Commercialization and Mission Drift: The Transformation of
En Amérique latine les institutions de microfinance qui ont adopté une approche commerciale sont inévitablement disparu
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GROUPEC UNSRNOLLT AT LIGNSFICOCGTDN°5MARS 2001
COMMERCIALISATION ET DÉRIVE DE LA MISSION DES IMF LA TRANSFORMATION DE LA MICROFINANCE EN AMÉRIQUE LATINEIntroduction
Nulle part la commercialisation de la microÞnance nÕa progress plus rapidement quÕen Am-
rique latine. Il y a encore quelques annes, la microÞnance tait le domaine rserv des organi-
sations non lucratives et des socits coopratives. AujourdÕhui, les banques commerciales four-
nissent pour cent des fonds destins aux microentreprises. pour cent proviennent desdes autres intermdiaires Þnanciers dots dÕagrments spciÞques. Pour certains, cette volution
est le signe que la microÞnance est entre dans sa phase Þnale : la prestation massive de services
Þnanciers aux pauvres par des entreprises commerciales. Ce document traite de lÕimpact de la commercialisation sur la strat gie et les performances des institutions de microÞnance ( ) en Amrique latine. Il passe en revue les lments cls de lÕap-proche commerciale de la microÞnance et tudie le paysage de la microÞnance et ses diffr
entsacteurs dans cette rgion. Il value la rentabilit de la microÞnance en Amrique latine ainsi que
lÕimpact de la concurrence et les rponses qui y sont faites. LÕun des principaux objectifs est dÕva-
luer les ralisations majeures de la microÞnance en Amrique latine, non seulement par rapport
la mission initiale de nombreuses institutions de microÞnanceÑcrer des emplois et soutenir
lÕentreprenariatÑmais aussi par rapport la mission de prestation de services Þnanciers un
groupe cible compos des segments les plus pauvres de la population act ive pauvre. Le fait que le montant moyen des crdits soit beaucoup plus lev dans le c as des institutions réglementéesconstitue-t-il une volution naturelle vis--vis dÕun groupe cible lui-mme plus mature, ou faut-
il y voir une drive par rapport la mission initiale? Les actuelles "XVnon réglementéesciblent-
rglementes? LÕtude aborde ces questions, ainsi que dÕautres points importants, sur la base dÕin-
formations rcentes relatives lÕAmrique latine, et tente de prsenter une sort e dÕtat du sec- teur et de ses dÞs dans la rgion. es institutions de microÞnance lors de leur participation la confrence des Banques Commerciales, en septembre Salvador au Brsil1 , soit partir des rapports communiqus par ces institutions aux rseaux auxquels ellesappartiennent, soit par contacts directs (voir lÕannexe 1 pour la liste des institutions incluses dans
lÕanalyse et dans les donnes prsentes). 2Elements cles dÕune approche commerciale
Amrique latine, penchons-nous un instant sur les trois principes cls dÕune approche commerciale de la micro- Þnance : rentabilit, concurrence et rglementation. La commercialisation de la microÞnance se dÞnit dÕabord En Amrique latine, les institutions de microÞnance qui ont adopt une approche commerciale sont non seulement plus rentables que leurs homologues oprant dans dÕautres rgions en dveloppement, mais aussi dans certains cas plus rentables que les banques commerciales tradition- nelles situes dans les mmes zones quÕelles. Une fois que les institutions de microÞnance ont com- menc grer leur activit sur une base commerciale, leur environnement est rapidement marqu par la concurrence. duisent un effet dÕentra"nement, incitant les autres suivre leur exemple et offrir des services similaires. Cela oblige leur tour les institutions de microÞnance oprer des changements dans la conception et la tariÞcation de leurs produits, dans leurs mcanismes de prestation, ou modi- Þer dÕautres composantes essentielles pour prserver ou augmenter leur part de march. Dans de nombreux pays dÕAmrique latine, les institutions de microÞnance se font une rude concurrence pour servir un groupe cible com- mun. Dans certains pays, il semble que le march atteigne de ce fait un point de saturation. En Bolivie par exemple, la concurrence est devenue tellement acharne que les pra- tiques prdatrices de certaines , associes au surendet- tement des clients, ont conduit la dgradation du porte- feuille de tous les acteurs prsents sur le march. Ce surendettement nÕest pas sans rappeler ce qui sÕest pass sur le march du crdit la consommation dans les pays plus avancs. EnÞn, lÕatteinte de la prennit tant en Amrique latine une condition pralable lÕobtention dÕun agrment, celaD laisse supposer que les institutions de microÞnance agres rglementes ont dj adopt une approche commerciale. Les rglementes sont beaucoup plus prennes que leurs homologues non rglementes, bien que beaucoup dÕentre elles aient commenc en tant quÕorganisations non rglementes ou dotes dÕagrments spciaux, clairement ancres dans le secteur non lucratif.La commercialisation de la microÞnance en
Amrique latine
En Amrique latine, la microÞnance semble domine par une approche commerciale, et dans de nombreux pays de la rgion sÕest dÕailleurs dvelopp un vritable marcDh de dans la prolifration des acteurs du secteur. Ce chapitre met en vidence les caractristiques cls du paysage de la microÞnance en Amrique latine et passe en revue les dif- frents types de structures institutionnelles ayant adopt une approche commerciale de la microÞnance. Caractéristiques principales de la microfinance en Amérique latine La commercialisation de la microÞnance en Amrique la- tine se caractrise par lÕimportance croissante du rle des réglementéespar rapport aux non réglementées. Les ment pour cent des fonds octroys aux microentreprises dÕAmrique latine, et touchent pour cent des clients ser- vis (Þgure ). Il y a seulement cinq ans, pratiquement au- cun de ces clients nÕtait servi par des entits rglementes. Le secteur est galement caractris par une concurrence et une pntration croissantes du march. Actuellement, plus de million de clients dtiennent environ mil- titutions de microÞnance dÕAmrique latine 2 . Dans pays de la rgion, le microcrdit touche probablement plus de pour cent du march potentiel, et dans certains pays le taux de pntration du march est suprieur pour cent. Dans certains grands pays cependant, le secteur de la mi- croÞnance nÕest quasiment pas dvelopp. Si les institu- russi pntrer les petits marchs du crdit aux microen- vivent la plupart des pauvres de la rgion (Þgure ). Sur les millions au moins de clients potentiels de microcr- dit, presque millions vivent dans des pays o les meilleures pratiques en microcrdit sont quasiment inconnuesÑAr- gentine, Brsil, Mexique, Uruguay et Venezuela (moins de clients sont desservis dans ces pays). A lÕexception de lÕUruguay, ce sont tous des grands pays. autres mil- lions vivent dans des pays o le secteur de la microÞnance 3 Chili, Colombie, Costa Rica, Rpublique dominicaine, Equateur, Guatemala, Paraguay et Prou. Seuls TLL LLL clients potentiels vivent dans des zones o la microÞnance touche au moins la moiti de son march. En dÕautres termes, il ressort que RLpour cent des clients actuels de microcrdits en Amrique latine vivent dans des pays qui ne reprsentent que CPpour cent de la demande potentielle. QuÕest-ce qui explique cette rpartition ingale de la mi- croÞnance en Amrique latine? LÕune des raisons est le manque dÕcrdibles sur les grands marchs. Bien quÕil y ait un petit nombre dÕ notables au Brsil et au Mexique, elles nÕont pas eu le mme effet de dmonstra- tion que dans la plupart des autres pays de la rgion. Pour diffrentes raisons, les nÕont pas prolifr, ni frapp lÕimagination des banques sur les marchs plus tendus deNordeste au Brsil.
Il est galement possible que les institutions bancaires spcialises en microÞnance rencontrent de tels obstacles pour entrer sur ces grands marchs, quÕelles les jugent in- veloppent dans ces pays, notamment en terme de crdit la consommation, les arguments plaidant en faveur du d- veloppement dÕinstitutions spcialises ont tendance se microcrdit a vocation tre absorb par les institutions bancaires commerciales et sÕintgrer dans une gamme commerciale comme un produit supplmentaire, conu pour toucher les clients revenus faibles et assez faibles.Typologie de la microfinance commerciale en
Amérique latine
En Amrique latine, la commercialisation de la micro- Þnance a pris plusieurs voies diffrentes. Cette section pr- sente une typologie des diffrentes structures institution- nelles oprant en microÞnance sur une base commerciale, et se trouvant par consquent en situation de concurrence. Comme on le voit dans le tableau P, ces institutions peu- vent se classer en deux principales catgories : les r- glementes et les non rglementes. Figure 1 : Répartition des institutions réglementées et non réglementées sur le marché de la micro- finance en Amérique latine, 1999 Inventory of Microfinance Institutions in Latin AmericaNombre d' institutions
Clients actifsCrédits en cours
4Institutions de microÞnance rglementes
Pour les besoins de ce document, les institutions de mi- croÞnance rglementes ont t classes en trois groupes : les de microcrdit transformes, les institutions de microÞnance dotes dÕun agrment spcial, et les banques commerciales traditionnelles.ONG de microcrédit transformées
sont transformes en institutions de microÞnance agres, obtenant le mme statut juridique que les banques ou so- ainsi transformes servent suivi en Bolivie, o le microcrdit est n dans le milieu des pes, elle ont vu un avenir possible pour elles dans le sec- (Bancosol) en . Plus tard, Finansol a t form parCorposol en Colombie, et Financiera Calp"a par au
Salvador. Au Prou, MiBanco a rcemment t cr par Accin Comunitario del Per. Toutes ces institutions se sont servies de dispositions dÕagrment prexistantes rela- spécifiques pose dÕqui se sont transformes en institutions de microÞnance spcialement agres, en coopratives de cr- dit ou en intermdiaires non bancaires locaux municipaux appels Ç cajas È. Elles se distinguent du premier groupe dans la mesure o lÕagrment quÕelles ont reu sÕinscrit dans un cadre lgislatif spciÞque la microÞnance (co- Figure 2 : Répartition de l'offre et de la demande de microcrédit en Amérique latine, troisième trimestre 1999 Inventory of Microfinance Institutions in Latin America 5 opratives de crdit ou cajas), et non dans la loi bancaire gnrale. Ce groupe sert clients. bancaire, dÕautres de microcrdit ont sollicit avec accder aux ressources de la banque centrale. Au Prou, les institutions de microÞnance les plus importantes sont les cajas municipales, des intermdiaires Þnanciers locaux sp- cialement mis en place pour collecter les dpts. Elles ont caire et soumises la rglementation et supervision. Depuis, le gouvernement a tabli un autre agrment non bancaire Au Prou, la commercialisation sÕest donc accompagne dÕune composante plus coercitive que dans les autres pays de la rgion. Coopratives de crdit. Dans ce document, les membres des coopratives de crdit sont gnralement exclus du to- tal des clients servis et leurs activits ne sont pas prises en compte dans les montants de crdit prsents. Cependant, les diffrences entre coopratives de crdit et institutions de microÞnance ne sont Þnalement pas si nombreuses. Certaines dÕentre elles se sont rallies aux mthodologies de crdit adoptes par la communaut de la microÞnance. Plus important encore, la majorit des coopratives de cr- dit ont un nombre signiÞcatif de membres qui pourraient tre classs comme microentrepreneurs ou comme membresdes mmes communauts faible revenu que ciblent lesprogrammes de microcrdit. Le degr de recoupement
entre les institutions de microÞnance et les coopratives de crdit nÕest pas facile dterminer et ncessite des tudes approfondies. Les coopratives sont plutt implantes dans les zones rurales et les institutions de microÞnance dans les zones urbaines. Les tudes menes par (World Council of Credit Unions) en Equateur, au Salvador et au coopratives de crdit peuvent tre classs comme pauvres. approfondit actuellement cette recherche dans lequotesdbs_dbs46.pdfusesText_46[PDF] les distance et les années lumiere
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