[PDF] Le Son du Diapason Les sons qui font du





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Le Son du Diapason

Les sons qui font du bien été avec la France le berceau du diapason tel que nous le connaissons aujourd'hui. diapason vient du latin diapason signifiant.



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Les critères d'éligibilité de l'objet du Diapason : il doit être systémique (au niveau de concertation éventuelle de son secteur/institution. • Le ...



Enseignement scientifique

Le son émis par le diapason est associé à un signal dépendant du temps de façon sinusoïdale : c'est un son pur. En revanche le son émis par le piano est un son 





Effet Doppler - La physique des ondes

cette expérience est réalisable avec un haut- parleur à la place du diapason. Avantage de cette variante : le son est produit en continu et ne s'affaiblit.



SUR LE DIAPASON

parences pures. Ainsi pensé le diapason devient un instrument



SUR LE DIAPASON

Le diapason acoustique est un objet fascinant : son design est outrepassant le fondement de son invention au début du XVIIIe.



Période et fréquence - Défi scientifique

A l'aide des « outils » de FizziQ utilise le son du diapason enregistré dans la « bibiothèque de sons ». • Pendant que tu l'écoutes



Sons ons Purs et Sons Composés

Le signal sonore du diapason. On fait vibrer un diapason en tapant sur une des b. On enregistre le son émis en plaçant son smartpho de résonance du diapason 



Corrig´es des s´eances 12 et 13 Chap 12 et 13: Les ondes et le son

provient du fait que les vibrations de la corde ne sont pas purement son est maximale si la fréquence du diapason coincide avec la fréquence naturelle.

LeSon dudiapaSon

LeSon dudiapaSon

partie 1-a

Cahier pédagogique

Le diapason ressemble à une fourchette

métallique à deux dents en forme de u allongé, additionné d'une tige soudée au centre de la base de ces deux branches qui le composent. il est appelé 8pieiC BJMFen anglais ou 7oeHHC9:aGen allemand. Ces deux pays ont été avec la France le berceau du diapason tel que nous le connaissons aujourd'hui. diapason vient du latin diapason signifiant " octave ». Ce mot a été emprunté au grec ancien διαπασω̃ν!?e9K9nVi#, tiré de l'expression :

διά πασω̃ν χορδω̃ν συμφωνία, !?eS K9nVi FdJM?Vi

nQHKdViT9#signifiant " toutes les cordes, toutes les notes (de l'octave » et par extension : " étendue des sons que la voix peut parcourir, de la note la plus grave à la note la plus aiguë, octave » [2] au Moyen-âge et à la Renaissance européenne, les tonalités étaient données le plus souvent par des instruments à tons fixes, tels que les tuyaux d'orgue, ou de petits instruments appelés Keo;d KeKapar les anglais, sortes de petites flûtes à coulisse, graduées. dès la fin du 17 e siècle européen, des facteurs d'orgue utilisaient diverses variétés de ces flûtes comme instruments de de référence [3] . elles appartenaient à une famille de diapasons dits " à pompe » ou " à vent » permettant aux facteurs d'instruments d'ajuster leurs flûtes ou les tuyaux d'orgue qu'ils accordaient. Voir en illustration les diapasons du facteur Christophe

delusse, conservés dans des musées français.de la même manière qu'il existe encoreaujourd'hui des diapasons " à vent » construitsselon le même principe que l'harmonica, oùune anche libre donne le ton recherchélorsque l'on souffle dans l'embouchurecorrespondante.

Le tuyau d'orgue de 8

e a servi de référence avant l'apparition du diapason diapasons anciens Christophe delusse

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illustration de gauche : diapason à pompe Christophe

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Musée de la Cité de la Musique, philharmonie de paris Ref. e 342. illustration de droite : diapason à

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totale 172 mm (pompe rentrée). donne les notes Sol, *A>#3#3*;A)X$;3*A>#3 (fréquences inconnues. il est fort probable que le La

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philharmonie de paris Ref. e 244. une flûte traversière de Christophe delusse est conservée au

Musée instrumental du CnSM (n° e.2147)

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12

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" Le diapason ancien était plus bas que le nôtre d'environ un ton. » Tel est l'une de ces vérités premières que l'on transmet de génération en génération, avec la force d'un axiome qui se passe de vérifications. or, il est une bonne raison qui empêche le

diapason " ancien » (lequel ?) d'être plus bas -ou plus haut - que le nôtre, c'est qu'il...n'existait pas.

La notion même de diapason, codification

d'une note-étalon, mesurée et normalisé sous un nom donné (le La), est une invention du 19e siècle. on peut même préciser son lieu et sa date de naissance : paris, le 16 février 1859. Ce jour-là, il fut prescrit par arrêté ministériel que - à dater du 1er juillet, à paris, et du 1 er décembre, dans les départements - tous les orchestres, les facteurs d'instruments, les

établissements d'enseignement de France,

devaient " accorder » sur un étalon officiel, déposé au Conservatoire, et donnant le " La » de 435 vibrations doubles (ou 870 simples) par seconde, à la température de 15 degrés centigrades. en 1885, à la suite d'une conférence tenue à Vienne, la même mesure

était étendue au domaine international.

C'était une révolution : ce fut même un

miracle, car, pour une fois, une décision de ce genre ne se borna pas à un papier dans un dossier, mais fut effectivement suivie. pour combien de temps ? Cela est une autre histoire, que nous n'aborderons pas ici.

Quelle était donc la situation en 1859 ? on ne

trop le répéter : la notion de diapason n'existait pas. il y avait des usages locaux, variables, non seulement d'une ville à l'autre, mais d'un orchestre à l'autre, d'une église à l'autre, d'un théâtre à l'autre. Jamais avant

1859, on ne s'est accordé sur un modèle fixé

d'après une mesure : les étalonnages que l'on possède sont des constations faites au hasard

des circonstances, et non, comme le diapasonde 1859, une mesure délibérée sur laquelle semodèle l'usage.

un seul peuple dans l'antiquité, semble avoir connu la notion de hauteur absolue : les

Chinois. dès le 6

e siècle avant Jésus Christ, ils possédaient des " liu » ou appareils étalonnés sur lesquels se réglaient les instruments ; ces " liu » furent, sans doute, d'abord des cloches ; puis au 3 e siècle, on y substitua des tubes, sans embouchure, dans lesquels on soufflait, comme nous soufflons dans une clef creuse. il ne semble pas que l'exemple ait jamais débordé leur frontière ; même dans les pays les plus proches et les plus influencés par eux, comme l'indochine du nord, la Musique est toujours restée basée sur la hauteur relative ; seuls quelques intervalles comptent, non la hauteur absolue. Les Grecs anciens ont-ils possédé une hauteur absolue ? des musicologues modernes l'ont pensé. deux arguments surtout les ont menés à cette croyance : d'abord que le système des sons était divisé en tétracordes portant respectivement les noms de " graves, moyennes, suraiguës » et embrassant la tessiture totale de la voix humaine, soit

2 octaves : ensuite, la présence chez les

théoriciens de " tableaux de transposition », ayant pour but d'accorder la lyre de différentes façons, selon la tessiture à donner

à une mélodie.

il est aisé de démontrer (ceci dépasserait le cadre de cet article) que tirer de ces faits la conclusion d'un diapason fixe ne peut se faire sans solliciter étrangement les textes. au reste, les partisans de cette interprétation divergent curieusement lorsqu'il s'agit de matérialiser ce diapason : Bellermann situe la " mèse » (correspondant à la note La) à la hauteur du

Fa naturel ; Maurice emmanuel à la hauteur

du Fa dièse ; antoine auda à la même hauteur que notre La. en fait, rien de tout cela n'est solide. Jamais les Grecs ne parlent de hauteur absolue. La nomenclature des tétracordes fait allusion à une tessiture, avec la marge d'imprécision que ce terme suppose ; le mot " ton de transposition » est moderne et tendancieux : les Grecs disent seulement " les tons », c'est-à- dire ce qui concerne la tension " tonos » des cordes ; les spéculations sur ces tons ne visent que la façon de répartir les intervalles entre les cordes de la lyre, et commentent des diagrammes théoriques. Tout ce qui a trait aux hauteurs de notes se calcule sur le monocorde pythagoricien, c'est-à-dire sur un instrument d'une extrême précision quant aux mesures d'intervalles, mais d'une imprécision non moins extrême en ce qui concerne l'accord initial, dont il n'est jamais parlé.

Le Moyen-âge renchérit encore sur cette

imprécision, en abandonnant la pratique (car il enseigne encore en théorie) la distinction des tétracordes. une même mélodie sur sur trois manuscrits différents, sera notée indifféremment do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, do, ou Fa, Sol, La, Si bémol. Toute la pratique solfégique du Moyen-âge, qui

nous déconcerte quelque peu, est basée surcette équivalence. Le monocorde restel'instrument pédagogique par excellence ; lestraités de facture d'orgue commencentinvariablement leur chapitre relatif à l'accordpar une phrase dans le genre de celle-ci(aribon) : " prenez pour le premier tuyau lalongueur et la grosseur que vous voudrez ».puis viennent les proportions fort précises, àpartir de ce premier tuyau. À partir du 15

e siècle, s'établit la convention de donner à l'ut le plus grave de l'orgue le nom de 32 pieds ; mais le pied est une longueur variable, et l'on ne sait pas très bien si cette dénomination implique ou non une normalisation de la hauteur, ni à quel diapason réel elle renvoie. au 16 e siècle, on n'a guère changé ce point de vue. un maître de choeur, Michel de Menehou, nous dit en 1558 comment le chef doit " accorder les quatre parties » d'un chant polyphonique : " Regardez la plus basse note de la Basse-contre et la plus haute note du dessus, afin que, cela fait, il puisse bailler le ton. » C'est tout...

Vers le début du 17

e siècle, avec les formations des premiers orchestres symphoniques, pour la danse ou pour l'opéra, il semble que s'établisse une sorte d'usage implicite qui situe le diapason usuel dans une zone commune de tessiture, encore fort imprécise : à peu près entre le Sol et le Si bémol actuels. Les variations pouvant être considérables. La situation est la même au 18 e siècle ; mais nous sommes mieux renseignés, car les savants avaient appris, depuis peu, à compter les vibrations et se livraient, de-ci de-là, à des mensurations dont ils consignaient les résultats. un petit diapason à pompe du 18 e siècle, conservé au musée du Conservatoire, porte deux graduations : l'une indique le ton de l'opéra, l'autre le ton de la chapelle de Versailles ; la différence est d'un demi-ton environ.

Contrairement à ce qu'on croit souvent, c'est

le ton de la chapelle qui est le plus haut. Mais les églises ordinaires, moins bien pourvues en chanteurs experts, s'accordaient souvent plus bas : c'est le ton du choeur ou bas-ton. il existe encore des orgues anciennes à Saint-Gervais, par exemple,, accordées au bas-ton ancien, qui pouvait descendre jusqu'au Sol actuel. Mais il

ne faut pas généraliser. À Weimar, du tempsde Bach, les orgues étaient, au contraire, plushautes que notre diapason actuel - à peu-prèsun Si bémol, au point que Bach devaittransposer les partitions d'instruments pourleur permettre de jouer avec l'orgue.

nous donnons ci-contre un graphique des hauteurs de diapason relevées à paris (opéra), Berlin et Saint-pétersbourg, de 1700

à 1859. on verra que la fameuse " hausse du

diapason » est une réalité pour une collectivité donnée, mais s'exerce irrégulièrement et à partir des points de départ les plus fantaisistes. paris et Berlin partent effectivement en dessous de notre La théorique, mais sont loin d'atteindre le fameux ton : le La est un peu plus bas que notre La bémol à paris en 1700, sous Campra et la gloire posthume de Lully ; un peu plus haut que lui à Berlin en 1752, sous philipp-emmanuel Bach. Saint-pétersbourg part déjà un peu plus haut que notre La en

1796, peu après la mort de Mozart.

notre La de 435 est franchi à paris entre 1823 et 1830 : c'est l'époque des opéras d'auber ; à

Berlin, il est atteint plus tôt entre 1806 et1820, alors qu'on commence à jouer enallemagne les premières symphonies deBeethoven. puis, il ne cesse de monter, bienau-dessus de notre diapason actuel. pour sestravaux préparatoires, la commission de 1855-1859 réunit 27 diapasons, des provenances lesplus diverses : aucun n'est plus bas que lenôtre ; c'est en effet, sur le plus bas de tous,celui ce Karlsruhe, que s'aligne la conclusiondu rapport, et, par suite, la décision ministérielleque nous citions en commençant. Le plushaut, celui des Guides de Bruxelles, estpresque pour nous un Si bémol. Le " Faust »de Gounod, en 1859, dut, sans doute, inaugurerle nouveau diapason officiel.

on voit avec quelle prudence il convient de parler du " diapason ancien ». [1]quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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