LE MONSTRE ET NOUS. Objectif : amener les élèves à réfléchir sur
Document 2 : « Les délices de la peur » Claire CAILLAUD
Claire CAILLAUD « Les Délices de la peur » (Revue Textes et
Claire CAILLAUD « Les Délices de la peur ». (Revue Textes et documents pour la classe
Réflexions au sujet de la liaison Bac Pro/BTS à partir de lanalyse
Document 2 : « Les délices de la peur » Claire CAILLAUD
CAHIER PÉDAGOGIQUE
Le propos se concentre autour d'une émotion la peur. TDC n° 705
Lettres
23.10.2014 Claire Augé académie de Lyon. HUMANITÉS D'HIER ET D'AUJOURD'HUI ... à nos jours ; Claire Caillaud
Lettres
23.10.2014 Claire Augé académie de Lyon. HUMANITÉS D'HIER ET D'AUJOURD'HUI ... à nos jours ; Claire Caillaud
Concours du second degré Rapport de jury Concours : CAPES
chaque grande partie du devoir s'ouvre sur une annonce claire des intentions Document 2 – Claire Caillaud « Les délices de la peur »
Lescroc le plus recherché de France avait des goûts de luxe
31.10.2018 allait faire peur » s'insurge le procu- ... RPIMa » confie sa présidente
DE LEXOTISME À LA MODERNITÉ:
Romanet du Caillaud7 que calvinistes comme le Suisse Alex. Claparède et Émile Doumergue. 63 Temesvár fait malheureusement les délices d'un de nos.
étude dexpériences présentées par des enseignants lors des
25.11.2019 L'homme qui rit. Hugo / Claire. Caillaud
Claire CAILLAUD, " Les Délices de la peur »
(Revue Textes et documents pour la classe, décembre 1995) Texte à résumer en 70 mots (plus ou moins 10%) Passager clandestin de la littérature, le monstre habite des romans et des récits dont lalecture procure un plaisir difficile à avouer. De même qu'on hésite à parler de la curiosité qu'on
éprouve pour les faits divers. Le monstre est pourtant un hôte permanent de l'imagination humaine.
Être protéiforme, il ressurgit sous un nouveau masque là où on avait cru s'en délivrer et en purifier
le monde. Il jalonne ainsi toute l'histoire de la culture des hommes. Sur les frontières incertaines du
visible et de l'invisible, insaisissables mais pourtant omniprésents, les chimères, les lamies, les
satyres, les goules et leurs descendants les vampires, monstres obscurs et archaïque, les Erinyes et
leurs petites filles les sorcières, les mandragores et les golems, créatures malfaisantes nées de
l'orgueil humain, remplacées par les automates issus de la pensée de savants fous, forment uncortège maudit, rejeté par l'humanité mais courtisé par la légende. Qui sont ces monstres ? De
malheureuses victimes de malformations physiques que les camelots exhibent dans les foires et dontle commerce a donné naissance à d'odieuses pratiques de mutilation, comme le montre Victor Hugo
dans L'Homme qui rit ? Ou des êtres malveillants dont les anomalies physiques exhibent laperversité ? Doués d'une ambiguïté fondamentale, les monstres suscitent peur et pitié, répulsion et
fascination. Ils incarnent d'abord la différence. Affligés de difformités morphologiques, ils provoquentune répulsion et une interrogation. Des êtres d'une apparence aussi étrange induisent par analogie
un jugement moral, hâtif, mais vite porté par le bon sens populaire et habilement exploité par les
esprits cultivés, comme le prouve la chasse aux sorcières menée par les Inquisiteurs au Moyen-âge.
De tels vices physiques ne peuvent que manifester la noirceur de l'âme. L'horreur engendrée par les
monstres fait planer une menace de mort qu'il est urgent de repousser : le monstre est voué à l'exclusion. Mais les secrets qu'il laisse entrevoir sur les mystères de la vie humaine suscitentsimultanément une curiosité bien proche du désir. Le désordre et le mal que représente le monstre
ne sont-ils pas le signe d'une transgression des tabous, des interdits élaborés par la civilisation, pour
sa sauvegarde, mais au détriment de jouissances inavouées ? [...]" L'humanité n'a jamais cessé d'aimer les monstres et elle les trouve là où ils se trouvent »
écrit Jurgis Baltruaitis. C'est que ces êtres terrifiants qui ont peuplé le folklore avant de devenir des
héros de romans assouvissent ce désir inhérent à notre nature de côtoyer l'étrange. Le surgissement
du monstre, selon Roger Caillois, produit une rupture dans l'univers quotidien. Il affirme l'existence
de l'impossible que nous repoussons à la mesure même de ce qu'il nous attire. Cet impossiblesatisfait peut-être en nous des désirs primitifs, dissimulés au plus intime de nous-mêmes. [...] Les
vampires, les plus primitifs des monstres, parents de la Chimère, personnifient ainsi nos désirs de
longévité, d'ubiquité et de volupté : ils suscitent alors, dans la conscience raisonnable, la peur
qu'impliquent de tels excès. [...] La peur qu'inspire le monstre aussi, c'est celle de la contagion dont la créature deFrankenstein et Frankenstein lui-même, Dracula, la famille Vourdalak et autres héros, visibles ou à
plus forte raison invisibles, symbolisent la menace. D'ailleurs, plus la peur recule, chassée par la
science, plus le monstre se fait incertain, évanescent, mais plus aussi il devient envahissant [...] ; la
peur devient elle-même le monstre qu'il faut fuir et que toujours l'homme sollicite. La peur, eneffet, est un sentiment indispensable à la vie, comme l'amour, et ce que cherche le lecteur, adulte ou
enfant, dans les livres que hantent les monstres, c'est le plaisir inhérent aux émotions essentielles.
quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46[PDF] Les demoiselles d' Avignon de Picasso
[PDF] Les Demoiselles d'Avignon HDA
[PDF] les demoiselles d'avignon analyse
[PDF] les demoiselles d'avignon composition
[PDF] les demoiselles d'avignon contexte historique
[PDF] les demoiselles d'avignon cubisme
[PDF] les demoiselles d'avignon description
[PDF] les demoiselles d'avignon film
[PDF] les demoiselles d'avignon histoire des arts
[PDF] les demoiselles d'avignon interpretation
[PDF] les demoiselles d'avignon moma
[PDF] les demoiselles d'avignon qui sont elles
[PDF] les demoiselles d'avignon tableau
[PDF] les démonstrations de viete