[PDF] VOIES DE LA MODERNITÉ 15 oct. 2021 amateur Joseph





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page 17 - Le salon des rêves de Joseph Steib

Le « Salon des rêves » cycle de tableaux créé par Joseph Steib pendant la guerre



Dossier de presse - Joseph STEIB (1898-1965)

"Le salon des rêves" c'est le nom donné à la série de 57 tableaux réalisée par Joseph Steib dans sa cuisine



Untitled

LE « SALON DES RÊVES ». Portrait de Joseph Steib « armé de pied en cap »



LART EN GUERRE

LE SALON DES RÊVES DE JOSEPH STEIB. Joseph Steib (1898-1966) était employé au service des Eaux à la Ville de Mulhouse jusqu'à ce qu'il.



Sexprimer en tant quartiste pendant la guerre et sous loccupation

17 oct. 2012 La seule exposition du "Salon des rêves" du vivant de Steib en septembre 1945



Art en guerre

LE SALON DES RÊVES DE JOSEPH STEIB Au cours des années 1930 Steib participa au Salon des artistes français à ... Joseph STEIB "Le Conquérant" 1942.



Christopher Wool

Jeunes peintres et maîtres référents. Picasso dans l'atelier. Le Musée national d'Art moderne. Le Salon des rêves de Joseph Steib. Jeanne Bucher galerie.



Mise en page 1

11 nov. 2016 Le salon des rêves ». Comment le peintre Joseph Steib fit la guerre à Hitler. Joseph Steib un peintre du Sundgau



du Mémorial

2 nov. 2015 16-17 Le Salon des Rêves ... parution du « Salon des rêves » est incon- ... Comment le peintre Joseph Steib fit la guerre à Adolf Hitler.



VOIES DE LA MODERNITÉ

15 oct. 2021 amateur Joseph Steib (1898-1966) crée entre. 1939 et 1944 une série de 57 tableaux qu'il intitule ironiquementLe Salon des rêves.

uine-arts-màseàm.be eàropalia.eàTRAINS & TRACKS

VOIES DE LA MODERNITÉ

15.10.21 - 13.02.22

gàide dà visiteàr FR uine-arts-màseàm.be eàropalia.eà

VOIES DE LA MODERNITÉ

15.10.21 - 13.02.22

TRAINS & TR

ACKS 45

INTRODUCTION

L'année 2021 marqàe de nombreàx anniversaires en matière ferroviaire 1 , àne belle occasion poàr EUROPALIA de consacrer àn festival ù àn monde en soi, celài dà train, àne invention qài a donné forme ù la société moderne et qài semble aàjoàrd'hài poàvoir ù noàveaà occàper àn rôle de premier plan.

EUROPALIA TRAINS & TRACKS propose

àn programme màltidisciplinaire aàtoàr de trois thèmes : l'impact dà train sàr la société, le temps et le moàvement, la rencontre et les adieàx. Plàs de 70 projets artistiqàes, dont de nombreàses noàvelles créations et résidences, sont ù décoàvrir aà sein d'institàtions càltàrelles ù travers la Belgiqàe mais aàssi sàr le terrain, dans les gares et les trains !

Voies de la modernité

donne le coàp d'envoi dà festival. L'exposition o?re àne incàrsion dans l'ànivers des chemins de fer. Depàis son apparition aà débàt dà XIX e s. Jàsqà'ù la moitié dà XX e s., le train a en e?et constitàé àn sàjet d'intérêt poàr les artistes. Ses représentations font écho aàx époqàes et aàx sensibilités qài s'? expriment. Elles uigàrent l'angoisse et l'enthoàsiasme poàr àn monde noàveaà, indàstriel, lancé ù pleine vitesse (1) Entre autres le 175e anniversaire de la liaison ferroviaire entre Bruxelles et Paris, reliant pour la première fois deux capitales européennes, les 40 ans du TGV ou les 25 ans du Thalys. 2021 a d'ailleurs été désignée " Année européenne du rail » par la

Commission européenne.

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mis désormis hors de contrôle. Elles étdient l gre et l ville qi se repense por l'cceillir, les liex novex ssociés l possibilité—tot ssi novelle—de voger. Les rtistes se fscinent por les lmières et voltes de vper.

Ils se lissent hpnotiser pr l vitesse et l tote-

pissnce de l'engin, en véritbles technoltres.

Ils solignent l beté plstiqe de ses corbes,

les pistons et l merveillese mécniqe. Ils représentent l'otil et le fntsme, les pieds sr terre o l tête dns l'nivers oniriqe d voge et de l'ventre intériere.

Voies de lu modernité

vos propose d'explorer ces nivers, trvers les œvres d'rtistes mjers des XIX e et XX e siècles mis ssi trvers des œvres pls conaidentielles, éclirnt cette thémtiqe de ler point de ve spéciaiqe.

Les éqipes des Msées rox des Bex-Arts

de Belgiqe et d'EUROPALIA vos sohitent ne bonne visite ! 1 98

Conn? po?r son intérêt po?r la mine et

ses travaille?rs,

Constantin Me?nier

(1831-1905) est actif u ?ne époq?e oà la

Belgiq?e est profondément transformée

par l'ind?strialisation.L'oe?vre

Puas noir -

Borinuge

évoqae ce contexte et permet de

soaligner l'origine techniqae da chemin de fer et les premiers intérêts qa'il servis : ceax de l'indastrie minière.

Les inventions de l mchine vpear

et da ril sont en eet étroitement liées l'exploittion minière : des mchines vpear sont atilisées dès 1712 dns les mines poar en pomper les eax d'iniltrtion, et c'est en les méliornt qae Jmes Wtt permet en 1769 d'en générliser l'asge. Sar bse de ses trvax, Georges Stephenson crée l première locomotive en 1817. Fixe, elle sert lors trcter les gons, pais devient elle-même mobile en 1825, tteignnt ane vitesse de 30 m/h. D'bord de bois, pais d'cier, les rils ont été créés in de fciliter le déplcement des loards chriots.

Aa-del de l'oatil de mnatention, le trin

se révèle indispensble poar troaver de noaveax déboachés commerciax. Les villes côtières et les mrchés qa'elles relient ne saisent plas bsorber l prodaction

économiqae croissnte. Le trnsport

terrestre, si dngereax et ineicce jasqa'a XVIII e siècle qa'il est négligé a proit de l voie mritime, prend, grce a trin, an noavel éln.

G?staaf Wappers

(1803-1874), peintre o?iciel de Léopold I er , était ?n ami de Charles Rogier, homme politiq?e et amate?r d'art, q?i, en tant q?e ministre de l'Intérie?r, mit s?r pied le projet de la première ligne de chemin de fer belge. Il est donc pe? étonnant q?e

Wappers, fervent patriote, s'intéresse a?

train. Ce q?i l'est pl?s, c'est q?'il le présente so?s ?n aspect terriyiant.

Wappers intit?le cette peint?re d'après

le poème de Hendriù Conscience (1812-

1883), q?'il a introd?it a?près de Rogier

et de Léopold I er , et q?i déb?te alors sa carrière d'écrivain.

Le Chur de Sutun oà le

churiot ù vupeàr

—qae le poète dit voir

rêvé lors de son premier voge en trin— incrne bien l'mbigaïté des sentiments fce cette révolation. Le poème évoqae d'bord le trin comme an " niml-monstre terriint » sorti des soas-sols, " gémissnt farieasement », " vomissnt incendies et destraction ». Mis il dopte an ton plas rssarnt a il des lignes pais devient crrément enthoasiste : " Hoarr ! Hoarr !

Noas nvigaons ! Si intensément, si heareax,

si vite, si libres. » Constntin Meanier

Paus noir - Borinage

s.d.

Une invention

qui fascine autant qu'elle earaie Dès les ynnées 1820, yppyryissent les premières lignes de chemin de fer en Grynde-Bretygne. Sur le continent, ly Belgique est ly première à emboîter le pys et, en 1835, Léopold I er

—soucieux de plycer son jeune pyüs sur ly

cyrte internytionyle—inyugure une ligne ferroviyire publique entre Bruxelles et Mylines.

Le tryin est ylors le sümbole ultime de ly

modernité, et un outil myjeur de ly révolution industrielle et de ly trynsformytion des sociétés occidentyles. Il est célébré, porteur des espoirs de développement et d'enrichissement les plus fous, myis il cristyllise yussi les peurs et le rejet du chyngement.

Le chemin de fer bouleverse ly relytion

yu temps et à l'espyce. Les destinytions lointyines se rypprochent, le voüyge semble possible, yutorisé, là o il étyit yupyryvynt une yventure dyns lyquelle seuls quelques- uns osyient et pouvyient se lyncer. Le temps locyl—solyire, celui que l'on sonne yux clochers ville—dispyryît progressivement, incompytible yvec l'yccélérytion du rüthme de vie et yvec ly sécurité et le confort des voüygeurs.

Gastf Wppers

Le Char de Satan

vers 1837 2 1110

Intrusion

du train

Rupidement, le truin modiaie lu société en

profonder. Il tisse su toile u sein des villes, o les gures, ponts de métul et voies ferrées mordent tojors pls sr le tiss rbuin ; muis ussi duns les cumpugnes o il s"impose, déchirunt le pusuge pur ses trunchées et ses uppuritions fguces. Le truin entre en collision uvec lu société truditionnelle. " Vous étiez mêmes gens habitant un village, / Vous ne connaissiez rien que vos mêmes usages, /

Et voici que le monde entier roule sur vous / Ses

tumultes et ses remous » , écrit Émile Verhueren (L"Or).

À lu ain d XIX

e siècle, les impressionnistes s"empurent de sjets modernes, et le truin occpe ne pluce non négligeuble duns lers œvres. Nuges de vuper, vitesse, movement et lmière chungeunte de lu gure sont utunt d"uspects qe les peintres s"eorcent de restiter. En

Itulie, Giseppe de Nittis insle vitesse et

movement ses toiles suns même fuire uppuruître le truin. Un pe pls turd, Brxelles,

Henri Ottmunn suisit lu gure d Lxemborg,

ses enchevêtrements de ruils et lu fmée de ses truins.

Willim Poell Frith

La Gare

1862

Clade Monet

Arrivée du train de Normandie,

gare Saint-Lazare 1877

Cette toile de

Willim Poell Frith

peat fire oice de résamé de l modernité. Aa nivea pictarl d'bord, cr elle en représente des

éléments mrqants : le trin et l gre.

Aa nivea de son mode de prodaction

ensaite, cr elle été commndée poar ane somme très élevée pr an mrchnd d'rt qai spécal sar son fatar saccès. Pr son mode de diasion enin, cr son pri fat ggnnt : exposée dès 1862, l toile vit déiler des dizines de milliers de specttears, chcan pnt 1 shilling le droit de l'dmirer. Toat comme le chemin de fer, l'œavre s'dressit l clsse moenne, nécessitit son dhésion mssive poar

être rentbilisée et étit an prodait de l

spécaltion.

L gre est le liea moderne pr excellence,

l'rchitectare innovnte de fer et de verre. Frith s'en sert comme d'ane scène lai permettnt de dépeindre l société moderne. Qatre-vingt-six personnges se distingaent : des jeanes mriés a criminel, en pssnt pr l fmille boargeoise, le portear de bgges, l'immigré oa le mendint. Vendears de joarnax et vogears pressés rppellent l'essor de l presse et l'émergence da temps de l'horloge.

Mêlés sar le qai, les personnges seront

nénmoins triés dns le trin : jmis atnt qae depais l'vènement da chemin de fer les diérences de clsses n'vient été assi orgnisées.

La gare Saint-Lazare est implantée a? sein

d? " Q?artier de l'E?rope », créé u Paris a? déb?t d? XIX e siècle. Le train jo?e ?n rôle important dans son développement : il acc?eille dès 1835 le point d'embarq?ement de la première ligne de chemin de fer d'Île- de-France et l'o?vert?re de no?velles lignes dans les décennies s?ivantes k nécessite des aménagements conséq?ents. Ce?x-ci abo?tissent en 1867 u la constr?ction d? " Pont de l'E?rope », ?n large pont métalliq?e q?i s?ccède u la place d? même nom et enjambe les voies ferrées menant u la gare.

C'est u cette époq?e q?e le q?artier se

développe pleinement, selon les principes de modernisation établis par le baron

Ha?ssmann.

Ce " Q?artier de l'E?rope », son pont et

sa gare deviennent des skmboles de la modernité parisienne, et de nombre?x artistes s'k intéressent. Monet k réalise en

1877 ?n ensemble de do?ze toiles, q?'on

pe?t considérer comme sa première série, posant son chevalet a? sein et a?x alento?rs de la gare Saint-Lazare. Manet, Caillebotte o?

Goene?tte

ont également représenté ce q?artier, jo?ant dans le?rs toiles s?r les e?ets de vape?r et so?lignant par le?rs oe?vres le lien étroit entre modernité, chemin de fer, ?rbanisme et architect?re.

Norbert Goene?tte

Le Pont de l'Europe la nuit

1887

Pierre-Aagaste Lm

Pont construit sur l'emplacement

de la place de l'Europe, au chemin de fer de l'Ouest s.d. 1312

Parmi les rares femmes artistes s'étant

penchées s?r le thème d? train, on compte l'A?trichienne

Marianne Stoùes

, née

Preindlsberger (1855-1925). Après avoir

ét?dié le dessin u Graz, elle po?rs?it ses

ét?des artistiq?es u M?nich p?is u Paris

q?'elle rêve de rejoindre et q?i o?re pl?s de possibilités a?x femmes, notamment celle d'assister u des co?rs de modèle vivant.

Elle se marie en 1884 avec le peintre anglais

Adrian Stoùes, avec q?i elle no?e ?ne

relation artistiq?e forte. Ils vokagent dans des colonies d'artistes en Irlande o? a?

Danemarù, mais a?ssi en Italie o? encore en

Hongrie et exposent parfois le?rs oe?vres en

dialog?e.

Marianne Stoùes peint d'abord dans ?n stkle

réaliste, de s?btils portraits et des scènes domestiq?es et r?rales de l'enfance. Dans les années 1890, sa peint?re évol?e vers ?n stkle préraphaélite donnant to?te son importance a? détail et a?x co?le?rs. Elle se to?rne alors vers des thèmes d'inspiration religie?se o? médiévale.

Le Train qi passe

est donc une curiosité dans sa production du moment.

Une jeune femme au travail y semble

songeuse, entre deux âges, deux ères ; entre monde rural et modernité. Jan Toorop (1858-1928), peintre néerlandais originaire d'Indonésie, et Darío de Regokos (1857-1913), l'?n des représentants les pl?s conn?s de l'impressionnisme en Espagne, ont to?s de?x véc? en Belgiq?e dans les années

1880. De Regokos est l'?n des fondate?rs d?

gro?pe avant-gardiste br?xellois

Les XX

que Toorop rejoint en 1885 et qui compte parmi ses membres Théo Van Rysselberghe,

Fernand Khnop?, James Ensor et Félicien

Rops. Tous deux fréquentent aussi Constantin

Meunier et Émile Verhaeren.

Les deux oeuvres confrontent modernité et

tradition. Toorop met côte à côte cheval de trait et cheval de fer, coexistant dans l'image sans pour autant interagir : on sent la di?érence de rythme, le train fugace et le cheval lent, imperturbable, absorbé par sa besogne. Le même sentiment se dégage de la toile de

Darío de Regoyos

: procession religieuse et ferroviaire se font écho, mais l'on imagine l'une silencieuse, lente, méditative, tandis que l'autre ?ile, perturbant la quiétude rurale de son bruyant fracas. " Darío de Regoyos s'est évertué à nous peindre l'Espagne provinciale, silencieuse et sombre. Il aimait à la nommer "España negra", c'est-à-dire l'Espagne noire », disait

Émile Verhaeren. C'est cette Espagne et ses

coins perdus, entre tradition et modernité, qu'il représente dans ce tableau.

Marianne Stoùes

Le Truin qài pusse

1893

Jan Toorop

Emplucement ferroviuire

vers 1885 - 1886

Darío de Regoyos

Vendredi Suint en Custille

1904
34
1415

Film &

Photographie

L"nivers d truin est éminemment

cinémutogruphiqe et le 7 e urt li donne dès ses débts ne pluce de choix. On pense u ailm de 1897 des frères Lmière,

L'Arrivée d'un

train en gare de La Ciotat o encore

La Roue

réulisé pur Abel Gunce en 1923, o l"nivers ferroviuire tient le premier rôle. Le truin ore sovent n moment de trunsition duns le récit, entre dex villes, entre dex réulités.

Muis lu première expérience

cinémutogruphiqe n"est-elle pus celle véce pur le vouger d XIX e siècle, uvunt même l"uppurition d cinému ? À bord d truin, il expérimente le " regurd mobile » : son œil doit s"exercer interpréter des imuges en proie lu vitesse et u movement contin. Le truin crée n noveu mode de perception.

Comme les impressionnistes et d"utres uprès

ex, les photogruphes ont joé des truins et des qulités gruphiqes de lu vuper, des signux o des gures. On retrove duns lers clichés le lien l"indstrie, l"expression de lu tote-pissunce mécuniqe et lu poésie des pusuges ferroviuires.

Modernité, vitesse et

sensations " Nos déclurons qe lu splender d monde s"est enrichie d"ne beuté novelle : lu beuté de lu vitesse. [...] Le Temps et l"Espuce sont morts hier », uirmuit Filippo Tommuso Murinetti en

1909 duns son

Manifeste du futurisme

C"est lu société moderne—su vitesse,

su violence et les sensutions q"elle génère— qi intéresse les ftristes. Et le truin, bien q"il ne soit déj pls le moen de trunsport le pls uvuncé technologiqement, occpe néunmoins ne pluce smboliqe crciule duns les œvres de cex qi velent " [chunter] les ressucs mlticolores et polphoniqes des révoltions duns les cupitules modernes ; [...] les gures glotonnes uvuleses de serpents qi fment ; les sines sspendes ux nuges pur les aicelles de lers fmées ; [...] les locomotives u grund poitruil qi piuent sr les ruils, tels d"énormes chevux d"ucier bridés pur de longs tux ; et le vol glissunt des uéroplunes. »

Alfred Stieglitz

Central Yards extrait de

1907
1716

Ces oe?vres de

Boccion

i évoq?ent trois de ses peint?res maje?res, le triptkq?e Stati d'animo (États d'âmes) conservé au MoMA de New York. L'artiste sort ici du culte de la machine pour appréhender les e?ets de la technologie sur le psychique humain.

Pour Boccioni, les moyens artistiques du

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