUCCIÓN Y COMUNICACIÓN DEPARTAMENTO DE FILOLOGÍA FRANCESA E ITALIANA
L'univers de la prostitution dans les
fabliaux et sa représentation : le point de vue d'un genreTesis doctoral
Presentada por Marie-France COLLART
Dirigida por la Dra. Dña. Claude BENOIT MORINIÈREValencia 2012
Je dédie cette thèse à mes parents,
avec tout mon amour et ma reconnaissance. Je tiens à exprimer ma sincère et profonde gratitude à toutes l es personnes qui m'ont aidée à aller jusqu'au bout de cette aventure. En particulier, à Madame Claude Benoît, directrice de ce projet et avant tout amie irremplaçable, pour le soutien déterminant et toujours bienveillant qu'elle n'a cessé de m'apporter, pour l'attention et le temps qu'elle m' a consacrés sans compter et les conseils précieux qu'elle m'a prodigués. À la regrettée Madame Elena Real, avec qui j'ai entamé ces recherches. Où qu'elle soit, qu'elle sache que je lui sais gré de la pleine confiance qu'elle m'a d'emblée accordée et de l'appui qu'elle m'a offert en acceptant de partager avec moi sa profonde connaissance de la littérature médiévale. À mon amie Gemma, traductrice et compilatrice consciencieuse, pour sa générosité et son infinie patience. À ma soeur Dominique, lectrice attentive et critique perspicace, pour son indéfectible dévouement. Et à tous ceux et celles qui m'ont encouragée... et ont su m'attendre.Merci de tout coeur.
7SOMMAIRE
Introduction
Première partie
Questions préliminaires et délimitation du champ d'étudeGlossaire
Deuxième partie
L'univers de la prostitution dans les fabliaux : étude des textesTroisième partie
La prostitution dans la littérature médiévale : tableau contrastéQuatrième partie
La prostitution : histoire et littérature
Conclusions
Résumé en espagnol
Bibliographie
Table des matières
9SIGLES ET ABRÉVIATIONS
adj. adjectif afr. ancien français br. branche ca circa, vers (date) cf. confer, reportez-vous à, voyez CFMA coll. " Classiques français du Moyen Âge » coll. collection compos. date de compositionC.R. cas régime
C.S. cas sujet
déb. début dict. dictionnaireéd. édition, édité par
fº folioGod. Godefroy (dictionnaire)
lat. latin lat. vulg. latin vulgaire lat. class. latin classique MR Recueil Général et Complet des fabliaux (éd. Montaiglon & Raynaud) mil. milieu ms. manuscrit NRCF Le Nouveau recueil complet des fabliaux (éd. Noomen & van den Boogaard) occ. occurrence SATF Société des Anciens Textes Français subst. substantif suppl. supplément TLF coll. " Textes Littéraires Français » trad. traduction, traduit par v. vers vs versus, contreINTRODUCTION
13 14 15 16PREMIÈRE PARTIE
QUESTIONS PRÉLIMINAIRES
ET DÉLIMITATION DU CHAMP D'ÉTUDE
19I LE PROBLÈME DU FABLIAU
Toute étude sur les fabliaux suppose qu'il existe un groupe relativement homogène de textes, présentant des caractéristiques communes qui le différencient des autres genres littéraires contemporains. Ce postulat nous est confirmé par l'existencemême du mot " fabliau » (et de ses variantes " fableau », " fablel »), par le témoignage
des fabliaux certifiés, c'est-à-dire des textes se désignant eux-mêmes comme tels, et surtout par l'étroite relation entre la vie du genre et la vie du mot 1 . En effet, le terme apparaît subitement à la fin du XII e siècle pour désigner une réalité nouvelle, enl'occurrence une forme littéraire distincte de ce qui existait déjà, et sort de l'usage dès
que les auteurs cessent de pratiquer ce genre. Nul ne remet plus en cause ce point de fait, acquis unanimement à la critique. Mais le consentement universel s'arrête là et la polémique reste ouverte quant au reste : qu'est-ce qu'un fabliau, quel fut son statut littéraire, quelles sont ses origines, à quel public s'adressait-il, comment s'opéra la transmission de ces contes, qu'inclure dans leur corpus ?... Le silence des médiévaux - auteurs, copistes et même arts poétiques - sur la théorie du genre ouvre la porte à toutes ces interrogations. Etcelles-ci ont suscité presque autant de théories qu'il y a de spécialistes s'employant à y
répondre. 1 L'idée fut amorcée par Bédier (Les Fabliaux, 6 e éd., p. 41. Paris, H. Champion, 1969). Roger Dubuis lareprend pour établir l'existence du genre (Les Cent Nouvelles nouvelles et la tradition de la nouvelle en
France au Moyen Âge, p. 137. Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 1973). Première partie : Questions préliminaires et délimitation du champ d'étude 20 L'établissement d'une liste exhaustive des fabliaux pose d'autant plus de problèmes aux philologues modernes que la terminologie médiévale est très flottante (les conteurs emploient les étiquettes " fabliau » ou ses variantes, mais aussi " fable », " lai », " conte », " dit », " exemple », etc.) et que les contours des genres contigus demeurent mal fixés. Nous n'aurons pas la prétention de vouloir résoudre un problème auquel se sont heurtés avant nous tant d'éminents érudits, mais il convient au préalable, afin de pouvoir cerner notre sujet, de définir le fabliau et de poser les limites du corpus.Vers une définition
21II VERS UNE DÉFINITION
" Personne ne s'étant soucié en ces temps de définir rigoureusement la notion de genre ou de sous-genre littéraire, pour la littérature en langue d'Oïl, tout terme d'époque conserve un halo flou autour d'un noyau sémantique clair et ne peut être utilisé aujourd'hui pour désigner un genre que par référence à une définition a posteriori du genre en question. On aura beau protester contre la méthode, il ne saurait en être autrement. » 2 Nous avons voulu transcrire en exergue cet avertissement de Jean-Luc Leclanche car il résume parfaitement la problématique du présent chapitre. Qu'il nous serve aussi d'atténuant si nous perpétuons l'incontournable hérésie scientifique. Avant de nous risquer à préciser ce " halo flou », rappelons brièvement lenoyau sémantique bien attesté. Il est avéré que le mot fabliau est un dérivé de " fable »,
issu du latin fábula(m) adjoint du suffixe -els, -el (< lat. -ellus) 3 . Or, au Moyen Âge, la fable désignait non seulement la fable animale (petit récit moralisant mettant en scène des animaux), mais aussi :1) le récit, le discours, les paroles :
A tant s'en vienent en meson,
Que ne firent plus longue fable.
(Jean Bodel, Brunain, la vache au prestre, v. 20-21)Ne vos tendré pas longe fable
dou leu plesant et delitable.Orendroit m'en covendra teire...
(Guillaume de Lorris, Roman de la Rose, v. 1407-1409)Ne vos ferai ci longe fable
(Renart, branche XIII, éd. Martin, v. 167) 2 J.-L. Leclanche, Chevalerie et grivoiserie. Fabliaux de chevalerie, p. VII. Paris, Champion, 2003. 3La forme en -iau est d'origine picarde (évolution normale du e ouvert accentué, entravé par l +
consonne) ; elle correspond à la forme d'Île-de-France fableau sur laquelle elle s'est imposée.
Luciano Rossi est, à notre connaissance, le seul philologue à défendre une double étymologie. Il croit en
une interférence entre flabel (< lat. flabellum, 'soufflet, éventail / bourde') dont le sens de 'galéjade' est
attesté dans un poème occitan du XIII e siècle, et la forme francienne au cas régime, fablel (la plus usitéedans nos contes) : " Je reste convaincu qu'à la base de flabel était tout d'abord le lat. flabellum et que les
connexions avec les fables ont été créées après coup » (" Observations sur l'origine et la signification du
mot "flabel" », p. 360. Romania, 117, 3-4, 1999). Première partie : Questions préliminaires et délimitation du champ d'étude 22" Vos faubles si ne valent riens. » (Renart, éd. Chabaille, variante des v. 22022-24344 4 On relève dans les romans la locution " faire fable de », 'parler', surtout utilisée à la forme négative lorsque l'auteur veut marquer sa réticence 5 . Quant à l'expression " Que vous feroie (plus) longue fable ? », 'à quoi bon en dire davantage,
faire de longs discours ?', elle semble être une de ces formules stéréotypées, fréquentes
dans la littérature narrative et en particulier dans les fabliaux ; parfois, le mot fable y est remplacé par un autre terme du champ sémantique 'discours' (conte, parlement, sermon, plaid) 62) la matière, les faits qui constituent l'élément narratif, l'histoire :
Des fables fait on les fabliaus,
Et des notes les sons noviaus,
Et des materes les canchons,
Et des dras, cauces et cauchons.
(La Vieille truande, NRCF, 37, v. 1-4)En fabliaus doit fables avoir :
Si a il, ce sachiez de voir !
Por ce est fabliaus apelez
4Poème intitulé " Si com Renars se muça es piaus », in Le Roman du Renart. Supplément, variantes et
corrections, édité par P. Chabaille, p. 318. Paris, Silvestre, 1835. 5En particulier à l'heure de parler de détails intimes (la table, le lit) - ce qui n'est pas précisément le cas
dans les fabliaux. Cf. le commentaire de Jean Rychner : " De nombreux auteurs de romans ont évité de
détailler le menu des repas, comme si ces détails étaient indignes d'un auteur distingué » (Contribution à
l'étude des fabliaux, t. I, p. 80. Genève, Droz, 1960).Quelques exemples :
Del mangier ne faz autre fable. (Chrétien de Troyes, Perceval, v. 1565)Del lit nule fable ne faz (id., v. 7445)
Des mes ne ferai nule fable (Gerbert de Montreuil, Continuation de Perceval, v. 6697) ... ne ferai pas fable des mes (id., v. 16096) Des mes ne vos quier fere fable (Roman de Thèbes, v. 931)Mais ne la vos voil tote dire, / Qu'aloignier ne voil ma matire / Ne faire fable de noient. (Première
Continuation de Perceval, Ms. E, v. 881-883).
6 Que vous feroie longue fable ? (La Damoisele qui ne pooit oïr parler de foutre, NRCF, 26, v. 117) Que vous feroie plus lonc conte ? (Estormi, NRCF, 1, v. 536 ; Sire Hain et Dame Anieuse, NRCF, 5,v. 166 ; Jouglet, NRCF, 10, v. 307 ; Le Meunier d'Arleux, NRCF, 11, v. 335 ; Le Vilain au buffet, NRCF,
52, v. 134 ; La Dame qui aveine demandait pour Morel..., NRCF, 108, v. 241 ; Roman de Renart,
br. XVI, éd. Martin, v. 966 ; id., br. XXV, éd. Martin, v. 271 ; Gerbert de Montreuil, Continuation de
Perceval, v. 15386 ; Roman de Tristan en prose, VI, 102 ; id., XIV, 210) Que vous feroie lonc sermon ? (La Damoisele qui ne pooit oïr parler de foutre, NRCF, 26, v. 41) Que vous feroie plus lonc plait ? (Le Chevalier qui recovra l'amor de sa dame, NRCF, 78, v. 84) Que vous feroie je de ce lonc parlement ? (Adenet le Roi, Buevon de Conmarchis, v. 1333).Vers une définition
23Que de faubles est aünez.
(Trubert, NRCF, 124, v. 1-4)Ceste, dont vos ai dit la fable,
Fu trop hardie et desrenable...
(La Dame qui se venja du chevalier, NRCF, 82, v. 250-251)Nous lisons une istoire, ou fable
(Estats du Siecle, MR, t. II, p. 264, v. 1)3) le mensonge, la fiction :
En lieu de fable vos dirai
Un voir, ensi k'oï dire ai
(Le Vescie a prestre, NRCF, 127, v. 1-2)En lieu de fable dire vueil
Une aventure qui est vraie
(Les Perdris, NRCF, 21, v. 2-3)Savoir vuet se c'est voirs ou fable.
(Rutebeuf, Frere Denise, NRCF, 56, v. 191)Dirai en leu de fable voir
(Cele qui se fist foutre sur la fosse de son mari, NRCF, 20, v. 3) li semblereit que ce fust fable (Eneas, v. 7404-7405) Ceaus [...] qui dient que c'est fable et mençoigne. (Adenet le Roi, Enfances Ogier, v. 5451) Segnor, n'a point de fable ens en nostre cançon,Mais pure verité et saintisme sermon.
(Chanson d'Antioche, v. 66-67)Verté vous di sanz nule fable.
(Roman de Thèbes, v. 2982) " C'est mençoigne que cis leres a ditEt toute fable, sor sains le vous plevis. »
(Huon de Bordeaux, v. 1404-1405) ... dïent qu'il aiment, mes il mantent, et cil fable et mançonge an font qui s'an vantent... (Chrétien de Troyes, Le chevalier au lion, v. 26-28) ... car ne vuel pas parler de songe, ne de fable, ne de mançonge. (Chrétien de Troyes,Le chevalier au lion, v. 171-172)
Li rois a dit : " N'est mi fable,
ceste parole est veritable... » (Chrétien de Troyes, Érec et Énide, v. 1217-1218) Première partie : Questions préliminaires et délimitation du champ d'étude 24Quant mesire Tristrans entent cheste parole, il quide tout vraiement que ce soit fable et menchoigne que chele li vait acontant. (Roman de Tristan en prose, XX, 186)
Ne cuidiez pas que ce soit fable ;
(Renart, branche XI, éd. Roques, v. 12722) ... ou il n'a que mençonge et fable ;quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46[PDF] le roman definition
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