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janvier 2016

1 euro Les PotinsLes PotinsLes PotinsLes Potins

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Adieu 2015

Vive 2016

Résolutions et voeux

Les unes que vous auriez pu avoir !

Édito

Chers lecteurs,

je pense que l'année 2015 commençait à être longue pour tout le monde. La bonne humeur arrive avec la nouvelle année, les bonnes résolutions qu'on ne tiendra pas... Qui dit nou- velle année dit aussi bêti- siers de l'année précédente, nouvelles musiques, nou- veaux films, nouveaux livres... Chaque année ap- porte ses surprises, ses bon- heurs, ses malheurs, ses pe- tites histoires...

Je vous souhaite à tous une

bonne année 2016 et j'es- père que ce numéro des Po- tins vous permettra de bien commencer l'année.

Émilie

" Avoir son brevet et faire moins de por- table! Moins d'écrans » " Moins de gaspillage.

Manger plus équilibré » " Avoir moins de

travail à la maison! » " Avoir de bonnes notes et passer moins de temps sur les réseaux sociaux » " Trouver davan- tage de motivation pour aller en cours » " La paix dans le monde d'abord. Avoir une bonne santé ensuite et faire moins d'écrans »

Attentats de 2015

Mme Tarroux à propos de l'état d'urgence

Quelles ont été les consé-

quences concrètes sur l'établis- sement de l'état d'urgence dé- crété par le président ?

Dès le mois de décembre, la

porte latérale proche de l'admi- nistration a été fermée : il n'y a plus qu'une porte d'entrée et un filtrage des parents lors des réu- nions parents-professeurs.

On se doit de repérer d'éven-

tuelles personnes extérieures qui se trouveraient dans le bâtiment. Pour l'accueil des élèves, le matin, deux adultes sont sur le parvis et au bas du parvis. Actuellement, nous sommes en train de mettre en place une nouvelle procédure pour entrer dans l'établissement en lien avec les consignes nationales ( document affiché sur les portes ) qui seront applicables mi-janvier. Y a-t-il des mesures particulières du fait que le col- lège est ouvert ? Ce qui est compliqué c'est que nous sommes dans une zone où normalement il ne se passe rien d'inquiétant, c'est une ville calme sans incident notable. Au collège on constate quelques dégradations et des intrusions : un peu plus cette année mais rien de comparable avec cer- tains quartiers même s'il ne faut pas les sous estimer. Donc dans un climat plutôt apaisé, il est difficile d'envi- sager des mesures trop "extrêmes". Toutefois, il faut vraiment essayer de mettre en place une sécurisation - au moins - du bâtiment et des habitudes de fonctionne- ment autres. Le collège ouvert et les habitudes de fonc- tionnement ne facilitent pas les choses. J'ai posé la ques- tion au Conseil Départemental avec lequel nous avons eu un rendez-vous le 10 Janvier. Leur souhait, qui est aussi celui de la municipalité, est de maintenir le collège ouvert. En y associant une nouvelle organisation qui sécurisera davantage le bâtiment (accès modifié, surveil- lance accrue...). Mercredi 18 novembre il y a eu un assaut à Saint-Denis. Lors de cet affrontement, de nombreux agents du RAID et de la police ont été blessés mais il n'y a pas eu qu'eux, les animaux font aussi partie de la protection de la population, et cette fois-ci un animal est mort, il s'agit de Diesel, un chien du RAID. C'est l'occasion, dans ce petit sujet d' actu de vous parler de leurs méthodes de sauvetage. Ils sont douze et ce sont les chiens de la France, Il y en a huit qui sont formés pour chercher des produits explosifs. Ils sont formés d'abord dans un centre spécialisé pendant deux mois,

puis ils font de vrais entrainements, ils cherchent dans des Le chien Diesel Alban, en sixième au collège,

était au stade de France le 13

novembre dernier. Il assistait au match France-Allemagne avec son club de foot du Rheu :

19 CM2/6èmes et quatre accom-

pagnateurs.

Est-ce que tu as entendu les

explosions ?

Oui. Au début je ne savais pas

que c'était un attentat, on croyait que c'était des pétards agricoles dont se servent les agriculteurs pour aplatir les terrains. A quel moment t'es tu rendu compte que c'était bi- zarre ?

Y avait des jeunes du club de foot de Vannes qui avaient leur portables et qui ont reçu des messages de leurs proches

pour leur dire de ne pas s'inquiéter. Ils ont su qu'il y avait une fusillade dans Paris avec 18 morts à ce moment-là. Les accompagnateurs n'ont pas voulu nous en dire plus.

Et ensuite, personne ne pouvait sortir ?

Oui, il y a eu un message qui disait " Suite à un incident à l'extérieur nous vous demandons de rester quelques minutes dans le stade ». Ensuite on s'est fait escorter par des policiers. Il y a eu une bagarre avec des gens un peu énervés et c'était impressionnant. On a fait un énorme détour pour éviter un des lieux des attentats. On a marché au moins une demi heure.

Ton sentiment après coup ?

On a quand même eu très très peur. J'étais déjà intéressé par l'actualité mais après ça je m'y suis encore plus intéressé. C'est parfois compliqué l'actualité, la politique, mais parfois je réussis quand même à comprendre. Avant je zappais mais plus maintenant. En même temps j'essaie aussi d'oublier les images de ce qui s'est passé pour pas que ça devienne une obsession non plus. pièces, dans des voitures... Pour cela il faut avant tout, que les chiens aient une motivation : ils ont des jouets qu'ils affectionnent particuliè- rement ! Ils expérimentent de nouvelles tech- niques de travail comme avec des petites voi- tures télécommandées par exemple...Ils font aussi des entrainement dans de réelles condi- tions. Le chien reste toujours très près de l' agent du RAID qui s'occupe de lui. Ils tirent dans des salles spéciales où le chien apprend à ne pas avoir peur des coups de feu.

Aziliz

-3-

Témoignage

Les réfugiés

Faut-il accueillir les réfugiés en général ou juste les réfu- giés de guerre? Le monde s'interroge sur la question. Le POINT SUR LA QUESTION : Les réfugiés écono- Rlor ani4 ji4 uenprnejs5slvn un>rjd1 nsvdjanor nv anjPèrzlPan p n zr jj n èrl uen p an 1s?an un zr jj n idRR n vsn D?jl n en v n

Ijdi4 n"jl ue!

Comment arrivent-ils en Europe ?

Ils prennent des canots pneumatique puis ils traversent la Mé- diterranée. Certains meurent noyés en mer. Comment les aider ? En leur apportant de la nourriture, des

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Réfugiés de Calais : des conditions sanitaires indignes Ils aduen5 uranp nD?jl 2npLôèz4sulaesu2nprnDdrpsundrnpLGj?e4jP n

1drjnj 0dlupj n6svsla2nrun1saasz ndAvlzPn5 janv rjn vpdjspd :

l'Angleterre. Environ 1.500 migrants errent dans cette ville entre squats et campements sauvages. Ils vivent dans des con- ditions sanitaires catastrophiques.

La santé des migrants, une jungle médicale

Les immigrés, avec ou sans papiers, forment une population très diversifiée, de nationalités et de cultures différentes. Il y a un problème de déracinement et d'exil mais aussi celui de l'ac- cès aux soins. Et une difficulté est de s'y retrouver dans la jungle administrative.

Comment se soigner ?

Frais d'optique, soins dentaires, aides auditives, interventions chirurgicales... Comment se soigner pour moins cher ? Face à la crise économique, comment faire lorsque la mutuelle est trop chère et que l'on n'entre pas dans les barèmes pour rece- voir une aide comme la CMU ?

Le témoignage :

EWA du CDI est allée en Serbie les aider. Elle a organisé une collecte de vêtements et d'affaires (notamment auprès des personnels du collège) qu'elle a acheminés en car pendant les vacances de la Toussaint : p

Ewa, quel est ton point de vue sur le sujet ?

EWA : " Depuis la guerre en Syrie beaucoup de familles se retrouvent dans les camps en Turquie et en Libye où leurs con- ditions de vie ne sont pas simples. Leur accueil en Europe est pour moi un geste de solidarité avec ces personnes qui fuient l'Etat Islamique (Daesch) et la dictature du président syrien Bachar El Assad. Nous, les citoyens, nous n'avons pas beau- coup de moyens d'agir, ce sont surtout les chefs d'état qui peuvent changer la situation géopolitique. Toutefois, chacun d'entre nous, à notre petite échelle, nous pouvons mettre en place des actions pour aider les associations engagées auprès des réfugiés ». A son retour, Ewa a raconté son voyage aux classes de 4ème dans le cadre des cours d'Histoire Géo.

Enquête réalisée par Martin

Avec un group d'amis Propos nous

-4- Le camp des réfugiés La Croix rouge Le parcours d'Ewa En hommage aux dessinateurs de presse assassinés et à tous ceux qui continuent à dessi- ner malgré les menaces, voici une nouvelle rubrique : une sélection de dessins de presse parus sur l'actualité des semaines passées et choisis par Martin.

L'actu en dessins

-5- ô5-

Collège

Charleville Mézière L'invité Spécial

Fanny, le chien de Mme Thépaut

Comment

vous appelez-vous ? Fanny

Quand êtes-vous

née ?

Wouaf, le 9 novembre

2010. J'ai déjà 6 ans

quand même.

A quelle espèce de

chien appartenez- vous ? Vous n'êtes pas bien grande !

Je suis un Yorkshire

terrier. Pas n'importe quel chien, monsieur !

Et de bonne naissance.

Regardez ma robe

couleur gris fauve.

N'est-elle pas magni-

fique ? Ça ne courre pas les rues vous sa- vez !

Avez-vous une occupation favorite ?

J'adore les petites sorties avec Madame. Et je

suis très joueuse. J'ai un petit faible pour les ballons de baudruche.

Et vos plats préférés ?

Les croquettes ! Mais je dois reconnaître que

je me fais bien bichonner par Madame et que j'ai souvent droit au blanc de poulet que j'ap- précie tout particulièrement.

Ce que vous n'aimez pas ?

La pluie ! J'ai horreur de la pluie. J'ai été plu- tôt gâtée cet automne. il n'a pas beaucoup plu.

Sinon, je n'aime pas les personnes portant un

chapeau, une casquette ou un casque. Je ne sais pas pourquoi mais ça me fout une trouille bleue.

Et vous ne vous sentez pas trop seule ?

Vous n'avez pas de frère ou soeur ?

Non effectivement. Mais depuis peu, il y un

petit loulou qui se balade dans le coin avec son maître, un sportif souvent habillé tout en jaune. Il est tout jeune et manque complète- ment d'éducation. Mais ça fait toujours plaisir de croiser des congénères de la gente canine !

Nous avons interro-

gé trois des élèves de 3ème bruyère qui sont allés à

Charleville

(Ardennes) au dé- but du premier tri- mestre : Elsa, Em- ma et Betty.

Qu'avez-vous fait

à Charleville ?

Nous avons assisté

au festival mondial de spectacle de ma- rionnettes. On est restés une semaine là -bas. C'était fin sep- tembre.

Où étiez-vous lo-

gés ?

Dans un centre de

vacances/camping.

Dans des logements

en dur. Des gîtes pour les garçons et d'autres pour les filles. On faisait des aller-retours entre Charleville et le camping. L'équipe du centre était très sympa. On a bien mangé. Un bon accueil.

Qu'avez-vous fait là-bas ?

On a vu six spectacles " in » et on est allé se balader dans Charleville pour des spectacles off. On a fait aussi des randonnées et visité des musées, notamment le musée de la métallurgie. Comme c'est la ville de Rimbaud, il y a aussi beaucoup à voir sur ce poète. On a beaucoup aimé le spectacle " Villes », un spectacle de manipula- tion d'objets du quotidien fait par des Québécois. Très original. Et aussi " Count to one » d'une compagnie iranienne. C'est un très grand festival, toute la ville de Charleville se consacre à " son » festival.

Qui vous accompagnait ?

Mme Steffanut (français), l'organisatrice du voyage, Monsieur Pom- mier (arts plastiques) et M. Cloarec (EPS)

Etes-vous content(e)s de ce voyage ?

Oui, c'était très intéressant. On a eu beaucoup de quartiers libres entre les spectacles. Et des moments de convivialité sympas comme pour l'anniversaire de Dimitri. On n'est pas partis à l'étranger mais ce sé- jour valait le coup. Propos recueillis par Martin, Lucas, Emilie et Agathe

Kikou les loulous !

ô6-

L'Interview fantôme

Interview du fantôme de Jules César

Quel est votre nom latin ?

Mon vrai nom est Caius Jourdrinus

Caesar.

Vous êtes né où et quand ?

Je suis né à Rome le 12 juillet en 100

avant J.C.

Comment s'est passée votre en-

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