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Vous trouverezun exemple de dissertation sur le personnage Ën quoi le personnage de roman reflète t-il la société ?

Ily a une histoire de la France liueraire. Ia littéraurre, en particulier ce genre qui a englouti la presque

totalité de la production littéraire et qui s'appelle le * roman , s'inscrit dans une histoire, dans un

espace et dans une société dont elle reflète les questions, les réponse$ mais aus§ les désordres, les

contradictions, les luttes et les misères. Iae personnage de roman, dans la mesurc où il est par{ois le

double de I'auteur ou une marionnette qu'il utilise à des frns littéraires, reflète quelque chose d'une

société donnée, Ce reflet, est-il une totrlité ou n'est-il qu'une partie du contexte historique d'une

époque ? Uauteur en est-il prisonnier ou peut-il aussi jouer, s'en extaire, voire ÿen liberer ? Nous

Yeffons dans un premier temps le roman en tant qu'il est ce miroir que le romancier promène sur le

chemin, nous yerrons ensuite qu'il ne peut être qu'un mimir, car en quoi se distinguerait-il alors du

simple documentaire, et enfin nous verrons également qu'il peut tout simplement refléter une âme.

Les hommes sont dans I'tlistoire, presque prisonniers de la société à laquelle ils appartiennent, qu'ils y

occupent des fonctions priülé$ées, qu'ils la contestent ou qu'ils sÿ adaptenl Le romancier n'échappe

pas à la règle. Mais cette société, il nÿ est pas toujours à I'aise. Il nÿ adhère pas totalement Ecrirait-il

si cela était le cas ? Ce dont il témoigne souven[ c'est d'une distance plus ou moins grande par rapportà cette société, et en particulier par rapport à ses choix. Ainsi V. llugo écrit-il sa vaste fresque

humanitaire lesMisérables comme une immense plaidoirie pour le peuple. Reflètent-elles véritablement

l'état de ce qu'on appelle le peuple ? 0ui, certes, mais avec le romantisme propre à I'auteur de la

Iaegende des siècles. avec la couleur parliculière qui lui est propre et avec cette intention aussi qui est

la sienne. Et bien sur dans ce sÿle un peu grandiloquent et emphatique propre au chef de file du romantisme français. De même Zola démtil le peuple tel qull est waiment à favers lalcoolisme de 0ervaiae dans

léssqmmoir? Il s'est pourtant largement documenté sur la question. Nana reflète t-elle la mciété pervertie

et débauchée telle que la décrfiZola. Le jugement dAnatole France est révélateur z * Zola pl€te à tous ses

personnages I'affolement de I'odure. Jamais homme n'a fait un pareil effort pour aülir lhumanité ,. Les

historiens sont unanimes à souligner la frénésie de plai§rs qui a saisi la société française dans les

demières années du second Empire. La banalisation de la débauche apparut à Zola d'autant plus

scandaleuse qu'elle étrit bâtie sur la nudité des femmes de I'aristocratie, qui suivaient en cela

I'imperaüice : elle avait mis les épaules nues à la mode parce que les siennes étrient fort belles.

En est-il de même de Stendhal ? Ses héros sont des héros romanüque$ empreints de sombre grandeur

comfirc Julien Sorel, ou d'une inconscience énergique et d&armante comme Fabrice del Dongo de la

Chartreuse de Parme. Il reflète d'une certaine manièrc une partie de la société dhlorq à favers une

noblesse un peu rêvée et une vie politique qui, quant à elle, lraduit à traverc la petite société inventée,

une profonde connaissance des ruses des hommes face au pouvoir.

Le mman et le romancier pewent-il s'émanciper de cette société omnipréaente qui peut étouffer les

destins ou au confaire les permette ?

Sans doute... Mais il faut attendre un peu. Il faut attendre l'émancipation du perconnage faditionnel tel

quII a pu porter ainsi pendant quelques temps le fardeau de cette fonction qui attrche le roman à la

desaiption d'une société, à ses maeurs en particulier. I* réalisme de Flaubert et de Maupassant libère au

fond le romfll de cette fonction de miroir, dont Zola reste encore prisonnier. Mme Bovary décrit la

proünce normande et une petite bourgeoisie écoeurante. Homais est le grand vainqueur de ce livre. Mais

le bovarysme est de tout temps et dépasse ae siècle étouffant Aujourdhui encorc, les mawaises lectures,

les illusiom un peu sottes, I'aveuglement existent lls sont de toute époque, étemels peuton dire.

Les personnages de Maupassan[ qui décrivent des vies gâchées, des maeuns rurales odieuses, des

égoîsmes monumentaux, sont-ils le reflet d'une sociéÉ ou du pessimisme foncier d'un homme

malheureux ? Il est en tous les cas éclatant que la société est dans ce moment de I'histoire litteraire un

fait obsédant dont le roman porte la fface. Les littératures non europeennes portent pfus ü§blement la

trace du monde concret dans lequel les hommes vivent et que Maupassant rendait comme aucun aufre

sans doute. Elles sont parfois plus difficiles d'aaeès. Iae mman japonais a ses codes esüréüques, certes, qui

diffèrent des nôtes, mais il décrit aus§ une société dont les codes différent profondément

Il va s'en dégager. Iaes romanciers du siècle suivant poursrivent I'effort poursuivent le rêve. Mais ils

fouvent d'autres esftéüques, dhutres recettes aussi parfois. Caertes Ia peste de Camus semble se paeser

dans une ülle, 0ran, mais, ceüe peste est plus symbolique que réelle. C'est la métaphore du mal, du mal

qui obsède les hommes et qui marque toute leur histoire. [.e mal, bien plus que la société est la hantiae

de l'écrivain. Et le roman est tout autant le reflet des préoccupalions philosophiques et méaphy§ques des

hommes que le reflet des sociétés Balzac I'incame sans doute mieux que tout aute avec sa Comedie

humaine qui tend à tout monûer du monde humain, social, politique, métaplrysique, moral.

Le mal est-il social, estil inhércnt aux homme$ estil porte par la société comme le voulait Rorcseau ?

Peut-on y échapper ? Lhomme a-t-il un peu de libefie, est-il conraint par Ie milieu ? [r roman §attache

plrc que tout autre genre à la question de la liberté humaine, et à la question de la justice. Le romancier

est un homme inconsolable disait Herman tlesse. Il ne se console pas de la misère humaine. Il ne sÿ

résout pas. Il hurle, pleure et ae débat; Driss Chaflbi dans I'univers maghÉbin, I'auteur de lïmmeuble

Yacoubian, ne reflètent pas une société musulmane soumise à I'lslam. Ih se drcssent conte elle. Ils sont

de Ia lignée des LF. Céline, le Céline du Voyage au bout de la nuil I.a lignée des imprécateurs. Ils sont en

marge de la société. lls protestent confe elle, s'insurgent et Éclament d'autres droits que ceux que la

société donne. Le droit dêtre et de üvre en homme libre.

Et c'est en cela que le roman ne peut ni ne doit se contenter dêtre un simple miroir. Il ne le peut car

aucun homme n'est un mimir objeaif. Du simple fait de son effienae, d'être né " puissant ou

misérable ,, sa sensibilité se colorq et parfois il ne peut se liberer de son passé. 0u même de son temps.

Camus éait depuis son passé {s *pied-noir ", ll4alraux depuis son experience de résistant Saint Exupéry

de son expérience de pilote. Ce n'est pas tant la société qui obsède Malraux que la communion entre les

hommes, que la fratemité, et que la " condilion humaine r. 0u Kessel, entêté d'aventure. Cette condition

qui est la même quelle que soit la société où les hommes üvent, aiment et meurent Condition incamée.

Condiüon incamée certes, mais à laquelle les hommes aspirent à échappet comme à leur

conditionnement farnilial, tribal ou social. Julien Sorel meurt de ne pas échapper à son milieu, Fabrice del

Dongo n'est sympaüique que parce que précisément il ranscende par sa ieunesse piaffante et impaüente

toute la société à laquelle il appartient laes aventuriers de Kessel n'appartiennent à aucune sociéÉ

organisée, hormis la leur. Igrisheff est un homme sans code, au fond sans honneur, en dépit d'une sorte

de grandeur. Iae monde de Kessel ne reflète pas une société, il décrit des hommes plus grands que leur

temps, qui ne sont pas de leur temps. Il décrit un ailleuns qui n'est pas seulement un ailleurs temporel

mais un ailleurs de l'âme.

Car ce que les romanciers décrivent c'est aussi I'homme. Ltomme tel qu'il est, tel qu'il se rêve, tel qu'il

s'irwente, tel qull se projette. Lhomme dam toutes ses dimensions: le même et I'autre, I'idéal et le réel,

dans aes mensonges et ses illusions, dans sa cupidité mais aussi dans sa profonde générosiÉ. Et dans le

meilleur du mman, toutes ces dimensions ae mêlent avec bonheur. Il en est ainsi sans doute des romans

de Salman Rushdie, comme Les enfants de Minuit où le reel indien et le fantastique semblent se lier

indissolublement Kipling avait le même don de conEuç mais moins de subversion.

Le pensonnage de roman n'a pas fini sa longue histoire. Il se prête à toutes les métrmorphoses et il

endosse tous les desirs et les attentes des hommes. Il a pu s'appauuir à un moment de son histoire,

lorsque I'esftétique du nouveau rcmafl a cru en finir avec le réel. Mais il n'a pas eïcorc dit son dernier

mol Le romfli a une fonction: celle de connaissance. Une connaissance toute particulière, qui n'est pasla connaissance scientifique, sèche, appauuie, appauwissante et dénuée de caeur lorsqu'elle ne

s'accompagne de rien d'autre que de sa suffisance: la connaissance du caeur humain, qui est d'une

richesse zurabondantg dans ses enances comme dans ses droitures, dans le meilleur de ses rêves, dans

le meilleur de son rêve, comme dans ses pircs cauchemars.quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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