[PDF] seq 5. TEXTE COMPLEMENTAIRE. CE N EST PAS UN TEXTE DE





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I. ANALYSE LITTÉRAIRE

respectives Stendhal décida avec Le Rouge et le Noir d'écrire une chronique de L'épisode de la vieille épée est révélateur de l'importance que Stendhal ...



Emporté par son malheur égaré par la surprise

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Untitled

Au premier venu ! s'écria Julien et il s'élança sur une vieille épée du Moyen Age "Dans cet extrait du "Rouge et du Noir" écrit par Stendhal



explication linéaire réalisée dans le cadre de lenseignement à

Etude du Rouge et le Noir de Stendhal. Explication linéaire n°1- Partie 1 chapitre 15





15-stendhal-le-rouge-et-le-noir-.pdf

Chapitre 17 : Julien la menace d'une épée et elle en est heureuse. Chapitre 18 : Après lui avoir donné des preuves d'amour partagée entre celui-ci et l'orgueil 



seq 5. TEXTE COMPLEMENTAIRE. CE N EST PAS UN TEXTE DE

Au premier venu ! s'écria Julien et il s'élança sur une vieille épée du Moyen Âge



Le rouge et le noir

l'épée le second à la magistrature



Le Rouge et le Noir - une comparaison entre le roman de Stendhal

En entendant ces mots cruels Julien perd la tête



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carte de géographie qui a la jaunisse et un grand tableau noir où il y a Je vous ai fait apprendre à manier l'épée ; vous avez un.

seq 5. TEXTE COMPLEMENTAIRE. CE N EST PAS UN TEXTE DE BAC. . Partie II, Chapitre 17

Une vieille épée.

Recherches :

1. Lecture orale expressive

2. Analyse de procédés rhétoriques, rythmiques, narratifs

3. Focalisations ?

4. Axes d'étude pour conduire l'analyse linéaire

REFLEXION SUR QQS PROCEDES SIGNIFICATIFS

M. de La Mole était sorti. Plus mort que vif, Julien alla l'attendre dans la bibliothèque. Que devint-il en

y trouvant Mlle de La Mole ?

En le voyant paraître, elle prit un air de méchanceté auquel il lui fut impossible de se méprendre.

Emporté par son malheur, égaré par la surprise, Julien eut la faiblesse de lui dire, du ton le plus tendre

et qui venait de l'âme : - Ainsi, vous ne m'aimez plus ?

- J'ai horreur de m'être livrée au premier venu, dit Mathilde en pleurant de rage contre elle-même.

- Au premier venu ! s'écria Julien, et il s'élança sur une vieille épée du Moyen Âge, qui était

conservée dans la bibliothèque comme une curiosité.

Sa douleur, qu'il croyait extrême au moment où il avait adressé la parole à Mlle de La Mole, venait

d'être centuplée par les larmes de honte qu'il lui voyait répandre. Il eût été le plus heureux des hommes de

pouvoir la tuer.

Au moment où il venait de tirer l'épée, avec quelque peine, de son fourreau antique, Mathilde,

heureuse d'une sensation si nouvelle, s'avança fièrement vers lui ; ses larmes s'étaient taries.

L'idée du marquis de La Mole, son bienfaiteur, se présenta vivement à Julien. Je tuerais sa fille ! se dit-

il, quelle horreur ! Il fit un mouvement pour jeter l'épée. Certainement, pensa-t-il, elle va éclater de rire à la

vue de ce mouvement de mélodrame : il dut à cette idée le retour de tout son sang-froid. Il regarda la lame de

la vieille épée curieusement et comme s'il y eût cherché quelque tache de rouille, puis il la remit dans le

fourreau, et avec la plus grande tranquillité la replaça au clou de bronze doré qui la soutenait.

Tout ce mouvement, fort lent sur la fin, dura bien une minute ; Mlle de La Mole le regardait étonnée :

J'ai donc été sur le point d'être tuée par mon amant ! se disait-elle. Cette idée la transportait dans les plus beaux temps du siècle de Charles IX et de Henri III.

Elle était immobile devant Julien, qui venait de replacer l'épée, elle le regardait avec des yeux où il n'y

avait plus de haine. Il faut convenir qu'elle était bien séduisante en ce moment, certainement jamais femme

n'avait moins ressemblé à une poupée parisienne. (Ce mot était la grande objection de Julien contre les

femmes de ce pays.) Je vais retomber dans quelque faiblesse pour lui, pensa Mathilde ; c'est bien pour le coup qu'il se

croirait mon seigneur et maître, après une rechute, et au moment précis où je viens de lui parler si ferme. Elle

s'enfuit.

Mon Dieu ! qu'elle est belle ! dit Julien en la voyant courir : voilà cet être qui se précipitait dans mes

bras avec tant de fureur il n'y a pas huit jours... et ces instants ne reviendront jamais ! et c'est par ma faute !

et, au moment d'une action si extraordinaire, si intéressante pour moi, je n'y étais pas sensible !... Il faut

avouer que je suis né avec un caractère bien plat et bien malheureux. On voit comment ici Stendhal analyse les sentiments et leurs mouvements, leur dynamisme, leur instabilité en jouant sur l'alternance rapide des focalisations 8 réalisme psychologique & romantisme. Séquence 5. Stendhal, Le Rouge et le Noir, 1830.

Texte 3. Partie II, Chapitre 17

Une vieille épée.

Narr hors fiction + Foc int sur M

Narr hors fiction + Foc int sur J

Narr hors fiction + Foc ext

M. de La Mole était sorti. Plus mort que vif, Julien alla l'attendre dans la bibliothèque. Que devint-il en

y trouvant Mlle de La Mole ?

En le voyant paraître, elle prit un air de méchanceté auquel il lui fut impossible de se méprendre.

Emporté par son malheur, égaré par la surprise, Julien eut la faiblesse de lui dire, du ton le plus tendre

et qui venait de l'âme : - Ainsi, vous ne m'aimez plus ?

- J'ai horreur de m'être livrée au premier venu, dit Mathilde en pleurant de rage contre elle-même.

- Au premier venu ! s'écria Julien, et il s'élança sur une vieille épée du Moyen Âge, qui était

conservée dans la bibliothèque comme une curiosité.

Sa douleur, qu'il croyait extrême au moment où il avait adressé la parole à Mlle de La Mole, venait

d'être centuplée par les larmes de honte qu'il lui voyait répandre. Il eût été le plus heureux des hommes de

pouvoir la tuer.

Au moment où il venait de tirer l'épée, avec quelque peine, de son fourreau antique, Mathilde,

heureuse d'une sensation si nouvelle, s'avança fièrement vers lui ; ses larmes s'étaient taries.

L'idée du marquis de La Mole, son bienfaiteur, se présenta vivement à Julien. Je tuerais sa fille ! se dit-

il, quelle horreur ! Il fit un mouvement pour jeter l'épée. Certainement, pensa-t-il, elle va éclater de rire à la

vue de ce mouvement de mélodrame : il dut à cette idée le retour de tout son sang-froid. Il regarda la lame de

la vieille épée curieusement et comme s'il y eût cherché quelque tache de rouille, puis il la remit dans le

fourreau, et avec la plus grande tranquillité la replaça au clou de bronze doré qui la soutenait.

Tout ce mouvement, fort lent sur la fin, dura bien une minute ; Mlle de La Mole le regardait étonnée :

J'ai donc été sur le point d'être tuée par mon amant ! se disait-elle. Cette idée la transportait dans les plus beaux temps du siècle de Charles IX et de Henri III.

Elle était immobile devant Julien, qui venait de replacer l'épée, elle le regardait avec des yeux où il n'y

avait plus de haine. Il faut convenir qu'elle était bien séduisante en ce moment, certainement jamais femme

n'avait moins ressemblé à une poupée parisienne. (Ce mot était la grande objection de Julien contre les

femmes de ce pays.) Je vais retomber dans quelque faiblesse pour lui, pensa Mathilde ; c'est bien pour le coup qu'il se

croirait mon seigneur et maître, après une rechute, et au moment précis où je viens de lui parler si ferme. Elle

s'enfuit.

Mon Dieu ! qu'elle est belle ! dit Julien en la voyant courir : voilà cet être qui se précipitait dans mes

bras avec tant de fureur il n'y a pas huit jours... et ces instants ne reviendront jamais ! et c'est par ma faute !

et, au moment d'une action si extraordinaire, si intéressante pour moi, je n'y étais pas sensible !... Il faut

avouer que je suis né avec un caractère bien plat et bien malheureux. On voit comment ici Stendhal analyse les sentiments et leurs mouvements, leur dynamisme, leur instabilité en jouant sur l'alternance rapide des focalisations 8 réalisme psychologique & romantisme. •- seq 5 txt 3 : Quel regard porte S sur ses personnages? •l'agitation : des personnages exaltés •mobilité des focalisations •sentiments excessifs •instabilité / revirements > dimension romantique •l'amour mis en scène comme un conflit •le motif de l'amour, de la séduction •une relation belliqueuse •la dimension théâtrale •le narrateur-spectateur-commentateur •un certain humour •narration commentée, personnages directement jugés •la mise à distance > réalisme subjectif / psychologiquequotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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