Analyse du texte dramatique et gender studies : vers une étude des
Jean Genet. Le corpus de notre étude est composé de deux pièces : Les Bonnes (194 7) et Le Balcon (1956). La recherche se situe dans le chan1p de l'analyse
Jean Genet. Les bonnes – Le balcon. Agrégation de lettres
2 juil. 2020 Jean Genet. Les bonnes – Le balcon. Agrégation de lettres modernes 2021. 2. Cette bibliographie sélective recense des ouvrages disponibles ...
LECTURE DUNE ŒUVRE INTÉGRALE Jean GENET Les Bonnes
texte de Genet Comment jouer Les Bonnes ?
Le théâtre : texte et représentation - SÉQUENCE 2 :Le romantisme
Œuvre intégrale: Quatre lectures analytiques -Analyse d'extraits d'une mise en scène :Les Bonnes de Jean Genet mise en scène de Jacques Vincey (2011).
LES BONNES Jean GENET 1947
Jean GENET 1947. LES BONNES. : Le titre de la pièce suggère d'emblée une histoire qui traite de la domesticité. Seul le statut identifie les personnages.
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Votre lecture du Balcon et des Bonnes de Jean Genet vous semble-t-elle éclairée par ce jugement ? Les membres du jury se félicitent cette année de la bonne
S7 : ET LES BONNES
https://lewebpedagogique.com/francaisperrin/files/2019/12/GENET-LES-BONNES.pdf
Ce document est le fruit dun long travail approuvé par le jury de
pendant la nuit du 14 au 15 avril 1986 est mort Jean Genet. Depuis son Les bonnesParis
Le rêve de lidentité et de laltérité dans le théâtre de Jean Genet
de Jean Genet -. Lecture des Bonnes et de Haute surveillance. ... Qy Jean Genet met en scène la circulation des identités et des altérités sexuelles.
Descriptif séquence 1 Les Bonnes
Texte 1 Les Bonnes – Jean Genet. 5. 10. 15. 20. 25. 30. 35. 40. SOLANGE doucement d'abord: Je suis prête
Jean GENET
Les Bonnes
Édition de référence des pages signalées : Folio théâtre,Gallimard, 2001
Le rituel du théâtre
1. Cette question peut être traitée à partir du début de
en même temps que le théâtre dans le théâtre, le jeu des soeurs. Comme des enfants, le temps du jeu
fini, elles se dépêchent de revenir au réel : " dépêchons-nous. Madame va rentrer » (p. 32). Claire se
rhabille promptement. Jeu également décelable dans cette scène lorsque Claire sort du rôle de madame
pour apostropher sa compagne de jeu : " mais dépêche- Si la robe esttrop longue, fais un ourlet avec des épingles à nourrice » (p. 25). Un peu plus loin elle dira à sa soeur :
" » (p. 26). Plus tard encore, Solange quittera le personnage de Claire : " car Solange vous emmerde » et Claire la rappellera Claire,Solange, Claire ! » (p. 29), et peu avant la sonnerie, Solange affirme : " je connais la tirade » (p. 31).
Le mot tirade peut être pris à double sens. Au sens figuré, il souligne le caractère répétitif et prévisible
des reproches que Claire adresse à Solange. Pris au sens propre, il désigne la théâtralité de la situation,
le fait que les bonnes sont en représentation. Ainsi le lecteur attentif peut deviner avant même la
sonnerie du réveil que cette scène est un jeu entre les soeurs. Néanmoins, ce théâtre dans le théâtre
apparaît tout personnages. de trop de fleurs, la langue poétique et le réveil même qui limitée dans un temps précis.2. Toute la scène de la mort de Claire renoue avec le jeu des Bonnes à partir de la page 96, lorsque
Solange le rôle de Madame. Claire entre
immédiatement dans son jeu, mais cette fois le réveil ne sonnera pas et le meurtre de Claire jouant
déréglé, la cérémonie sacrificatoire a pris le dessus.3. (la vie " réelle » des bonnes) glisse dans un
deuxième degré de la fiction (les bonnes jouant à Madame et à laé 89 de la bonne à celle
de Madame et significatifs aussi duMadame interchangeables. La 3e personne sert à la fois à évoquer la personne physiquement absente
mais omniprésente de Madame mais est aussi employée comme formule de politesse. Cet emploi contribue encore à brouiller les pistes. On remarque aussi que le langage poétique vient, ence qui est joué et nous alerter sur la prétendue " réalité » de la scène. Ainsi, au moment du nettoyage
des chaussures dans la première scène, le lecteur spectateur est guidé vers un ailleurs, il sent que ce qui
ordre : " Pensez- agréable de me savoir le pied enveloppé parles voiles de votre salive ? Par la brume de vos marécages ? ». Il faut alors déboucher sur le jeu de
texte de Genet, Comment jouer Les Bonnes ? iconographiques de mises en scène proposés.Le jeu des doubles
4. Le jeu de doubles se complexifie déjà dans Les Bonnes
contrairement à la comédie classique ou à des pièces plus modernes qui renouvellent le couple
maître/valet, comme Mademoiselle Julie de Strindberg ou Maître Puntila et son valet Matti deBrecht.
Les deux bonnes sont interchangeables au regard de Madame qui voit en elles des fonctions plus que des êtres. son identité de Solange mais devient Claire. Quant à la rela elle est proprement souvent entendus selon lesquels Sganarelle ou Matti seraient traités en doubles de leur maître.L schizophrénique ne peuvent que conduire
à la mort.
par le vêtement. Lorsque Claire enfile par- dessus sa robe noire de bonne la robe de Madame, il de revenir en arrière et de cesser le jeu.5. Durant toute la tirade, Solange affirme son crime
dignité.Solange Lemercier, et à la fin de la
tirade, mieux que Solange Lemercier, le nom socialement digne, elle sera : " la femme Lemercier, La Lemercier La fameuse criminelle devient valeur suprême.La robe rouge du crime lui donne le même habit que Madame, la hausse socialement, ellepeut
annoncer : " la tête haute. »À partir du moment où elle est sur le balcon, elle nous livre une somptueuse description de son
châtiment, la condamnation à mort, inextricablement mêlée à une vision nterrement de Claire
couleurs évoquées, le rythme ascendant de la phrase de Solange que descente vers le crime et la mort est empreinte religieuse qui contribue à la sacraliser.Comment jouer Les Bonnes ?
6. Dès la première phrase, Genet revendique la théâtralité
les deux bonnes deux bonnes, mais de les figurer. Le terme choisi propose une attituderésolument non réaliste : marcher sur la pointe des pieds, avec un ou deux souliers à la main.
Elles ne doivent pas " imiter les dames de cinéma ». À la page 13, il invite clairement les actrices à se
défaire du mode réaliste, car sa pièce est " un conte », et pas une imitation de la réalité. Il dira combien
son intention est loin de tout désir de montrer une réalité sociale : " Une dans le langage des Bonnes, il affirme à la fois que les bonnes -être à un plan naturaliste une histoire donnée pour vraie. Ce que cherche à communiquer8. Les textes de Genet cités dans cette question rejettent le théâtre qui imite la vie et le jeu du
comédien qui cherche " abolir lepersonnage -à-dire la convention du théâtre occidental, surtout du théâtre dit bourgeois, du
xviiie au xxe individus ordinaires et se comportentcomme dans la vie. Il veut que la scène soit en " décalage » avec notre réel de référence.
Quand Artaud (p. 43 du manuel, l. 22-23) évoque " la qualité », on peut penser aux " gestes suspendus et cassés » recommandés par a affaire à une gestuelle plus proche de la danse que des gestes de la banalité quotidienne.Artaud voit dans le théâtre balinais une ritualisation des gestes et des mimiques, un excès
à un code totalement différent du code du théâtre mimétique. du théâtre balinais est commandé le spectateur à un autremonde que le monde dans lequel il vit, qui le renvoient dans le monde de la spiritualité. Genet déplore
que " chargé de signes. » On constate que lemême terme " signe » est employé par les deux auteurs et que leur vision du théâtre est proche alors
même que Genet a affirmé ne très vraisemblable.Des mises en scène
9. re
de boudoir. Meubles, tentures, flacons, décorations sur les murs, placard ouvert avec robes et cartons à
chapeaux, le décor bonne tient le plateau chargéà la hauteur du fauteuil de la maîtresse. Le décor et le style de jeu appartiennent au même registre
réaliste.10. Mise en scène de Philippe Adrien. La position des actrices sur la photo est étrange. Assises par
terre, comme autre, elles rapprochent leurs corps mais ne se regardentpas, elles regardent le public. Cette étrangeté sert le propos de Genet qui ne veut pas que sa pièce soit
est arrivée ou qui aurait pu arriver. Le regard très tendu, un peu il se sent vraisemblablement entraîné dans un monde qui ne le ramène pas à son quotidien, à sa réalité.11. pour désigner une démarche réductrice ou
simplificatrice esprit, entre On peut voir sur le document quela chambre est signifiée par un lit mais que, contrairement à la scénographie précédente, la pièce est
plutôt vide et le décor épuré. on fusionnelle des de défier, le monde dans une forme de délire à deux. Là saisies dans leur quotidien) est gommé au profit de quelque chose de plus essentiel.12. La recherche sur la vie de Genet mettra en évidence
prison, son homosexualité, ses prises de position en faveur desGenet un auteur atypique, à la marge de la société. Le déterminisme social a pesé sur sa vie, Genet a
puisé son oeuvre dans sa vie et a société rejette comme abjection.Lecture analytique 1=
Celui-ci montre cette scène comme une scène de jeu théâtral avec les indications de jeu, les
rapports de domination, le mélange des registres de langue... Enfin, ce commentaire met enévidence les relations entre les personnages en s'appuyant sur les faits, les lieux, le tutoiement,
le vouvoiement, les antithèses...Axes de lecture
Une scène d'exposition qui ouvre traditionnellement une pièce de théâtre, mais qui est ici
détournée : l'auteur n'a pas préparé le spectateur à cette mise en abyme initiale ; Les relations entre les soeurs sont représentatives d'une relation maître / domestique.I. Une scène d'exposition
A. Les éléments d'exposition
1. Un cadre spatial. (Voir le décor)
un univers social, bourgeois ; un univers féminin : une scène d'intimité qui suggère sensualité voire érotisme.2. Les indications temporelles
3. Une situation
un clivage entre l'univers de la chambre et celui de la cuisine ; le statut des personnages apparaît dans le discours, la manière de s'adresser à son interlocuteur ; les attitudes respectives de Claire / Madame (gestes, ton) et celles de Solange / Claire (parle peu, attitudes, gestes de soumission) soulignent les rapports de dominant à dominé.B. Une exposition détournée
Certains éléments plongent le spectateur dans la perplexité. Le jeu souligné de Claire /Madame : le geste tragique, la violence de son discours ;Quelle est l'intrigue ? le rôle d'une scène d'exposition "classique" est de faire le point sur une
situation . Ici, la scène semble se perdre dans les détails : les gants, les préparatifs de la
toilette, l'anecdote des amours de Solange / Claire avec le laitier ; Un rythme décalé. Des variations de rythme déconcertantes, de brusques changements de tempo : la 1ère partie de la tirade de Claire, faite de phrases courtes, exclamatives, interrogatives, obéit à un tempo très rapide. Pendant ce temps, Solange joue avec ses gants selon un tempo beaucoup plus lent. Autre exemple : Claire devant sa coiffeuse (tempo lent) puis accélération brutale lorsqu'elle s'adresse à Solange.II. Les relations entre Claire et Solange
A. La relation entre Madame et sa domestique : une opposition tranchée2 espaces qui ne doivent pas se recouper : la cuisine et la chambre. "Cette chambre ne doit pas
être souillée" suggère un espace sacré qui ne doit pas être profané ;le jeu de Solange avec les gants (elle joue à la dame) entraîne la réplique ironique de Claire ;
la volonté de rabaisser la domestique et son univers (récurrence du mot "crachat") ; le langage de Madame ;2 existences dépendantes du regard de l'autre : la beauté de Madame, pour exister a besoin du
désir de l'autre : "Je désire que Madame soit belle" ; la haine se dissimule sous le code de la politesse : Solange désire que Madame soit belle, ce que Claire traduit : "Vous me détestez..." ; la perfection du service dissimule une volonté d'assassiner le maître.B. Des oppositions symboliques
Les robes noires (marques de la domesticité) / "la robe blanche pailletée" (symbole de pureté)
les mains gantées de caoutchouc en forme de bouquet ou d'éventail (trivialité) / les fleurs qui
décorent la chambre de Madame, son éventail ; la vulgarité du mariage, de la grossesse /la beauté, la pureté (sens du prénom Claire) /Conclusion
Une scène qui désoriente le spectateur ;
La relation maître /valet.
Lecture analytique 2= Le jeu des miroirs.
1. Situation du texte
effectivement dans Les Bonnes, pièce rédigée en 1946 et créée par Louis Jouvet au théâtre de
procédé du théâtre dans le théâtre, les jeux de rôle et les simulacres, Genet tourne délibérément le dos au réalisme, forme de récit allégorique qui avait peut- moi- puisse croire, il faut que les actrices ne jouent pas selon un mode réaliste. » son mépris et de ses insulte que celle- moment où sonne un réveil.2. Un jeu de rôles rituel (question 1)
Au fil de la scène, plusieurs indices révèlent au lecteur comme au spectateur que les bonnes répètent
un jeu codé et convenu entre elles, avant même que la sonnerie du réveil et les deux dernières
répliques démontent ce simulacre.Pour mieux jouer le rôle de Madame, Claire a revêtu une robe de sa maîtresse, dont la couleur
rouge signe la théâtralité, voire le sacré, que Solange profane par son crachat (didascalie de la ligne
3).Les pronoms personnels distincts le " tu » adressé à la bonne contrastant avec le " vous »
employé par celle-ci sont aussi un signe du jeu de rôles entre les deux soeurs. Ce jeu connaît un raté quand Sotrop à son " personnage », prononce son propre censée interpréter : " Car Solange vousemmerde » (l. 10). Confusion immédiatement rectifiée par Claire, " affolée » (l. 11 et 13), qui suspend
un instant son jeu ou de souffleur. Cette parenthèse comique montre aussi le jeu de brouillage les notions de " rôle » et de " personnage », que nous propose Genet. La réplique de Solange : " trouve un écho déçu dans la bouche de Claire pas pu allerLe titre de la pièce, Les Bonnes, est répété plusieurs fois au cours du dialogue, comme si ce terme
désignait compter sans la révolte des bonnes » (l.19), " Les deux bonnes sont là les dévouées servantes ! » (l. 29), " Je suis la bonne » (l. 36).
Solange souligne elle-même la théâtralité de son discours, " grandiloquence » à la ligne 32.Les deux dernières répliques marquent le retour des bonnes à la " réalité » de leur condition,
la fin du jeu rituel dont la fréquente répétition est signalée par vite. Je ne peux pas de jeux enfantins, que de ses modèles cf. " Situation du texte »).3. Des objets et des prénoms symboliques
(questions 2 et 4) Le miroir et le réveille-charge symbolique qui les fait participerpleinement au procédé du théâtre dans le théâtre. Riche de sens au théâtre, comme dans les romans
ou les contes merveilleux et fantastiques, le miroir tendu à Claire par Solange suggère le jeu de
doubles et le double jeu dans lesquels se complaisent les deux bonnes. Solange propose à sasoeur, qui est aussi son double et sa partenaire de jeu, de se regarder interpréter le rôle de Madame,
fient à la fois. Claire, " se mirant avec complaisance », setrouve alors " plus belle » et renie son propre être en déclarant à celle qui joue la servante : " Le
danger -27).Le jeu de scène autour du miroir condense ainsi les questions et les procédés qui se trouvent non
seulement de Genet : le dédoublement, le retournement de la maître et esclave, le jeusur les stéréotypes littéraires Quant au réveille-matin, il marque bien sûr le retour
à la " réalité » des bonnes, -à-dire au premier niveau de la représentation théâtrale. Sa sonnerie
retentit au moment où Solange " semble sur le point tard dans la pièce, la sonnerie du téléphone aura une fonction similaire. le matin figurent le chassé-croisé entre la réalitéet dont les repères sont brouillés sur la scène du rêve, du fantasme ou du théâtre.
et le jeu sur les valeurs symboliques sont également manifestes dans le choix des prénoms" Claire » et " Solange », qui désignent comme par antiphrase ces soeurs aussi ténébreuses que
diaboliques. " Claire est là, plus claire que jamais. Lumineuse ! »Claire, -
du prénom " Solange » contraste de surcroît avec les crachats et lance contre la prétendue qui fait boire le tilleulempoisonné à sa soeur et qui se destinera à affronter, seule, la peine de prison. Au-delà
acerbe des antiphrases et de la constructionaussi entendre le fantasme de sainteté dans le mal que Genet poursuit à travers ses personnages
théâtraux ou romanesques. (question 3)Le dialogue joue constamment sur le mélange des registres et des styles, de la trivialité et de la
solennité, ou sur la dissonance entre les paroles et les gestes. On relèvera à cet égard :
blason poétique, contrastant avec les crachats de Solange sur la robe rouge et sa déclaration de haine (l. 2-4) ; la : " Vous croyez pouvoir dépriver ? : " Et me prendre le laitier ? avouez ! emmerde ! » (l. 7-10) ; : " Madame se croyait protégée par ses barricades de fleurs, sauvée par un exceptionnel destin, par le sacrifice » est démystifiée par les termes : " Elle va crever et dégonfler votre aventure. Ce (l. 18-21) ; Solange passe de qualifie elle-même de " grandiloquence » (l. 32) à cuisine (l. 34- z pas en paradis », " Vous êtes au bout du rouleau ma chère », " Bas les pattes », etc. Là encore, de dissonance renforcent le caractère artificiel, irréaliste, etDans son texte liminaire " Comment jouer Les Bonnes », Genet écrit à ce propos : " Quant aux
passages soi-disant " poétiques », ils seront dits comme une évidence, eur de taxi parisien invente sur-le-champ une métaphore argotique : elle va de froidement que le reste. »5. Fascination et répulsion (questions 5 et 6)
Le jeu de rôles met en évidence sentiments des bonnes envers leur maîtresse, et de la haine envers " Madame », exprimée par Solange, est en effet indissociable de la fascination envers une fientend dès la première réplique de Solange qui affirme sa haine et son mépris envers Madame
en déifi votre poitrine pleine de souffles embau de haine est également sensible àtravers rémunération des signes extérieurs de richesse et de coquetterie de Madame et la répétition
priver » (l. 6-10). Plus loin encore, Solange annonce triomphalement que la " révolte des bonnes » va n » de Madame, " crever et dégonfler » son aventure, ravaler Monsieur au rang -21).Tout au long du dialogue, les gestes indiqués par les didascalies manifestent la montée de la violence :Solange commence par cracher sur la robe rouge de sa maîtresse portée par Claire (l. 4), avant de "
march[er] sur elle » (l. 6), de la gifler (l. 16), de taper sur ses mains, de paraître " sur le point
et physique du corps de madame est une transgression suprême que les bonnes ne " Madame est interdite », comme le dit Solange ligne 23En interprétant respectivement les rôles de la servante humiliée mais révoltée et de la maîtresse
fascinante mais bafouée, Claire et Solange jouent à leur façon une sorte de dialectique du maître et
dénouement de la pièce.Lecture analytique 3= Maître/Valet
Cet extrait se situe au moment où Madame apparaît et rétablit ainsi Solange et Claire dansleur fonction de Bonnes. Il nous révèle à la fois la véritable relation qui existe entre ces
Monsieur.
Nous verrons donc en quoi cette scène représente une réécriture du thème Maître et valet au
théâtre.I) La relation entre Madame et les Bonnes
a) Des rôles bien définis Les ordres sont donc donnés par Madame et les Bonnes répondent aux nombreuses questions.Chaque personnage est à sa place.
b) Les marques du mépris II) a) le rôle de Monsieur indices concernant le personnage= mystère b) le statut social comme aveuglementCertes Madame se pose des q
Conclusion= sur le hème maître et valet. Particularité ici= le registre tragique (plutôt comique
normalement autour dLecture analytique 4= La tirade de Solange.
Cette tirade annonce le dénouement tragique de la pièce. Solange, dans la confusion des rôles
tue Madame et exprime toute la haine qui germait depuis le début de la pièce. Nous sommesdonc face à une véritable explosion de la passion qui se fait grâce à la mise en abyme : en
jouant le meurtre de Madame Solange expurge ses passions.Nous allons donc analyser le fait que cette tirade est une représentation de la Catharsis
aristotélicienne.I) Les marques de la cruauté :
La catharsis est l'épuration des passions par le moyen de la représentation dramatique : enassistant à un spectacle théâtral, l'être humain se libère de ses pulsions, angoisses ou
fantasmes en les vivant à travers le héros ou les situations représentées sous ses yeux. Pour
Aristote le terme est surtout médical mais il sera interprété ensuite comme une purification
morale. En s'identifiant à des personnages dont les passions coupables sont punies par ledestin, le spectateur de la tragédie se voit délivré, purgé des sentiments inavouables qu'il peut
éprouver secrètement. Le théâtre a dès lors pour les théoriciens du classicisme une valeur
morale, une fonction édifiante. Plus largement, la catharsis consiste à se délivrer d'unsentiment encore inavoué.(il faudrait de plus dire que l'opinion d'Aristote est contraire à celle
de Platon et de Saint-Augustin. ) a) le plaisir éprouvé face à la mort : (vocabulaire, ponctuation). Elle nous entraîne dans sa folie et assume parfaitement le meurtre (énonciation " . Le discours va être décousu et b) la dominationODVFqQHYRFDEXODLUHDSRVWURSKHVj0DGDPHquotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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