Les genres du théâtre PDF Les genres du théâtre.

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LES GENRES THEATRAUX

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Lenseignement par le théâtre en classe de français au Québec

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ENTRE THÉÂTRE ET POÉSIE : DEVENIR INTERMÉDIAL DU

sont nombreuses et travaillent le théâtre à différents niveaux selon diverses thèse intitulée Théâtre-poésie

Les genres du théâtreXVIIè siècle

La Tragédie est un genre originellement sacré car lié au culte de Dionysos. Elle triomphe au XVIIè car elle promeut les valeurs de l'aristocratie : des personnages illustres (nobles, héros et rois réels ou mythiques), un sujet puisé chez les auteurs antiques (ESCHYLE, SOPHOCLE, EURIPIDE), une composition rigoureuse en 5 actes versifiés et la mise en scène de l'homme aux prises avec son destin, avec la fatalité (le fatum). Le héros tragique est en effet celui qui affronte lucidement des forces qui le dépassent (passion inspirée par les dieux, raison d'Etat...) et qui conduisent souvent à sa mort. La tragédie a pour fonction d'inspirer l'admiration, la terreur et la pitié, créant chez le spectateur une catharsis, sorte de purification des passions humaines. Ex :

Phèdre de Racine.

La Comédie est aussi un genre noble hérité de l'Antiquité (ARISTOPHANE, PLAUTE) ; elle triomphe en France aux XVIIè et XVIIIè s. Les personnages sont de condition sociale modeste, issus de la bourgeoisie, du peuple ou de la petite noblesse. L'époque est contemporaine à celle de l'auteur. L'intrigue s'inspire de la vie quotidienne. Le dénouement est heureux (les amoureux se marient, le tyran est mis hors d'état de nuire), parfois au prix de certaines invraisemblances ( deus ex machina, retrouvailles ou coïncidences extraordinaires). Sa fonction est à la fois libératoire et critique : il s'agit de " corriger les moeurs par le rire » (Molière, préface du

Tartuffe).

Les règles classiques

la règle des trois unités : l'unité d'action (une seule action principale) ; l'unité de temps (24 heures pour accentuer la tension dramatique) ; l'unité de lieu (un palais dans la tragédie, un intérieur bourgeois dans la comédie). la vraisemblance : ce qui se passe sur scène doit rester crédible, même si la tragédie donne à voir des êtres hors du commun... la bienséance qui proscrit tout ce qui pourrait être de nature à choquer le spectateur de l'époque (le sang, le meurtre). une structure rigoureuse en 5 actes, comportant une exposition (acte I), le noeud de l'intrigue (actes II et III) formé par l'ensemble des conflits qui entravent l'action ; les péripéties (acte IV) qui infléchissent le cours de l'action et retardent ou modifient le dénouement attendu ; le dénouement (acte V) qui

marque la résolution définitive du conflit. La tragi-comédie est une forme mixte qui au XVIIè échappe aux règles de la

tragédie classique par son dénouement heureux ou par des ingrédients d'origine romanesque (plusieurs intrigues, mélange des conditions sociales). D'inspiration baroque, elle privilégie le mouvement, le goût de l'illusion et le mélange des genres. Ex :

Le Cid de P. Corneille.

XVIIIè & XIXè siècles

Le Drame bourgeois apparaît au XVIIIè suite au déclin de la tragédie, et alors que la comédie s'est spécialisée dans l'observation des moeurs. Il met en scène la bourgeoisie dans un décor familial. L'intrigue s'inspire du quotidien et cherche à faire triompher la vertu contre le vice ; le registre pathétique y domine. Ex : Le fils naturel de D. Diderot. Le Drame romantique est théorisé en 1827 par Hugo dans la préface de sa pièce, Cromwell. Revenant au modèle shakespearien, Hugo revendique une rupture avec les règles du théâtre classique, notamment la séparation des genres (comédie / tragédie) ou les 3 unités. Il prétend mettre en scène la complexité de l'être humain et défend le mélange des tons (sublime et grotesque, épique et lyrique). Il se caractérise par un sujet souvent historique, une action foisonnante et des lieux multiples. Ex : Hernani et Ruy Blas de V. Hugo ; Lorenzaccio d'A. de Musset. Le Vaudeville ou le théâtre de boulevard est une forme de comédie bourgeoise qui naît au XIXè ; elle est bâtie sur une intrigue amoureuse et multiplie les quiproquos, les hasards extraordinaires et les rebondissements inattendus. Les personnages sont stéréotypés : le cocu, le mari stupide, le bel homme, la femme

légère, l'ingénue etc... Ces pièces sont encore très populaires dans les théâtres

parisiens aujourd'hui. Ex : G. Feydeau, E. Labiche.

XXè siècle

Le Théâtre de l'absurde : au XXè siècle, rompant avec l'ensemble de la tradition théâtrale, quelques auteurs comme Ionesco (

La Cantatrice chauve) et Beckett (En

attendant Godot), contestent les notions de personnage et d'action, cherchant à mettre en évidence l'absurdité du monde ; les dialogues dévoilent les limites du langage humain, l'incommunication et la solitude des individus.quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46

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