[PDF] LA DECOUVERTE DE LA COMPOSITION DE L AIR





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LAVOISIER ET LA COMPOSITION DE LAIR

Comme le rappelle cette séquence la nature de ce gaz qui permet de respirer restait une énigme complète à la fin du XVIIIe siècle. Quand.



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part pour laquelle ce gaz entre dans la composition de l'air. dire que la détermination de la proportion normale d'acide carbonique contenue dans l'air ...



LA DECOUVERTE DE LA COMPOSITION DE L AIR

Le feu qui pourtant transforme la matière



CHP 1 : Correction de lactivité composition de lair

Comment se nomme le gaz que Lavoisier appelle dans son texte « air respirable » ? 2. L'autre air non respirable est en fait constitué de.



Tout-sur-la-chimie-cea-2011.pdf

format A3 en veillant toujours à ce que la mise à Le savant grec Démocrite



Chapitre 12. LES FROTTEMENTS

ches d'air créent une zone de surpression à l'avant du cycliste qui tend à le usinage des flancs des jantes ou dans la composition des patins.



Interférence des ondes lumineuses

Nous allons cependant déterminer la position des franges dans le cadre plus restreint suivant : - a <<D : distance a entre fentes très inférieure à la distance 



Physique Chimie

8 févr. 2017 L'air qui nous entoure . ... savant suédois. Thermoscope ... chimie (pour la composition des échantillons les appareils de mesure



La mesure de lenvol à la fin du XVIII e siècle. Les

singulier autant physique que mathématique



Espèces chimiques molécules et atomes

La masse d'une molécule est égale à la somme des masses des atomes qui la constitue. En se rappelant la composition de l'air on en déduit que sur.

LA DECOUVERTE DE LA COMPOSITION DE L"AIR

❖ Les quatre éléments (Antiquité) La composition de l"air ? Quelle drôle de question, auraient rétorqué les Anciens. Les

philosophes grecs cherchaient plutôt à découvrir les principes de base de l"Univers, ceux à

partir desquels il est construit : - L"eau pour Thalès au VIIème siècle av J.C. - L"air pour Anaximène au VIème siècle av J.C - Empédocle, au Vème siècle. av. J.C., mit tout le monde d"accord en rajoutant deux autres substances primordiales : la terre et le feu. Reprise par Aristote, cette théorie traversa les siècles jusqu"au XVIII

ème siècle, sans doute

parce qu"elle collait bien avec les observations des chercheurs de l"époque sur les 4 états de la matière : solide, liquide, gazeux et " incandescent »... Le feu, qui pourtant transforme la matière, fait évaporer l"eau, consumer le bois, fondre les métaux, était considéré comme un élément simple.

Empédocle d"Agrigente

(490 à 435 av J.C.)

Les 4 éléments

Aristote

(384 à 322 av. J.C.) ❖ Du vent dans le métal (Moyen Age)

A force de triturer les matériaux dans

leurs fours et leurs cornues, les alchimistes firent pourtant des observations étonnantes. Ainsi le plus célèbre d"entre eux, le Suisse Paracelse, note, au début du XVI

ème siècle qu"il se

dégage " un vent » lorsque l"on verse du vitriol (acide sulfurique) sur le fer en présence d"eau, mais il n"analyse pas la nature du "vent" ainsi produit.

Paracelse (1494-1541)

❖ Des médecins qui ne manquaient pas d"air (début du XVIIème siècle) Deux toubibs vont tirer des conclusions bien différentes d"expériences analogues. Jean Rey, un médecin périgourdin affirme que la masse des échantillons de métal oxydés par calcination augmente parce que de l"air " épaissi " s"attache au métal. A Bruxelles, Jean-Baptiste Van Helmont découvre aussi que lorsqu"une chandelle brûle dans un bocal clos, le volume d"air enfermé diminue. Mais il n"envisage pas que cet air soit en lui-

même composé de plusieurs éléments, même s"il sert de réceptacle aux " gaz » produits par

ailleurs. ❖ L"air fait vivre (1658) Quelques oiseaux et souris paient de leur vie les découvertes du grand savant anglais Robert Boyle : grâce à une pompe à vide que vient d"inventer un Allemand, Otto Von Guericke, Boyle fait le vide dans des récipients et constate que, sans air, le feu s"éteint, l"animal meurt. Dans un récipient fermé, il constate qu"une partie seulement de l"air est respiration, et que dans l"air restant la bougie s"éteint, comme dans le vide. Il existerait plusieurs sortes d""air » puisque l"un attise le feu quand l"autre l"éteint.

Otto VON GUERICKE

(1602 - 1686)

Robert BOYLE

(1627 - 1691) ❖ A plein gaz (1756-1774) Durant le siècle des Lumières, la science est à la mode et nombre d"honnêtes hommes se livrent à des expérimentations dans leurs labos personnels, munis d"instruments de mesure de plus en plus perfectionnés. Une brochette de Britanniques multiplie les trouvailles. En 1756, Joseph Black, un jeune Ecossais, compare la diminution de masse d"un morceau de

craie après chauffage et la quantité d"air qui s"est dégagé (du dioxyde de carbone), prouvant

que cet air est différent de l"air atmosphérique et semblable à celui rejeté quand on respire.

En 1765, l"aristocrate anglais Henry Cavendish découvre " l"air inflammable » (du dihydrogène) en versant de l"acide chlorhydrique sur du fer.

Le pasteur John Priestley isole une série de gaz différents, en particulier " l"azote » (appelé

maintenant diazote). Le 1 er août 1774, en chauffant de l"oxyde de mercure, il recueille de " l"oxygène » (appelé maintenant dioxygène).

Joseph BLACK

(1728 - 1799)

Joseph PRIESTLEY

(1733 - 1804)

Henry CAVENDISH

(1731 - 1810) ❖ LAVOISIER au centigramme près (1775)

À Paris, Antoine Laurent de LAVOISIER, Fermier général (financier) de son état et chimiste

de génie pendant ses loisirs, suit de près les travaux des savants anglais. Priestley vient même dîner chez lui à Paris en 1774, et raconte comment il a isolé ce drôle d"air (le dioxygène) qui avive la flamme d"une bougie. L"année suivante, Lavoisier reprend l"expérience du pasteur, pesant tous les composants. Pendant douze jours d"affilée - oui, douze ! - il fait bouillir 122 g de mercure dans une cornue

reliée à une cloche remplie de 0,80 litre d"air. Il recueille et pèse l"oxyde de mercure formé

en surface (2,3g) et l"air restant sous la cloche (0,67 litre). Dans cet " air » - du diazote -, la

bougie s"éteint. Le gaz manquant (le dioxygène) s"est donc lié au mercure. La preuve ? Lavoisier chauffe les 2,3 g d"oxyde de mercure et recueille sous sa cloche 0,14 litre d"un gaz qui avive la flamme d"une bougie. L"air se compose donc de plusieurs éléments : 1/5 de dioxygène et 4/5 de diazote. Les travaux de Lavoisier firent vite autorité.

Antoine-Laurent de LAVOISIER (1743-1794)

❖ Gaz rares (20ème siècle)

Depuis, au XXème siècle, on a découvert en proportions infimes dans l"air atmosphérique des

gaz rares (hélium, néon, argon, krypton, xénon), ainsi que des variations dans la composition

de l"air en fonction de l"altitude ou du milieu atmosphérique (dioxyde d"azote, ozone et

autres polluants dans les cités). Mais l"air pur dont nous rêvons, diazote et dioxygène, reste

celui décrit par Lavoisier.

Extrait de Sciences et Vie Junior

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