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Auteur(s) Ténor Arthur (1959-.) Titre(s) Les anges pleurent en ...

Titre(s) Les anges pleurent en silence Ténor Arthur (1959-.) Editeur(s) Oskar editions/2014. Contient ISBN 979-1-02-140262-1. Collection(s) La vie.



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Les anges pleurent en silence -. Arthur Ténor - Editions Oskar 2014. Sélection 13-15 ans : • Coup de Meltem de Sigrid Baffert -. La Joie de lire



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collège chez Milan



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Les anges pleurent en silence - Arthur. Ténor – Editions Oskar 2014. - Dix minutes à perdre de Jean-Christophe. Tixier - Syros jeunesse



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L'ange et l'enfant. 63. Petit Alexandre Les mots sont trop faibles le silence s'étend. ... Moi aussi j'ai pleuré



Compte rendu de la Réunion de bassin N° 2

5 févr. 2018 Les anges pleurent en silence Arthur Tenor



POÉSIES COMPLÈTES

sur les champs pleurent dans les pipeaux de tristes fragments de biographie Amour fragile arraché en silence d'une dalle de lys timide.



RECUEIL DE MUSIQUE Sommaire :

Un ange dans le ciel. Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur ... Les paysages dessinées par les anges en silence. Refrain :.



Sept interdits musulmans concernant des rites de deuil et autres

mais à la condition que l'on pleure en silence gens-là pleurent (layabk?na) sur elle et ... mort mais pour les anges qui l'accompagnent.



Poésies complètes

Ma chère joins tes doigts et pleure et rêve et prie

POÉSIES COMPLÈTES 1

TRISTAN TZARA

POÉSIES COMPLÈTES

FLAMMARION

2

PREMIERS POÈMES

3

COUSINE, INTERNE AUPENSIONNAT...

Cousine, interne au pensionnat, vêtue de noir, col blanc, Je t'aime parce que tu es simple et que tu rêves, Parce que tu es bonne et que tu pleures et que tudéchires des lettres qui n'ont pas de sens Et que tu regrettes d'êtreloin des tiens et de faire tes

études

Chez les religieuses où la nuit on n'a pas chaud. Les jours qui restent jusqu'aux vacances tu les comptes à nouveau

Et tu te souviens d'une gravure espagnole

Sur laquelle une infante ou une duchesse de Bragance Se tient dans sa robe large, comme un papillon sur une corolle, Et s'amuse en donnant à manger à ses chats et attend un chevalier. Sur le tapis il y a des perroquets et d'autres petits animaux

Des oiseaux tombés du ciel

Et couché près du fauteuil, lequel est en deuil, Là - mince et frissonnant - on voit un lévrier Comme une fourrure d'hermine glissée de quelque épaule.

Elle veut la ramasser mais

Elle se rappelle et caresse le collier qu'elle aautour du cou Parce qu'elle aperçoit le chevalier - et c'est tout: S'approche du pupitre soeur Béatrice ou Évelyne

Professeur d'histoire ou de grec et latin

O pourquoi lorsqu'on est à la veille des vacances

O pourquoi passent les jours si lentement...

Les feuilles et les fleurs tombent comme arrachées d'un calendrier; La vie est triste, mais elle n'en est pas moins un jardin!

Et l'infante ou la duchesse de Bragance

Se rendort ou perd son importance - car tu comptes Les jours qui restent - de demain jusqu'aux vacances. Moi je recommence ma lettre et je t'écris:Ma chère cousine, Je croyais entendre hier dans ma chambre ta voix tendre et câline*. * En français dans le texte. 4

VACANCES EN PROVINCE

Sur le ciel les oiseaux immobiles

Comme les traces des mouches

Des valets bavardent devant la porte de l'écurie Les traces des bêtes, bouse et crottin ont fleuri sur le sentier Passent dans la rue le monsieur en noir avec sa fillette

Joie des mendiants à la tombée du soir

Mais j'ai à la maison un polichinelleà clochettes

Pour distraire ma tristessequand tu me trompes

Mon âme est un maçonqui rentre du travail

Souvenir à odeur de pharmacie propre

Dis-moi vieille servantece qu'il y avait autrefoiset qui ne sera plus jamais Et toi cousine appelle mon attention quand chantera le coucou

Descendons dans le ravin

Qui est Dieu lorsqu'il bâille

Mirons-nous dans le lac

Plein du frai vert des grenouilles

Soyons pauvres au retour

Et frappons à la porte de l'étranger

Comme le bec des oiseaux dans l'écorce du printemps

Ou bien n'allons plus nulle part

Deuil blanc chez la fille du voisin

5

L'ORAGE ET LE CHANTDU DÉSERTEUR

I

La lumière a éclaté des obus

Et s'est brisée éclair en notre main

Comme la main de Dieu en cinq doigts elle s'estfendue

Nous rattrapons les troupeset les abattons

Nous foulons aux pieds les cadavres abandonnés dans la neige Nous ouvrons aux ténèbres noyées une fenêtre Par les vallées qui ont aspiré les ennemis comme des ventouses Et les ont tués jusque dans leur lointain le plus bleu.

Le froid: ileffrite les os, ronge la chair

Nous laissons le cur pleurer.

Pourquoi glissons-nous le long de la montagne éventrée?

Rugissant l'orage a déchaîné ses lions

Dans la forêt broyée

Le vent obscur pénètre jusqu'au fond du cur

Et d'éparses timbales nous attendons

Limpide et simple une parole sainte

Parmi les collines lépreuses, dans un ravin

C'est comme l'orbite d'un crâne

Nous avons abrité notre peur de l'orage

Et l'un d'entre nous s'est mis à discourir sans suite

Là-bas.

J'ai recueilli ses paroles - celles

Qui m'ont traversé comme des loups-garous les sérénités lunaires

Pour t'en faire des colliers de dents de requin

Qui suscitent des tourbillons de mauvais rêves.

L'il mangé de rouille darde son feu

Nous entrons dans la gueule du lointain

Et sous la rangée des crocs du fort, les autres

Attendent.

Il fait si noir que seules les paroles sont lumière. 6 II

Sous la suie du sapin, à l'écart,

Se lamente le chant du déserteur.

Quelle branche devint flûte commençant à pleurer? L'écume du froid durci s'agglomèreen rameaux de sel,

Effrite les os, ronge la chair.

"Les poings serrés, le cou tendu,

J'atteins à la séduction de la nuit muette;

Glaçon d'acier pleurant en immobilités de constellation,

Les épées de l'âme elle les affûte.

La lumière a jauni comme dans une tulipe,

De quels draps les nuages ont-ils arraché les ténèbres bleues

Où je fuis mordu par les serpentsde la pluie

Afin que ma lumière arrive aux lointains illuminés?

Sous des immensités de tristesse,

Ainsi que le tonnerre sous des voûtes asphyxié,

Je suis un voyageur à l'âme obscurcie,

Obscurcie.

Âpre est ici le mal du pays;

Mais toi aussi regardecomme a fleuri, très sage,

Dans ses langes stellaires d'argent,

Des saintes Écritures le petit enfant.

Pour moi seul la nuit n'est pas belle.

Lugubre, le chant d'esclave se fige au-dessus du régiment, On dirait que des chauves-souris ont apporté d'un cloître des lambeaux de nuit.

Pour moi seul la nuit n'est pas belle,

Pour moi seul.

Regarde: en poussière et en âme s'en va mon corps, Car je languis après toi avec l'orage et le hurlement des sirènes, Plus haut que les nuages contre lesquels se sont écrasés les obus furieux.quotesdbs_dbs7.pdfusesText_5
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