[PDF] Jhésitai un moment devant cette porte fatale Je respirai

Quand la fin des vacances approchait mon père s'octroyait

Jhésitai un moment devant cette porte fatale. Je respirai

Le Temps des Amours est un roman autobiographique de Marcel Pagnol (1895-1974) publié à titre posthume en 1977. C'est le quatrième et dernier tome de la

Les pestiférés Et voici lhistoire que M. Sylvain nous conta assis sur

Si la situation s'aggrave nous aviserons en temps voulu. *. Le lendemain matin

Le Temps des amours Le Vieux-Port où débarquèrent vers 600

ne doit rien à Marcel Proust ni à son monument « À la Recherche du temps perdu ». Doit-on juger que l'autre Marcel le Pagnol

Západočeská univerzita v Plzni Fakulta filozofická Bakalářská práce

20 juin 2022 Temps des secrets et Le Temps des amours. Nous comparons également l ... Marcel qui est en fait Marcel Pagnol lui-même. Pagnol est donc le ...

BRUN (Marion) « Annexe IV. Tableaux récapitulatifs des œuvres

Marcel Pagnol classique-populaire. Réflexions sur les valeurs d'une œuvre Le Temps des amours. Le Livre de la nature. Fragments de Flavella. Les Secrets de ...

Les Souvenirs denfance de Marcel Pagnol: la réappropriation dune

26 juin 2018 210 CHABERT Thierry

Réunion de directeurs La difficulté scolaire

élève il le devint véritablement : pour que les gens méritent notre confiance

Dounia Coesens

LE TEMPS DES AMOURS de Marcel Pagnol – Réal. Thierry Chabert. LE PROCUREUR Réal. Jean-Marc Seban. LE TEMPS SECRET de Marcel Pagnol – Réal. Thierry Chabert.

LE POÈTE MARCEL PAGNOL

Le temps des amours livre posthume de Marcel Pagnol

[PDF] dictée 2021 – le temps des amours - Ville dAubagne

Quand la fin des vacances approchait mon père s'octroyait privilège inhérent au lare du foyer aoûtien la surveillance de cette orthographe que je

[PDF] Le Temps des amours Le Vieux-Port où débarquèrent vers 600

Doit-on juger que l'autre Marcel le Pagnol s'en est allé lui à la recherche du temps gagné ? Sans doute et le nom qu'il lui donne « Le temps des amours »

[PDF] Jhésitai un moment devant cette porte fatale Je respirai - Canalblog

Le Temps des Amours est un roman autobiographique de Marcel Pagnol En plein cours de latin Marcel a tenté d'accrocher au plafond une caricature de son

[PDF] Notre collègue rimeur dont les vers ingénus étaient proposés à

le temps des amours de Marcel Pagnol J'y lis (préface des Eléments d'une thermodynamique nouvelle) p 326-327 de mon édition que le nom du bon maître

[PDF] DICTÉE AMÉNAGÉE (20 mn - 10 POINTS) Vous compléterez ce

band) prendre mes livres et (cahiers cahier cahiés) Dans un silence épouvantable je (sorti sortit sortis) Marcel Pagnol Le Temps des Amours 1977

[PDF] Jhésitai un moment devant cette porte fatale Je respirai

Le Temps des Amours est un roman autobiographique de Marcel Pagnol (1895-1974) publié à titre posthume en 1977 C'est le quatrième et dernier tome de la

[PDF] le-temps-des-secrets-dossier-pedagogique-a4-new-44pdf

23 mar 2022 · Le jeune Marcel Pagnol vient d'achever ses études primaires des secrets (1960) et Le Temps des amours (publication

 DOCUMENT 1 : TEXTE LITTÉRAIRE Le Temps des Amours est un roman autobiographique de Marcel Pagnol (1895-1974), publié à

titre posthume en 1977. C'est le quatrième et dernier tome de la série des Souvenirs d'enfance.

En plein cours de latin, Marcel a tenté d'accrocher au plafond une caricature de son

professeur, un barbu surnommé Socrate. Pris sur le fait, il est aussitôt envoyé en permanence.

J'hésitai un moment devant cette porte fatale. Je respirai profondément plusieurs fois, je boutonnai ma blouse, et d'une main un peu tremblante, je l'ouvris. Au fond d'une salle étroite et longue brillait une haute fenêtre devant laquelle se découpait à contre-jour la silhouette d'un homme assis, penché sur une large table d'un noir funèbre. A ma droite, un mur nu. A ma gauche, deux longues rangées de pupitres, déjà garnis de délinquants. Je m'approchai de l'homme assis, et je vis qu'il recopiait, sur des feuilles individuelles, les condamnations portées sur un immense registre pénitentiaire, étalé grand ouvert à sa gauche. Devant lui, rangés en éventail, les bulletins de retenue qu'il

venait de remplir et qui seraient distribués le mercredi suivant. Il préparait, sans émotion

apparente, ces détonateurs des colères paternelles, et son visage glabre1 gardait la froide majesté des juges infernaux. Il me regarda sans surprise et dit tout d'un trait : - Nom, prénom, classe, professeur. Je répondis à ces questions d'une voix que je ne reconnus pas2, et je lui tendis le message de Socrate. Il le lut, hocha la tête, et, sur la page de l'immense registre pénitentiaire qui était ouvert devant lui, il coucha mon nom tout raide dans la première colonne. Dans la seconde, il dessina fort élégamment cinquième A2, dans la troisième il calligraphia Lepelletier. Enfin, dans la quatrième (la plus large) il transféra le motif.

Il avait une belle écriture.

Sans lever la tête, il dit : " Allez vous asseoir », et il se remit à son travail.

J'allai m'asseoir au second rang, à côté d'un " grand » qui était sans doute un élève

de seconde. J'ouvris mon Épitomé3, et je regardai autour de moi. Mes compagnons d'infortune étaient de toutes tailles : des grands, des moyens,

des petits, mais tous égaux dans le malheur... Pénétrés par la sévérité du lieu, ils

s'acharnaient en silence sur le devoir qu'ils n'avaient pas fait, la leçon qu'ils n'avaient pas sue, ou méditaient humblement sur les terribles conséquences de la mauvaise conduite, si bien que ce congrès de cancres, de révoltés et de farceurs, réunis par la paresse, l'insolence et le mensonge, avait l'air d'une académie de prix d'excellence. De temps à autre, la porte s'ouvrait et nous levions discrètement la tête pour voir entrer le nouvel apatride4...

1Sans barbe.

2D'une voix méconnaissable, enrayée par l'émotion.

3Abrégé d'histoire antique.

4Qui n'a plus de patrie.

FRANÇAIS : PREMIÈRE PARTIE (1h30 - 60 POINTS) * TRAVAIL SUR LE TEXTE LITTÉRAIRE ET SUR L'IMAGE (1h10 - 50 POINTS) * DICTÉE (20 mn - 10 POINTS)  Les réponses aux questions doivent être entièrement rédigées.

GRAMMAIRE ET COMPÉTENCES LINGUISTIQUES

1) Donnez la nature (= la classe grammaticale) des deux mots soulignés :

a) " et je vis qu'il recopiait » (l. 7) b) " les bulletins de retenue qu'il venait de remplir » (l. 9) [2 points]

2) " A ma droite, un mur nu. A ma gauche, deux longues rangées de pupitres déjà garnis de

délinquants » (l. 5-6) Quelle est la particularité syntaxique de ces deux phrases ? Justifiez

leur emploi. [3 points]

3) Relevez les synonymes du verbe écrire (l. 17-20). Quel commentaire pouvez-vous faire sur

le choix de ces verbes ? [3 points]

4) Justifiez l'orthographe de " sue » (l. 28). [5 points]

5) Réécrivez le premier paragraphe du texte (l. 1-2), en remplaçant " je » par elle et en

conjuguant les verbes au passé composé. [10 points] COMPRÉHENSION ET COMPÉTENCES D'INTERPRÉTATION

6) Qui est Lepelletier ? (l. 19) [2 points]

7) Nommez et expliquez l'image poétique que l'auteur développe dans le passage suivant : " ce

congrès de cancres, de révoltés et de farceurs, réunis par la paresse, l'insolence et le mensonge, avait l'air d'une académie de prix d'excellence. » (l. 29-30) [5 points]

8) Expliquez l'emploi du mot " apatride » (l. 32) dans ce texte ? [3 points]

9) En citant des passages précis, dites quels sentiments le jeune Marcel éprouve dans cet

épisode. [6 points]

10) En citant des passages précis, faites le portrait du surveillant. [6 points]

11) Quelles ressemblances et quelles différences voyez-vous entre cette image et le texte

que vous avez lu ? Développez vos arguments. [5 points]  DOCUMENT 2 : IMAGE Couverture de la bande dessinée " L'élève Ducobu : au coin ! », Tome 2.

Dessin de Bernard Godi, 2002.

FRANÇAIS : SECONDE PARTIE (1h30 - 40 POINTS)

& Pour cette épreuve, l'utilisation d'un dictionnaire est autorisée. Vous traiterez au choix l'un des sujets suivants :

A- Sujet d'imagination :

Le jeune Marcel écrit une lettre à son père pour lui raconter la bêtise qu'il a faite, la réaction de son professeur et la punition qu'il lui a donnée. Le garçon exprime le remords qu'il éprouve et s'engage à se racheter une conduite.

Vous veillerez à respecter la présentation de la lettre et tâcherez de

développer les différents sentiments éprouvés par le garçon.

B- Sujet de réflexion :

Travail supplémentaire, exclusion du groupe, retenue... sont parfois pratiqués dans le milieu scolaire. Quels sont les objectifs de ces sanctions ? Pensez-vous qu'elles soient toujours efficaces ? Pouvez-vous proposer d'autres solutions pour

conduire un élève à réfléchir à l'erreur qu'il a commise et à ne plus la reproduire ?

FRANÇAIS : DICTÉE (20 mn - 10 POINTS)

 Consignes pour les professeurs procédant à la dictée :

* Demander aux élèves d'être attentifs et leur lire intégralement le texte une première fois,

sans ponctuation. * Dicter le texte, par groupes de mots, en indiquant la ponctuation et en faisant les liaisons indiquées par le symbole " _ » . Annoncer les changements de paragraphes. * A l'issue de cette deuxième lecture, inscrire au tableau et faire noter aux élèves, en dessous du texte, à droite, le nom de l'auteur et le titre de l'oeuvre (titre à souligner). * Relire une dernière fois le texte. La ponctuation sera de nouveau indiquée.

* Précisez que " deux heures » et " trois lignes » doivent être écrits en toutes lettres.

* Indiquez le tiret " - » au début du paragraphe 2 (parole du professeur). Le professeur prit le pendu par la corde et le tint_un instant à hauteur de ses yeux. - Vous aviez jugé mon cas pendable : je serai moins sévère avec vous, et je me contenterai de vous infliger deux heures de retenue pour jeudi prochain. Et d'autre part, comme il me semble que vous avez besoin d'une petite méditation sur le respect dû à vos maîtres, vous irez finir la matinée à la permanence, où vous trouverez_ un climat tout à fait propice à la réflexion. Je vais vous donner votre passeport. Il écrivit trois lignes sur une feuille de papier qu'il me tendit. Je retournai à mon banc prendre mes livres_et cahiers. Dans un silence

épouvantable, je sortis.

Marcel Pagnol, Le Temps des Amours (1977)

PROPOSITION DE CORRIGÉ

GRAMMAIRE ET COMPÉTENCE LINGUISTIQUES

1) * " et je vis qu'il recopiait » (l. 8) = conjonction de subordination * " les bulletins de retenue qu'il venait de remplir » (l. 11) = pronom relatif

2) " A ma droite, un mur nu. A ma gauche, deux longues rangées de pupitres déjà garnis de

délinquants » (l. 6-7) Ce sont deux phrases nominales. Elles ont une valeur descriptive. En

faisant l'économie du verbe, elles soulignent la fixité des lieux et le caractère sévère,

austère de la salle de permanence. On entend le silence de cathédrale dans lequel la salle est plongée.

3) Synonymes du verbe écrire (l. 19-23) = " il coucha » ; " il dessina » ; " il

calligraphia » ; " il transféra ». Ecriture soignée. Le surveillant s'applique dans sa tâche. Les verbes utilisés sont valorisants.

4) Justifiez l'orthographe de " sue » (l. 33). Participe passé du verbe savoir, employé avec

l'auxiliaire avoir. Il s'accorde en genre et en nombre avec le COD " la leçon », placé avant le verbe " avaient (...) sue ».

5) Elle a hésité un moment devant cette porte fatale. Elle a respiré profondément

plusieurs fois, elle a boutonné sa blouse, et d'une main un peu tremblante, elle l'a ouverte. COMPRÉHENSION ET COMPÉTENCE D'INTERPRÉTATION

1) Lepelletier est le nom du professeur, affublé du sobriquet de Socrate.

2) Comparaison humoristique. Les élèves punis adoptent tous la mine angélique des bons

élèves. Leur comportement est irreprochable ; " congrès », " académie » : termes

ironiques pour désigner ce groupe d'élèves fautifs.

3) Ce mot signifie " sans patrie ». De façon humoristique, l'auteur présente l'élève

exclu de sa classe comme un paria, un exilé, un pestiféré, un banni, un proscrit.

3) Marcel éprouve de l'appréhension (" j'hésitai un moment »), de l'angoisse (" je

respirai profondément » ; " d'une main un peu tremblante »). Il tient à ce que sa mise

soit irréprochable (" je boutonnai ma blouse »). Il est impressionné par la sévérité du

lieu et la froideur du surveillant : " Je répondis à ces questions d'une voix que je ne reconnus pas » (d'une voix chevrotante, sans doute). Comme ses " compagnons

d'infortune » (ses codétenus), l'élève déchu ose à peine lever la tête pour voir entrer le

nouveau proscrit. Il ne veut pas se faire remarquer : il fait profil bas, se " tient à carreau ».

4) Le surveillant paraît froid, dénué de sentiments (" sans émotion apparente » ; " sans

lever la tête »). Il est même déshumanisé dans un premier temps, car l'auteur évoque

" la silhouette d 'un homme assis » qui " se découpait à contre-jour », sorte de noire apparition, infernale et menaçante. Est-ce la Mort en personne qui accueille le pauvre damné (" penché sur une large table d'un noir funèbre ») ? Il parle peu et d'un ton cassant, péremptoire (il utilise une phrase nominale pour engager Marcel à décliner son identité et utilise l'impératif : " Allez vous asseoir »). Il a " la froide majesté des juges infernaux ». On pense au Cerbère de la mythologie. Il est aussi présenté comme

un gardien de prison : " condamnations » ; " immense registre pénitentière »

(expression répétée deux fois). Enfin, il est ordonné, organisé, méticuleux, précis dans

ses gestes et d'une rigeur implacable, mécanique : les bulletins de retenue sont " rangés en éventail » et il est très soigneux : " Il avait une belle écriture ».

5) Marcel a pendu au plafond une caricature de son professeur de latin. L'élève Ducobu

est en train de piquer avec des aiguilles une figurine à l'effigie de son professeur (caricature également). Dans les deux cas, la faute commise excite l'ire du maître et entraîne la punition ! Cependant, Ducobu sourit insolemment à son professeur, alors que Marcel rase les murs ! Ducobu enlève son couvre-chef (le bonnet d'âne du cancre) comme pour saluer effrontément le maître. Il porte une tenue rayée, celle des prisonniers (on pense aux Dalton). On retrouve cette image du détenu dans le texte de Marcel Pagnol. Sur l'image, un squelette hilare (celui que l'on trouve dans les salles de sciences

naturelles) s'apprête à servir un jus de fruit à l'élève paresseux. Marcel, lui, devra

effectuer un pensum dans une salle austère où les " farceurs » ont perdu le sourire.

Le professeur ........................... le pendu par la corde et le ........................ un instant à

hauteur de .................. yeux.

- Vous aviez ........................... mon cas pendable : je .............................. moins sévère avec

vous, et je me .......................................... de vous .......................................... deux heures de

.......................................... pour jeudi prochain. Et d'autre ..........................., comme il me semble

que vous avez besoin d'une petite méditation sur le respect ............... à vos maîtres,

vous ........................... finir la matinée à la ......................................................, où vous .............................................

un climat tout ...... fait propice à la .................................................... Je vais vous .......................................

votre .......................................................

Il ................................. trois lignes sur une feuille de papier qu'il me ............................ Je

...................................................... à mon ........................... prendre mes livres et .......................................................

Dans un silence épouvantable, je ..................................