[PDF] Référentiel relatif aux traitements de données à caractère personnel





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4 May 2016 disposent que toute personne a droit à la protection des données à ... publiques d'utiliser les données à caractère personnel comme jamais ...



Référentiel relatif aux traitements de données à caractère personnel

préalablement portés à la connaissance de l'ensemble des personnes concernées. Les organismes mettant en place un dispositif d'alertes doivent s'assurer de 





Convention pour la protection des personnes à légard du traitement

Les Parties s'engagent à appliquer la présente Convention aux fichiers et aux traitements automatisés de données à caractère personnel dans les secteurs public 



DIRECTIVE (UE) 2016/ 680 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU

4 May 2016 La protection des personnes physiques à l'égard du traitement des ... données à caractère personnel dans les États membres à la fois dans ...



Référentiel relatif aux traitements de données à caractère personnel

CARACTÈRE PERSONNEL MIS EN ŒUVRE. DANS LE CADRE DE L'ACCUEIL. L'HÉBERGEMENT ET L'ACCOMPAGNEMENT. SOCIAL ET MÉDICO-SOCIAL DES. PERSONNES ÂGÉES



Convention 108 +

25 Jun 2018 adopte le Protocole d'amendement à la. Convention pour la protection des personnes à l'égard du traitement automatisé des données à caractère.



Les informations à caractère personnel concernant les personnes

L'aide que toute personne en difficulté est en droit de recevoir dans le cadre des mesures d'action sociale et médico-sociale peut.



Avis 4/2007 sur le concept de données à caractère personnel

20 Jun 2022 de l'utilisation (activités exclusivement personnelles ou domestiques d'une personne physique). Même en cas de traitement des données à ...



Étude sur la gestion des caractères spéciaux dans les registres de

Étude sur la gestion des caractères spéciaux dans les registres de personnes en Suisse. Mai 2019. Table des matières. 1 Condensé .

1

RELATIF AUX TRAITEMENTS DE DONNÉES À

CARACTÈRE PERSONNEL MIS EN ŒUVRE

DANS LE CADRE DE L'ACCUEIL,

L'HÉBERGEMENT ET L'ACCOMPAGNEMENT

SOCIAL ET MÉDICO-SOCIAL DES

PERSONNES ÂGÉES, DES PERSONNES EN

SITUATION DE HANDICAP ET DE CELLES EN

DIFFICULTÉ

RÉFÉRENTIEL

Adopté le 11 mars 2021

2

1. À qui s'adresse ce référentiel

Ce référentiel s'adresse aux

organismes privés ou publics, quelle que soit leur forme juridique, ci-après " les organismes », qui accueillent, hébergent ou accompagnent sur le plan social et/ou médico-social les personnes âgées, les personnes en situation de handicap et celles en difficulté. Le présent référentiel est susceptible d'intéresser les organismes suivants (liste non exhaustive) : - les conseils départementaux ; - les centres communaux d'action sociale (CCAS) ; - les établissements d'hébergement pour les personnes âgées dépendantes (EHPAD) ; - les maisons départementales pour les personnes handicapées (MDPH) ; - les services d'aide à l'accompagnement à domicile (SAAD) ; - les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) ; - les services d'accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH) ; - les services d'éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) ; - les centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) ; - les centres d'action médico-sociale précoce (CAMSP) ; - les établissements et service d'aide par le travail (ESAT) ; - les maisons d'accueil spécialisées (MAS) ; - les instituts médico-éducatifs (IME) ; - les instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (ITEP) ; - les services d'accompagnement à la vie sociale (SAVS) ; - les services d'insertion par l'activité économique (SIAE) ; - les pôles de compétences et de prestations externalisées (PCPE) ; - les plateformes de coordination et d'orientation (PCO) ;

- les accueillants familiaux accueillant à titre onéreux des personnes âgées ou en situation de

handicap ;

- les organismes chargés de la gestion d'un régime de base de la sécurité sociale légalement

obligatoire ou du service des allocations, prestations et aides mentionnés dans le code de la sécurité sociale ou du code de l'action sociale et des familles ; - les associations de droit privé créées sous la loi de 1901 ayant pour mission l'accueil, l'hébergement, l'accompagnement et le suivi social et mé dico-social des personnes âgées, des personnes en situation de handicap et de celles en difficulté

- les établissements sociaux et médico-sociaux listés par les dispositions de l'article L. 312-1

du code de l'action sociale et des familles (CASF).

Dans ce contexte, ces organismes sont amenés à mettre en oeuvre des traitements automatisés en tout

ou en partie, ainsi que des traitements non automatisés de données à caractère personnel, en tant que

responsable de traitement, ce qui les soumet au respect des règles relatives à la protection des données.

Les organismes mettant en oeuvre des traitements dans ce cadre doivent s'assurer de leur conformité

aux dispositions du règlement général sur la protection des données (RGPD) ainsi qu'à celles de

la loi du 6 janvier 1978 modifiée (loi " informatique et libertés », ou LIL) ;

aux autres règles éventuellement applicables, conformément à la réglementation en vigueur, notamment le CASF et le code de la santé publique (CSP).

Sont exclus du champ d'application du référentiel en raison de leurs spécificités, les traitements mis en

oeuvre par :

les organismes de droit privé et/ou public dans le cadre de la prévention et la protection de l'enfance ;

les mandataires judiciaires à la protection des majeurs. 3 2.

Portée du référentiel

Ce référentiel porte sur les traitements de données à caractère personnel mis en oeuvre

couramment par les organismes dans le cadre de l'accompagnement social et/ou médico- social qu'ils fournissent aux personnes âgées, en situation de handicap ou en difficulté

(les personnes qui sont menacées d'exclusion pour des motifs divers et confrontées à des problèmes eux-

mêmes diversifiés, telles que les demandeurs d'asile, les personnes en situation de grande précarité face

au logement, les demandeurs d'emploi, les personnes en difficulté financière, etc.).

Il a pour objectif de fournir aux organismes mettant en oeuvre de tels traitements un outil d'aide à la

mise en conformité à la réglementation relative à la protection des données à caractère personnel.

Les traitements mis en oeuvre par les

organismes dans le cadre de l'accompagnement social et/ou médico-social doivent être inscrits dans le registre prévu à l'article 30 du RGPD (voir modèle de registre). Ce référentiel n'a pas de valeur contraignante. Il permet en principe d'assurer la conformité des traitements de données mis en oeuvre par les organismes aux principes

relatifs à la protection des données, dans un contexte d'évolution des pratiques à l'ère du

numérique.

Les organismes qui s'écarteraient du référentiel au regard des conditions particulières tenant à leur

situation peuvent le faire.

Il peut néanmoins leur être demandé de justifier de l'existence d'un tel besoin et des mesures mises en

oeuvre afin de garantir la conformité des traitements à la réglementation en matière de protection des

données à caractère personnel.

Le référentiel n'a pas pour objet d'interpréter les règles de droit autres que celles relatives à la protection

des données à caractère personnel. Il appartient aux acteurs concernés de s'assurer qu'ils respectent les

autres réglementations qui peuvent par ailleurs trou ver à s'appliquer (p. ex. : CASF, CSP, etc.). Ce référentiel constitue également une aide à la réalisation d'une analyse d'impact relative à la protection des données (AIPD), dans le cas où celle-ci est nécessaire.

Les organismes peuvent également se

reporter aux outils méthodologiques proposés par la CNIL sur son

site web en vue de faciliter la mise en conformité des traitements mis en oeuvre. Ils seront ainsi à même

de définir les mesures permettant d'assurer la nécessité et la proportionnalité de leurs traitements

(points 3 à 7), de garantir les droits des personnes (points 8 et 9) et la maîtrise de leurs risques (point

10). L'organisme pourra également s'appuyer sur les lignes directrices de la CNIL sur les AIPD. Si

l'organisme en a désigné un, le dé légué à la protection des données (DPD/DPO) devra être consulté. 3.

Objectif(s) poursuivi(s) par le(s) traitement(s)

(Finalités)

Les traitements mis en oeuvre doivent répondre à un objectif précis et être justifiés au regard des

missions et des activités des organismes.

Les traitements relatifs à l'accueil, l'hébergement et l'accompagnement social et médico-social des

personnes peuvent notamment être mis en oeuvre afin a) de fournir les prestations définies dans le cadre d'un contrat conclu entre l'organisme et la personne concernée ou son représentant légal et, le cas échéant, d'assurer la gestion du dossier administratif de la personnes concernée (gestion des rendez-vous médicaux et/ou sociaux, gestion des visites familiales, le cas échéant, etc.) ; 4

Exemples pour

les personnes en situation de handicap ou les personnes âgées (liste non exhaustive) : - le contrat de séjour ou le document individuel de prise en charge (DIPEC) prévu par l'article L. 311-4 du CASF entre l'organisme (EHPAD, les foyers d'hébergement pour adultes handicapés, etc.) et la personne concernée ou son représentant légal ; - le contrat d'accueil à domicile entre l'accueillant familial et la personne accueillie ou son représentant légal ; - le contrat de soutien et d'aide par le travail entre l'établissement ou le service d'aide par le travail et chaque travailleur en situation de handicap.

Exemples pour

les personnes en difficulté (liste non exhaustive) : - le contrat d'engagement réciproque (CER) ou le projet personnalisé d'accès à l'emploi (PPAE) conclu entre le bénéficiaire du revenu de solidarité active (RSA) et le président du conseil départemental pour améliorer l'insertion professionnelle ; - le contrat d'hébergement conclu entre le bénéficiaire et l'organisme assurant l'accueil des personnes en situation d'urgence. b) d'instruire, de gérer et, le cas échéant, d'ouvrir les droits et/ou verser les prestations sociales légales et facultatives ; Exemples d'aides légales pour les personnes en situation de handicap ou les personnes âgées (liste non exhaustive) : - l'aide sociale à l'hébergement (ASH) ; - l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) ; - l'allocation aux adultes handicapées (AAH) ; - l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH) ; - la prestation de compensation du handicap (PCH) ; - la carte mobilité inclusion (CMI). Exemples d'aides légales pour les personnes en difficulté (liste non exhaustive) : - le revenu de solidarité active (RSA) ; - l'allocation de logement sociale (ALS). Exemples d'aides facultatives (liste non exhaustive) : - les aides ménagères ; - les aides au transport ; - la prise en charge des frais d'obsèques ; - le règlement des factures de gaz et/ou d'électricité ; - le fond d'aide aux jeunes. c) d'offrir un accompagnement social et médico-social adapté aux difficultés rencontrées ayant notamment pour objet d'élaborer un projet personnalisé d'accompagnement au regard des habitudes de vie, des demandes particulières, des besoins particuliers, de l'autonomie physique et psychique de la personne et d'en assurer le suivi conformément aux dispositions des articles L. 311-3 du CASF, d'assurer le suivi des personnes dans l'accès aux droits notamment l'assistance dans les relations et les 5 démarches à effectuer et, le cas échéant, d'orienter les personnes vers les structures compétentes susceptibles de les prendre en charge ; Exemples pour les personnes en situation de handicap ou les personnes âgées (liste non exhaustive) : - assurer un suivi médicalisé adapté à l'état de la personne ; - accompagner les personnes dans les actes essentiels de leur vie quotidienne (p. ex. : aide à la préparation des repas, aide au ménage et à l'entretien du domicile, aide aux déplacements, aide à la toilette, etc.) ; - assurer la gestion des dossiers individuels de soins dans le cadre du suivi médical des personnes comprenant la gestion des remboursements des frais médicaux ; - assurer la gestion des demandes de places en établissement ou service, médicalisé ou non ; - assurer l'organisation et le suivi des parcours d'insertion et/ou d'intégration scolaire, sociale et professionnelle ; - élaborer un registre communal d'alerte et d'information des populations ;

- assurer l'accès aux droits relatifs à la fin de vie (information quant à la possibilité

de vivre ses derniers jours accompagné et apaisé, accompagnement dans la rédaction des " directives anticipées », etc.) ; - assurer l'assistance dans le cadre des démarches administratives numériques à effectuer auprès des plus fragiles et notamment les personnes qui ne sont pas en capacité de se déplacer (un guide de bonnes pratiques à destination des professionnels est disponible sur le site web de la CNIL). Exemples pour les personnes en difficulté (liste non exhaustive) : - assurer l'organisation et le suivi des parcours d'insertion/de réinsertion et/ou d'intégration scolaire, sociale et professionnelle ; - assurer l'accompagnement et le suivi éducatif et budgétaire des personnes et prévenir le surendettement ; - assurer la gestion des demandes d'hébergement et d'accès au logement ; - assurer la gestion des impayés et prévenir les expulsions locatives ; - assurer le suivi des personnes et des familles reçues dans le cadre de la médiation familiale, sociale ou pénale, à l'exclusion des mesures relevant de l'aide sociale à l'enfance ; - assurer le suivi de l'exécution des décisions judiciaires pénales restrictives ou privatives de libertés par les organismes habilités ; - assister les personnes dans le cadre des démarches pour l'obtention d'une domiciliation pour les personnes sans domicile stable ; - assister les personnes dans le cadre des démarches administratives nécessaires aux procédures de demandes d'asile (p. ex. : traduction, information et accompagnement quant aux recours en cas de refus de la demande etc.) ; - assister les personnes dans le cadre des démarches auprès des créanciers privés et/ou publics (p. ex. : assistance dans le cadre des procédures de surendettement auprès de la Banque de France, etc.). d) d'échanger et de partager les informations strictement nécessaires, dans le respect des dispositions de l'article L. 1110-4 du CSP et des dispositions du CASF, permettant de garantir la coordination et la continuité de l'accompagnement et du suivi des personnes ent re les intervenants sociaux, médicaux et paramédicaux ;

e) d'assurer la gestion administrative (nombre de places disponibles, capacité d'accueil de l'établissement, etc.), financière et comptable de l'établissement, du service ou de

l'organisme ; 6 Attention : S'agissant de la gestion administrative du personnel, les organismes peuvent

utilement se référer au référentiel relatif aux traitements de données à caractère personnel

mis en oeuvre aux fins de gestion du personnel disponible sur le site web de la Commission. f) d'assurer la remontée des informations préalablement anonymisées aux autorités compétentes concernant des dysfonctionnements graves ou évènements ayant pour effet de menacer ou de compromettre la santé, la sécurité ou le bien -être des personnes prises en charge conformément aux dispositions des articles R. 331-8 et suivants du CASF, établir des statistiques, des études internes et des enquêtes de satisfaction aux

fins d'évaluation de la qualité des activités et des prestations et des besoins à couvrir.

Attention : Dès lors que ces statistiques, études et évaluations entrent dans le champ des

recherches, études et évaluations dans le domaine de la santé, les traitements constitués

devront respecter les dispositions des articles 72 et suivants de la loi " Informatique et

Libertés ».

Les informations recueillies pour l'une de ces finalités ne peuvent pas en principe être réutilisées pour

poursuivre un objectif qui serait incompatible avec la finalité initiale. Tout nouvel usage des données

doit en effet respecter les principes de protection des données à caractère personnel, en particulier le

principe de finalité des traitements (par exemple, les traitements mis en oeuvre pour les finalités

énoncées ci-dessus ne doivent pas donner lieu à des interconnexions ou échanges autres que ceux

nécessaires à l'accomplissement de celles-ci). 4.

Base(s) légale(s) du traitement

Chaque finalité du traitement doit reposer sur l'une des bases légales fixées par la réglementation (article 6 du RGPD). (voir pour une explicitation de cette règle : " la licéité du traitement : l'essentiel sur les bases légales prévues par le RGPD »).quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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