Grade 11 LITERATURE (Ms Quedou-Jhurry) LANALYSE
COURT RESUME DE L'HISTOIRE. « Le silence de la mer » est l'histoire d'une famille française contrainte de loger un officier allemand Werner von Ebrennac.
Le Silence de la mer
Les descriptions sans être trop longues nous plongent réellement au cœur de l'intrigue. Personnages: WERNER VON EBRENNAC. Ce jeune officier est d'abord haï par
Le silence de la mer
Dans l'histoire littéraire Vercors
Le Silence de la mer ou linjonction assourdie
Avant même de se prêter à l'analyse textuelle Le Silence de la mer présente un paradoxe digne d'attention. Écrit et publié clan-.
EXPLICATION N°7
VERCORS Le Silence de la mer (1942). Albin Michel que possible – notre connaissance du livre dans son ensemble. ... remplace l'analyse…
EXPLICATION N°7
VERCORS Le Silence de la mer (1942). Albin Michel que possible – notre connaissance du livre dans son ensemble. ... remplace l'analyse…
Advanced Higher French Le silence de la mer Vercors
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LE SILENCE DE LA MER DE VERCORS OU LE MANIFESTE DE LA
ANALYSE LITTERAIRE ET THEMATIQUE DE L'OEUVRE. 2.1.UN IMPOSSIBLE MARIAGE FRANCO-ALLEMAND. 2.1.1.La France et l'Allemagne vues par Werner.
Le silence de la mer - de Jean Bruller dit Vercors
Donc Vercors fait une très profonde analyse psychologique des personnages
Le silence de la mer de Vercors et Le joueur déchecs de Stefan Zweig
31 mai 2009 Car il n'est pas ici question de faits d'armes prestigieux ni de révolte héroïque contre l'oppresseur ; les personnages mêmes
TEXTE INTÉGRAL
Vercors
Le Silence de la mer
Classiques
Contemporains
COLLÈGE/LP
Vercors
Le Silence de la mer
professeur de lettresCollection animŽe par
Jean-Paul Brighelli etMichel Dobransky
ClassiquesContemporains
Vercors : lÕcriture de la Rsistance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 LESILENCE DE LA MER
Texte intgral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7Après-texte
POUR COMPRENDRE
GROUPEMENTS DE TEXTES
I) Collaborateurs et rsistants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181 II) Points de vue sur lÕholocauste . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189 INFORMATION/ DOCUMENTATION
Bibliographie, filmographie, sites Internet . . . . . . . . . . . 197Sommaire
1941 : la France est occupe. Sous le joug de lÕenvahisseur alle-
mand, elle courbe lÕchine et signe un armistice : le gouvernement de lÕpoque, dirig par le marchal Ptain, sÕengage ˆ collaborer avec lÕennemi. tation encore silencieuse des Franais pris de justice et de dmo- cratie : il faut rsister, disent-ils. Pour lÕhonneur et pour la libert. Dans lÕombre de la clandestinit, des hommes et des femmes vont ouvrir la voie du refus ; des textes sont publis et circulent sous le manteau : crits de combat (journaux, tracts, pamphlets...) romanesque ou potique, la situation politique du pays. Le Silence de la merest la rponse de Vercors (1902-1991) ˆ lÕas- tions de Minuit (les livres taient imprims en cachette, la nuit). Elle raconte lÕhistoire dÕun officier allemand hberg pendant lÕhi- les quelques mois de ce sjour impos, une trange relation sÕta- blit entre lÕoccupant et ses h™tes : les deux Franais opposent au discours de lÕofficier un silence volontaire et tenace. Au dialogue refus se substitue un monologue forc qui se droule dans un cadre unique : la grande salle de la maison o, jusquÕau dpart dePrŽsentation
5 lÕoccupant pour le front russe, les trois personnages se retrouvent chaque soir pour une trange veille.Sur un plan idologique,
rflexion sur la Rsistance et fait du silence lÕarme des patriotes. Ce court rcit, autant que les autres nouvelles que Vercors crira pendant les annes de guerre, montre la France occupe sous dif- frents angles : Ce jour-lˆraconte sur un mode minimal lÕanan- vcue ˆ travers les motions de lÕenfant;Le Songeprsente, sur le
double registre du fantastique et de lÕhorreur, une vision halluci- nante des camps de concentration ;LÕImpuissancemontre lÕassas-
sinat moral dÕun intellectuel qui voit ses illusions sÕeffondrer sous la botte allemande ;Le Cheval et la Mort
, rcit nigmatique, met immeuble bourgeois par des tudiants plaisantins et celle dÕune visite dÕHitler ˆ Montparnasse ; enfin,LÕImprimerie de Verdun
Ptain.
duelles, ensuite parce quÕelles montrent la vrit dÕune poque surVercors un art de la nouvelle.
Dans lÕhistoire littraire, Vercors, qui a pourtant beaucoup crit, reste essentiellement lÕcrivain duSilence de la mer
symbole rdite soixante-douze fois et traduite en quarante langues.PrŽsentation
6 7Vercors
Le Silence de la mer
Ð en moi et en nous. DÕailleurs, je ne cherche pas. Il est de cer- se souvent. Je mÕattendris, je souris et mÕtire. Je sais quÕil y aurait srement quelque chose ˆ trouver. Ë quoi bon? Cette demi- ignorance, ma foi, me convient. Comme les plus profonds tourments p‰lissent vite! Il y a trente mois je dsirais la mort. Nous tions quelques-uns ˆ la dsirer. Nous ne parvenions ˆ voir devant nous rien quÕun ab"me ftide. Comment y vivre? Pourquoi attendre une asphyxie immonde? Ah! trouver un rocher dsert, une "le abandonne, loin de la mle rpugnante des hommes... Comme cela semble trange, aujourdÕhui, Ð o nous avons tant de motifs dÕesprer! Mais lÕespoir, le dsespoir ne sont pas choses raisonnantes ni raisonnables. Le dsespoir sÕtait empar de nous, du chef 1 ˆ lÕorteil. Et, il faut bien lÕavouer, ce que nous secouer. Car nous nÕtions pas tous dsesprs. Oh! non. Dans ce 11 5 10 15 201. Tête.
mess 1 htroclite 2 , o le dsastre avait rassembl une douzaine dÕofficiers venus de toutes parts, sans point commun sinon celui de nÕavoir pas combattu 3 , la note dominante nÕtait pas le dsespoir. Chacun tait avant tout proccup de soi. Et, pourvu que tous les chemins ne fussent pas coups devant lui, prenaitTalleyrand
4 5 , avait en quelques annes refait une France redoute; une canaille referait de mme. Il suffisait dÕattendre. Il y avait lˆ un homme que jÕappellerai le Capitaine Randois. son mpris de la foule. JÕvitais de lui parler. Je craignais quÕil ne laiss‰t, dÕun mot, deviner la satisfaction que les malheurs de la Rpublique, le triomphe de la tyrannie devaient avoir fait na"tre en lui. Je nÕaurais pu le supporter sans ragir. Mes nerfs taient mangeait en silence, son grand nez coupant baiss vers la nappe. Les incessantes discussions, politiques et imbciles, qui formaient la trame de nos repas, nÕobtenaient de lui quÕun ddain que jÕau-Vercors
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1. Lieu où se réunissent les officiers et sous-officiers dune même unité pour prendre leurs repas.
2. Qui réunit des hommes dorigines différentes.
3. Larmée française est restée plusieurs mois (sept. 1939-mai 1940) en position défensive
derrière la ligne Maginot, ligne fortifiée censée arrêter lennemi. E n fait, larmée allemande contourna laligne de défense française et prit au piège les troupes franco-anglaises et belges. Avant davoir
commencé, la campagne de France se termina par la débâcle et l exode.4. Laval, ministre de Pétain favorable à la collaboration avec lennemi allemand
, est ici assimilé à Talleyrand (1754-1838), homme politique français fameux pour son opp ortunisme et ses intrigues.5. Célèbre défaite des armées napoléoniennes contre lAngleterre (18 juin 1815).
rais trouv insultant, Ð si je nÕeusse fait tout comme lui. Notre pauvre vieux brigand de commandant, conseiller gnral duGard, prsidait ces joutes
1 , les couvait de ses gros yeux teints. Il ressemblait, par le visage et lÕaccent, ˆ un Raimu 2 amolli, ˆ lÕun des Fratellini 3 aussi, Ð celui qui est mort, celui qui cachait ses drisoires malices sous un aspect de notaire solennel. Il interro- geait lÕavenir avec malaise, inquiet de la place quÕil pourrait y creuser pour son adipeuse papelardise 4 . Il dit un jour:Ð Randois, vous avez vu? Votre Maurras
5 se range sans res- 6 .(Quand il parlait, il semblait que son accent ft noy dans une gorge dÕeau, quÕon se ft attendu mais, dans le malheur de la patrie, il faut oublier ses convic- vainqueurs, selon vous? Le Capitaine Randois leva le nez. Et ses yeux, ses yeux bleus moi et sur mon voisin le Capitaine Desprados; et il rpondit:Ð Les Fridolins
7 ? Ils nous auront jusquÕau trognon. Sa voix tait dÕune tristesse sans borne. Je fus surpris, Ð plusDŽsespoir est mort
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1. Luttes.
2. Célèbre acteur de lépoque, à la silhouette bon enfant et à
laccent du Midi.3. Célèbre famille de clowns.
4. Hypocrisie visqueuse et répugnante.
5. Écrivain et homme politique français (1868-1952).
Nationaliste, il soutenait Pétain.
6. Pétain.
7. Les Allemands.
BIEN LIRE
L. 49 : Quelle
nuance traduit le possessif " votre » ? encore du regard que des paroles. Ainsi, il nous rejoignait, il avait su nous rejoindre, nous les solitaires, nous les muets. Il avait mieux su me comprendre, que moi lui. AujourdÕhui, je sais bien que je manquais de sagacit 1 . Car ce mess tait ˆ lÕimage de ce pays, o seuls les l‰ches, les malins et les m chants allaient continuer de prorer 2 ; o les autres nÕauraient, pour protester, que leur silence. Randois nous avait reconnus. JÕtais silencieux. Mais le Capitaine Desprados lÕtait plus que moi. Il avait, lui, particip ˆ ÇnotreÈ bataille: ˆ la bataille postiche 3 , au dshonorant simulacre 4 qui nous en avait plus appris, en ces trois jours serrs entre deux armistices 5 , sur lÕin- famie 6 drisoire de certains hommes couverts dÕhonneurs, que lÕexprience de toute une vie. Il avait assist dÕun bout ˆ lÕautre ˆ la honteuse et cruelle comdie. Il avait eu dans les mains, on lui avait mis impudemment dans les mains des preuves immondes et puantes: celles du souci unique, aux pires jours du dsastre, quÕavait eu un chef indigne de prparer les voies de son ambition. Ambition sordide. On et dit quÕil en avait p‰li, Ð p‰li ˆ jamais. Il tait p‰le et raide, raide dÕune vieille blessure qui lÕempchait de tourner la tte sans tourner aussi les paules et plus p‰le dÕune cicatrice qui partageait en deux son beauVercors
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1. Clairvoyance, lucidité.
2. Faire des grands discours, avec prétention.
3. Factice, fausse.
4. Mensonge, illusion.
5. Accords entre ennemis pour arrêter les hostilités.
6. Bassesse, déshonneur.
BIEN LIRE
L. 71 : Expliquez
le déshonneur attaché au terme " armistices ». comme et fait un monocle. Et cela lui donnait une expression double, pntrante et dominatrice. Pendant toutes ces semaines, il ne sourit jamais. Je ne lÕai jamais vu rire, Ð sauf une fois. Oui, jÕai presque un effort ˆ faire aujourdÕhui pour com- prendre, comme je le comprenais alors, quÕun homme pt tre si mortellement dcourag quÕil lui ft impossible, pendant des semaines, de sourire. JÕtais ainsi moi-mme, pourtant. Nous tra"nions nos gros souliers oisifs dans lÕunique rue de ce village brl de soleil, o lÕon nous avait cantonns 1 Nous nÕen pouvions sortir. Nous nÕavions dÕautre choix que lesquotesdbs_dbs46.pdfusesText_46[PDF] le silence de la mer telecharger livre
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