[PDF] poème XI du livre IV des Contemplations Après la mort de sa fille





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Les Contemplations

Méthode : Comment faire l'analyse linéaire d'un poème à l'oral. Séance 5 Certains sont à forme strophique (À ma fille ; Lise) d'autres d'un.



• Parcours: Les Mémoires dune âme

Pauca meae » Victor Hugo Les Contemplations (1856). Problématique : Peut-on faire d'une nuages »



Le récit poétique dans Les Contemplations

Contemplations présente le recueil comme un récit : "Vingt-cinq années sont Si le premier poème du Livre I "A ma fille"



Les Contemplations : « Oh ! je fus comme fou…

Victor Hugo montre la difficulté à surmonter la mort de sa fille Léopoldine. sur la sifflante (jeu sur les sonorités : "souffert ma souffrance ».



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RÉSUMÉ : Cette étude se propose d'analyser deux états Les Contemplations de Victor Hugo est l'un des chefs- ... Avec ma fille à mes côtés.



VICTOR HUGO : LES CONTEMPLATIONS (1856)

Livre IV Pauca meae (Quelques vers pour ma fille). (17 poèmes-800 vers) . C'est le livre du deuil. Hugo médite sur le coup qui l'a frappé.



Sur la versification de Victor Hugo dans Les Contemplations

partie métriquement cohérente d'un poème – est analysée en fonction de quelques livre (À ma fille) se termine par un vers féminin (en « plain-dre ...



LES CONTEMPLATIONS

I. À ma fille. des Contemplations se bornerait à dire ceci : Ce livre doit être lu ... Ils font soudain les grands s'appuyant à ma chaise



Sémiotique et pragmatique des passions dans les Contemplations

8 déc. 2011 aux besoins de l'analyse concrète des discours à partir d'un développement théorique de ... Ô ma fille ! j'aspire à l'ombre où tu reposes



poème XI du livre IV des Contemplations Après la mort de sa fille

En 1846 la fille de son amie Juliette Drouet

Dm français : poème XI du livre IV des Contemplaitions Après la mort de sa ifille Léopoldine par noyade dans la Seine en 1843, Victor Hugo

soufffre énormément. En 1846, la ifille de son amie Juliettte Drouet, Claire Pradier, meurt de la

tuberculose et c'est en revenant de son enterrement que Victor Hugo écrit ce poème qu'il publie dans le livre IV de son recueil Les Contemplaitions. Dans ce livre, Hugo décrit sa

soufffrance suite à la mort de sa ifille, ses interrogaitions par rapport à celle-ci, sa perte de

force de vivre. Le poème " On vit, on parle... » s'inscrit dans ce livre en tant que rélflexion sur

la mort et la force de vie humaine. Ce poème a une structure plutôt simple car c'est un poème sans strophe. Concernant les vers, ce sont des alexandrins et on remarque des rimes suivies. On peut idenitiifier deux parities dans ce poème : la première est assez longue et relate une vie plutôt classique de jeune homme de sa jeunesse à une vie de famille et une vie chargée

de travail tandis que la deuxième (vers13-ifin) est relaitivement courte où il y a une ambiance

de doute, la vie n'est pas aussi belle que quand on est jeune, puis la mort arrive dans le paysage et met ifin à toute vie. Le fait que cettte paritie soit peitite montre bien que la mort

peut frapper de façon brève à tout moment. Cettte mort évoquée ici permet à Hugo de

montrer que notre existence ne itient qu'à un ifil et propose une rélflexion pessimiste sur la force de vivre en metttant en avant la proximité entre la vie et la mort. On peut ainsi se poser la quesition suivante : Dans quelle mesure la force de vivre rencontre- t-elle ses limites face à la perspecitive de la mort ?

I-Une vie classique exposée par Hugo

A)Une vie de jeunesse

Dans les 8 premiers vers, Hugo expose ce qu'est la vie quand on est jeune. Durant la jeunesse on ne se soucie de rien on vit sans troubles et sans soucis, comme le montrent ces

vers : " on vit, on parle, on a le ciel et les nuages/ sur la tête ; on se plait aux livres des vieux

sages / on lit Virgile et Dante ». Ici, on voit bien la vie de jeunesse qui est comme une vie de

bohème, totalement détachée de la société. De plus, on remarque l'absence de trouble :

" on va joyeusement / en voiture publique, à quelques endroits charmants/ en riant aux éclats de l'auberge et du gite » les jeunes n'ont aucun trouble et ne se posent aucune quesition sur leur avenir, on ne voit pas de problème de perte de force de vivre, au contraire on remarque que cettte jeunesse décrite ici proifite de la vie et puise leur force de vivre dans l'insouciance de leur jeunesse et leur vie en marge de la société et des troubles. On peut également remarquer ce bonheur dont les jeunes font preuve : " le regard d'une femme en passant vous agite ;/ on aime, on est aimé, bonheur qui manque aux rois ! ». Ici le bonheur provient de choses simples de la vie comme l'amour qui peut s'apparenter à une force de vivre.

B)Une vie de famille chargée

Suite à cet amour naissant décrit précédemment, une vie de famille nait : " le maitin on

s'éveille, et toute une famille/ vous embrasse, une mère, une soeur, une ifille ! ». on voit que

le bonheur de l'amour devient maintenant un bonheur de famille et cela se voit par l'exclamaition de l'auteur. Cependant cettte vie heureuse de famille s'accompagne d'un travail qui peut être

conséquent : " Tout le jour/ on mêle à sa pensée espoir, travail, amour », on remarque ici un

enjambement qui peut metttre en avant la durée évoquée par " tout le jour ». Toute dans notre vie commence à se mélanger c'est ce que dit Hugo dans cettte citaition. De plus, le travail prend une place également importante dans notre vie : " on jettte sa parole aux

sombres assemblées » dans cettte citaition, il s'agit d'une allusion à l'acitivité poliitique. On

remarque que Hugo détaille sa propre vie mais uitilise le " on » pour inclure plus de

personnes dans sa rélflexion (détaillé dans le III) et qu'ici il fait référence à son expérience

personnelle car d'après la note Hugo était pair de France depuis le 13 avril 1845 et siégeait

au Sénat quand il a écrit ce poème. Il énonce peut-être ce point car cela montre qu'il était

très pris dans son travail et que celui-ci le privait de sa famille et donc du bonheur. D'où les

termes uitilisés pour qualiifier son travail " jettte sa parole », " sombres assemblées » qui sont

des termes assez pessimistes. II-Une vie classique pourtant menacée par la mort A)Des diiÌifiÌicultés qui apparaissent lors de la vie Hugo met en avant le fait que contrairement à la jeunesse, lorsqu'on est adulte la vie n'est pas si simple : " la vie arrive avec ses passions troublées ». Les passions peuvent s'apparenter à de l'adultère ou alors des problèmes dans la vie professionnelle. On voit que des doutes apparaissent et qu'on rencontre des diiÌifiÌicultés lorsqu'on veut accomplir quelque chose : " devant le but qu'on veut et le sort qui vous prend, / on se sent

faible et fort, on est peitit et grand, / on est lflot dans la foule, âme dans la tempête ». Ici

Hugo par une vision binaire les doutes qu'on peut avoir et nos senitiments qui lfluctuent au

gré de la vie et que c'est diiÌifiÌicile de vivre avec cela. On ne ifinit par ne plus savoir qui on est,

ce que veut. On est troublé par la vie et ses épreuves à surmonter.

B)La mort met ifin à toute chose

Dans les derniers vers du poème Hugo conclut sur le caractère lfluctuant de la vie et inatttendu car la mort peut survenir à tout moment de la vie sans prévenir : " tout vient et passe ; on est en deuil, on est en fête/ on arrive, on recule, on luttte avec efffort...--/ puis, le vaste et profond silence de la mort ! ». On voit dans cet extrait que la mort fait paritie de la vie pour Hugo car la mort s'enchaine avec la vie. On peut noter les

anitithèses : " deuil / fête », " arrive/recule » qui insistent sur l'opposiition entre la vie et

la mort, ce qui souligne le caractère incertain de la vie ; et le rythme s'accélère et rend compte de la fuite du temps. Ainsi malgré notre luttte notre sort est inévitable : notre seul desitin est la mort. De plus cela est mis en avant par la pause marquée par Hugo par l'uitilisaition d'un itiret et de points de suspension qui marquent une pause entre la luttte qui se termine par la mort. Hugo prend ici conscience de la condiition humaine : notre vie est vouée à la mort. III-Cettte évocaition de la vie fragile peut amener à rélfléchir sur la force de vivre A)Hugo s'adresse à ses lecteurs et les invite à rélfléchir sur la condiition humaine

Hugo uitilise un " on » dans tout son poème et cela invite les lecteurs à s'idenitiifier à

son récit et ainsi à prendre part à sa rélflexion sur la condiition humaine. On a 22 répéitiitions

de ce " on » inclusif, cependant même s'il s'adresse a priori à tous ses lecteurs il y a quelques occurrences où il semble s'adresser à des hommes : " le regard d'un femme en passant vous agite ». De plus, Hugo dans ce texte met en avant sa vie personnelle aifin d'en

faire un exemple pour nourrir sa rélflexion et cela facilite l'idenitiificaition à son texte. De plus

la structure simpliifiée sans strophe et avec des rimes suivies ainsi que le vocabulaire prosaïque peut permetttre de toucher le plus grand public possible à suivre sa rélflexion. B)Une vision très négaitive sur la vie humaine : une perte de force de vivre ? Suite à sa constataition sur le desitin funeste de l'homme, on peut s'interroger sur le message précis que véhicule ici Hugo. On remarque que sa vision est très pessimiste car même si elle commence avec le bonheur de l'insouciance de la jeunesse elle se ifinit sur une

révélaition pessimiste car d'après lui " on arrive, on recule, on luttte avec efffort... » le sous-

entendu est que malgré tous les effforts qu'on puisse faire, notre issue est la mort. Cependant, Hugo le présente comme une fatalité durant tout son poème au lieu de s'en servir comme une force. En efffet, on remarque que Hugo est animé d'une perte de force de vivre car pour lui la luttte ne sert ifinalement à rien pour contrer la mort : " devant le but qu'on veut et le sort qui vous prend ». Il montre en efffet que la vie implique toujours une confrontaition entre les objecitifs qui sont les nôtres et les aléas de la vie qu'on ne peut prévoir. Pour conclure, d'après Victor Hugo la condiition humaine est ifixée par un desitin funeste qui n'est autre que la mort et pour survivre à cela il ne propose pas de soluition car selon lui ce

desitin apparaît comme une fatalité. Ce poème fait écho au poème " Claire Pradier » dans le

livre V (qui est le livre où Hugo sort de son exil et reprend de la force de vivre pour faire son

deuil) où Hugo fait l'éloge de cettte femme morte à 20 ans presque comme Léopoldine, Hugo

l'idenitiifie à sa ifille et s'adresse à Dieu pour comprendre la mort de cettte jeune ifille (" à qui

mariez-vous, mon Dieu, toutes ces vierges ? ») (Tout comme dans " Trois ans après ». Dans

ce poème Hugo oppose également la vie à la mort (du vers 31 à 42) et refuse d'accepter la

mort de cettte jeune ifille (du vers 63 à 70). > très bon rapprochement Commentaires : une excellente étude, bien menée, et qui itient compte de la façon dont le poème dessine une trajectoire qu'il nous invite à suivre : vous avez montré comment

l'existence faisait passer de l'insouciance à la responsabilité, et voyait la mort peu à peu

s'insinuer en elle ; et vous avez insisté tout au long de votre étude sur la vanité de

l'existence dès lors que la luttte quoitidienne menée pour vivre abouitit nécessairement à la

mort. Cela rappelle le rôle des vanités en peinture, qui soulignent le caractère éphémère

de l'existence. De fait, on peut observer un efffet de chute dans le dernier vers qui oppose à

toute l'agitaition humaine décrite dans le poème la réalité de la mort à laquelle elle

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