[PDF] Quimper-Cornouaille 5 juin 2016 www.cdp29.

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CONCARNEAU

C"EST CHAMPION !

Photo Nicolas CréachVersion Femina

Cet été, le jean se porte sans fioriture.

L"US Concarneau jouera la saison prochaine en National, le troisième niveau le plus élevé du football

français. Une performance sans précédent pour des Thoniers qui ont terminé à la première place de

leur groupe de CFA grâce à leur victoire sans appel (5-1), hier soir, face à Trélissac.Lire en Sports

De son vivant, Mohamed Ali était déjà une légende et il le restera encore longtemps. Décédé vendredi à l"âge de 74 ans, ce boxeur d"exception a non seulement marqué l"histoire de son sport mais aussi l"Histoire tout court au travers de son combat acharné pour les droits civiques aux États-Unis. Ses obsèques seront célébrées vendredi dans sa ville natale de Louisville. (Photo d"archives EPA)Page 3

LUTTE CONTRE LE CANCERDes tests sanguins

prometteurs

EURO 2016

Les Bleus soignent

leur préparationL"équipe de France a nettement battu l"Écosse (3-0), hier, à Metz, à l"occasion de leur dernier match de préparation avant l"Euro 2016.

Une prestation rassurante après les lacunes

défensives affichées, lundi, face au Cameroun.

Lire en Sports

Photo EPA

GUICLAN

Souscription communale

pour attirer un médecinPage 6

Mohamed Ali, la mort

d"une légendeLORIENT

NAISSANCE EXPRESS

SUR LA RN 165

La voiture de ses parents, Céline et Matthieu, était en route pour le centre hospitalier de Lorient. Mais le petit Nino était bien trop pressé de voir le jour. C"est donc son papa qui a accouché seul sa maman dans la voiture familiale, stoppée en urgence sur le bord de la RN 165, dans la nuit de vendredi

à samedi.Page 7

Photo Emmanuelle GourvèsUne étude américaine présentée hier montre qu"une simple prise de sang serait tout aussi efficace qu"une biopsie pour détecter un cancer et combattre la maladie.Page 5

Photo Claude PrigentQuimper-Cornouaille

Mardi 7

Les jeux sont faits.Dernièregrande tournée des primaires aux

États-Unis. Six États, dont l"essen-

tielle Californie, se choisissent leurs champions républicain et démocrate. Si Donald Trump est assuré d"obtenir l"investiture de son camp, chez les démocrates,

Bernie Sanders (ci-dessous) compte

s"illustrer face à Hillary Clinton.

Mardi 7.

Rochefort-en-Terre dans les pas de

Ploumanac"h.Le suspense esttotal. Sur France 2, l"émission " Le village préféré des Français », pré- sentée par Stéphane Bern, rendra son verdict. C"est Rochefort-en-

Terre, dans le Morbihan, qui a

l"honneur de représenter la Bre- tagne, un an après le succès de la station costarmoricaine de Plouma- nac"h.

Vendredi 10.

Le grand jour.24 équipes,dix stades, des milliers de specta- teurs, des millions de téléspecta- teurs... Le coup d"envoi de l"Euro-

2016 de football est donné pour un

mois de matchs au sommet. Et en guise d"ouverture, une rencontre entre la France, pays hôte, et la

Roumanie au Stade de France.

Samedi 11.

Comme un avion sans ailes...

Toutes les précautions sont à

prendre. Tous les syndicats de pilotes d"Air France appellent à la grève, du 11 au 14 juin, au nom de la défense de l"emploi et des rému- nérations. Ce mouvement inter- vient à moins d"un mois de la prise de fonction du nouveau P-DG, Jean-

Marc Janaillac.LES BRETONS D"OUEST EN EST...Épique !Des fans de la célèbre trilogie de Tolkien, " Le seigneur des anneaux », ont reconstitué, hier, dans une forêt proche du village de Dosky, à 80 km de Prague, un

combat épique entre hommes, elfes et nains, d"un côté, et goblins et orques, de l"autre, devant plus de 800 personnes. Ce spectacle est devenu un événement

annuel dans la région, drainant, chaque année au printemps, un public de plus en plus large dans cette région de la République tchèque. (Photo AFP)LA SEMAINE

La bosse des affaires

Lundi, le ministre de la Défense a

tenu à réunir à Paris " l"équipe de

France des sous-marins », celle qui

a décroché un sacré contrat de

34 milliards d"euros avec l"Australie.

Le Drian était content. Évidemment.

Il a salué " le cher Hervé » (Guillou,

le pacha de DCNS) qui a " mouillé sa chemise ». Il a conclu sur de savou- reuses anecdotes. " C"était il y a quatre ans, comme président d"hon- neur du Festival interceltique de

Lorient, j"avais convié l"Australie à

être l"invitée d"honneur en

août 2016. Cela s"appelle de l"antici- pation », a savouré le ministre. Puis il a enchaîné. Après la conclusion du contrat, " j"avais invité le Premier ministre d"Australie du Sud à venir assister à la dernière étape du Tour de Bretagne de cyclisme. Il y est venu, a pris du plaisir, beaucoup de plaisir même puisque c"est un Aus- tralien qui a gagné la course ! Cela s"appelle de la politesse ! ». On acquiesce.

Jean-Yves

Le Drian

ministre de la DéfenseUn pari pas bateau

Hervé

Guillou

P-DG de DCNSUn rêve de 25 ans

Benedict

Donnelly

" père » de L"HermioneD"UNE SEMAINE À L"AUTRE

Sur tous les fronts

Vincent

Bolloré

homme d"affaires

Vincent Bolloré ne manque pas d"éner-

gie. Le roi de la batterie a lancé cette semaine ses bus électriques à Paris. Il ne manque pas non plus d"appétit. Il peut même être vorace. Le patron de

Vivendi a avalé, mardi, le leader de

jeux vidéo sur mobiles, Gameloft.

Cruel pour les frères Guillemot.

Michel, qui avait créé la société il y a plus de 15ans, a officialisé son départ avant-hier. S"il ne l"avait pas fait, c"est Vincent Bolloré qui s"en serait chargé, lors de l"assemblée générale du 29 juin. Dans le même temps, il gri- gnote petit à petit le capital du joyau des frères Guillemot, Ubisoft. Ce sera plus dur à absorber, mais il dévore déjà l"entreprise des yeux. Les départs des stars de Canal+, Yann Bar- thès ou Maïtena Biraben, ne semblent pas lui couper l"appétit. " Bollo » préfère penser à septembre, date à laquelle il va s"inviter à la table d"Ubisoft. Pour l"heure, c"est du soft.

Catherine Magueur

Relève de quart pour L"Hermione.

Vendredi soir, après 25 ans de bons

et loyaux services, Benedict Donnel- ly a laissé la barre à Olivier Pagezy, trésorier de l"association depuis 15 ans. " Ce quart de siècle, c"est une histoire de France ! », raconte Bene- dict Donnelly. Une aventure, ça c"est sûr. Celle d"une bande de potes, avec Orsenna et d"autres, qui ont fait, un soir de fête, ce rêve fou : reconstruire le navire de

La Fayette. " Pendant 25 ans, on

s"est fait du mouron. Il y a eu des moments d"angoisse ! », souligne

Donnelly. Mais voilà, ils n"ont pas

eu le choix. " Presque malgré nous, nous avons été jusqu"au bout ! ».

Leur secret ? Ils ont été " portés,

transcendés par la ferveur popu- laire ». Il fallait être à la hauteur, ne pas décevoir. " C"est cette richesse humaine qui a fait ce bateau. C"est

à la fois un chef-d"oeuvre et un

navire vivant ! ». Le " père » de L"Hermione peut être content.Au départ, en 2014, il était l"un des rares à y croire. Lundi, plutôt ému, le P-DG de DCNS a évoqué le contrat australien, " le plus gros pro- gramme à l"export de l"histoire de

France ». Le Breton est modeste.

Cette victoire, il n"y est pas pour

grand-chose ! C"est l"équipe de

France, la Marine, la DGA, Thales,

Safran et bien évidemment Jean-

Yves Le Drian, qui a gagné. Ce

qu"Hervé Guillou n"a pas dit : alors que la victoire de la France n"était en rien jouée gagnante, il s"est lais- sé aller à faire un pari. Il a promis de faire la Sydney-Hobart s"il rem- portait le contrat ! C"est Le Drian qui le dit. " C"est sans conteste l"une des plus belles courses à la voile. Il va donc falloir t"y préparer, nous y veillerons ! », a assuré le ministre de la Défense. Fin marin,

Hervé Guillou ne manque pas d"ex-

périence. Homme de parole, l"homme des sous-marins va devoir se battre sur l"eau. Bonne chance !2Dimanche 5 juin 2016Le Télégramme2

L"image a marqué pour toujours

l"histoire des Jeux olympiques : le

19 juillet 1996, aux Jeux du cente-

naire organisés à Atlanta, c"est un homme tremblotant mais magné- tique que le monde regarde avec

émotion allumer la vasque olym-

pique. Dans cette grande ville du sud des États-Unis, trente ans plus tôt, Mohamed Ali avait reçu une deuxième médaille d"or. Sa pre- mière, le boxeur l"avait remportée à

Rome, en 1960. Il la jeta dans la

rivière Ohio après avoir été refusé dans un restaurant " réservé aux blancs ».

Combattant sur le ring, combattant

pour la cause des noirs, le triple champion du monde des lourds savait qu"il devrait s"incliner devant la maladie de Parkinson qui le ron- geait depuis les années 80. C"est lors des Jeux de 2012, l"une de ses dernières apparitions publiques, que la planète entière avait décou- vert, ému, le corps meurtri de celui qui fut couronné " sportif du siècle » dès 1999.

Champion olympique

à 18 ans

Mais cette image de vieillard

presque paralysé n"effacera jamais la personnalité hors norme du boxeur. Un homme aux multiples vies, marié à quatre reprises et père de sept enfants, dont une fille - Laila - qui suivra ses pas dans la boxe.

Cette vie de combats a débuté le

17 janvier 1942. Cassius Marcellus

Clay Jr, petit-fils d"esclave, naît, ce

jour-là, à Louisville, dans le Kentu- cky. C"est pour se venger d"un gamin qui lui a volé son vélo que le futur sportif apprend la boxe. Très vite, c"est la gloire. À 18 ans, il est champion olympique à Rome.

Sitôt professionnel, Cassius Clay

entame son auto-promotion à coup de formules, dont la plus fameuse : " Je vole comme un papillon, je pique comme une abeille, je suis le plus grand ». Une providence pour les médias.À 22 ans, il est cham- pion du monde aux dépens du redoutable Sonny Liston.

Le lendemain, il décide de changer

de nom et se fait appeler Cassius X en l"honneur du leader des " Black

Muslims », Malcolm X. Un mois

plus tard, il se convertit à l"islam et prend le nom de Mohamed Ali.

Grâce à son style unique, les bras

souvent ballants le long du corps, il conservera son titre mondial jus- qu"en 1967, date à laquelle il refuse d"aller faire la guerre au Vietnam. Il

échappe à la prison mais est interdit

de ring, vilipendé par une majorité de l"opinion publique américaine mais tenu, par d"autres, comme un pilier de la contre-culture et un champion de la cause des noirs qui se battent alors pour l"égalité des droits.

Le " combat du siècle »

Ali est gracié en 1971 mais sa sus-

pension lui a volé trois belles années de carrière dans la pleine force de l"âge. Il remet très vite les gants et, dans ce que beaucoup, avec lui, qualifient de " combat du siècle », il s"incline aux points face au battant qu"est Joe Frazier, le

8 mars 1971, au Madison Square

Garden de New York. Pour la pre-

mière fois de sa carrière, Ali va au tapis. Quarante plus tard, quand Fra- zier sera mis en terre après une bataille contre le cancer, Ali sera là, malgré la maladie.

Ali prend sa revanche sur Frazier

début 1974. Et, le 30 octobre de la même année, dans la mémorable " bataille dans la jungle » (" rumble in the jungle »), à Kinshasa, au

Zaïre, il mystifie, devant près de

100.000 spectateurs, le surpuissant

George Foreman pour reconquérir le

titre de champion des lourds.

Vainqueur notamment d"une belle

inoubliable face à Frazier, en 1975,

à Manille (Philippines), il conservera

sa couronne jusqu"en 1978, où il est battu par Leon Spinks. Fait unique,

Ali récupère le titre mondial pour la

troisième fois face à ce même

Spinks, sept mois plus tard, aux

points. " Un homme comme les autres »

Retraité en 1979, il est contraint de

remettre les gants deux ans plus tard, à 39 ans, faute d"avoir su gérer sa fortune.C"est le combat de trop. En octobre 1981, il est triste- ment humilié par son compatriote

Larry Holmes, trop fort pour lui. Ali

n"est plus le plus grand mais il s"en- tête. En décembre de la même année, une défaite face à Trevor Ber- bick sera toutefois son dernier com- bat.

Après 56 victoires en 61 combats, Ali

raccroche les gants. Il a poussé trop loin sa carrière : très vite, les pre- miers effets de la maladie de Parkin- son se manifestent. " Dieu m"a don- né la maladie de Parkinson pour me montrer que je n"étais qu"un homme comme les autres, que j"avais des faiblesses, comme tout le monde. C"est tout ce que je suis :

un homme ».Mohamed Ali, le 20 juin 1967, quittant le tribunal, entouré de journalistes, après avoir été condamné pour son refus d"être incorporé dans l"armée américaine.

Le lien de cause à effet entre les

61 combats professionnels de Moha-

med Ali et la survenue précoce de sa maladie de Parkinson, diagnosti- quée l"année de ses 42 ans, paraît inévitable, y compris aux yeux des médecins. Pour André Monroche, médecin de la confédération des sports de contact et arts martiaux, " on ne peut rien affirmer de péremptoire mais il y a quand même de fortes suspicions ».

Selon lui, " les chocs répétés

altèrent les cellules nerveuses, sur- tout sur un cerveau qui n"a pas été mis au repos ».Plus direct, Jean-

François Chermann s"embarrasse

peu de précaution. Dans un livre paru en 2010, " KO, le dossier qui dérange », ce neurologue de l"hôpi- tal parisien Léopold Bellan racontait ainsi que Mohamed Ali, " à la fin de ses entraînements, baissait sa garde et demandait à son sparring-partner de lui mettre des coups à la tête pour montrer qu"il était le plus fort.

Il y a un lien entre sa maladie

actuelle et ce genre de pratiques », jugeait-il.

En 1984, lorsque les médecins diag-

nostiquent la maladie de Parkinson chez Ali, la boxe est inévitablement stigmatisée. Ne parle-t-on pas d"ailleurs, à l"époque, de " démence pugilistique » ? Trente ans plus tard, l"épidémiologie des sports de contact permet d"élargir le tableau.

Environ 30 % des boxeurs déve-

loppent, après leur carrière, des troubles neurologiques selon le Dr

Chermann. Des troubles qui

touchent les boxeurs mais aussi les rugbymen, footballeurs, judokas...

Depuis la fin de la carrière de Moha-

med Ali, les recherches ont égale- ment repéré des populations plus exposées (les jeunes, les femmes) et démontré l"absolue nécessité de la mise au repos pendant au moins cinq jours d"un cerveau traumatisé, commotionné, pour éviter le " syn- drome du second impact », respon- sable de plusieurs dizaines de décès

de sportifs chaque année.L"ancien boxeur, déjà très affaibli par la maladie, décoré, en 2005, par le président

George W. Bush.Mohamed Ali.Le dernier combat

Les obsèques de Mohamed Ali

auront lieu vendredi, dans sa ville natale de Louisville, dans le centre-est des États-Unis, a annoncé, hier soir, le porte-parole de la famille du boxeur de légende. Mohamed Ali était entouré, dans ses derniers moments, de ses neuf enfants et de sa femme, qui ont pu lui faire leurs adieux. L"ancien président américain, Bill Clinton, sera l"une des trois personnalités, avec le journaliste Bryant Gumbel et l"acteur Billy Crystal, qui prononceront son éloge funèbre.

Sa famille se rassemblera dès jeudi

pour une cérémonie privée." Il a été aux côtés de Martin Luther

King et Nelson

Mandela, il s"est

élevé quand c"était

difficile, il a parlé quand d"autres ne le faisaient pas. » Barack Obama, président des États-Unis.LE FAIT DU JOUR Photo MaxPPPParkinson, la maladie qui l"a mis KOC"était son dernier combat : celui contre cette maladie de

Parkinson qui le touchait

depuis 32 ans. Petit-fils d"esclave, icône du sport mondial et figure de l"histoire contemporaine américaine, Mohamed Ali, qui avait été hospitalisé lundi soir, est mort vendredi. L"hommage

à l"ancienne terreur des

rings est planétaire. Photo MaxPPPL"hommageLa phrase3Dimanche 5 juin 2016Le Télégramme3

De notre envoyé spécial.Les agres-

sions au couteau de jeunes Palesti- niens ayant fait, depuis octobre der- nier, 35 morts et plus de 200 bles- sés, dont les deux tiers à Jérusalem, semblent avoir quasiment pris fin.

Hormis un incident à Tel-Aviv, lors

de notre passage, la tension est retombée.

Ici, autour du carrefour de Goush

Etzion, à une vingtaine de kilo-

mètres d"Hebron, véritable noeud de circulation où juifs et musulmans venaient faire leurs courses au super- marché bordant l"autoroute, pas moins d"une trentaine d"attaques ont eu lieu en six mois. D"autant plus difficiles à maîtriser pour les ser- vices de sécurité habitués au profi- lage, qu"il s"agissait le plus souvent de " loups solitaires » sans véritable commanditaire. Le plus souvent exci- tés par la haine des réseaux sociaux et témoignant d"un véritable déchi- rement de la société israélienne.

Les valeurs d"Israël ébranlées

Pourtant, l"image d"un soldat vidant

son chargeur sur un Palestinien à terre a suscité un de ces débats démocratiques dont l"État hébreu a le secret. Les propos du numéro deux de Tsahal (l"armée), le général

Yaïr Golan, invoquant l"éthique de

l"armée, lors de la journée consa- crée au souvenir de la Shoah, ont eu un énorme retentissement. En effet, il faisait un rapprochement entre la droitisation du pays et les années

30 en Europe. Aussitôt contré par le

Premier ministre israélien, le chef

d"état-major adjoint a été accusé de banaliser l"Holocauste dans une société de plus en plus dure et intolé- rante, qui n"est pas sans ressem- blance avec l"Afrique du Sud sous l"Apartheid. Et Benyamin Netanya- hou d"appeler le père du soldat pour l"assurer de son soutien.

Ce qui était clairement un désaveu

du ministre de la Défense, démission- né depuis, et remplacé par le leader d"une formation d"extrême droite.

Certes, on est loin de la deuxième

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