Bref retour sur Les Animaux dénaturés (1) PDF

La loi et la jungle des Animaux dénaturés

Au cœur du roman on retrouve donc le désir de définir l'humanité en tant que qualité. Par ce livre

Bref retour sur Les Animaux dénaturés (1)

5 janv. 2008 huitième étape donc

LES ANIMAUX DÉNATURÉS

LES AUTEURS. LES ANIMAUX DÉNATURÉS de Hélène Bruller & Joseph Falzon (d'après Vercors). QUAND LES MONTY PYTHON SAUVENT LE. « CHAÎNON MANQUANT »…

Journal LAD-N°3

28 févr. 2016 animal dénaturé ? » est précisé- ment un extrait du livre intitulé. Les Animaux dénaturés écrit par. Vercors en 1952. Il présente un.

Les animaux dénaturés – VERCORS – Extrait n° 2

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Les animaux dénaturés – VERCORS – Extrait n° 3

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Vercor rs la réce eption cri itique de son œuv vre*

textes de Vercors est Les animaux dénaturés (1952). Avec son adaptation au théâtre. Zoo ou l'Assassin philanthrope (1964) les deux ouvrages constituent

Conseils en lettres

préparation sur La Bête humaine de Zola ou Les Animaux dénaturés de Vercors

Le jeûne lun des propres de lhomme

Les animaux dénaturés publié en 1952

BRIAN FAVRE

9 mai 1990 Les animaux dénaturés de Vercors enjeux en droit animalier contemporain »

Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

5janvier 200800

Bref retour sur Les Animaux dénaturés

(1 et Pouchkine (La Dame de Piqueavant d eproposer Voltaire, Stendhal, Flaubert,

Balzac, Mérimée, Shakespeare, Nerval,

Dickens, Diderot ou TolstoÔ. A la soixante-

huitième étape, donc, Vercors. Toujours dans un souci constant de pédagogie, on présentait l"auteur sous la rubrique

Les hommes et leurs idées.Vercors, donc.

Soit Jean Bruller

,né le 26 février 1902

àParis, d"une mère française (Ernestine

B ourbon) et d"un père(Louis Bruller de Hongrie à Paris à une époque où les immigrés pouvaient trouver sans drame une place dans le tissu de l"Hexagone.

Ecole alsacienne

;baccalauréat ès scien- ces (1919; études universitaires de ma- thématiques ;diplôme d"ingénieur à l"Eco- le d"Electricité Bréguet (1923; service militai- re(1924 aujour d"hui difficile à comprendre, sinon à accepter: "N"entre pas dans l"industrie, se con- sacreau dessin et pu- blie un premier album satirique:

21 recet-

tes de mort violente (1926

On aimerait ne plus avoir à courir les

bouquinistes et voir réédités des titres aussi prometteurs que ses albums satiri- ques intitulés

Hypothèse sur les amateurs

de peinture (1927Un homme coupé en tranches (1929Nouvelles clés des songes (1934L"Enfer(1935Visions rassurantes de la Guerre (1936e Silences (1937eéclate, il vient de terminer un nouvel album,

Folies dou-

ces ,qui ne peut être édité et reste encore

àpublier,peut-on liredans la revue de

février 1956. Pendant l"occupation de la

France, refuse toute participation à la vie

intellectuelle sous contrôle nazi, s"em bauche dans son village comme compa- gnon menuisier. Compose sous le nom de Vercors,

Le Silence de la Mer(1941

et fonde sur ce volume, avec Pierr ede

Lescure, les Éditions de Minuit (...

Autreinvité du même numéro, Jacques

Ber gier dont on se souvient peut-êtrequ"il fut l"auteur, avec Louis Pauwells, d"un ouvrage célèbreintitulé

Le Matin des Ma-

giciens .L"homme est ainsi présenté:"Né le 8 août 1912 à Odessa. Etudes de phy- sique nucléaireavec Maurice de Broglie et Jean Thibaud. A vant la guerre, appar- tenait à un groupe de physiciens qui, parallèlement aux r echerches effectuées par Kovarsky et Joliot Curie, s"était atta- ché à l"utilisation de l"eau lourde.» On rapporte ensuite ses multiples actions de résistant, notamment celles concer nant les armes V2. "En novembre 1943, Bergierest arrêté par la Gestapo à Lyon, pour- s uit-on. Il connaît la déportation notam- ment à Mauthausen. Rapatrié en France, il reprend une partie de son activité scien- tifique mais aussi publie deux livres de vulgarisation particulièrement importants:

Cinquante années de découvertes(éd.

d uSeuil) et, en collaboration avec Pierre de Latil

Visa pour demain(éd. Gallimard).»

Introducteur en France de la littérature

d e"Science-Fiction» (les guillemets étaient encor ed"usage en 1956), il fut celui qui fit découvrir H.P. Lovecraft aux Français.

Bergier avait encore, durant la guerre,

dif fusé

Le Silence de la Merde Vercors

au sein des équipes des intellectuels de la résistance. Nous poursuivr ons notre pr opos avec des extraits de l"entretien

Vercors-Bergier qui nous éclaire mieux que

tout sur

Les Animaux dénaturés.L"ouvra-

ge était né au lendemain d"une tragique période qui avait vu, comme on ne le sait que trop, des hommes remettre en ques- tion la définition de l"humain. C"est dire son actualité. (A suivre)

Jean-Yves Nau

I lest de rares ouvrages qui, repris à d eséchéances plus ou moins loin- taines, procurent immanquablement des bonheurs de lecture. Bonheurs de for- mes et d"intensité différentes sans doute mais bonheurs bien réels. Ainsi en est-il, pour notre part, des

Animaux dénaturés

deVercors, ouvrage qui devient chaque jour un peu plus essentiel dans une épo que marquée par l"effacement de ces antiques frontières qui, au sein du vivant, faisaient la part entr eles hommes et les bêtes (

Revue médicale suissedu 12 dé-

c embre2007).

Or voici que pour la modique somme

demandée par un bouquiniste tourangeau (il tient boutique rue Nationale à quel ques mètr es de l"endroit où, rue Royale, Honoré

Balzac vit le jour bien

avant de se doter d"une particule) nous venons d"acquérir un petit tré- sor.Il s"agit d"un exem- plairedu numéro68 (daté du 15 février 1956

La Bibliothè-

que Mondiale vendu à l"époque 170 francs.

Etonnante collection, aux antipodes de

toutes celles que l"on peut trouver dans les kiosques et les librairies industrielles d"aujourd"hui. "La Bibliothèque Mondiale est la moins chère et la plus riche» pou- vait-on lir esur la quatrième de couverture de cet ouvrage bimensuel qui inventait alors le format de poche. Il s"agissait, dans chaque numér o, d"offrir "une grande oeuvre présentée par un grand écrivain d"aujour- d"hui» ainsi qu"un "cahier d"études litté- rair es et artistiques».

Le comité littérair

ede

La Bibliothèque

Mondiale

était composé à part égale de

sociétair es des Académies Française et

Goncourt. Soit, d"une part, André Mau-

rois, Daniel Rops et Henri Mondor. Et de l"autre:André Billy,PierreMac Orlan et

Armand Salacr

ou. Electrons libres:Henri

Troyat et Léopold S. Senghor. Rédacteur

en chef:Louis Pauwells.

Chaque numér

oprésentait, avant la "grande oeuvre» un petit exposé sur "les problèmes de notrecivilisation». Celui du

15 février 1956 s"intér

essait aux "robots» en demandant: "Travaillent-ils pour ou contrel"homme?». Nous y reviendrons tant la lectur ede ces quelques pages anonymes, que l"on parierait signées de

Pauwells, sont éclairantes pour notr

eépo- que.

Autotal, une forme parmi tant d"autres

de cette éducation populair equi, alors, était fièred"exister.L"entreprise avait dé- buté avec Victor Hugo (Quatre-vingt treize) "... L"entreprise avait débuté avec Victor

Hugo, Pouchkine et,

àla soixante-huitième

étape, donc,Vercors ...»

en marge

1948Revue Médicale Suisse